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HMS Seawolf (47S)

Le HMS Seawolf[Note 1] (Pennant number: 47S) est un sous-marin de la classe S (groupe 2) de la Royal Navy britannique. Mis en service en 1936, il sert pendant la Seconde Guerre mondiale avant d'être démoli après la guerre.

HMS Seawolf
illustration de HMS Seawolf (47S)
Le Seawolf le .

Type Sous-marin
Classe S - 2e groupe
Histoire
A servi dans Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock (Écosse)
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le
Équipage
Équipage 39-48 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 63,6 m
MaĂ®tre-bau 7,3 m
Tirant d'eau 3,6 m
DĂ©placement 780 t (surface)
975 t (plongĂ©e)
Propulsion 2 moteurs Diesel Admiralty
2 moteurs Ă©lectriques
2 arbres d'hélice
Puissance 1 550 cv (1 156 kW) moteur Diesel
1 300 cv (970 kW) moteurs Ă©lectriques
Vitesse 13,75 nĹ“uds (25,4 km/h) en surface
10 nĹ“uds (19 km/h) en plongĂ©e
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 533 mm orientĂ©s vers l'avant
1 canon de pont de 76,2 mm
13 torpilles
3 mitrailleuses de 7,7 mm
Électronique Sonar
Rayon d'action 6 000 milles nautiques (11 000 km) Ă  10 nĹ“uds (19 km/h) en surface
64 milles nautiques (119 km) Ă  2 nĹ“uds (3,7 km/h) en plongĂ©e
98 tonnes de carburant
Carrière
Indicatif 47S/N47

Conception et description

La deuxième sĂ©rie de sous-marins de la classe S a Ă©tĂ© conçue comme une version lĂ©gèrement amĂ©liorĂ©e et Ă©largie des premiers bateaux de la classe et Ă©tait destinĂ©e Ă  oprĂ©rer en mer du Nord et en mer Baltique[1]. Les sous-marins avaient une longueur totale de 63,6 m, une largeur de 7,3 m et un tirant d'eau moyen de 3,6 m. Ils dĂ©plaçaient 780 t en surface et 975 t en immersion[2]. Les sous-marins de classe S avaient un Ă©quipage de 40 officiers et matelots. Ils avaient une profondeur de plongĂ©e de 91,4 m[3].

Pour la navigation en surface, les sous-marins Ă©taient propulsĂ©s par deux moteurs Diesel de 775 chevaux (578 kW), chacun entraĂ®nant un arbre d'hĂ©lice. En immersion, chaque hĂ©lice Ă©tait entraĂ®nĂ©e par un moteur Ă©lectrique de 650 chevaux-vapeur (485 kW). Ils pouvaient atteindre 13,75 nĹ“uds (25,47 km/h) en surface et 10 nĹ“uds (19 km/h) sous l'eau[4]. En surface, les sous-marins du deuxième groupe avaient une autonomie de 6 000 milles nautiques (11 000 km) Ă  10 nĹ“uds (19 km/h) et de 64 milles nautiques (119 km) Ă  2 nĹ“uds (3,7 km/h) en immersion[3].

Les sous-marins de classe S Ă©taient armĂ©s de six tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) Ă  l'avant. Ils transportaient six torpilles de rechargement pour un total d'une douzaine de torpilles. Ils Ă©taient Ă©galement armĂ©s d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm)[2].

Historique

Commandé le dans le cadre du programme de construction de 1933, le HMS Seawolf est posé le dans le chantier naval de Scotts Shipbuilding and Engineering Company à Greenock en Écosse. Il est lancé le . Le sous-marin est mis en service le et a reçu le numéro de fanion (Pennant number) 47S.

Au début de la guerre, le Seawolf rejoint la 2e flottille sous-marine. Du 23 au , la 2e flottille sous-marine est déployée dans ses bases de guerre à Dundee et Blyth[5]. Le , le submersible attaque le Croiseur léger allemand Nürnberg et le torpilleur Falke dans le Skagerrak, mais aucune des cibles n’a été touchée. En , le Seawolf coule le marchand allemand Hamm et, en novembre, déclare avoir coulé le marchand allemand Bessheim. Par la suite, il fut révélé que le Bessheim avait sauté sur une mine et avait sombré la veille au large de Hammerfest, le Seawolf avait donc probablement attaqué un autre marchand non identifié.

Il est l'un des nombreux sous-marins chargés de traquer le Bismarck jusqu'à son naufrage en . En , Dick Raikes prend le commandement du Seawolf, qui est envoyé à Poliarny, dans l'Arctique, où il reste pendant un an. En patrouille le , le Seawolf aperçoit le cuirassé allemand Tirpitz escorté par les destroyers Z 5 Paul Jacobi, Z 14 Friedrich Ihn, Z 7 Hermann Schoemann et Z 25. Les navires allemands avaient quitté Trondheim, en Norvège, avec l'intention d'attaquer le convoi PQ 12. Le sous-marin britannique est trop loin pour attaquer, mais son rapport de localisation de l'ennemi permet au porte-avions Victorious d'attaquer avec ses bombardiers Fairey Albacore. Au cours de la même patrouille, le commandant Raikes entend le bruit de l'hélice d'un sous-marin faisant surface et lance une attaque avec ses torpilles ; il y a une explosion et de la fumée noire, mais aucune épave n'est retrouvée. Pour ces opérations, il reçoit la médaille de l'Ordre du Service distingué.

Le Seawolf arrive à Halifax, en Nouvelle-Écosse, en 1943 pour aider la marine royale canadienne à l'entrainement pour la lutte anti-sous-marine[6]. D' au , il est commandé par le commandant Denis Woolnough Mills, pour qui le Seawolf était son premier commandement après avoir été promu premier lieutenant du HMS Thunderbolt.

Le Seawolf est vendu puis démantelé à compter de par la société Marine Industries, à Montréal.

Commandants

  • Lieutenant Commander (Lt.Cdr.) John Wyndham Studholme (RN) du au
  • Lieutenant (Lt.) Patrick Lainson Field (RN) du au
  • Lieutenant (Lt.) Richard Prendergast Raikes (RN) du Ă  juillet 1942
  • Lieutenant (Lt.) Frederick Danford Gordon Challis (RN) de juillet 1942 Ă  aoĂ»t 1943
  • Lieutenant (Lt.) Denis Woolnough Mills (RN) de aoĂ»t 1943 Ă 
  • Lieutenant (Lt.) Bruce Collins (RN) du Ă  mai 1945?
  • T/A/Lieutenant (T/A/Lt.) Willard Wayne Holmes (RCNVR) de mai 1945? au

Notes: RN: Royal Navy - RCNVR: Royal Canadian Naval Volunteer Reserve

Voir aussi

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin.

Références

  1. Harrison, chapitre 16.
  2. Chesneau, p. 49.
  3. McCartney, p. 6.
  4. Bagnasco, p. 110.
  5. Rohwer 2005, p. 1.
  6. HMS Seawolf, Uboat.net.

Source

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , 522 p. (ISBN 1-904381-05-7, lire en ligne)
  • (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-962-6)
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy from the 15th Century to the Present, Newbury, Casemate, (1re Ă©d. 1969) (ISBN 978-1-935149-07-1)
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [dĂ©tail de l’édition]
  • (en) Harrison, « The Development of HM Submarines From Holland No. 1 (1901) to Porpoise (1930) (BR3043) » [archive du ], Submariners Association: Barrow in Furness Branch, (consultĂ© le )
  • (en) Innes McCartney, British Submarines 1939–1945, vol. 129, Oxford, UK, Osprey, coll. « New Vanguard », (ISBN 1-84603-007-2)
  • (en) JĂĽrgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 1-59114-119-2)

Liens externes

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