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Hugues Quester

Hugues Questerbert, dit Hugues Quester, est un acteur français, né le [1], à Échemiré en Maine-et-Loire.

Hugues Quester
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Hugues Questerbert
Nationalité
Français
Activités
Période d'activité
depuis

Biographie

À 17 ans, un formulaire publicitaire l'oriente vers un cours d'art dramatique animé par Guy Kayat. En 1969, Roger Blin, qui l'avait remarqué dans ce cours, lui apprend que le jeune Patrice Chéreau cherche à compléter sa distribution de Richard II, de William Shakespeare. Au festival d'Avignon, en 1970, il joue Early Morning (en) d'Edward Bond au côté de Maria Casarès. Il devient en 1972 le partenaire de Gérard Depardieu dans Saved, d'Edward Bond, sous la direction de Claude Régy.

Au cinéma, il débute dans le premier long métrage de Yannick Bellon, Quelque part quelqu'un, pour lequel Denise Bellon réalise des clichés du tournages et des portraits de lui[2]. Patrice Chéreau l'engage pour jouer dans son premier film La Chair de l'orchidée au côté de Charlotte Rampling. Serge Gainsbourg lui propose un des rôles principaux dans le film Je t'aime moi non plus, mais c'est le théâtre qui l'anime.

Auprès de Patrice Chéreau, il joue dans le spectacle mythique La Dispute de Marivaux, et reçoit le Grand Prix Gérard-Philipe de la ville de Paris pour son interprétation de Treplev de Tchekhov, mis en scène par Lucian Pintilie en 1975. En 2003, le journal Le Monde titre : « Hugues Quester : dans l'infini du jeu ».

Hugues Quester au journal Libération : « J'aime profondément mon métier. Mon rapport avec lui est une éternelle illusion. Je suis accroché par les ongles à une muraille. Je sens qu'il y a une révélation, un code secret dont je chercherai la combinaison toute ma vie » .

Par ailleurs, le metteur en scène et ancien administrateur de la Comédie-Française, Jacques Lassalle, déclarait : « Hugues Quester : un des plus beaux parcours d'acteur du Théâtre français » .

Depuis 2004, il joue sous la direction d'Emmanuel Demarcy-Mota au théâtre de la Ville.

Théâtre

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Téléfilms

Distinctions

RĂ©compenses

DĂ©corations

Critiques

  • « Six Personnages en quĂŞte d’auteur, oĂą on dĂ©couvrit ce père tyrannique et touchant, terrible et dĂ©risoire, impĂ©rieux et dĂ©muni, puis RhinocĂ©ros, d’Ionesco, oĂą il en vint presque Ă  devenir cet animal, sans dĂ©guisement ni prothèse, Homme pour homme, oĂą il parvint Ă  composer dans son Galy Gay toutes les tendances contradictoires de ce personnage Ă  qui Brecht impose tant d’exigences et dans lequel il met peut-ĂŞtre aussi tant de lui-mĂŞme. Et aussi Melquiot… Sans parler de ses lectures qu’il prĂ©pare avec tant de patience et de tĂ©nacitĂ©. Qu’il les fait, dirais-je, moins en acteur qu’en poète, grâce au souffle assez unique de sa voix, dont la tendresse insistante semble dissimuler de sauvages secrets. Au fond, si la pierre d’angle symbolise la construction tout entière, j’aurais envie de dire qu’Hugues Quester est non seulement un grand acteur, mais aussi, au pur sens du mot, un homme de théâtre », Emmanuel Demarcy-Mota .
  • « Ă€ la scène comme Ă  l’écran, l’acteur glisse d’une personne Ă  une autre, endossant les plus grands rĂ´les. Il est des acteurs qui, sortis de la scène, oublient leurs paillettes pour venir, aussi simplement qu’humainement, Ă  la rencontre du public. Hugues Quester est de ceux-lĂ . De bonne grâce, il se plie au jeu et raconte son parcours hors du commun. Il a dix-sept ans lorsque Roger Blin le repère dans un cours de théâtre gratuit dirigĂ© par Guy Kayat Ă  Malakoff. “ Ă€ cette Ă©poque, j’habitais Ă  l’hĂ´tel du DĂ©part Ă  Clamart. Je me levais Ă  5 h 30 pour rejoindre le dĂ©pĂ´t de la porte de Versailles oĂą je rĂ©parais des contacteurs de mĂ©tro. Chaque soir, je retrouvais les cours d’art dramatique et tard dans la nuit, tout au long du chemin, je rĂ©pĂ©tais Ă  haute voix mes rĂ´les ”. ChĂ©reau auprès de qui il passe “ quelques annĂ©es flamboyantes ”, avant sa rencontre dĂ©terminante avec Maria CasarĂ©s. Puis le tourbillon s’accĂ©lère. il tourne sous la direction de grands noms du cinĂ©ma, Gainsbourg, Rohmer, pour ne citer qu’eux, travaille ave RĂ©gy, Lassalle, PintilliĂ©. ” j’ai toujours espĂ©rĂ© d’un metteur en scène qu’il cultive ma capacitĂ© d’étonnement, qu’il m’ouvre des espaces imaginaires. Ces rencontres m’ont donnĂ© le goĂ»t du théâtre aussi exigeant que populaire, tandis que sa vocation se vĂ©rifiait de rĂ´le en rĂ´le. Un talent vite confirmĂ© par des prix prestigieux, du Prix GĂ©rard Philipe, Ă  ses dĂ©buts, au Grand Prix de la Critique en 2002 », Laure Gravier pour le magazine France Culture .

Notes et références

Liens externes

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