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Grane

Grane est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Grane
Grane
L'hĂ´tel de ville
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Jean-Paul Xatard
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26144
DĂ©mographie
Gentilé Granois, Granoises
Population
municipale
2 007 hab. (2020 en augmentation de 8,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 45 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 43′ 56″ nord, 4° 55′ 21″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 505 m
Superficie 44,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Grane
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Grane
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Grane
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Grane

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Grane est située au nord-est de Montélimar.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Col de la Pierre Sanglante (423 m)
    • Courcousat (443 m)
    • la Mourière (347 m)
    • le Pibaudin (363 m)
    • Mont Brian (474 m)
    • Petit Brian (454 m)
    • Serre Avolas (331 m)
    • Serre Charlon (
    • Serre Cognet (365 m)
    • Serre de Chabanas (446 m)
    • Serre de Darne
    • Serre de Lubas
    • Serre des Ratiers (426 m)
    • Serre de TrĂ©moulet (466 m)
    • Serre Gealat (444 m)
    • Serre la Lauze (363 m)

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • la DrĂ´me ;
    • la Teysonne ;
    • le Canal des Moulins ;
    • le Canal du Moulin ;
    • le Filan ;
    • le Ravin de Montchaud ;
    • le Ravin de Serrelong ;
    • le Ravin de Taillat ;
    • le Ruisseau de Balastier ;
    • le Ruisseau de Beaunette ;
    • le Ruisseau de Chardouan ;
    • le Ruisseau de la Gardette ;
    • le Ruisseau de la Grenette ;
    la Grenette est un ruisseau qui a sa source sur la commune de La RĂ©para-Auriples, d'Autichamp, de La Roche-sur-Grane et de Grane, pour se jeter dans la DrĂ´me après un cours de 14,4 kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne Ă©tait de 6,50 m, sa pente de 164,47 m, son dĂ©bit ordinaire de 0,40 m3, extraordinaire de 80 m3[2] :
    1309 : Aqua de Graneta (Trans. touchant les limites de Grane et de Marsanne, archives de Grane) ;
    1448 : Grannete (Trans. touchant les limites de Grane et de Marsanne, archives de Grane) ;
    1891 : Grenette ;
    • le Ruisseau de la Motte ;
    • le Ruisseau de Merdaris ;
    • le Ruisseau de Pizette ;
    • le Ruisseau de Riosset ;
    • le Ruisseau des Pensions ;
    • le Ruisseau des Ponchottes.

    Urbanisme

    Typologie

    Grane est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), terres arables (14 %), prairies (7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    En rive gauche de la Drôme, Grane semble se cacher en tournant le dos à la vallée. De la grande route, on n'en voit que les quartiers les plus récents. Le vieux village ne se laisse deviner que lorsqu'on arrive vers le Champ de Mars. Au-dessus des dernières maisons, un sentier conduit aux Trois-Croix. De là, on domine tout le village et les ruines de son château. Grane correspond à un habitat collectif de hauteur, regroupé au pied d'un château.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Archinard (nord)
    • Archinard (sud)
    • Argençon
    • Avenas
    • Bajemon
    • Barnier
    • Barreau
    • Beaune
    • Bergaille
    • Berthouly
    • Besse
    • Bichet
    • Blanchon
    • Bois de l'AbbĂ©
    • Bois de la Dame
    • Bois des Sensouzes
    • Bois Griol
    • Boisset
    • Boucherle
    • Bouret
    • Bouvier
    • Boyer
    • Bramart
    • Bret
    • Brian
    • Brisquan
    • Bruchon
    • Buffières
    • Catinel
    • Chabanas
    • Chabriol
    • Chaliac (nord)
    • Chaliac (sud)
    • Chastel
    • Combemaure (ou Combe Maure)
    • Condon
    • Coste
    • Coucourde
    • Dansage
    • Dartaise
    • Degot
    • Donis
    • Du Pont
    • Essartaire
    • Fallier
    • Faure (nord)
    • Faure (sud)
    • Ferme Courtin
    • Ferme Rigal
    • Ferme Turquat
    • Fourniol
    • Gary
    • Gauthier
    • Genthier
    • Gential
    • Gerland
    • German
    • Girard
    • Godemard
    • Gouste Soulet
    • Guerby
    • Hugon
    • Jacamons
    • Jacquamet
    • Joyet
    • la Chapelle Saint-Julien
    • la Coste
    • la Coste
    • la Croix de Burdy
    • la Fraysse
    • la Garenne
    • la Motte
    • Landon
    • Lantheaume
    • la PĂŞtre
    • Lapra
    • la Rialle
    • Laridon
    • le Chaffal
    • le Creux des Meules
    • le Forillon
    • le Foron
    • le Goureyer
    • le Grivier
    • le Jas (nord)
    • le Jas (sud)
    • le Manchet
    • le PrieurĂ©
    • les Aures
    • les Claux
    • les Freydières
    • les Gourds
    • les Limites
    • les Mattes
    • les Moutiers
    • les Plots
    • les Pues
    • les Radisses
    • les Ramières
    • les Ratiers
    • les Roberts
    • les Roures
    • les Saveaux (est)
    • les Saveaux (ouest)
    • Liard
    • Malaire
    • Maraude
    • Martin
    • Mathieu
    • Meyer
    • Montchaud
    • Morel
    • Moulin Reynaud
    • Mourier (est)
    • Mourier (ouest)
    • Mulatier
    • Mure
    • Perrier
    • Perrinet
    • Piney Long
    • Plaisance
    • Poise
    • Portal
    • Portier
    • Pourchaud
    • Pradier
    • Puaux
    • Querci
    • Reboul
    • Rey
    • Riosset
    • Roi
    • Roset
    • Rouast
    • Rouveyre (nord)
    • Rouveyre (sud)
    • Roynat
    • Sabatier
    • Sabattier
    • Saint-Bardoux
    • Saint-Denis
    • Saint-Estève
    • Saint-Roch
    • Savoyens
    • Sibourd
    • Terras
    • Trinquet
    • Turqua
    • Val Brian
    • Val Brian
    • Varier
    • Verdet
    • Verrière
    • Violet

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1163 : Grana (cartulaire de Die, 36).
    • 1277 : castrum de Grana (Duchesne, Comtes de Valentinois, 13).
    • 1370 : mention de l'Ă©glise : ecclesia Beati Johannis de Grana (Salvaing de Boissieu, TraitĂ© du plait., 49).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Grana (pouillĂ© de Valence).
    • 1549 : mention de l'Ă©glise : cura Sancti Johannis Grane (rĂ´le de dĂ©cimes).
    • 1560 : Grano (archives hosp. de Crest, B 11).
    • 1574 : Grayne (MĂ©m. des frères Gay).
    • 1650 : locus Granie (reg. de la paroisse de Saou).
    • (non datĂ©) : Granne (dict. des postes).
    • 1891 : Grâne.

    (non daté) : Grane[10] (sauf exception ou erreur).

    Étymologie

    Le nom de Grane viendrait du nom du dieu gaulois Grannos, dieu guérisseur associé aux sources thermales et minérales, représenté barbu et moustachu. Son nom signifie d'ailleurs « Le Barbu » :

    • Ce nom se retrouverait dans celui de la rivière qui arrose le village : la Grenette.
    • Les noms de Grand (Vosges) et de GranĂ©jouls (hameau de Cahuzac-sur-Vère) dans le Tarn seraient de la mĂŞme origine.
    • Aix-la-Chapelle (Allemagne) s'appelait autrefois « Aquae Granni ».

    Histoire

    Préhistoire

    Des silex et outils témoignent d'une occupation à l'époque préhistorique.

    Antiquité : les Gallo-romains

    • Vestiges antiques[11].
    • Deux villas gallo-romaines ont Ă©tĂ© localisĂ©es près de la route de Loriol : de nombreux vestiges y ont Ă©tĂ© trouvĂ©s, en particulier un dolium (grande urne Ă  provisions) visible Ă  l'IME de Val Brian

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[9] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Grane Ă©tait une terre patrimoniale des comtes de Valentinois qui y avaient une de leurs rĂ©sidences.
    • 1370 : les comtes donnent une charte de libertĂ©s municipales Ă  ses habitants.
    • 1419 : la terre entre dans le domaine delphinal.
    • Comprise dans la dotation de Diane de Poitiers (1499/1500 Ă  1566).
    • RecouvrĂ©e par le domaine.
    • 1560 : donnĂ©e pour dix ans Ă  BenoĂ®t ThĂ©ocrène, prĂ©cepteur des enfants du roi.
    • 1570 Ă  1578 : possĂ©dĂ©e (en viager) par Gordes.
    • 1593 : aliĂ©nĂ©e (moyennant finance) au profit de David Reynier.
    • 1642 : partie du duchĂ© de Valentinois Ă©rigĂ© pour les princes de Monaco, derniers seigneurs.

    Le château de Grane était l'une des résidences favorites des comtes de Poitiers qui y conservaient leurs archives et leur trésor. Grane est à plusieurs reprises dévastée par les guerres seigneuriales, les pillages des grandes compagnies et les épidémies.

    Lambert de Brion, seigneur de Baix cède ses droits sur les terres du Plan-de-Baix en 1289 et devient seigneur de La Roche-sur-Grane.

    Le , dans le château de Grane, le dernier comte Louis II de Poitiers, sans héritier mâle légitime, est pris en otage pendant quinze jours par ses cousins, le seigneur de Saint-Vallier et l'évêque de Valence, qui le contraignent à signer un testament en leur faveur. Libéré, le vieux comte essaie d'annuler cette donation en se remariant, mais il n'a pas d'enfants. Le pape finit par casser le testament signé sous la contrainte.

    Ce n'est qu'en 1447, près d'un siècle après le Dauphiné, que les comtés (Valentinois et Diois) sont rattachés par le roi Louis XI à la France.

    En 1548, le roi Henri II donne Grane et les comtés à sa favorite Diane de Poitiers.

    Pendant les guerres de Religion, la ville est prise par l'armée royale ; la ville est pillée ; les hommes s'enfuient et les femmes sont violées[12].

    En 1642, le roi Louis XIII inféode le Valentinois au prince de Monaco. Les Grimaldi sont de grands seigneurs qui vivent à la cour de Versailles. À Grane, leur châtelain a pouvoir de basse justice et veille à la rentrée des impôts et redevances.

    D'autres seigneurs vassaux possèdent de vastes domaines, en particulier les Chabrières de la Roche qui résident dans le nouveau château en bas du village.

    L'église Saint-Jean-Baptiste se trouvait à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel et de la placette accolée au clocher.

    Avant 1790, Grane était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest, dont les causes étaient jugées, en premier ressort, par la sénéchaussée de cette dernière ville. C'était encore une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, et dont les dîmes appartenaient, une moitié au prieur de Notre-Dame-d'Andéa, un quart au prieur de Saint-Domnin, et un quart à celui de Beaune[9].

    Le prieuré de Notre-Dame-d'Andéa

    • 1381 : prioratus de Granna (catal. des prieurĂ©s de la Chaise-Dieu).
    Ce prieuré appartenait à l'ordre de Saint-Benoît, filiation de la Chaise-Dieu, dont le titulaire avait la moitié des dimes de Grane[13].
    • XIVe siècle : prioratus de Grana (pouillĂ© de Valence)[13].
    • XVe siècle : prioratus Grane (pouillĂ© de Valence)[13].
    • 1540 : prioratus Beate Marie de Andeaco (rĂ´le de dĂ©cimes)[13].
    • 1549 : prioratus Beate Marie de Andiaco (rĂ´le de dĂ©cimes)[13].
    • 1555 : le priorĂ© de Nostre Dame d'Andeac (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 804)[13].
    • 1645 : le priorĂ© de Nostre Dame d'Andiat (rĂ´le de dĂ©cimes)[13].
    • 1729 : Nostre Dame d'AndĂ©as (insin. eccl.)[13].
    • 1891 : Notre-Dame-d'AndĂ©a[9].

    Le prieuré de Beaune

    • XIVe siècle : ecclesia de Benna (pouillĂ© de Valence).
    Ce prieuré séculier dépendait du chapitre cathédral de Valence. Son titulaire avait un quart des dîmes de la paroisse de Grane[14].
    • XVe siècle : prioratus Sancti Stephani de Beaune (pouillĂ© de Valence)[14].
    • 1549 : Sanctus Stephanus de Beaunne (pouillĂ© de Valence)[14].
    • 1645 : le priorĂ© de Saint-Étienne de Beaune (rĂ´le de dĂ©cimes)[14].
    • 1670 : Saint-Étienne de Beaune lès Grâne (archives de la DrĂ´me, E 307)[14].
    • 1795 : BĂ©onne (biens nationaux)[14].
    • 1891 : le prieurĂ© de Beaune[9].

    Le prieuré de Saint-Domnin ou Saint-Donis

    • 1891 : Le prieurĂ© de Saint-Domnin[9].

    Il est aussi mentionné sous le nom de Saint-Donis : prieuré d'augustins, qui, dépendant tout d'abord de l'église cathédrale du Puy-en-Velay, fut cédé par elle à l'ordre de Saint-Ruf en 1192, et dont le titulaire avait un quart des dîmes de la paroisse de Grâne[15] :

    • 1192 : ecclesia Sancti Domnini que est apud Granam (Repert. Sancti Ruffi).
    • XIVe siècle : prioratus Sancti Domnini (pouillĂ© de Valence).
    • 1645 : Sainct Dompni de Grâne (rĂ´le de dĂ©cimes).
    • XVIIIe siècle. : Saint Donin (Carte de Cassini).
    • 1891 : Saint-Donis.

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, la commune fut comprise dans le canton de Chabrillan. Elle est entrée dans celui de Crest-Sud à la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[9].

    Sous la Révolution, les Granois participent aux premières fédérations françaises organisées dans la région ainsi qu'au siège de Toulon sous le commandement du lieutenant Bonaparte. Un arbre de la liberté est planté devant l'église.

    En 1792, l'avocat grenoblois Duchesne achète le château et son domaine (il sera député sous le Directoire et président du Tribunat sous le Consulat). Sa fille Philippine Duchesne habite le village pendant la Terreur.

    Grane au XIXe siècle.

    Le XIXe siècle voit le triomphe, puis le dĂ©clin de la sĂ©riciculture et de l'industrie de la soie. Grane compte quatre « fabriques ». Sa population dĂ©passe les 2 000 habitants en 1851.

    À la suite du coup d'État de Louis-Napoléon le 2 décembre 1851, plusieurs centaines de Granois, poussés par la misère et la colère, s'arment et marchent sur Crest. Ils se heurtent à la troupe, deux d'entre eux sont tués. Le soulèvement échoue. Une répression terrible s'abat sur les insurgés (déportation, emprisonnement à la tour de Crest, etc.).

    Soixante-quinze Granois sont tués pendant la Première Guerre mondiale.

    En 1944, la libération de Grane est dramatique (dix-neuf morts).

    La population de la commune, tombĂ©e Ă  1067 habitants en 1975, est remontĂ©e au-dessus de 1500. Son territoire est très vaste, 4 500 ha dont 2 000 de bois.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1835 ?
    1835 1861 Jean Aribat
    1862 1870 Eugène Gauthier
    1870 1871 Antoine Dansage
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 Antoine Dansage maire sortant
    1874 1876 Antoine Portier
    1876
    (Ă©lection ?)
    1878 Antoine Dansage
    1878 1884 Antoine Dansage maire sortant
    1884 1888 Antoine Dansage maire sortant
    1888 1892 Antoine Dansage maire sortant
    1892 1896 Joseph Morin
    1896 1900 Isidore Brun
    1900 1904 Mathieu Chanas
    1904 1908 Mathieu Chanas maire sortant
    1908 1912 Mathieu Chanas maire sortant
    1912 1919 Mathieu Chanas maire sortant
    1919 1925 Mathieu Chanas maire sortant
    1925 1929 Mathieu Chanas maire sortant
    1929 1935 Mathieu Chanas maire sortant
    1935 1941 Mathieu Chanas maire sortant
    1941
    (Ă©lection ?)
    1945 Marius Hermine
    1945 1947 Marius Hermine maire sortant
    1947 1953 Marius Hermine maire sortant
    1953 1959 Marius Hermine maire sortant
    1959 1965 Marius Hermine maire sortant
    1965 1971 Maxime Bastet
    1971 1977 Maxime Bastet maire sortant
    1977 1983 Maxime Bastet maire sortant
    1983 1989 Maxime Bastet maire sortant
    1989 1995 ?
    1995 2001 Marcel Canestrari
    2001 2008 Marcel Canestrari maire sortant
    2008 2014 Marcel Canestrari maire sortant
    2014 2020 Muriel Paret DVG employée
    conseillère départementale
    2020 En cours
    (au 10 juillet 2021)
    Jean-Paul Xatard[16]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2020, la commune comptait 2 007 habitants[Note 3], en augmentation de 8,02 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4361 3341 4631 5631 6841 7721 8601 9962 026
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8941 9781 8781 8901 7631 7321 7561 8221 769
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6611 5661 5831 3331 3221 3091 3041 1871 157
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1611 1251 0111 1831 3841 5671 6801 6941 792
    2017 2020 - - - - - - -
    1 9132 007-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les Vendredis de Grane : les vendredis de fin juin Ă  fin aoĂ»t (animations culturelles variĂ©es, en plein air, au Théâtre de Verdure, l'amphithéâtre romain du village).
    • FĂŞte : [11] : fĂŞte votive : le week-end du (fĂŞte foraine, concours de pĂ©tanque et de boules lyonnaises, repas dĂ©farde, bal et feux d’artifice avec embrasement du clocher).
    • Les Concerts du Temple : les premiers vendredis du mois (et d'autres vendredis ponctuellement) de septembre Ă  juin : des passionnĂ©s de musique et de chant prĂ©sentent dans un registre classique, divers concerts au Temple.

    Loisirs

    • PĂŞche et chasse[11].

    Sport

    • Stade Alfred-Desbrun.

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, fruits, ovins, caprins / foire :

    • MarchĂ© : le jeudi[11].

    Autres :

    • Ail de grande qualitĂ©. Plusieurs familles commercialisent de l'ail de semence.
    • MaĂŻs.
    • Abricots.
    • Truffes : de nombreux champs de chĂŞnes truffiers ont Ă©tĂ© plantĂ©s.
    • Important abattoir de volailles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-Baptiste de Grane.
    • Vestiges antiques[11].
    • Ruines du château fĂ©odal[11].
    • Beffroi (IMH)[11].
    • Chapelle de l'ancien prieurĂ© (IMH) du XIIe siècle : clocher-porche antĂ©rieur, sculptures romanes[11].
    • Clocher du XIVe siècle (vestige de l'ancienne Ă©glise Saint-Jean-Baptiste)[11].
    • Château de Plaisance (ferme)[11].
    • PrieurĂ© (ferme)[11].
    • Château du XVIIe siècle : boiseries, plafond Ă  la française[11].
    • Amphithéâtre dans une ancienne carrière.
      Amphithéâtre dans une ancienne carrière.
    • Vue sur les tours du château.
      Vue sur les tours du château.
    • Clocher de Grane.
      Clocher de Grane.
    • Ă€ la base du clocher, tĂŞte, hibou ?
      À la base du clocher, tête, hibou ?
    • Vieille fontaine.
      Vieille fontaine.
    • Toit du nouveau château.
      Toit du nouveau château.

    Patrimoine culturel

    • CinĂ©ma : en 1993, une partie du premier Ă©pisode de la sĂ©rie L'Instit avec GĂ©rard Klein, intitulĂ© Les chiens et les loups, oĂą figure BenoĂ®t Magimel, fut tournĂ©e Ă  Grane.
    • Gastronomie : « Ă©touffade de sanglier »[11].

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    • Robert Serre (historien) auteur de divers ouvrages (dont un sur la commune de Grane).

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Grane possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 170 (Grenette).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 167 (Grâne).
    10. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-26144 Site INSEE.
    11. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Grane.
    12. Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : Les défenseurs de la cause commune et La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, 1968, p. 8.
    13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 289 (Notre-Dame-d'Andéa).
    14. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 29 (Prieuré de Beaune).
    15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 336 (Saint-Donis).
    16. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. https://www.ladrometourisme.com/fiches/reserve-naturelle-des-ramieres-val-de-drome/.
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