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Hans Bellmer

Hans Bellmer, né le à Kattowitz (Silésie allemande) et mort le à Paris 20e[1], est un peintre, photographe, graveur, dessinateur et sculpteur franco-allemand.

Hans Bellmer
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Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Hans Hermann Bellmer
Nationalités
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Mouvement
Représenté par
Site web
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Il est l'un des artistes majeurs du surréalisme. Toute son œuvre est imprégnée d'un vif érotisme.

Biographie

PĂ©riode allemande (1902-1937)

Pour fuir un père tyrannique et une mère dominée mais aimante, Hans Bellmer et son frère cadet Fritz se réfugient dans un jardin secret, composé de jouets et de souvenirs.

À la fin du lycée, Hans Bellmer est amené à travailler dans une aciérie, puis dans une mine de charbon. En 1923, il est envoyé à l'université technique de Berlin. Il s'y intéresse surtout à la politique, aux œuvres de Karl Marx, et aux discussions avec les artistes du mouvement dada. Il y rencontre et fréquente John Heartfield, George Grosz et Rudolf Schlichter.

Sur les conseils de George Grosz, il abandonne en 1924 sa formation d'ingénieur, et commence une formation de typographe chez Malik-Verlag. Il y conçoit des couvertures et des illustrations de livres, par exemple, pour L'accident de chemin de fer, ou l'anti-ami (1925) de Salomo Friedlaender (sous le pseudonyme de Mynona).

En 1925-1926, il se rend à Paris, où il fréquente les dadaïstes et les surréalistes. En 1928, il épouse Margarete Schnelle, morte en 1938 d'une tuberculose.

Ă€ Berlin (Karl-Horstrasse 8 a), il ouvre un studio publicitaire, qu'il doit abandonner en 1933 pour des raisons politiques tout Ă  fait antagonistes avec le nouveau pouvoir nazi.

À l'arrivée au pouvoir en Allemagne des nazis en 1933, Hans Bellmer décide de ne plus rien faire qui puisse être utile à l'État. Il confectionne alors, en 1934, son œuvre la plus connue, La Poupée. L'œuvre de Bellmer est qualifiée d'« art dégénéré » par les nazis. Elle est partiellement publiée en France, sous forme de textes et photographies, dans la revue Le Minotaure, sous le titre Poupée : variations sur le montage d’une mineure articulée, en , puis en 1938 dans les Cahiers d'art. La femme selon l'artiste serait comme une anagramme, dont il varie à l'infini les variations et métamorphoses, selon le moteur du désir[2] - [3] - [4].

Période française (1938-1975)

Il s'installe à Paris en 1938 et participe aux expositions surréalistes parisiennes.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en tant que ressortissant allemand, donc suspect aux yeux des autorités françaises. Il est emprisonné au camp des Milles près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), avec Max Ernst, Ferdinand Springer et Wols. Par la suite, ne parvenant pas à s'exiler aux États-Unis, Hans Bellmer se réfugie dans la clandestinité.

Tôt, Bellmer est attiré et fasciné par l'œuvre du marquis de Sade, dont « [l']insoumission et [la] tentative de destruction du lien social ne pouvaient que plaire à celui qui s'était promis de ne jamais rien faire qui puisse être utile au fonctionnement de l'État[5] », commente Annie Le Brun. C'est ainsi qu'il réalise plusieurs dessins, dans les années 1945 et 1946, qui constituent le point de départ de deux grands projets concernant Sade : À Sade et Petit traité de morale, publié en 1968 aux Éditions Georges Visat. Plus tard, à partir de 1967, il collaborera sur ces illustrations avec la graveuse Cécile Reims.

Ex-libris de Bellmer : Minotaure Hermaphrodite dans un livre de Camille Aboussouan.

En 1946, il rencontre Georges Bataille, par l'intermédiaire de l'éditeur Alain Gheerbrant, qui édite la seconde version de Histoire de l'œil en , illustrée par Bellmer de six gravures à l'eau-forte et au burin[6]. Avec André Masson, Bellmer est sans doute l'illustrateur de Bataille le plus proche de l'univers érotique et de la pensée de l'écrivain. En déréglant le regard et l'anatomie, Bellmer, « véritable anatomiste du désir », écrit Vincent Teixeira, « maître en accidents formels, […] joue avec la morphologie, les pouvoirs sexuels de l'image et les différences interchangeables du masculin et du féminin, multiplie les métamorphoses érotiques, opère des “transformismes”, crée des chimères aberrantes[7]. »

Après la mort de Bataille en 1962, le projet d'illustration de Madame Edwarda commencé à la fin des années 1950 renait aux Éditions Georges Visat, avec douze cuivres gravés à la pointe et au burin.

En 1949, il réalise la seconde Poupée, et en publie les photographies dans un ouvrage intitulé les Jeux de la poupée, accompagné de poèmes en prose de Paul Éluard. L'ensemble de ces photographies sont peintes à l'aniline par son ami Christian d'Orgeix et lui-même.

En 1953, il rencontre Unica Zürn (1916-1970), artiste et écrivaine allemande, qui travaille à ses côtés l'anagramme plastique, mais souffre de grave dépression et de schizophrénie. Ils vivent ensemble à Paris dans une chambre rue Mouffetard, mais leur relation sera troublée par les problèmes de santé mentale d'Unica, qui fera des tentatives de suicide et sera internée à plusieurs reprises.

En 1954, il illustre par une lithographie Histoire d'O de Pauline Réage, publié par Jean-Jacques Pauvert.

En 1957, Bellmer publie au Terrain Vague, maison d'édition de Éric Losfeld, un livre, en forme de traité, Petite anatomie de l'inconscient physique ou l'Anatomie de l'image, qui entend témoigner de sa démarche créatrice. Selon lui, la pensée analogique et la cristallisation des désirs font basculer le réel dans la dimension de tous les possibles. Il résume ainsi cette logique ouverte et expérimentale de la métamorphose, selon laquelle il redistribue et recrée l'anatomie humaine :

« L’essentiel à retenir du monstrueux dictionnaire des analogies-antagonismes, qu’est le dictionnaire de l’image, c’est que tel détail, telle jambe, n’est perceptible, accessible à la mémoire et disponible, bref, n’est RÉEL, que si le désir ne le prend pas fatalement pour une jambe. L’objet identique à lui-même reste sans réalité[8]. »

En 1958, il obtient le prix de la Fondation William et Noma Copley. En 1959 et 1964, il participe aux documenta II et III, Ă  Cassel.

En 1969, alors qu'Unica Zürn, de plus en plus malade, est de nouveau internée à Maison blanche, Hans Bellmer devient hémiplégique à la suite d'un accident vasculaire cérébral et reste dans un profond mutisme jusqu'à la fin de sa vie. L'année suivante, le , sortant de la clinique où elle était internée, Unica Zürn se rend chez lui et se suicide en se jetant par la fenêtre de son appartement.

Hans Bellmer meurt le , très isolé, d'un cancer de la vessie. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (9e division), dans la même tombe qu'Unica Zürn[2] - [3].

Expositions

  • 1936 : International Exhibition of Surrealism, Londres.
  • 1937 : International Exhibition of Surrealism, New York.
  • 1937 : International Exhibition of Surrealism, Tokyo.
  • 1938 : Exposition internationale du surrĂ©alisme, Galerie Beaux-Arts, Paris.
  • 1947 : Le SurrĂ©alisme en 1947, galerie Maeght, Paris.
  • 1951 : International Exhibition of Surrealism, SaarbrĂĽcken.
  • 1959 : International Exhibition of Surrealism, Galerie Daniel Cordier, Paris.
  • 1967 : Kunstamt Berlin-Tempelhof, Berlin.
  • 2010 : Neue Nationalgalerie Berlin, Double Sexus : Bellmer- Bourgeois[9].

Portée de l'œuvre

Bellmer a été influencé dans le choix de la forme de son art par la lecture de lettres publiées d'Oskar Kokoschka (Der Fetish, 1925). Des années 1930 jusqu'à sa mort, il s'occupe presque exclusivement d'images érotiques de l'anatomie féminine, souvent à partir d'un corps de femme battue : fétichisme, sado-masochisme, voyeurisme…

L'œuvre de Bellmer, souvent associée selon une dérive psychanalytique au vocabulaire de la perversion, reste une affirmation poétique du surréalisme dans ce qu'il a de plus radical. La relative proximité qu'entretiennent les photographies de la Poupée avec l'Unheimliche freudien place cette œuvre à la frontière entre l'érotisme et la mort, entre l'animé et l'inanimé. Le corps de la poupée, mais aussi ses dessins et ses gravures expriment des univers oniriques dans lesquels la conciliation des contraires est possible, conformément au Manifeste du surréalisme de Breton. Bellmer a également illustré le Marquis de Sade, gravures reprises dans Petit traité de morale[10] (1968), Histoire de l'œil et Madame Edwarda de Georges Bataille, Le Con d'Irène de Louis Aragon, Lautréamont, Pauline Réage, etc.

Selon Annie Le Brun, Hans Bellmer « nous révèle le processus par lequel le désir se fait inlassable inventeur de formes pour renaître des anagrammes d'un corps qu'il ne cesse de décomposer et de recomposer. »[11] Ainsi, le secret érotique et amoureux dévoilé par Bellmer consiste à voir et savoir qu'« une jambe n'est réelle que si on ne la prend pas fatalement pour une jambe ». Contre les mensonges et la misère du réalisme sexuel, comme de la société industrielle, Bellmer, à « des fins de désoccultation passionnée », expérimente le pouvoir d'ébranlement de la pensée analogique, selon laquelle le champ du désir se fait en même temps moyen de connaissance : « Quand tout ce que l'homme n'est pas s'ajoute à l'homme, c'est alors qu'il semble être lui-même. Il semble exister, avec ses données les plus singulièrement individuelles, et indépendamment de soi-même, dans l'Univers. »[12]

Dans un autre texte paru à l'occasion de la réédition de la Petite anatomie de l’inconscient physique ou l'Anatomie de l’image, dans lequel elle oppose le dessinateur du vertige érotique, le maquettiste de la perversité amoureuse au moralisme et à l'angélisme de l'idéologie néo-féministe, Annie Le Brun écrit que, comme Sade désirait « tout dire », Bellmer obéit à la nécessité de « tout voir », selon une révision radicale de nos concepts d'identité, en quête des secrets de l'image comme de l'amour, « s'appliquant à déceler sous l'image du corps le corps de l'image »[13].

La Poupée

La poupée (1934)

La PoupĂ©e est une sculpture de bois, papier mâchĂ© collĂ© et peinte reprĂ©sentant, en taille presque rĂ©elle (1,40 m), une jeune fille multiforme, aux vrais cheveux foncĂ©s coupĂ©s en frange sur le front, ornĂ©s sur le haut de la tĂŞte d'un grand nĹ“ud raide, seulement vĂŞtue de chaussettes blanches et d'escarpins de vernis noir. C'est une grande poupĂ©e composĂ©e de nombreux membres pouvant ĂŞtre articulĂ©s les uns aux autres par des boules, une grosse boule, le ventre, sur laquelle peuvent s'articuler encore deux bas-ventres, quatre hanches articulĂ©es Ă  quatre cuisses, celles-ci articulĂ©es aux quatre jambes, et un buste Ă  plusieurs seins, la tĂŞte et le cou sont amovibles. Hans Bellmer joue avec sa PoupĂ©e et multiplie les variations avec les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de son corps ; tantĂ´t, par exemple, amputĂ©e aux genoux, la tĂŞte, dĂ©capitĂ©e, posĂ©e en arrière des deux boules des hanches figurant jeune arbre ; ou, autre exemple, devenu monstre Ă  quatre jambes, deux en haut, deux en bas, articulĂ©es Ă  la boule centrale du ventre, mobile et suggĂ©rant la danse et la provocation du dĂ©sir d'autrui, photographiĂ©e ici dans les bois, lĂ  sur un parquet, dans un grenier, vautrĂ©e tordue sur un matelas, deux jambes habillĂ©es d'un pantalon noir d'homme ; ou Ă  moitiĂ© dĂ©mantelĂ©e, amputĂ©e d'une jambe, jetĂ©e dans un duvet, froissĂ© par sa chute et son poids. Les photos sont polychromes, Bellmer les coloriait de teintes changeantes sur la mĂŞme photo, tantĂ´t pastel, chair, rose pâle, rose plus soutenu, mauve, bleu clair, mais aussi de couleurs vives, rouge, jaune, bleu canard. La PoupĂ©e est une « crĂ©ature artificielle aux multiples potentialitĂ©s anatomiques », par laquelle Bellmer entend dĂ©couvrir la « mĂ©canique du dĂ©sir » et dĂ©masquer « l'inconscient physique » qui nous gouverne ; elle est enfantine, mais Ă©galement victime de perversions sadiques ; ainsi dĂ©membrĂ©e, violentĂ©e, violĂ©e, elle correspond au dĂ©sir de l'artiste de voir la femme accĂ©der « au niveau de sa vocation expĂ©rimentale »[14] - [15].

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 20e, n° 416, vue 15/31.
  2. Biographie de Hans Bellmer, Hus Gallery
  3. (en)Bio Hans Bellmer, Artnet
  4. « Hans Bellmer », in Encyclopédie Universalis.
  5. Annie Le Brun, « La profanation de l'Enfer », dans L’Enfer de la Bibliothèque. Éros au secret, catalogue d’exposition sous la direction de Marie-Françoise Quignard et Raymond-Josué Seckel, BNF, 2007, p. 128.
  6. Sur ordre du ministre de l'IntĂ©rieur, la moitiĂ© des 199 exemplaires furent saisis chez l'imprimeur et dĂ©truits. Sur la collaboration entre Bataille et Bellmer, et le rapport entre les gravures et le texte, voir Pierre Dourthe, « Bellmer et Bataille. L’Être et l’excès », dans Bellmer, le principe de perversion, Jean-Pierre Faur Ă©diteur, 1999, p. 167-201.
  7. Vincent Teixeira, « L'œil à l'œuvre : Histoire de l'œil et ses peintres », Les Cahiers Bataille, no 1, éditions Les Cahiers, octobre 2011, p. 213.
  8. Hans Bellmer, Petite anatomie de l’inconscient physique ou l'Anatomie de l’image (1957), rééd. Éric Losfeld, 1978, p. 38.
  9. Hans Bellmer sur Dictinnaire Delarge.
  10. Cet album, tirĂ© Ă  170 exemplaires, rassemble dix hĂ©liogravures sur cuivre, rĂ©alisĂ©es Ă  partir de dessins inspirĂ©s par dix titres d'Ĺ“uvres de Sade. CĂ©cile Reims, en collaboration avec Bellmer, les reprit au burin et Ă  la pointe sèche.
  11. Annie Le Brun, « La splendide nécessité du sabotage », La Quinzaine littéraire, no 847, 1-15 février 2003, repris dans Ailleurs et autrement, Gallimard, coll. « Arcades », 2011, p. 118.
  12. Hans Bellmer, Petite anatomie de l’inconscient physique ou l'Anatomie de l’image, Éric Losfeld, 1978, p. 70-71.
  13. Annie Le Brun, « Brûleront-elles Hans Bellmer ? », Art Press international, no 24, janvier 1979, repris dans À distance, Jean-Jacques Pauvert aux éditions Carrère, 1984, p. 107.
  14. (en)Tate, Bellmer, The Doll
  15. (en)The artstory.org, Artist Bellmer Hans artworks

Annexes

Bibliographie

  • Hans Bellmer, Les Jeux de la poupĂ©e, photographies avec des poèmes en prose de Paul Éluard, Paris, Éditions Premières, 1949 (avec le texte de la prĂ©face Ă©crite en allemand par Hans Bellmer en 1938, qu'il a traduite en français en collaboration avec Georges Hugnet et remaniĂ©e partiellement en 1946).
  • Hans Bellmer, Petite anatomie de l’inconscient physique ou l'Anatomie de l’image, Paris, Le Terrain vague (Éric Losfeld), 1957 ; rĂ©Ă©d. sous le titre condensĂ© La Petite Anatomie de l’image, Paris, Éric Losfeld, 1978 ; rĂ©Ă©d. Paris, Éditions Allia, 2002.
  • Hans Bellmer, Pequena anatomia da imagem - Traduction portugaise par Marcus RogĂ©rio Salgado e Graziela Dantas. Chronologie par Alex Januário. Edições 100/cabeças, SĂŁo Paulo, 2022.
  • Hans Bellmer, Petit traitĂ© de morale, Paris, Ă©ditions Georges Visat, 1968.
  • Hans Bellmer. Dessins 1935-1946, texte de JoĂ« Bousquet, Paris, Galerie du Luxembourg, 1947.
  • Bellmer, numĂ©ro spĂ©cial de la revue Obliques, Paris, Borderie, 1975.
  • Hans Bellmer photographe, Paris, Filipacchi, Centre Georges Pompidou, 1983.
  • Bellmer graveur, Paris, MusĂ©e-Galerie de la Seita, 1997.
  • Hans Bellmer, anatomie du dĂ©sir, Paris, Éditions Gallimard / Centre Pompidou, 2006.
  • Sarane Alexandrian, Hans Bellmer, Paris, Filipacchi, 1971.
  • Pierre Dourthe, Hans Bellmer : le principe de perversion, Paris, Jean-Pierre Faur Éditeur, 1999.
  • Fabrice Flahutez, Catalogue raisonnĂ© des estampes de Hans Bellmer, Paris, Nouvelles Éditions Doubleff, 1999.
  • Fabrice Flahutez, « Hans Bellmer : l’anagramme poĂ©tique au service d’un rĂŞve surrĂ©aliste », Histoire de l’art, no 52, Paris, 2001, p. 79-94.
  • Fabrice Flahutez, « Bellmer illustrateur de Bataille : des pièces inĂ©dites au dossier des gravures d'Histoire de l’œil (1945-1947) », in Les Nouvelles de l’estampe, no 227-228, , p. 27-32.
  • Fabrice Flahutez, « Hans Bellmer et Georges Bataille, une collaboration Ă©ditoriale », in Sous le signe de Bataille : Masson, Fautrier, Bellmer, catalogue d'exposition sous la direction de Christian DĂ©rouet, VĂ©zelay, MusĂ©e Zervos, 2012.
  • Harry Jancovici, Bellmer : dessins et sculptures, Paris, La DiffĂ©rence, coll. « L'autre musĂ©e », 1983.
  • CĂ©line Masson, La Fabrique de la poupĂ©e chez Hans Bellmer, Paris, Ă©d. L'Harmattan, 2000.
  • CĂ©cile Reims grave Hans Bellmer, avec un texte de Pascal Quignard et appareil critique de Fabrice Flahutez, Paris, Éditions Cercle d'Art, 2006.
  • AndrĂ© Pieyre de Mandiargues, Hans Bellmer. Ĺ’uvre gravĂ©, Paris, DenoĂ«l, 1969 ; rĂ©Ă©d. augmentĂ©e, 1973.
  • AndrĂ© Pieyre de Mandiargues, Le TrĂ©sor cruel de Hans Bellmer, Paris, Le Sphinx-Veyrier, 1980.
  • Vincent Teixeira, L'Ĺ“il Ă  l'Ĺ“uvre - Histoire de l'Ĺ“il et ses peintres, in Cahiers Bataille, no 1, Ă©ditions les Cahiers, Meurcourt, 2011.
  • Patrick Waldberg, Hans Bellmer ou l'Ă©corcheur Ă©corchĂ©, Paris, Galerie Daniel Cordier, 1963, repris dans Les Demeures d'Hypnos, prĂ©face de Pierre Klossowski, Paris, La DiffĂ©rence, 1976, p. 343-355.

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