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Guerre des Toyota

La guerre des Toyota est la dernière phase du conflit tchado-libyen, qui se déroule de janvier à septembre 1987 au Tchad et dans le Sud de la Libye. Cette dénomination vient de l'importante utilisation de pick-up de cette marque par l'armée tchadienne comme technical (un type de véhicule de combat improvisé).

Guerre des Toyota
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Tchad avant le déclenchement de la guerre :
- En vert foncé la Libye et la Bande d'Aozou qu'elle a annexé.
- En vert clair le territoire tchadien occupé par la Libye et ses alliés locaux.
- En blanc le territoire au Sud du 16e parallèle contrôlé par le gouvernement de Hissène Habré et l'armée française.
Informations générales
Date 1987
Lieu Tchad et Sud de la Libye
Issue Victoire tchadienne décisive
Changements territoriaux Les territoires au nord du 16e parallèle reviennent au Tchad, à l'exception de la bande d'Aozou
Forces en présence
Drapeau du Tchad FANT et FAN
28 000 hommes
Drapeau de la France Opération Épervier
1 500 hommes, environ 30 aéronefs
Drapeau de la Libye Armée libyenne
90 000 hommes
Contingent au Tchad
11 000 Ă  15 000 hommes
Drapeau du Tchad CDR 1 000 hommes
Pertes
Drapeau du Tchad 1 000 morts
Drapeau de la France 1 hélicoptère Puma
Drapeau de la Libye 8 000 morts ou prisonniers, 800 blindés et 72 aéronefs détruits ou capturés
Drapeau du Tchad Le CDR est dissous

Conflit tchado-libyen

Le conflit trouve son origine dans la guerre civile tchadienne (1965-1979) qui aboutit à une confrontation entre le Gouvernement d'Union nationale de transition, soutenu par la Libye de Mouammar Kadhafi, et Hissène Habré, soutenu par la France et les États-Unis. Ce dernier prend le pouvoir au premier en 1982 engendrant une intervention de l'armée libyenne qui envahit le Tchad l'année suivante. En conséquence, l'armée française intervient à son tour et refoule les Libyens et le GUNT au Nord du 16e parallèle qui sépare alors le pays en deux, la moitié Sud, le Tchad « utile », restant sous le contrôle du gouvernement de Habré. Par la suite, le président français François Mitterrand conclut avec Mouammar Kadhafi un accord engageant les deux pays à retirer leurs forces pour laisser les Tchadiens résoudre leurs différends. La France rappelle donc ses troupes mais Kadhafi ne respecte pas l'arrangement et maintient les siennes, construisant même des infrastructures militaires sur le territoire tchadien. En 1986, les affrontements reprennent entre les deux partis aboutissant à une nouvelle opération militaire française, dont la composante est principalement aérienne et antiaérienne. Durant cette période, les factions qui composent le GUNT se désolidarisent du mouvement et peu à peu l'armée libyenne se retrouve quasiment seule.

C'est le moment que choisit Habré pour lancer une offensive, début 1987, avec une armée rééquipée par ses alliés occidentaux et soutenue par l'aviation française. Elle libère une à une toutes les villes du Nord à l'exception d'Aozou (que la Libye a annexée dans les années 1970 à la suite d'un différend territorial) et mène même une attaque en territoire libyen en septembre. La défaite est sans appel pour Kadhafi qui perd un dixième de son armée et un grand nombre de blindés et d'aéronefs; il est contraint d'accepter un cessez-le-feu le . Le cas de la bande d'Aozou, longeant la frontière entre la Libye et le Tchad, sera porté devant la Cour internationale de justice qui rendra son verdict en 1994 en faveur de ce dernier.

Contexte

Instabilité politique du Tchad

Le Tchad est une ancienne colonie française qui a obtenu son indĂ©pendance en 1960. Au milieu de la dĂ©cennie, la politique autoritaire et les rĂ©formes de son prĂ©sident, François Tombalbaye, provoquent des rĂ©bellions dans les ethnies du Nord et du Centre du pays qui s'estiment lĂ©sĂ©es par celles-ci. Des affrontements de plus en plus violents entre l'armĂ©e et ces clans ont lieu et le se forme au Soudan le Front de libĂ©ration nationale du Tchad (ou FROLINAT), un mouvement qui regroupe plusieurs factions rivales cherchant Ă  renverser le pouvoir central « sudiste ». La menace pour ce dernier devient suffisamment importante pour que Tombalbaye fasse appel Ă  la France en 1968, en vertu des accords de dĂ©fense entre les deux pays. L'opĂ©ration Limousin est alors dĂ©clenchĂ©e par l'armĂ©e française qui dĂ©ploie jusqu'Ă  2 500 hommes et des moyens aĂ©riens consĂ©quents pour repousser les rebelles, armĂ©s par la Libye Ă  partir de 1969, dont le colonel Mouammar Kadhafi vient de prendre la tĂŞte par un coup d'État. Après la stabilisation de la situation, la plupart des unitĂ©s sont rapatriĂ©es en France au cours de l'annĂ©e 1972[1] - [2].

Contentieux territorial tchado-libyen

La frontière entre la Libye et le Tchad, lors de l'indĂ©pendance de celui-ci, date d'une convention conclue en 1898 par la France et la Grande-Bretagne sur les limites de leurs sphères d'influence coloniales respectives. Elle est complĂ©tĂ©e en 1899 puis confirmĂ©e par une nouvelle convention en 1919. Mais en 1935, un traitĂ© entre la France et l'Italie (qui vient de coloniser la Libye) place cette frontière environ 100 km plus au sud, l'espace entre les deux « versions » forme alors une bande qui sera baptisĂ©e Bande d'Aozou du nom de la principale localitĂ© qui s'y trouve. Ce traitĂ© n'est cependant pas ratifiĂ© et n'entrera jamais en vigueur. En 1955, la France et la Libye (indĂ©pendante depuis quatre ans) signent un « TraitĂ© d'amitiĂ© et de bon voisinage » qui reconnaĂ®t le tracĂ© de 1898 comme frontière entre ce pays et l'AEF. NĂ©anmoins, le chef d'État libyen, Mouammar Kadhafi, le conteste, arguant de ce que des accords conclus par des puissances coloniales sont non valides, que la Libye n'Ă©tait pas encore complètement indĂ©pendante en 55 (parce que c’était avant son arrivĂ©e au pouvoir), et que des troupes françaises s'y trouvaient Ă  ce moment (en rĂ©alitĂ© depuis les combats de la Seconde Guerre mondiale contre les forces de l'Axe). De ce fait, et dans une logique de politique de puissance, la Libye occupe militairement la Bande d'Aozou en 1973 puis l'annexe formellement[3]. Par la suite, plusieurs Ă©vĂ©nements accĂ©lèrent l'escalade du conflit. En 1974, une faction du FROLINAT, les Forces armĂ©es du Nord (ou FAN) dirigĂ©es par Hissène HabrĂ©, enlèvent deux Français et un Allemand (dont la femme est tuĂ©e) puis exĂ©cutent le nĂ©gociateur envoyĂ© gĂ©rer leur libĂ©ration. La mĂŞme annĂ©e, le PrĂ©sident français Georges Pompidou, qui menait une politique de rapprochement avec la Libye, meurt. Son successeur, ValĂ©ry Giscard d'Estaing, va au contraire soutenir, Ă  partir de 1978, une conciliation entre le pouvoir central tchadien et les FAN, la branche du FROLINAT la plus hostile aux Libyens[4]. En 1975, le PrĂ©sident tchadien François Tombalbaye est assassinĂ© lors d'un coup d'État d'une partie de l'armĂ©e et remplacĂ© par FĂ©lix Malloum. Ce dernier conteste l'annexion de la bande d'Aozou et demande Ă  la France de retirer ses dernières forces restĂ©es au Tchad – il signe nĂ©anmoins un accord de dĂ©fense avec elle en 1976. Malloum tente ensuite de trouver un terrain d'entente avec le FROLINAT et s'allie avec HabrĂ©[5] puis le nomme Premier ministre fin 1978, mais tout le reste du mouvement, maintenant directement appuyĂ© par l'armĂ©e libyenne qui l'Ă©quipe en matĂ©riel moderne, lui reste hostile[6] - [7].

Invasions libyennes

En 1978, le FROLINAT, menĂ© par son principal leader Goukouni Oueddei, et Ă©paulĂ© par l'armĂ©e libyenne, lance une offensive vers la capitale N'Djamena, ce qui pousse le PrĂ©sident FĂ©lix Malloum Ă  demander l'aide de la France qui intervient militairement dans le cadre de l'opĂ©ration Tacaud. La situation se stabilise mais dĂ©but 1979, le Premier ministre Hissène HabrĂ© en conflit avec Malloum tente de prendre le pouvoir avec ses hommes, aidĂ© par Oueddei avec qui il s'allie momentanĂ©ment. Finalement, le prĂ©sident s'exile et onze factions issues du FROLINAT, des restes de l'armĂ©e tchadienne et des FAN de HabrĂ© forment un Gouvernement d'Union nationale de transition (ou GUNT) lors d'une confĂ©rence Ă  Lagos en aoĂ»t. Oueddei en est le prĂ©sident et HabrĂ© le ministre de la dĂ©fense, ils repoussent les attaques libyennes dans le Nord avec l'aide de l'aviation française. Mais l'Ă©quilibre ne tient pas longtemps, en mars 1980, HabrĂ© s'empare de la capitale et chasse le GUNT qui doit faire appel Ă  Kadhafi, lequel en profite pour le contrĂ´ler de plus près et rĂ©investir le pays par la force Ă  la fin de l'annĂ©e. Il projette sa fusion avec la Libye, ce qui inquiète la France qui veut prĂ©server son influence, plusieurs pays africains qui voient d'un mauvais Ĺ“il cet expansionnisme, mais aussi les États-Unis (oĂą Reagan vient tout juste d'ĂŞtre Ă©lu) qui cherchent de plus en plus Ă  Ă©carter Kadhafi le considĂ©rant comme la porte d'entrĂ©e des soviĂ©tiques dans la rĂ©gion. Ils font pression sur les Libyens pour qu'ils se retirent du Tchad, et soutiennent HabrĂ© qui a fui au Soudan voisin pour reformer ses forces. Celui-ci reprend le pouvoir en novembre 1981 et expulse le GUNT qui se rĂ©fugie une fois de plus dans le Nord sous la protection de l'armĂ©e libyenne. Après une restructuration, ceux-ci lancent alors une 4e attaque vers le Sud en juin 1983, prĂ©cipitant une nouvelle intervention française en aoĂ»t ; l'opĂ©ration Manta, sur insistance de HabrĂ© et de Reagan. Forte de 3 500 hommes et de moyens aĂ©riens, celle-ci arrĂŞte l'invasion sur le 16e parallèle qui devient, de fait, une ligne de dĂ©marcation entre les deux partis, une « ligne rouge » Ă  ne pas franchir. Pour Ă©viter l'escalade, François Mitterrand et Kadhafi concluent de retirer leurs forces respectives dans le pays, aussi les militaires français sont Ă©vacuĂ©s fin 1984. Mais les Libyens ne respectent pas l'accord, au contraire, ils renforcent leurs positions et construisent des infrastructures militaires l'annĂ©e suivante, accentuant leur mainmise sur le GUNT et le Nord, qu'ils projettent d'annexer[6] - [7] - [8] - [9] - [10] - [11].

On peut donc voir ce conflit à l'échelle locale comme un affrontement politique et ethnique aboutissant à une lutte de pouvoir entre seigneurs de guerre. Mais aussi à l'échelle régionale comme un affrontement territorial entre deux pays. Et enfin à l'échelle internationale comme une lutte d'influence entre différents pays au Tchad, s'inscrivant dans un contexte de guerre froide entre les États-Unis et l'URSS[12] - [13].

Forces en présence

Armée tchadienne (FANT)

[6] - [12] - [14] - [15] - [16] - [17] - [18]

Armée libyenne

[6] - [13] - [15] - [16] - [19]

MiG-23 libyen sur la piste de la base de Faya-Largeau

Opérations militaires préliminaires (1986)

Combats pour Kouba Olanga et Oum Chalouba

ConfortĂ© par la supĂ©rioritĂ© de ses forces lors des prĂ©cĂ©dents engagements contre l'armĂ©e tchadienne et par le repli des unitĂ©s françaises, qu'il interprète comme la volontĂ© de lui laisser les mains libres, Kadhafi lance une grande offensive au Sud du 16e parallèle dĂ©but fĂ©vrier 1986. L'armĂ©e libyenne dĂ©ploie 5 000 hommes, soutenus par des chars, de l'artillerie et un appui aĂ©rien, conjointement Ă  plusieurs milliers de miliciens du GUNT. Le , ils assaillent Kouba Olanga et capturent Kalait (ou Oum Chalouba) situĂ©es sur la ligne de dĂ©marcation. Mais rapidement les Tchadiens contre-attaquent, employant pour la première fois leurs nouveaux Ă©quipements, et le ils reprennent la ville puis refoulent leurs opposants vers le Nord. Ce combat marque un tournant dans le rapport de force entre les deux belligĂ©rants, dĂ©sormais Ă  l'avantage du Tchad. C'est Ă©galement une rupture du statu quo qui prĂ©cipite les affrontements qui seront dĂ©cisifs[6] - [20] - [21].

Raids aériens

Depuis fin 1984, l'armĂ©e française surveille rĂ©gulièrement les activitĂ©s libyennes au Nord du Tchad par le biais de reconnaissances aĂ©riennes lancĂ©es depuis la Centrafrique ou la France. Les observations, principalement des bases de Fada, Faya-Largeau et surtout Ouadi Doum, mettent en Ă©vidence d'imposants amĂ©nagements sur cette dernière. Une piste de 3 800 m a Ă©tĂ© assemblĂ©e et elle peut dĂ©sormais accueillir n'importe quel appareil, en outre, plusieurs systèmes de dĂ©fense antiaĂ©rienne Ă  courte et moyenne portĂ©es ont Ă©tĂ© installĂ©s. La menace qu'elle reprĂ©sente, en complète contradiction avec l'engagement de Kadhafi de se retirer du pays, font envisager Ă  la France une frappe aĂ©rienne pour la neutraliser. Elle est dĂ©cidĂ©e le en riposte Ă  l'offensive libyenne, c'est l'opĂ©ration Tryonix ; 11 Jaguar escortĂ©s de 8 Mirage F1 partis de Bangui dĂ©truisent la piste de la base, notamment au moyen de bombes spĂ©cifiques Ă  cet usage. Les Libyens sont totalement pris au dĂ©pourvu car l'approche Ă  basse altitude des avions n'a pas permis Ă  leurs radars de les dĂ©tecter et la rapiditĂ© du raid de riposter. Tous les appareils rentrent Ă  Bangui sains et saufs et la piste est hors d'usage pour plusieurs semaines. Plus important, l'intervention explicite de la France au Nord du 16e parallèle renforce encore la position du Tchad dans la confrontation.

Le lendemain, en réponse, un bombardier Tu-22 de l'armée de l'air libyenne attaque l'aéroport de N'Djaména en passant par un couloir aérien civil au-dessus du Niger. Malgré l'action des canons antiaériens, une de ses bombes touche la piste qui est réduite pendant plusieurs heures obligeant à la fermer au trafic, avant d'être réparée par le génie de l'air français. Le Tu-22 s'écrase lors de son retour à la base sans que la raison en soit formellement connue. Dans les jours qui suivent, d'autres vols sont effectués par les deux camps, un Mirage IV français survole Ouadi Doum pour reconnaître les dégâts du bombardement, un Mig 25 fait de même sur la capitale tchadienne, des patrouilles sont également organisées[17] - [20] - [22] - [18].

Opération Épervier et combats sur le 16e parallèle

[17] - [20] - [23] - [24] - [18]

DĂ©litement du GUNT et guerilla dans le Tibesti

[6] - [17] - [20] - [25] - [26] -

DĂ©roulement du conflit

Prise de Faya Largeau

[16] - [17] - [20] - [27] - [18]

Prise de Ouadi Doum et Faya Largeau

BMP-1 libyen abandonné entre Gouro et Ounianga Kébir

[6] - [16] - [17] - [20] - [18]

La base de Ouadi Doum est prise par les forces tchadiennes le après deux heures de combat[28].

Combats pour Aozou

[6] - [20] -

Raid sur Maaten-es-Sara

[6] - [20] - [18]

Cessez-le-feu

[20] -

Événements ultérieurs

[6] - [17] - [12] - [18]

Conséquences

Militaires

[17] - [6] - [29] -

Politiques

[6] - [13]

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Arnaud Delalande, « Appui-feu au Tchad (1968-1975) », sur Puissance aérienne, (consulté le )
  2. Constance Lemans, « L'opération Limousin (1969-1971) », sur ECPAD, (consulté le )
  3. Martti Koskenniemi, « L'affaire du différend territorial Tchad/Libye », Annuaire français de droit international (arrêt de la Cour internationale de Justice du 3 février 1994), vol. 40,‎ , p. 442-464 (lire en ligne, consulté le )
  4. René Otayek, « La Libye face à la France au Tchad : qui perd gagne ? », Politique africaine, no 16,‎ , p. 66 (lire en ligne, consulté le )
  5. René Otayek, La politique africaine de la Libye : 1969-1985, Karthala, , 217 p. (ISBN 978-2-86537-166-2, lire en ligne), p. 183-187
  6. Stéphane Mantoux, « Au commencement était la guerre…22/De Tacaud à Toyota : la guerre au Tchad (1978-1987) », sur Historicoblog, (consulté le )
  7. « Le problème tchadien : rappel historique », Politique africaine, no 16,‎ , p. 9 (lire en ligne, consulté le )
  8. Nelly Mouric, « La politique tchadienne de la France sous Valéry Giscard d’Estaing : Vers la prise en compte de la rébellion », Politique africaine, no 16,‎ , p. 86 (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Sam C. Nolutshungu, Limits of Anarchy : Intervention and State Formation in Chad, Charlottesville, The University Press of Virginia, , 355 p. (ISBN 0-8139-1628-3, lire en ligne), p. 202-204
  10. Robert Buijtenhuijs, « L'art de ménager la chèvre et le chou : la politique tchadienne de François Mitterrand », Politique africaine, no 16,‎ , p. 102 (lire en ligne, consulté le )
  11. Robert Buijtenhuijs, Le Frolinat et les guerres civiles du Tchad : 1977-1984, Paris, Karthala, ASC, , 481 p. (ISBN 2-86537-196-4, lire en ligne)
  12. (en) Robert Anthony Waters Jr., Historical Dictionary of United States-Africa Relations, Scarecrow Press, Inc., , 448 p. (ISBN 978-0-8108-6291-3 et 0-8108-6291-3, lire en ligne), p. 54-55
  13. (en) Jeremy Black, Introduction to Global Military History : 1775 to the Present Day, Routledge, , 352 p. (ISBN 978-1-317-79640-4 et 1-317-79640-3, lire en ligne), p. 224
  14. (en) Vijay Prashad, Arab Spring, Libyan Winter, AK Press, , 271 p. (ISBN 978-1-84935-112-6 et 1-84935-112-0, lire en ligne), p. 121
  15. (en) Kenneth Michael Pollack, Arabs at War : Military Effectiveness, 1948-1991, University of Nebraska Press, , 698 p. (ISBN 0-8032-0686-0, lire en ligne), p. 2-3
  16. (en) M. J. Azevedo, The Roots of Violence : A History of War in Chad, Routledge, , 202 p. (ISBN 1-135-30080-1, lire en ligne), p. 119-120 et 124
  17. Tom Cooper (en) « 45 Years of Wars and Insurgencies in Chad », sur bundesheer.at, (consulté le )
  18. Tom Cooper (en) « Libyan Wars, 1980-1989, Part 6 », sur ACIG, (consulté le )
  19. Tom Cooper (en) « Libyan Wars, 1980-1989, Part 3 », sur ACIG, (consulté le )
  20. Arnaud Delalande, « De Manta à Épervier: opérations aériennes au-dessus du Tchad », sur AéroHisto, (consulté le )
  21. Stéphane Mantoux, Les guerres du Tchad : 1969-1987, Chamalières, Lemme Edit, coll. « Illustoria », , 107 p. (ISBN 978-2-917575-49-9)
  22. (en) Sam C. Nolutshungu, Limits of Anarchy : Intervention and State Formation in Chad, Charlottesville, The University Press of Virginia, , 355 p. (ISBN 0-8139-1628-3, lire en ligne), p. 213
  23. CDEF, Division Recherche et Retour d'Expérience, Répertoire typologique des opérations : Afrique, t. 2, , 368 p. (lire en ligne), p. 69-76
  24. (en) Sam C. Nolutshungu, Limits of Anarchy : Intervention and State Formation in Chad, Charlottesville, The University Press of Virginia, , 355 p. (ISBN 0-8139-1628-3, lire en ligne), p. 211
  25. (en) Sam C. Nolutshungu, Limits of Anarchy : Intervention and State Formation in Chad, Charlottesville, The University Press of Virginia, , 355 p. (ISBN 0-8139-1628-3, lire en ligne), p. 215
  26. (en) Robert Anthony Waters Jr., Historical Dictionary of United States-Africa Relations, Scarecrow Press, Inc., , 448 p. (ISBN 978-0-8108-6291-3 et 0-8108-6291-3, lire en ligne), p. XL
  27. (en) Sam C. Nolutshungu, Limits of Anarchy : Intervention and State Formation in Chad, Charlottesville, The University Press of Virginia, , 355 p. (ISBN 0-8139-1628-3, lire en ligne), p. 216
  28. « Mars 1987 », sur larousse.fr (consulté le ).
  29. (en) Vijay Prashad, Arab Spring, Libyan Winter, AK Press, , 271 p. (ISBN 978-1-84935-112-6 et 1-84935-112-0, lire en ligne), p. 122 et 220

Bibliographie complémentaire


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