AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Henri Peña-Ruiz

Henri Peña-Ruiz [ʔɑ̃ʁi peÉČa ʁwis][1], nĂ© le au PrĂ©-Saint-Gervais (Seine), est un philosophe et Ă©crivain français. AgrĂ©gĂ© de l'universitĂ© et docteur en philosophie, il est rĂ©putĂ© pour ses travaux au sujet de la laĂŻcitĂ© en France. Par ailleurs, il milite au Parti de gauche.

Biographie

Ancien Ă©lĂšve de l'École normale supĂ©rieure de Saint-Cloud (L SC 1966)[2] - [3], il est agrĂ©gĂ© de philosophie[4]. Au lycĂ©e de SĂšvres, oĂč il commence sa carriĂšre d'enseignant dans les annĂ©es 1970, il a comme Ă©lĂšve Manu Chao[5]. Professeur en CPGE littĂ©raire, il accĂšde au statut de professeur de chaire supĂ©rieure au lycĂ©e FĂ©nelon.

SpĂ©cialiste du rapport entre religion et politique, et plus prĂ©cisĂ©ment de la laĂŻcitĂ©[6], il a eu l'occasion d'intervenir comme expert dans diverses instances. Le , il est nommĂ© par arrĂȘtĂ© du ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang, comme membre du ComitĂ© national de rĂ©flexion et de propositions sur la laĂŻcitĂ© Ă  l'Ă©cole[7]. Il a Ă©galement fait partie en 2003 des vingt « sages » de la commission sur la laĂŻcitĂ© prĂ©sidĂ©e par Bernard Stasi[8] - [6].

En 2002, il soutient en Sorbonne une thÚse de doctorat sous la direction de Bernard Bourgeois sur La Philosophie de la laïcité.

Il collabore à la revue maçonnique Franc-Maçonnerie Magazine[9] ainsi qu'à la revue Front Populaire, revue lancée par Michel Onfray et souhaitant rassembler tous les souverainistes aussi bien de gauche que de droite.

Pensée

Il est, entre autres, spĂ©cialiste des questions de laĂŻcitĂ©[8] et de politique sociale. S'intĂ©ressant Ă  l'expression sensible des idĂ©es et des concepts, il a Ă©crit plusieurs livres sur les lĂ©gendes de la pensĂ©e et conçu des Ă©missions culturelles pour commenter les mythes fondateurs, comme ceux de PromĂ©thĂ©e, d'Icare, etc. (cf. Le Roman du Monde, Histoires de toujours, parus chez Flammarion). Son but est celui d'un Ă©clairage laĂŻque de l'ensemble de la culture, et de ce qu'on appelait si bien les « humanitĂ©s », et ce en conjuguant l'approche ludique que permet la narration et l'approche rĂ©flexive que permet le commentaire explicatif. Selon le sociologue Marc Jacquemain, en 2012 : « Il est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme le principal thĂ©oricien de la « laĂŻcitĂ© Ă  la française » sous sa forme la plus intransigeante, telle qu’elle s’est radicalisĂ©e depuis une vingtaine d’annĂ©es »[6].

En ce qui concerne sa philosophie de la laĂŻcitĂ©, il souligne que dans un monde oĂč les nations reposent sur des populations marquĂ©es par une diversitĂ© croissante des origines culturelles, seul un cadre politique et juridique fondĂ© sur des principes universels garantit l'intĂ©gration de tous. Cette universalitĂ© implique que les lois communes Ă  tous soient affranchies des conceptions religieuses propres Ă  certains. La sĂ©paration laĂŻque de l'État et des Églises, de l'École et des Ă©glises, n'est nullement tournĂ©e contre les religions mais contre leurs privilĂšges publics, incompatibles avec l'Ă©galitĂ© de droit des citoyens. Son livre majeur sur ce sujet, axe de sa thĂšse de doctorat, paraĂźt en 1999 et s'intitule Dieu et Marianne. Philosophie de la laĂŻcitĂ©. Selon Jacquemain, l'ouvrage est dense et Ă©rudit, et Qu’est-ce que la laĂŻcitĂ© ? (2003) et Qu’est-ce que l’école ? (2005) sont plus accessibles[6].

Peña-Ruiz classe la croyance religieuse au rang des « options spirituelles », au mĂȘme titre que l'agnosticisme et l'athĂ©isme. Militant pour une Ă©galitĂ© de traitement des convictions personnelles, il refuse tout privilĂšge public accordĂ© Ă  la religion, de mĂȘme que tout privilĂšge public qui pourrait ĂȘtre accordĂ© Ă  l'athĂ©isme. Le respect de la sphĂšre privĂ©e des personnes implique que l'État s'abstienne de valoriser toute croyance particuliĂšre. Il s'oppose Ă  l'instrumentalisation de la politique par la religion, ou de la religion par la politique. Il souligne que les valeurs rĂ©publicaines sont largement battues en brĂšche par ce genre d'instrumentalisation et que l'histoire de l'Europe en a montrĂ© les dangers (massacre de la Saint-BarthĂ©lemy, censure multiforme de la culture, meurtre de Giordano Bruno, de Michel Servet, de Jean Calas ou du Chevalier de la Barre). Il souligne la portĂ©e Ă©mancipatrice de la laĂŻcitĂ©, notamment pour les femmes, mais aussi pour tous ceux qui entendent disposer d'eux-mĂȘmes librement. C'est dans cet esprit qu'il met en Ă©vidence la dimension universaliste de l'idĂ©al laĂŻque. Dans Dieu et Marianne[6], il dĂ©veloppe une philosophie de la laĂŻcitĂ©. Marianne, allĂ©gorie de la rĂ©publique, n'a pas Ă  s'affirmer athĂ©e ou croyante, mais Ă  s'interdire de privilĂ©gier une option spirituelle, sauf Ă  discriminer certains citoyens par rapport Ă  d'autres, ce qui offre le plus de libertĂ© aux croyances religieuses comme aux humanistes athĂ©es et agnostiques, les traitant Ă  Ă©galitĂ©. Pour AurĂ©lien Dupouey-Delezay, Henri Pena-Ruiz n'est pas sans prĂ©senter « une vision dĂ©libĂ©rĂ©ment partielle et partiale de l'histoire [de l'Église catholique] »[10].

Il dĂ©nonce la notion de « laĂŻcitĂ© ouverte » ou « plurielle », proposĂ©e par certains penseurs, comme Ă©tant une contestation dissimulĂ©e des principes de la laĂŻcitĂ© qui, par dĂ©finition, est l'ouverture mĂȘme aux diffĂ©rents registres de la libertĂ© humaine mais aussi de l'Ă©galitĂ©. En 2007, cette conception s'est dĂ©veloppĂ©e contre le Discours du Latran dans lequel le prĂ©sident Nicolas Sarkozy dĂ©veloppe le concept de « laĂŻcitĂ© positive »[11] qui lui semble de mĂȘme nature que la laĂŻcitĂ© « plurielle ». Quant au repli communautaire, il peut rĂ©sulter quelquefois de la stigmatisation sociale, voire raciste ou xĂ©nophobe dont sont victimes les populations d'origine maghrĂ©bine. Pour lui, la justice sociale et les « dispositifs juridiques » (lois) sont des moyens complĂ©mentaires de dĂ©fendre la laĂŻcitĂ©.

D'oĂč son effort pour penser aussi les mĂ©canismes de « l'exploitation capitaliste et de l'exclusion sociale ». Dans cette perspective, il a consacrĂ© plusieurs livres Ă  l'Ɠuvre de Marx[12], dont il tente de dĂ©montrer qu'il n'est nullement responsable du stalinisme et des rĂ©alisations historiques qui ont caricaturĂ© le message de l'auteur du Capital. Dans un entretien imaginaire de Karl Marx[13] il cherche Ă  mettre en Ă©vidence l'actualitĂ© d'une telle pensĂ©e Ă  l'Ăąge d'un capitalisme mondialisĂ© Son ouvrage de synthĂšse approfondie intitulĂ© Marx quand-mĂȘme Ă©claire plus largement cette pensĂ©e en en montrant la dimension dĂ©mystificatrice et Ă©mancipatrice par rapport aux prĂ©jugĂ©s de notre Ă©poque et aux nouvelles figures de l'exploitation capitaliste.

Henri Peña-Ruiz, dans Qu'est-ce que l'Ă©cole ? (2005) dĂ©finit l'essence de cette derniĂšre dans une perspective Ă  la fois humaniste et rĂ©publicaine, qui se veut fidĂšle aux LumiĂšres. Selon le mot de Bachelard, l'École n'est pas pour la sociĂ©tĂ©, mais la sociĂ©tĂ© pour l'École.

Dans Le Roman du monde, il montre, à travers les légendes et les mythes fondateurs de la philosophie, quelles sont les grandes questions qui interpellent encore l'homme du XXIe siÚcle (angoisse face à la mort, désir de progrÚs techniques, etc.).

Engagement politique

En 1999, Henri Peña-Ruiz signe, pour s'opposer à la guerre en Serbie, la pétition « Les Européens veulent la paix »[14], initiée par le collectif Non à la guerre[15]. Il est également membre du conseil scientifique[16] de la Fondation Res Publica, think tank créé en 2005 par Jean-Pierre ChevÚnement.

Engagé en politique, il est membre du Parti de gauche et il fait campagne pour le Front de gauche pour changer d'Europe à l'occasion des élections européennes de 2009. Il soutient de nouveau le Front de gauche aux élections régionales françaises de 2010[17]. Il soutient ensuite La France insoumise à l'élection présidentielle (présentant Jean-Luc Mélenchon comme candidat) et aux élections législatives de 2017[18]. Il prend par la suite ses distances avec le mouvement.

Engagé à La France insoumise, il participe au cours sur la laïcité de l'école de formation du parti[19]. Cependant, en , lors des élections européennes, il fait parvenir une lettre au Parti communiste français, qui est lue au cours du meeting du au gymnase Japy, dans laquelle il affirme soutenir la liste menée par Ian Brossat[20] - [21].

Le 10 mars 2022, il est prĂ©sent au cirque d’hiver pour soutenir Fabien Roussel lors de son meeting parisien[22].

Controverse

Lors de l'université d'été 2019 de La France insoumise, Henri Peña-Ruiz déclare :

« Le racisme, qu’est-ce que c’est ? Mise au point : c’est la mise en question des personnes pour ce qu’elles sont. Mais ce n’est pas la mise en question de la religion. On a le droit, disait le regrettĂ© Charb, mon ami StĂ©phane Charbonnier assassinĂ© par les frĂšres Kouachi en , on a le droit d'ĂȘtre athĂ©ophobe, comme on a le droit d’ĂȘtre islamophobe. En revanche, on n'a pas le droit de rejeter des hommes ou des femmes parce qu'ils sont musulmans. Le racisme, et ne dĂ©vions jamais de cette dĂ©finition sinon nous affaiblirons la lutte antiraciste, le racisme c’est la mise en cause d’un peuple ou d’un homme ou d’une femme comme tel. Le racisme antimusulman est un dĂ©lit. La critique de l’islam, la critique du catholicisme, la critique de l’humanisme athĂ©e n’en est pas un. On a le droit d’ĂȘtre athĂ©ophobe, comme on a le droit d’ĂȘtre islamophobe, comme on a le droit d’ĂȘtre cathophobe. En revanche, on n’a pas le droit d’ĂȘtre homophobe, pourquoi ? Parce que le rejet des homosexuels vise les personnes. On rejette des gens pour ce qu’ils sont, et lĂ  on n’a pas le droit de le faire. Le rejet ne peut porter que sur ce qu’on fait et non pas sur ce qu’on est[23] - [24] - [25]. »

Une polĂ©mique Ă©clate sur les rĂ©seaux sociaux aprĂšs que le journaliste Taha Bouhafs, ancien adhĂ©rent de la France insoumise, relaie sur Twitter la citation de maniĂšre tronquĂ©e en « on a le droit d’ĂȘtre islamophobe ». Les cadres de la FI sont divisĂ©s sur le sujet[26]. Julien Denormandie, ministre chargĂ© de la Ville et du Logement, rĂ©agit lui aussi sur Twitter : « MĂȘme si ce n’était pas l’intention de l’auteur, les propos tenus Ă  #AMFiS2019 donnent le sentiment que c’est normal d’ĂȘtre #islamophobe, ce dont beaucoup de Français sont victimes. Non, ce n’est pas normal, non « on n’a pas le droit » d’ĂȘtre islamophobe »[23]. MarlĂšne Schiappa, alors secrĂ©taire d'État chargĂ©e de l'ÉgalitĂ© entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, dĂ©fend Peña-Ruiz dans un tweet : « On peut partager, ou non, les opinions politiques d’Henri Peña-Ruiz (je ne les partage pas). Mais ses livres sur la laĂŻcitĂ© sont des rĂ©fĂ©rences. Sa rigueur intellectuelle est incontestable. DĂ©battons sur la base de ses livres plutĂŽt que d’un tweet tronquĂ© et dĂ©formĂ© »[23].

Dans un entretien sur FigaroVox, Henri Peña-Ruiz s'est dit « trĂšs affectĂ© par cette polĂ©mique : se faire insulter et traiter de « raciste » sur les rĂ©seaux sociaux est extrĂȘmement pĂ©nible. Cela me touche d’autant plus que le combat contre le racisme a toujours Ă©tĂ© l’un de mes engagements fondamentaux [
]. Comprenez en tout cas que je n’ai pas parlĂ© de l’islamophobie toute seule : ce qui est pervers chez mes contradicteurs, c’est de n’avoir retenu que ce court passage pour chercher Ă  me nuire en me calomniant. »[27]. Peña-Ruiz Ă©crit aussi une tribune publiĂ©e par Le Monde[28].

Prix

Publications

  • L'AnnĂ©e bac 1977 : philosophie, le programme de philosophie Ă  travers 77 dissertations, Paris, Bordas, 1977, coll. « Guides pratiques ».
  • La LaĂŻcitĂ©, Paris, Flammarion, 1998, coll. « Dominos ».
  • L'École, Paris, Flammarion, 1999.
  • Dieu et Marianne : philosophie de la laĂŻcitĂ©, PUF, coll. « Fondements de la politique », 1999 ; 2e Ă©dition revue et augmentĂ©e, 2005 ; prix de l'instruction publique en 2000
  • La LaĂŻcitĂ© pour l'Ă©galitĂ©, Fayard, Mille et une nuits, 2001
  • Le Roman du monde, lĂ©gendes philosophiques, Flammarion, Champs, 2001
  • La LaĂŻcitĂ©, GF, collection Corpus, 2003
  • Qu'est-ce que la laĂŻcitĂ© ?, Gallimard, coll. « Folio actuel », 2003
  • Leçons sur le bonheur, Flammarion, 2004
  • Histoire de la laĂŻcitĂ© : genĂšse d’un idĂ©al, Gallimard, coll. « DĂ©couvertes Gallimard / Culture et sociĂ©tĂ© » (no 470), 2005
  • Qu'est-ce que l'Ă©cole ?, Gallimard, coll. « Folio-Essais », 2005
  • Grandes LĂ©gendes de la pensĂ©e, Flammarion, 2005
  • Histoires de toujours : dix rĂ©cits philosophiques, Paris, Flammarion, 2008.
  • La SolidaritĂ©, une urgence de toujours, Agora Éducation, 2010
  • Qu'est-ce que la solidaritĂ© - le cƓur qui pense, Éditions Abeille et Castor, 2011
  • Entretien avec Karl Marx, Paris, Plon, 2012
  • Marx quand mĂȘme, Paris, Plon, 2012.
  • Dictionnaire amoureux de la laĂŻcitĂ©, Paris, Plon, 2014.
  • Karl Marx, penseur de l'Ă©cologie, Paris, Le Seuil, 2018.

Coauteur

  • Les PrĂ©aux de la RĂ©publique (ouvrage collectif), Minerve, 1990
  • avec Jean-Paul Scot. Un poĂšte en politique. Les combats de Victor Hugo. Flammarion, 2002 (ISBN 978-2-08-210059-5)
  • MĂ©mento du rĂ©publicain, Ă©crit Ă  quatre mains avec AndrĂ© Bellon, JĂ©rĂ©my Mercier et InĂšs Fauconnier, 2006
  • AntologĂ­a laica : 66 textos comentados para comprender el laicismo, Ă©crit avec CĂ©sar Tejedor de la Iglesia, Ediciones Universidad de Salamanca, 2009 (ISBN 978-84-7800-294-8)[30]

Notes et références

Notes

    Références

    1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
    2. Présentation par l'Université de Toulouse en 2006.
    3. « AE ENS Login page », sur lyon-normalesup.org (consulté le )
    4. "Manu Chao et Henri Pena-Ruiz - Proxima estacion : trente ans aprĂšs", philomag.com.
    5. Marc Jacquemain, Henri Peña-Ruiz, ou la France éclairant le monde, Politique, Bruxelles, no 77, novembre-décembre 2012
    6. "Nomination", Bulletin officiel du ministùre de l'Éducation nationale.
    7. Claude Obadia « Entretien avec Pena-Ruiz », Le Philosophoire, vol. 33, no. 1, 2010, p. 13-33.
    8. Franc-maçonnerie magazine, octobre-novembre 2013, Impressum, p. 66.
    9. Si vous voulez attaquer le christianisme, attaquez-le de front !, Aurélien Dupouey-Delezay, lemonde.fr, 2 février 2011
    10. Henri Peña-Ruiz, « LaĂŻcitĂ© : les cinq fautes du prĂ©sident de la RĂ©publique », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
    11. « Marx, penseur de l’écologie », sur https://lvsl.fr/,
    12. Entretien avec Karl Marx, Plon, Paris, 2012
    13. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
    14. Renaud DĂ©ly, « L'extrĂȘme droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non Ă  la guerre» a tenu une rĂ©union proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
    15. Conseil scientifique de la Fondation de recherche Res Publica.
    16. « Discours de Henri Peña-Ruiz à Mont de Marsan », sur lateledegauche.fr, .
    17. Henri Peña-Ruiz, « Ne nous soumettons pas ! », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
    18. Hugo Domenach, « Laïcité : dans son école militante, la France insoumise revient à une ligne républicaine », sur Marianne, (consulté le ).
    19. Hugo Domenach, « Européennes : nouveau coup dur pour Jean-Luc Mélenchon », sur Le Point, (consulté le ).
    20. « Ils soutiennent la liste Ian Brossat », sur L'Humanité, (consulté le )
    21. Pauline Graulle, « Au cirque d’hiver, Fabien Roussel cĂ©lĂšbre sa dynamique « coco, cocorico » »
    22. Louis Haushalter, « Faisant fi des propos d'Henri Peña-Ruiz, le ministre Julien Denormandie tranche: "On n’a pas le droit d’ĂȘtre islamophobe" », sur marianne.net,
    23. La France insoumise, « Si débat il doit y avoir, il ne peut se faire à partir d'une citation tronquée. Voilà la phrase mise dans son contexte, avant la diffusion de la vidéo de la conférence complÚte dans les jours à venir, sur la chaßne YouTube de la France insoumise. #AMFiS2019 », sur @FranceInsoumise, 2019t05:55 (consulté le )
    24. Jacques Pezet, « Qu’a dit Henri Peña-Ruiz sur le «droit d’ĂȘtre islamophobe» lors de l’universitĂ© d’étĂ© de La France insoumise ? », sur LibĂ©ration.fr, (consultĂ© le )
    25. Pierre Lepelletier, « «Le droit d’ĂȘtre islamophobe»: la petite phrase qui dĂ©chire La France Insoumise », sur lefigaro.fr, (consultĂ© le )
    26. Paul Sugy, « Henri Peña-Ruiz: «La critique d’une religion, quelle qu’elle soit, n’est pas un dĂ©lit» », sur Le Figaro.fr, (consultĂ© le )
    27. « Henri Pena-Ruiz : « La libertĂ© de critiquer une vision du monde » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    28. Voir sur laicite-republique.org.
    29. Fiche du livre sur Europalaica.com.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.