Accueil🇫🇷Chercher

Hideko Takamine

Hideko Takamine (高峰 秀子, Takamine Hideko), née le à Hakodate et décédée le à Tokyo est une actrice et essayiste japonaise. Elle débute au cinéma dès son enfance et devient extrêmement populaire au point qu'on la compare à Shirley Temple. Elle poursuit sa carrière à l'âge adulte et reste une des actrices les plus populaires du cinéma japonais jusqu'aux années 1960. Parmi ses films les plus importants, Carmen revient au pays de Keisuke Kinoshita et Nuages flottants de Mikio Naruse. Son autobiographie Une vie au turbin (渡世日記, Tosei nikki) a reçu le prix du Club des essayistes du Japon en 1976.

Hideko Takamine
高峰 秀子
Description de cette image, également commentée ci-après
Hideko Takamine en 1955.
Nom de naissance 平山 秀子 (Hirayama Hideko)
Surnom Deko-chan
Naissance
Hakodate (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonaise
Décès (à 86 ans)
Tokyo (Japon)
Profession Actrice
Essayiste
Films notables Cheval
Carmen revient au pays
Vingt-quatre prunelles
Nuages flottants
Un amour éternel

Biographie

Enfance

Hideko Takamine et Jōji Oka dans Joue contre joue (1933).

De son vrai nom Hideko Hirayama, Hideko Takamine naît le à Hakodate sur l'île de Hokkaidō dans le nord du Japon. Elle n'a que quatre ans lorsque sa mère meurt de la tuberculose. Elle est dès lors élevée par sa tante Shige, épouse d'un narrateur de films muets (katsudō-benshi) et elle-même narratrice sous le pseudonyme de Hideko Takamine. La famille quitte Hakodate et s'installe à Tokyo. Pendant une visite aux studios de la société de production Shōchiku à Kamata dans le sud de Tokyo, son père adoptif a par hasard l'occasion de la présenter à une audition pour La mère (, Haha) du réalisateur Hōtei Nomura et elle est acceptée pour un rôle dans ce film, un des grands succès de l'année 1929.

Elle commence ainsi une carrière d'enfant actrice et joue dans les films de plusieurs grands réalisateurs des années 1930 tels que Heinosuke Gosho, Yasujirō Ozu et Yasujirō Shimazu. Comme elle tient parfois le rôle d'un garçon, on lui donne le surnom masculin de « Hidebō ». En 1931, elle entre à l'école primaire Jinjō, mais comme elle est trop occupée par les tournages, elle ne peut pas y suivre les cours régulièrement. Elle joue également au Théâtre le rôle de l'empereur de Chine enfant dans la pièce Mandchourie. Elle devient extrêmement populaire au point d'être bientôt surnommée la « Shirley Temple japonaise ».

Période à la Tōhō

À cette époque, elle envisage d'arrêter le cinéma et d'entrer dans la troupe féminine de la revue Takarazuka. Mais finalement, en 1937, elle entre à la société de production P.C.L. qui devient la Tōhō en septembre de la même année. En , elle devient élève de l'école Bunka-gakuin dans le quartier d'Ochanomizu au centre de Tokyo, mais elle est obligée d'arrêter ses études au bout d'un an et demi car elle est trop occupée par son travail d'actrice. De plus en plus célèbre, elle joue souvent dans plusieurs films en même temps, et en 1939 tourne pas moins de neuf films. En 1940, elle est particulièrement impressionnée par le jeu de la grande actrice de seconds rôles Haruko Sugimura jouant une lépreuse dans Le Printemps des petites îles de Shirō Toyoda, ce qui la décide définitivement à se consacrer au cinéma. Ses rôles dans les films de Kajirō Yamamoto Le Cours de rédaction (1938) et Cheval (1941) confirment sa renommée de jeune star[1]. Une partie des films dans lesquels elle a tourné dans les années 1930 et la première moitié des années 1940 ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale lors des bombardements alliés.

Période à la Shintōhō

En 1946, Une femme gaie (陽気な女, Yōkina onna) de Kiyoshi Saeki est son premier film de l'après-guerre. En août, elle joue dans Nuits hawaïennes (ハワイの夜, Hawaii no yoru) au théâtre du Japon (日本劇場, Nihon gekijō) aux côtés de Katsuhiko Haida et y danse le hula. La pièce est un grand succès mais en octobre la seconde grève de la Tōhō commence. En accord avec Denjirō Ōkōchi qui s’oppose à ces grèves, Hideko Takamine ainsi que Kazuo Hasegawa, Takako Irie, Isuzu Yamada, Susumu Fujita, Yatarō Kurokawa, Setsuko Hara, Hisako Yamane et Ranko Hanai forment l’Association du drapeau des Dix et quittent le syndicat des employés de la Tōhō, affilié au Syndicat national japonais du cinéma et du théâtre. Vers , ils fondent un nouveau studio, la Shintōhō (litt. "Nouvelle Tōhō"), avec d'autres employés ayant quitté le syndicat, et Hideko Takamine en devient une actrice sous contrat d'exclusivité. Ses rôles dans la première œuvre du studio, L'Ogre d'Ōedo (大江戸の鬼, Ōedo no oni) par Ryō Hagiwara, puis dans O amour, avec les étoiles (愛よ星と共に, Ai yo hoshi to tomo ni) de Yutaka Abe, dans lequel elle joue une femme de l’âge de 16 ans à celui de 35 ans, et enfin dans L’invitation au bonheur (幸福への招待, Kōfuku e no shōtai) de Yasuki Chiba, où elle joue le rôle d’une femme malheureuse, marquent fortement les débuts de sa carrière adulte.

Tokyo Folies (1949) avec Shizuko Kasagi (à gauche).

À cette époque est fondé le « Fan club de Hideko Takamine », qui publie le magazine DEKO. Avant même que la Shintōhō ait fêté sa première année d’existence, Setsuko Hara, Isuzu Yamada et Takako Irie quittent le studio. Dès lors, Hideko Takamine prend la tête du « bataillon » des actrices de la Shintōhō. En 1949 sort le film Tokyo Folies (銀座カンカン娘, Ginza kankan musume)[2], dans lequel elle chante la chanson-thème, dont le disque se vend à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires. En 1950, dans Bruine de neige (細雪, Sasame yuki) de Yutaka Abe d'après le roman du même nom de Jun'ichirō Tanizaki, Hideko joue le rôle de la plus jeune des quatre sœurs Makioka et elle commence à fréquenter Tanizaki et son épouse, avec qui elle reste très liée jusqu’à la mort de l'écrivain. La même année, elle joue dans Les Sœurs Munakata (宗方姉妹, Munekata kyōdai) de Yasujirō Ozu, où elle interprète le rôle de la petite sœur de Kinuyo Tanaka. En novembre, après la révélation que le directeur d’une compagnie avec qui on disait que Hideko Takamine allait se marier avait détourné des fonds de son fan club et eu des relations avec d’autres femmes, elle quitte la Shintōhō et commence une carrière d'actrice freelance.

Actrice sans contrat d'exclusivité

Hideko Takamine dans Carmen revient au pays (1951)

En 1951, Hideko Takamine est la vedette du premier film en couleur japonais, Carmen revient au pays (カルメン故郷に帰る, Karumen kokyō ni kaeru) de Keisuke Kinoshita, où elle interprète une danseuse de cabaret qui rentre dans son village natal et y scandalise les habitants. Cette œuvre est la première d'une longue série à réunir le duo Takamine-Kinoshita. En juin de la même année, Hideko Takamine s'installe à Paris pour six mois après être venue en France à l'occasion du festival de Cannes. Elle entend ainsi prendre ses distances avec l'industrie du cinéma, échapper à l’anxiété de sa situation d'actrice sans contrat et à la détérioration de ses rapports avec sa mère adoptive Shige. Pendant son séjour à Paris, elle loue une chambre chez la même famille qui avait accueilli le spécialiste de littérature française Kazuo Watanabe lors de ses études. Takamine a fait le récit de cette époque dans deux de ses essais, Seule à Paris (巴里ひとりある記, Pari hitori aru ki, 1953) et Rédactions parisiennes (つづりかた巴里, Tsuzurikata Pari).

En , elle rentre au Japon. À cette époque, les acteurs sans contrat d'exclusivité avec un studio de production sont rares et Takamine n'est pas liée par l’Accord des cinq compagnies (五社協定, Gosha kyōtei) signé le entre les cinq studios principaux pour interdire le recrutement d'acteurs et de réalisateurs ayant un contrat avec un des studios signataires, ce qui lui permet d'apparaître dans les productions de chaque studio.

Takamine joue dans de nombreux films de grands réalisateurs des années 1950, notamment dans la plupart des films réalisés par Mikio Naruse et Keisuke Kinoshita, ce qui renforce son image d’actrice de qualité.

Elle apparaît dans dix-sept films de Naruse : dans L'Éclair (稲妻, Inazuma), elle joue le rôle de la benjamine d’une fratrie de quatre enfants de pères différents ; dans Nuages flottants (浮雲, Ukigumo), film adapté du roman du même titre de Fumiko Hayashi et considéré comme le chef-d’œuvre du duo Takamine-Naruse, elle incarne une femme amoureuse incapable de se séparer d’un homme perfide et manipulateur joué par Masayuki Mori ; dans Quand une femme monte l'escalier (女が階段を上る時, Onna ga kaidan wo agaru toki), film inspiré par Les Nuits de Cabiria de Federico Fellini, elle est une femme d’âge mûr forcée de travailler dans un bar à Ginza en tant que gérante des hôtesses et, à la suite de désappointements importants, fait montre de la résilience de l'être humain ; dans Chronique de mon vagabondage (放浪記, Hōrōki), elle incarne l’écrivain Fumiko Hayashi d'après le livre où celle-ci raconte sa jeunesse. Hideko Takamine raconte que Naruse était d'une extrême réserve et que même ses plus proches collaborateurs le connaissaient mal : « Même pendant le tournage, il ne disait jamais si quelque chose était bon ou mauvais, intéressant ou banal. Il était totalement inexpressif. J'ai tourné dans environ une vingtaine de ses films, et pourtant il n'y a pas une fois où il m'ait donné des indications sur la manière dont je devais jouer[3] ».

Vingt-quatre prunelles (1954)

Takamine joue également dans douze films de Kinoshita. Parmi eux, Vingt-quatre prunelles (二十四の瞳, Nijūshi no hitomi) en 1954 est considéré comme le film le plus représentatif de Takamine : son rôle de jeune institutrice moderne débarquant dans un village de l'île de Shōdoshima dans la mer intérieure de Seto et suivant la vie de ses élèves sur deux générations bénéficie de l'énorme succès de ce film toujours très populaire au Japon. Takamine partage plusieurs fois l'affiche des films de Kinoshita avec l'acteur Keiji Sada, notamment dans Au fil des ans dans la joie et la peine (1957), Un amour éternel (1961) et Tous les deux au fil des saisons (1962).

Mariage de Hideko Takamine et Zenzō Matsuyama (1956)

Le , elle annonce ses fiançailles avec Zenzō Matsuyama, un assistant réalisateur de Keisuke Kinoshita qu'elle a rencontré lors du tournage de Vingt-quatre prunelles. Matsutarō Kazaguchi, Aiko Mimasu et Keisuke Kinoshita acceptent de parrainer cette union. Comme Kinoshita veut éviter que les fiançailles de Takamine donnent lieu à des rumeurs, il communique à la presse que Hideko Takamine et Zenzō Matsuyama vont se marier et organise une conférence de presse sur leur mariage. Cette pratique est devenue très courante, mais c'était alors la première fois qu'on faisait une conférence de presse pour annoncer le mariage d'une célébrité au Japon. Celui-ci a lieu le . En 1961, Hideko joue le personnage principal dans Sans nom, pauvres et beaux (名もなく貧しく美しく, Namonaku mazushiku utsukushiku) qui est le premier film réalisé par Matsuyama comme metteur en scène principal ; elle y joue avec Keiju Kobayashi un couple de sourds-muets qui arrivent à surmonter leur handicap pour fonder une famille ; ce film lui demande un grand effort d'apprentissage de la langue des signes pour pouvoir sembler la maîtriser. Elle joue aussi dans d'autres films de Matsuyama, tels que Comme un grain de blé (われ一粒の麦なれど, Ware hitotsubu no mugi naredo) et La Soie de la famille Rokujō (六條ゆきやま紬, Rokujou Yukiyama Tsumugi).

Bien qu'à partir de la seconde moitié des années 1960 elle tourne moins qu'auparavant, elle tient le rôle de la mère de Seishū Hanaoka (joué par Raizō Ichikawa) dans L'épouse de Seishū Hanaoka (華岡青洲の妻, Hanaoka Seishū no tsuma) de Yasuzō Masumura en 1967. En 1973, dans L'extatique (恍惚の人, Kōkotsu no hito) de Shirō Toyoda d'après un roman de Sawako Ariyoshi, elle joue le rôle d'une femme obligée de prendre soin du père sénile de son mari.

À partir de 1968, elle commence à passer à la télévision et à jouer dans des séries, par exemple Les Feux du crépuscule (落日燃ゆ, Rakujitsu Moyu) dont son mari Zenzō Matsuyama est le scénariste, Juste un mot (一筆啓上致します, Ippitsu keijō itashimasu) et Adieux printaniers (春の別れ, Haru no wakare) . En outre, elle est l'animatrice de L'entretien avec Hideko Takamine dans l'émission Ogawa Hiroshi Show de Fuji Television. En 1972, elle tourne dans Les Neuf de Catonsville (ケイトンズヴィル事件の九人, Keitonzuwiru jiken no kyūnin), une pièce de théâtre contre la guerre, au théâtre Kinokuniya.

Retraite

En 1979, elle remplace Kaoru Yachigusa dans Shōdō satsujin: Musuko yo réalisé par Keisuke Kinoshita. Lorsqu’on lui demande en conférence de presse si ce serait son dernier rôle, elle répond qu’il lui semble avoir déjà pris sa retraite depuis longtemps. Lors du tournage, elle annonce qu’elle va arrêter définitivement, et donc que ce film est bien son dernier. Après avoir pris sa retraite, elle travaille surtout en tant qu’essayiste. Toutefois elle participe comme assistante réalisatrice au tournage du film Noriko, maintenant (Noriko wa Ima) réalisé par Zenzō Matsuyama. En 1994, elle écrit son premier scénario, celui de la série télévisée Une femme libre (Shinobazu no onna). Elle fait la voix off dans le film Freddie la petite feuille (葉っぱのフレディ, Happa no Furedi).

Elle décède d’un cancer du poumon dans un hôpital de Shibuya le à l'âge de 86 ans.

Place dans l'histoire du cinéma japonais

Affiche de Nuages flottants

Faisant mentir le proverbe "Un enfant acteur ne devient jamais une grande star" (expression utilisée non seulement au Japon mais dont les exemples tels que Shirley Temple sont nombreux dans d'autres pays), Hideko Takamine est passée d'enfant acteur dès l'âge de 5 ans (beaucoup de ses premières performances sont perdues mais il est possible de voir certaines d'entre elles dans des films conservés tels que La mère, film longtemps disparu mais redécouvert et édité en DVD en 2014, et Les sept mers, sorti en VHS chez la Shōchiku), à jeune fille actrice, avant d'accéder au rang de grande actrice jouant des rôles de "femmes".

Ses rôles ont été d'une extrême variété, avec pendant son adolescence des rôles de jeunes filles innocentes, puis dans la période d'après-guerre des rôles tels que celui d'une enseignante ayant gagné une popularité nationale (Vingt-quatre prunelles), d'une femme empêtrée dans une relation amoureuse destructrice avec un homme (Nuages flottants), d'une femme violée qui malgré son petit ami épouse son assaillant afin de se venger (Un amour éternel), d'une femme forte sourde et muette issue d'une classe sociale basse (Sans nom, pauvres et beaux), d'une gérante d'hôtesses dans un bar à Ginza obligée d'occuper ce poste afin de vivre (Quand une femme monte l'escalier), au point qu'il est difficile de croire qu'une seule et même femme ait joué tant de rôles, et à chaque fois avec une remarquable réussite.

Les acteurs qui laissent transparaître leur individualité et qui "quoi qu'ils jouent, restent eux-mêmes" ne sont pas rares (Chishū Ryū par exemple, qui plutôt que de jouer des rôles, est un acteur dont le charme est de rester lui-même, comme l'a souligné le réalisateur Yōji Yamada dans l'émission de la NHK "Les 100 chefs-d’œuvre japonais d'après Yōji Yamada", mais Hideko Takamine, au contraire, est l'une des rares actrices dans l'histoire du cinéma japonais qui semble ne pas avoir cessé de se métamorphoser pour ses rôles et qui a su réellement saisir l'essence de chacun ses nombreux personnages. Vers la fin de sa vie, elle n'apparaît que très rarement en public bien qu'elle soit considérée comme l'une des plus grandes actrices du cinéma japonais et au-delà, du cinéma tout court, ayant "commencé et terminé sa carrière dans des films".

Carrière d'essayiste

Hideko publie beaucoup de livres depuis l’apogée de sa carrière d’actrice. Son premier ouvrage publié en 1953 est un essai : Seule à Paris (巴里ひとりある記, Paris hitori aru ki), dans lequel elle raconte son séjour à Paris. Elle écrit ensuite, entre autres, L’escargot(まいまいつぶろ, Maimai tsuburo), Mon interview (私のインタヴュー, Watashi no intawyū), Dans une bouteille (瓶の中, Bin no naka), Un seul insecte (いっぴきの虫, Ippiki no mushi). En outre, elle écrit avec Matsuyama des récits de voyage et de cuisine : Gandhara, le voyage accompagné (旅は道づれガンダーラ, Tabi ha michi-dure, Gandāra), Toutânkhamon, le voyage accompagné (旅は道づれツタンカーメン, Tabi ha michi-dure, Tsutankāmen).

En 1975, elle commence à écrire Une vie au turbin (わたしの渡世日記, Watashi no tosei nikki) dans la revue hebdomadaire Asahi (週刊朝日, Shûkan Asahi). Dans ce feuilleton, elle raconte des histoires authentiques sans cacher le vrai nom des personnes ; beaucoup de gens contactent donc la revue en demandant si elle en est la véritable auteure, et la rédaction d’Asahi répond : « Si ce n’était pas elle, le style ne serait pas aussi personnel. » L’année suivante, la maison d’édition du journal Asahi Shinbun (朝日新聞社, Asahi Shinbunsha) publie cet ouvrage en deux volumes. Il devient tout de suite un best-seller, et il reçoit le prix du Club des essayistes du Japon en 1976.

En 2013, un essai inédit racontant un voyage qu'elle a fait en compagnie de son époux est retrouvé dans sa bibliothèque personnelle. Il est publié chez Shinchōsha sous le titre Collaboration, le journal de voyage en Europe .

Anecdotes

  • Elle est un grand amateur de tabac. D'après son livre Les hommes savoureux (おいしい人間, Oishii Ningen), c'est quand elle avait 22 ans qu'elle a fumé une cigarette pour la première fois : elle raconte qu'elle s'est exercée à fumer pour le film O amour, avec les étoiles (愛よ星と共に, Ai yo hoshi to tomo ni). Depuis ce jour-là, elle commenca à fumer régulièrement. Dans son livre J'aime le coton (コットンが好き, Kotton ga suki), il y a une photo de son briquet et de son cendrier préférés. La cause de sa mort est un cancer du poumon.
  • Elle était si célèbre que beaucoup de fans la suivaient quand elle se promenait. Un jour, elle entra par hasard chez un antiquaire à Ginza pour échapper à ses fans et elle se passionna pour les objets anciens. Elle commenca donc à les collectionner et à approfondir ses connaissances sur les antiquités. En outre, elle dirigea un magasin d'antiquités avec son ami Seinosuke Nakajima, qui est connu pour sa formule Bien travaillé (いい仕事してますね, Ii shigoto shitemasune). Cette histoire est plus précisément expliquée dans son œuvre autobiographique Le marché aux puces (にんげん蚤の市).

Filmographie partielle

Hideko Takamine dans L'Oie sauvage (1953).
Hideko Takamine dans Vingt-quatre prunelles (1954).

Notes et références

  1. (en) « Actress Hideko Takamine dies at age 86 », sur Japan Today
  2. Tokyo Folies (1949) - MCJP
  3. A dose of reality, article dans The Independent, du 29 juin 2007

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.