HD 108257
G Centauri
Ascension droite | 12h 26m 31,760s[1] |
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Déclinaison | −51° 27′ 02,29″[1] |
Constellation | Centaure |
Magnitude apparente | 4,82[2] |
Localisation dans la constellation : Centaure |
Type spectral | B3V(n)[3] |
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Indice U-B | −0,64[2] |
Indice B-V | −0,14[2] |
Indice R-I | −0,16[2] |
Vitesse radiale | +5,0 ± 4,2 km/s[4] |
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Mouvement propre |
μα = −30,66 mas/a[1] μδ = −10,13 mas/a[1] |
Parallaxe | 7,28 ± 0,24 mas[1] |
Distance |
450 ± 10 al (137 ± 5 pc) |
Magnitude absolue | −0,87[4] |
Masse | 6,2 ± 0,1 M☉[5] |
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Rayon | 3,42 R☉[6] |
Luminosité | 483,06 L☉[4] |
Température | 13 732 K[7] |
Métallicité | [Fe/H] = −0,38 ± 0,06[8] |
Rotation | 298 ± 12 km/s[9] |
Âge | 15,8 ± 0,2 × 106 a[5] |
Autres désignations
G Cen, HR 4732, HD 108257, HIP 60710, CD-50 6975, CPD-50 5171, SAO 239948, WDS J12265 -5127A[10]
G Centauri (en abrégé G Cen), également désignée HD 108257 ou HR 4732, est une étoile de la constellation australe du Centaure, située à environ 450 années-lumière de la Terre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,82[2].
Environnement stellaire
G Centauri présente une parallaxe de 7,28 ± 0,24 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 450±10 a.l. (∼138 pc) de la Terre. L'étoile est membre du groupe Bas-Centaure-Croix du Sud de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire ; l'âge de ce groupe est d'environ 17 millions d'années[11].
L'étoile possède un compagnon de treizième magnitude recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. En date de 2015, il était localisé à une distance angulaire de 19,30 secondes d'arc et selon un angle de position de 288° de G Centauri[12]. Cette étoile apparaît n'être qu'une double purement optique[13].
Propriétés
G Centauri est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B3V(n)[3], avec la lettre « n » qui indique que son spectre présente des raies « nébuleuses » (élargies) en raison de sa rotation rapide. Elle tourne en effet sur elle-même à une vitesse de rotation projetée allant jusqu'à 298 km/s[9]. L'étoile est âgée d'environ 16 millions d'années et elle est six fois plus massive que le Soleil[5]. Son rayon est 3,4 fois plus grand que le rayon solaire[6], elle est 483 fois plus lumineuse que le Soleil[4] et sa température de surface est de 13 732 K[7].
L'étoile présente une excès d'émission dans l'infrarouge, ce qui indique la présence d'un disque de débris dans le système. Sa température moyenne est de 50 K et il orbite autour de son étoile à une séparation de 717,8 ua[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « G Centauri » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
- (en) Tara H. Cotten et Inseok Song, « A Comprehensive Census of Nearby Infrared Excess Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 225, no 1,‎ , p. 24, article no 15 (DOI 10.3847/0067-0049/225/1/15, Bibcode 2016ApJS..225...15C, arXiv 1606.01134, S2CID 118438871)
- (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037, S2CID 118665352)
- (en) András Gáspár, George H Rieke et Nicholas Ballering, « The Correlation between Metallicity and Debris Disk Mass », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 2,‎ , p. 171 (DOI 10.3847/0004-637X/826/2/171, Bibcode 2016ApJ...826..171G, arXiv 1604.07403, S2CID 119241004)
- (en) A. G. A. Brown et W. Verschueren, « High S/N Echelle spectroscopy in young stellar groups. II. Rotational velocities of early-type stars in SCO OB2 », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 811 (Bibcode 1997A&A...319..811B, arXiv astro-ph/9608089). Note : « La raie He I λ4026 de cette étoile est plus large que dans les modèles. La valeur de v sin i pourrait donc être surestimée. »
- (en) * G Cen -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Hannah Jang-Condell et al., « Spitzer IRS Spectra of Debris Disks in the Scorpius–Centaurus OB Association », The Astrophysical Journal, vol. 808, no 2,‎ , p. 19, article no 167 (DOI 10.1088/0004-637X/808/2/167, Bibcode 2015ApJ...808..167J, arXiv 1506.05428, S2CID 118549483)
- (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
Lien externe
- (en) G Centauri sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.