Hubert Carton de Wiart
Le comte Hubert Carton de Wiart, né à Saint-Gilles le 21 octobre 1901 et décédé à Woluwé Saint-Pierre le 30 mai 1963[1] est un aventurier fidèle à ses idéaux, diplomate et écrivain belge.
Chargé de missions économiques et diplomatiques pour le compte de la Belgique, il fut le premier Belge à traverser en automobile, sans convoi ni escorte, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique du Sud.
Comme le disait un journaliste du Pourquoi pas ? de 1933 : «Affirmation d’une hygiène morale, mise au service d’une volonté qui se tend pour servir une patrie et continuer le lustre d’une famille. »[2]
Biographie
Issu d’une fratrie de six, Hubert Carton de Wiart est le quatrième enfant du comte Henry Carton de Wiart et de Juliette Verhaegen[2]. Son père, membre du Parti catholique, fut Premier ministre de la Belgique du 20 novembre 1920 au 16 décembre 1921. Sa mère, impliquée dans la protection de l’enfance et prisonnière de guerre à Berlin, s’investit également dans diverses œuvres patriotiques[4]. Scolarisé chez les jésuites au collège Saint-Michel, Hubert Carton de Wiart quitta la Belgique pour le Kent durant la Première Guerre mondiale. Il réalisa la suite de ses études au Ladycross School de Seaford [5] (école préparant à la Navy) et revint en Belgique en 1917 pour terminer ses humanités au collège Saint-Stanislas.
Le goût de l’aventure l’anima très tôt : parent de sa mère, l’explorateur Adrien de Gerlache a passé de nombreuses soirées à raconter ses périples en Antarctique à la famille de Wiart[2]. Boyscout à la Panne et à Houthem[2], il eut également l’occasion d’apprendre la débrouillardise. Son baptême de l’air lui donna définitivement le goût de l’aventure[2].
Formé par l’Université Saint-Louis de Bruxelles et l’Université catholique de Louvain (Leuven), Hubert Carton de Wiart obtint un diplôme en sciences politiques [2] en 1924 et par la suite un doctorat en droit, en 1926[6].Il passa également un examen de licence en sciences politiques, diplomatiques et commerciales. Il fut le premier Belge à décrocher le prix de Fellow of International Relations, ce qui lui permit de partir aux Etats-Unis. Il obtint alors une bourse de la Fondation Universitaire John Hopkins (Baltimore) et se vit attribuer un stage dans des sociétés ferroviaires d’Espagne et du Maroc. Il entretint à partir de ce moment une correspondance régulière avec son oncle, Edmond Carton de Wiart, qui le soutint activement dans la concrétisation et le financement de ses projets[7].
Hubert Carton de Wiart se maria le 12 novembre 1942 à Barbizon (Ile-de-France) avec Noëlle Lambert[1], française, divorcée du capitaine de corvette Paul Martin et résistante décorée[8] - [9]. Ils eurent 3 enfants : Pierre-Olivier Carton de Wiart ( né le 18 Janvier 1945)[10], François Carton de Wiart ( 1947) et Marie-Noëlie Carton de Wiart (1952)[1] - [11].
Hubert Carton de Wiart mourut à Woluwé-Saint-Pierre d’une crise cardiaque le 30 mai 1963[2],quatre ans avant son épouse[1].
Carrière
Premiers pas en Afrique
En 1927, une expédition conduite par l’aviateur Jacques Lamarche partit de Liège dans une voiture construite spécialement par la Fabrique Nationale de Herstal[2]. La voiture (modèle FN 1400) ne comportait pas de banquette arrière, celle-ci avait été remplacée par un réservoir de 250 litres d’essence. Hubert Carton de Wiart, alors délégué belge à Genève, fut de la partie. Il s’agissait d'un projet à la fois publicitaire (la Fabrique Nationale était l’un des fleurons de la Belgique) et à la fois diplomatique. La Méditerranée franchie, les aventuriers partirent d’Alger, traversèrent le Sahara en direction du Congo Belge avant de viser Le Cap. A leur retour, le Roi Albert Ier nomma Hubert Carton de Wiart, âgé de 27 ans, Chevalier de l’Ordre royal du Lion Africain[12]
Mission diplomatique
Une carrière diplomatique s’ouvrit alors pour Hubert Carton de Wiart qui réussit en 1929 le concours des Affaires étrangères belges. Il fut nommé attaché de légation au Japon[2]. Sa correspondance atteste un bref séjour à Tokyo (1929), qui lui permit d’appréhender les transformations[7]qui affectaient la Chine et de se préparer au mieux au travail qui l’y attendait. Ses lettres[7]écrites à Pékin témoignent de ses relations avec des agences commerciales d’Extrême-Orient (fret, charbon, …). Il noua également des contacts avec des banques et avec la Lloyd Royal (aujourd’hui Compagnie maritime belge)[7]. L’ambassadeur belge en Chine, Marie-Georges-Gérard-Léon le Maire de Warzée d'Hermalle, qui contribua à sa formation de ministre plénipotentiaire, l’affecta au service de liaison avec le gouvernement de Nankin. Cela facilita la préparation du raid asiatique de Hubert Carton de Wiart[2]. Son poste de secrétaire de légation à Pékin lui permit aussi de se rendre dans les steppes de Mongolie où il eut de bons contacts avec les autorités locales, admiratrices d’Albert 1er. Il visita les missions belges, les écoles et les hôpitaux, seules traces d'organisation dans un territoire ravagé par les razzias. Il rencontra également des bouddhistes dans le désert de Gobi[7].
Expédition à travers l’Asie
Le 22 mars 1932[7], sa mission diplomatique accomplie, Hubert Carton de Wiart, remercié par tous les Belges installés sur place, quitta la Chine en plein danger, en précisant que l’Asie n’était plus qu’un tissu de conflits[7]. Avec le mécanicien Alphonse Lepage et son chien Jocky, il partit en voiture de la frontière indochinoise pour rentrer à la propriété familiale d' Hastière : « J’ai voulu prouver quelque chose, à savoir qu’un Belge avec des moyens physiques et financiers réduits, était capable d’établir un record à la fois impressionnant et neuf. J’ai voulu édifier quelque chose : notre renommée, ou du moins, les premières pierres de notre renommée nationale et commerciale, dans des pays où, dans l’ensemble, nous sommes si peu connus. (…) J’ai pu engager des entretiens d’affaires qui profiteront au pays »[7]. L’itinéraire initial dut être modifié suite aux incidents à Shangaï et au blocage de la Chine centrale et du Turkestan par le régime soviétique. La voiture, une Ford sport modèle A, était équipée de ressorts spéciaux, de réservoirs supplémentaires et d’équipements pneumatiques. L’aventurier roula sur des pistes en terre battue et passa des jours sans boire ni manger, tout comme son compagnon de route. Il croisa des cobras, des tigres, des panthères. Après avoir traversé le Siam et la Malaisie, il monta sur un cargo pour éviter la Birmanie. Des difficultés administratives ralentirent son entrée en Afghanistan, ce qui fut pour lui l’occasion de participer à une course de chevaux à Simla, en Inde, en tant qu’hôte du vice-roi, sa Grâce Lord Wellington : il remplaça un sportif britannique qui avait déclaré forfait et arriva deuxième. La renommée provoquée par cette victoire lui ouvrit l’accès à la Bactriane où il manqua d’être englouti par les tourbillons d’une rivière. Son passage à Kaboul lui permit de saluer l’émir Nadir Shah. Ensuite, il continua son périple en passant par Bagdad, Palmyre et Beyrouth avant de monter à nouveau sur un cargo, direction l’Europe[7]. Cette traversée en automobile ( 17 000 km) lui valut le Trophée national du Mérite sportif en 1938[2] - [13].
Comme lors de chacune de ses expéditions, Hubert Carton de Wiart veilla à limiter ses dépenses. Il voyagea par exemple en emportant avec lui son propre lit de camp à moustiquaire. Le but de ses voyages n’était pas touristique : il voyait chacun d’entre eux comme une occasion de se former pour progresser dans sa carrière et sa vie personnelle, fidèle à sa foi chrétienne, comme il l’écrivit à son oncle : « Colonies à formules diverses, civilisations primitives ou séculaires cités, hommes et paysages : tout l’intérêt humain qu’ils peuvent comporter, les valeurs diverses qu’ils contiennent pour quelqu’un qui met l’amour de son pays juste après l’amour de Dieu : plus je voyage, plus j’admire sa création. Cela et le plaisir de montrer au département qu’un diplomate peut, tout en ne rentrant pas par la voie la plus directe, servir encore, - bien qu’en congé - , sa patrie en gentilhomme belge. Ce gentleman-là sera plus souvent en bottes et culottes qu’en uniforme ou en habit de soirée. »[7]
Carrière en Amérique du Sud
En avril 1933, Hubert Carton de Wiart devint secrétaire de légation à Buenos Aires[7]. Il reprit sa correspondance avec son oncle Edmond, racontant que les entreprises (banques et sociétés) belges jouissaient d’une excellente réputation en Argentine, que certains désaccords existaient dans des banques franco-belges[7]. En avril 1934, de Rio, il écrivit avoir énormément de travail, s’occupant entre autres des nombreuses banques italo-belges et des contrats pour la Fabrique Nationale de Herstal[7].En avril 1936, toujours au volant d’une Ford, Hubert Carton de Wiart quitta Buenos Aires, s’engageant dans un nouveau périple de septante-sept jours, qu’il retranscrivit dans un livre, Sur la crête des Andes en automobile,12000 kms à travers l'Amérique du Sud de Buenos-Ayres à Caracas[14].Hubert Carton de Wiart y dit avoir repris l’itinéraire emprunté cent ans auparavant par Simon Bolivar et avoir été une nouvelle fois aux prises avec différents éléments naturels[2]. Il y décrivit les peuplades indiennes et les animaux indigènes croisés sur la route. Le fidèle mécanicien Lepage fut de nouveau de la partie. Les aventuriers durent plus d’une fois rouler de nuit pour éviter le surchauffement du moteur. Leur voiture devint une légende en Amérique du Sud : les deux Belges furent attendus et fêtés dans les nombreuses villes jalonnant leur parcours. Cette traversée de l’Amérique du Sud fut l’occasion de créer de nouveaux liens économiques, au nom de la Belgique et de l’Europe, avant que ce marché ne soit envahi de produits américains ou japonais[2]. Son livre fut préfacé par Paul Van Zeeland, Premier ministre de la Belgique de 1935 à 1937. En 1939, il préfaça à son tour le livre de Robert De Wavrin, Les Bêtes sauvages de l’Amazonie et des autres régions de l’Amérique du Sud[6].
De retour à Buenos Aires, il quitta le milieu diplomatique[15] pour diriger une grande entreprise industrielle produisant de l'énergie électrique, la Cade, le long du Rio de la Plata[2] - [11]. Il partit définitivement d'Argentine en 1955 suite aux troubles militaires liés à Perón[11].
Vie en Europe et missions diplomatiques
En 1939, Hubert Carton de Wiart arriva à Paris[7].
En 1940, il fut nommé comte par le roi Léopold III suite à ses trois voyages démontrant l’importance et l’avenir des liaisons routières[11].
En mai de cette même année, il fut nommé premier secrétaire de l’ambassadeur de Belgique, Pol Le Tellier, à Paris. En juin 1940, l’ambassade se replia sur Bordeaux mais l’ambassadeur demanda rapidement à Hubert Carton de Wiart de rentrer à Paris. En 1942, s’ouvrit à Paris une commission suite aux actes reprochés à Hubert Carton de Wiart : on blâmait ses prises de positions, entre autres suite au bombardement de Billancourt ; la commission d’enquête l’accusa plus de maladresse que de mauvaise intention[16].En 1944, il fut nommé consul général de Belgique à Paris puis rappelé à Bruxelles par Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères, qui estimait que Hubert Carton de Wiart avait dépassé le cadre de sa mission, ce que ce dernier contesta vivement[17] - [18].
Par la suite, Hubert Carton de Wiart fut amené à remplir diverses missions diplomatiques, en tant qu’ambassadeur extraordinaire mandaté par le ministère des Affaires étrangères[11]. En 1945, Hubert Carton de Wiart quitta l'Europe, dans ce cadre, pour rejoindre le Laos[19] à cause du conflit entre le Roi Sisavangvong, allié des colonies françaises, et le Prince Phetsarath, soutenu par le Japon[20]. Il fut ensuite envoyé à Prague ( 1947-1952) durant 5 ans en tant que ministre de Belgique, tout comme Marcel-Henri Jaspar[2].Autres exemples : en 1953, il fut en mission à Buenos Aires[15] et en 1956, il fut ambassadeur de S.M. le Roi Baudouin en Italie[9], etc.
En 1949, il préfaça le livre de Maurice Fraigneux, Communisme mystique inhumaine[21].
Il fut ensuite l’un des organisateurs de l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958[11].
En 1958 également, il fonda et devint président du Cercle d’Amérique latine à Bruxelles[2].Il regrettait en effet qu’aucune Université belge ne consacre le moindre cours à ce continent[2].
Il lui arriva aussi d’écrire des articles pour le Monde diplomatique[11].
Médailles et titres honorifiques reçus[2]
- Médailles d’Or de la Société royale de géographie d’Anvers et de la Société de géographie de Paris
- Lauréat des Sociétés de géographie de Londres, Washington, Buenos-Ayres et Rio de Janeiro
- Titulaire du Trophée national du Mérite Sportif de 1938
- Commandeur de l’Ordre de la Couronne
- Officier de l’Ordre de Léopold II
- Chevalier de l’Ordre Royal du Lion
- Médaille civique de première classe pour acte de courage et de dévouement
- Médaille de bronze du Carnégie Hero Fund
- Grand Officier de la Légion d’honneur
- Grand Cordon de l’Ordre National de la Croix du Sud de Brésil
- Grand Cordon de première classe de l’Ordre de l’Aigle Aztèque
- Grand Cordon de l’Ordre al Merito de L’Ordre Souverain et Militaire de Malte
- Grand Cordon de l’Ordre al Merito de Mayo d’Argentine
- Grand Officier de l’Ordre de la Couronne de Chêne de Luxembourg
- Grand Officier du Mérite d’Autriche
- Grand Officier de l’Ordre Royal du Phénix de Grèce
- Commandeur de l’Ordre du Mérite d’Italie
- Commandeur de l’Ordre du Soleil du Pérou
Bibliographie
- "Lettres d'Hubert Carton de Wiart à son oncle Edmond Carton de Wiart depuis son poste à l'ambassade de Belgique en Chine puis depuis Buenos-Aires et Paris. 1926-1939", série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 224, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- "Avis de décès d'Hubert Carton de Wiart", série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 225, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- Correspondance diverses échangées principalement entre Hubert et ses parents, entre Hubert et sa soeur Ghislaine, avec lettre de son beau-père aux parents d'Hubert, série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 227, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- Dossier concernant la mise en cause d'Hubert Carton de Wiart pour certaines actions ou attitudes pendant la guerre à Paris, série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 228, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- "Note d'Emmanuel Borsu, délégué général de la Croix-Rouge en France, concernant une démarche d'Hubert Carton de Wiart, Consul général de Belgique à Paris, pour faire libérer les prisonniers civils belges en France, août 1944", série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 229, Archives générales du Royaume, Bruxelles, 2017.
- Copie du testament d'Hubert établi en 1945, série Inventaires Archives générales du Royaume, archive n° 230, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- Correspondance d'Hubert à Noëlle, son épouse, depuis ses différents postes ou depuis Hastière, série Inventaires Archives générales du Royaume archive n° 231, Archives générales du Royaume, Bruxelles.
- "Généalogique de Hubert Carton de Wiart", sur Geneanet.
- "Hubert Carton de Wiart (1901-1963), sur data.bnf.fr.
- "Tel pères, tels fils", DHnet.
Notes et références
- « Généalogie de Hubert Carton de Wiart », sur Geneanet (consulté le )
- « Coupures de presse et articles relatifs à Hubert Carton de Wiart et à ses exploits de " diplomate-aventurier " (notamment articles du Pourquoi pas ?), avec une courte notice nécrologique ; Pourquoi pas -1933, Sport Quotidien - 1938, Pourquoi pas - 1961, Avis de décès( archive 225) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Photo de famille autour d'Henry et Juliette Carton de Wiart. [ca 1945].( archive 446). », sur www.arch.be (consulté le )
- Eliane Gubin, Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècle, Bruxelles, Racine Lannoo, 2006, p.570-571.
- « Documents relatifs à la scolarité d'Hubert Carton de Wiart, spécialement pendant la guerre 1914-1918 au Collège belge temporaire S.J. St-Stanislas, à St-Leonards-on-sea en 1917-1918. 1917-1920. ( archive 223) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Hubert Carton de Wiart (1901-1963) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Lettres d'Hubert Carton de Wiart à son oncle Edmond Carton de Wiart depuis son poste à l'Ambassade de Belgique en Chine puis depuis Buenos-Aires et Paris. 1926-1939 ( archive 224) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Dossier relatif au divorce de son épouse, Noëlle Lambert (épouse en premières noces, en 1929, de Paul Martin) en 1939. 1932, 1939 ( archive 229) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Inventaire des biens transférés de Naples à Bruxelles lors du retour d'Hubert de son poste d'ambassadeur de Belgique en Italie. mai 1956 ( archive 232) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Copie du testament d'Hubert établi en 1945. 1945 ( archive 230) », sur search.arch.be (consulté le )
- Entretien avec Marc-François Carton de Wiart, fils de l'intéressé, le 18 mai 2023.
- « Deux chapitres rédigés par Raymond Balfroid au sujet de l'expédition d'Hubert Carton de Wiart et d'Alphonse Lepage de Pékin à Hastière en automobile (en Ford, en 1932) puis à travers l'Amérique latine (en 1936). [ca 2008]. ( archive 234) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Tels pères, tels fils! », sur DHnet (consulté le )
- « Livre d'Hubert Carton de Wiart au sujet de son expédition en Amérique Latine, alors qu'il est premier secrétaire d'Ambassade à Paris : Sur la crête des Andes en automobile. 12000 kms à travers l'Amérique du Sud, de Buenos-Ayres à Caracas, Paris, 1938, 213 pages (voyage réalisé en 1936, avec une préface de Paul van Zeeland), et préface au livre d'un ami sur les animaux sauvages d'Amérique du Sud. 1938-1939 ( archive 233) », sur www.arch.be, (consulté le )
- « Correspondance d'Hubert à Noëlle, son épouse, depuis ses différents postes ou depuis Hastière. [ca 1946-1955] ( archive 231) » [Correspondance d'Hubert à Noëlle, son épouse, depuis ses différents postes ou depuis Hastière. [ca 1946-1955].], sur search.arch.be (consulté le )
- « Dossier concernant la mise en cause d'Hubert Carton de Wiart pour certaines actions ou attitudes pendant la guerre à Paris. 1942.(archive 228) », sur search.arch.be (consulté le )
- « Note d'Emmanuel Borsu, délégué général de la Croix-Rouge en France, concernant une démarche d'Hubert Carton de Wiart, Consul général de Belgique à Paris, pour faire libérer les prisonniers civils belges en France. août 1944. ( archive 229) », sur search.arch.be (consulté le )
- Échange entre Hubert Carton de Wiart et Paul-Henri Spaak, disponible aux Historical archives of European Union, 1942-1945.
- « Correspondances diverses échangées principalement entre Hubert et ses parents, entre Hubert et sa sœur Ghislaine, avec lettre de son beau-père aux parents d'Hubert, etc. 1938-1943. ( archive 227) », sur search.arch.be (consulté le )
- Ruth Banomyong, LE LAOS AU XXIe SIÈCLE, Bangkok, Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine, , 240 p. (ISBN 9789749267233, lire en ligne)
- Maurice Fraigneux et Hubert Préfacier Carton de Wiart, Communisme mystique inhumaine, Nouvelles Editions Internationales,, (lire en ligne)