Grigneuseville
Grigneuseville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie
Grigneuseville | |||||
La chapelle de Louvetot. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | CC inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Patrick Vallée 2020-2026 |
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Code postal | 76850 | ||||
Code commune | 76328 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grigneusevillais | ||||
Population municipale |
376 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 16″ nord, 1° 11′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 172 m |
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Superficie | 7,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neufchâtel-en-Bray | ||||
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Hameaux et écarts
On peut notamment citer le hameau de Hermesnil et celui de Louvetot[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Grigneuseville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (3,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Greinosavilla en 1164[22].
Le premier élément représente l'ancien français grignos « triste »[23]. « Le triste domaine », dans le sens d'un terrain difficile à labourer.
Histoire
La commune, instituée par la Révolution française, absorbe en 1813 celle de Louvetot[24].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bellencombre[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Neufchâtel-en-Bray.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Bosc d'Eawy.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit la constitution d'intercommunalités de plus de 15 000 habitants, le Bosc d'Eawy, de très petite taille[25] éclate entre plusieurs intercommunalités et Grigneuseville rejoint, le , la communauté de communes Inter-Caux-Vexin.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2020, la commune comptait 376 habitants[Note 8], en augmentation de 7,12 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les Jardins Agapanthe, créés par l’architecte-paysagiste Alexandre Thomas[35] - [36].
- Une statue de la vierge Marie au milieu du village
- Le château d'Haucourt fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [37].
- La chapelle de Louvetot.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Leduc, né en 1647, quitte Grigneuseville pour la Nouvelle-France (Canada) à l’âge de 17 ans, où il fonde sa famille[38].
- Comtesse Béatrix de Toulouse-Lautrec, née Béatrix de Gontaut-Biron (née en 1924 et décédée en 2017) habita le château avec son époux, le colonel-comte Raymond de Toulouse-Lautrec et fut conseillère municipale du village de 1965 à 1995.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Grigneuseville sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Raphaël Tual, « Réserve incendie. 120 m3 d’eau pour la sécurité d’un hameau : Au hameau d'Hermesnil, il n'y avait pas de point d'eau pour les pompiers. C'est maintenant le cas », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Buchy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Grigneuseville et Buchy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Buchy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Grigneuseville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du département de seine-maritime, page 204.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, éditions Picard 1979. p. 40.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Raphaël Tual, « Politique. La mort lente, mais programmée du Bosc d'Eawy : C'est une question de mois. L'intercommunalité, regroupant les villages alentour de Bellencombre, va disparaître. Sur le même modèle que les Régions, le gouvernement veut fusionner les institutions. Une réunion de réflexion est prévue le 16 juillet », [[Le Réveil de Neufchâtel|Le Réveil]],‎ (lire en ligne).
- « Les maires de Grigneuseville », sur http://www.francegenweb.org.
- Romain Savary, « Alain Lefèbvre dévoile l'identité de son équipe : La liste d'Alain Lefèbvre est prête. L'actuel adjoint au maire a composé avec cinq élus sortants et six nouveaux », Le Réveil,‎ (lire en ligne).
- Stéphanie Petit, « Municipales 2020 : Alain Lefebvre renonce à la mairie de Grigneuseville : Arrivé dans la commune en 1981, Alain Lefebvre a annoncé dernièrement lors de la fête des familles, et aussi au conseil municipal, qu'il ne briguera pas un deuxième mandat », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai fait cinq mandats : un de conseiller municipal, trois d’adjoint et un de maire. Je vais avoir 70 ans en 2020. Je pense qu’il risque de devenir difficile d’être disponible, notamment pour des raisons personnelles. J’ai pris la fonction de maire à ma retraite. Auparavant, j’étais adjoint. Il me paraissait compliqué de travailler et d’être présent ».
- « philippe vincentest de nouveau maire », Le Réveil, no 3660,‎ , p. 18.
- « Municipales 2020. Patrick Vallée dans les traces du maire sortant : Grigneuseville. Une équipe renouvelée autour de Patrick Vallée », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site des Jardins Agapanthe.
- « Grigneuseville : un livre sur les Jardins d’Agapanthe : En 96 pages d’un livre paru aux éditions Ulmer, les photographes Joëlle et Gilles Le Scanff-Mayer présentent en de superbes clichés les jardins d’Agapanthe situés à Grigneuseville. Rappelons que ces jardins ont été créés il y a un peu plus de 20 ans par l’architecte-paysagiste Alexandre Thomas, autour de sa maison familiale », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Notice no PA00100686, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurent Hellier, « A Grigneuseville. Le cousin d’Angelina Jolie sur les traces de leur ancêtre commun », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme,‎ (lire en ligne, consulté le ).