Plan-de-Baix
Plan-de-Baix est une commune française du département de la Drôme.
Plan-de-Baix | |||||
Vue du village depuis le rocher du Vellan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Daniel Cotton 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26240 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Planarudolphiens[1] - [2] | ||||
Population municipale |
154 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 7,9 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 48″ nord, 5° 09′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 349 m Max. 1 093 m |
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Superficie | 19,39 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
La commune de Plan-de-Baix est Ă 20 km au nord-est de Crest et Ă 40 km de Valence.
Relief et géologie
Sites particuliers[3] :
- le col de Bacchus ;
- la montagne du Vellan (1089 m) ;
- le pas de Bacchus ;
- le pas des Prés ;
- le pas du Goret ;
- Perimet (1020 m) ;
- le plateau du Vellan ;
- les rochers de Château Girard ;
- les rochers de Dusi
- les rochers de la Pipe ;
- les rochers des Combes ;
- les rochers du Vellan (972 m).
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :
- la Gervanne ;
- la SĂ©pie ;
- le ravin de Brudoux ;
- le ravin de Chifflet ;
- le ravin de Guentas ;
- le ravin des Combes ;
- le ravin du Grand Crot ;
- le ruisseau de Combe Large ;
- le ruisseau des Combes.
La chute de la Druise[3] est une cascade de la Gervanne à la sortie des gorges d'Omblèze, haute de 72 mètres.
La limite Est de la commune est marquée par le ruisseau de Corbières, sous les ravines du Vellan, qui se déverse dans la Gervanne par la cascade de la Pissoire. Elle passe ensuite par la haute chute de la Druise pour finir en aval sous les ravines des Versannes peu après le château de Montrond.
La limite Ouest suit le ruisseau des Combes le long du plateau, du col de Bacchus jusqu'Ă Brudoux, puis le Rieussec jusqu'Ă Beaufort-sur-Gervanne.
La cascade de la Pissoire, haute de 23 mètres, déverse les eaux du ruisseau de Corbières dans celle de la rivière de la Gervanne. Pissoire vient du mot Pis : haute cascade tombant en pluie fine, en queue de comète[4].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route départementale 70 qui conduit à l'abbaye de Léoncel jusqu'à Saint-Jean-en-Royans.
Urbanisme
Typologie
Plan-de-Baix est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].
La commune est dite « hors attraction des villes »[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,5 %), prairies (21,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[3] :
- Baix (Le) ;
- Bergerie des Trois Fontaines ;
- Bermont ;
- Bouroul ;
- Brudoux ;
- Chabas ;
- le château de Montrond ;
- Chevalou ;
- Chifflet ;
- Combelarge ;
- Combe Large ;
- la croix du Vellan ;
- Fonchet ;
- Franier ;
- Joseph ;
- la Bâtie ;
- la Blache ;
- la Chau des Hombres ;
- la Combe ;
- la Coureyre ;
- la Faurie ;
- l'Anchâtra ;
- Langila ;
- Laubournel ;
- le Biallet ;
- le Coutely ;
- le Goret ;
- le Moulin ;
- le Riou ;
- les Burles ;
- les Combes ;
- les Deux Eaux ;
- les Girauds ;
- les Grands Buis ;
- les Lombards ;
- les Massots ;
- les Perriers ;
- les Prés ;
- les Rivières ;
- les Rochas ;
- les Versannes ;
- les Vingt-Cinq ;
- le Vialaret ;
- Perrin ;
- Poncet ;
- Rachat ;
- Rimon ;
- Sauvand ;
- Sauzy.
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Baix est un lieu-dit attesté dès 1178 (voir ce nom)[11]. Ce lieu-dit est celui de l'ancien hameau castral du Vellan (cadastre) ;
- la Bâtie est un hameau attesté dès 1332 (voir ce nom)[12] ;
- les Chabats est un hameau attesté en 1653 : Chabaz (registres paroissiaux)[13] ;
- les Perrins est un hameau attesté en 1590 : Les Perins (inventaire de la chambre des comptes)[13].
Toponymie
Attestations
- 1178 : mention du lieu-dit Baix : Bais (cartulaire de LĂ©oncel, 28)[11].
- 1260 : mention du lieu-dit Baix : castrum de Bays (cartulaire de LĂ©oncel, 194)[11].
- 1260 : mention du mandement de Baix : mandamentum castri de Bays (cartulaire de LĂ©oncel, 254)[11].
- 1282 : mention du lieu-dit Baix : Bannum (archives de l'Isère, B 2659)[11].
- 1286 : mention du lieu-dit Baix : de Banio (archives de la DrĂ´me, E 1557)[11].
- 1296 : mention de l'église du prieuré : ecclesia de Bays (visites de Cluny)[13].
- 1300 : mention du mandement de Baix : mandamentum Baini (cartulaire de LĂ©oncel, 291)[11].
- 1328 : mention du lieu-dit Baix : Bays (choix de documents, 19)[11].
- 1332 : mention du château : bastida de Bavio (Gall. christ., XVI, 130)[13].
- 1332 : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Bavio in Diesio (Gall. christ., XVI, 130)[12].
- 1332 : mention du mandement de La Bâtie : mandamentum de Bastida (Gall. christ., XVI, 130)[12].
- XIVe siècle : mention du hameau de La Bâtie : Bastida de Banio (pouillé de Die)[12].
- XIVe siècle : mention du lieu-dit Baix : Banium Larleti (pouillé de Die)[11].
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Banio Larlet (pouillé de Die)[13].
- 1391 : mention du château : la Bastide de Baix en Dieys (choix de documents, 213)[13].
- 1391 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Bays en Dieys (choix de documents, 213)[12].
- 1395 : mention du lieu-dit Baix : Bays en la montagne (choix de documents, 43)[11].
- 1421 : mention du lieu-dit Baix : Bays le relost (Duchesne, Comtes de Valentinois, 6)[11].
- 1440 : mention du lieu-dit Baix : Banium in montibus (archives de la DrĂ´me, E 219)[11].
- 1441 : mention du lieu-dit Baix : Baix aux montaignes (archives de la DrĂ´me, E 219)[11].
- 1441 : mention du prieuré : le Prioré de Nostre Dame de Baix aux Montaignes (archives de la Drôme, E 2139)[13].
- 1446 : mention du château : la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[13].
- 1446 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastide de Baix et la Bastide de Bays (archives de la Drôme, E 2120)[12].
- 1449 : mention du prieuré : prioratus Bastide de Banio (pouillé hist.)[13].
- 1483 : mention de l'église du prieuré : ecclesia Bastide (terrier de Beaumont-lès-Valence)[13].
- 1516 : planum Banii (rôle de décimes)[13].
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Plani Banii(rôle de décimes)[13].
- 1529 : lou Plain de Baiz (archives hosp. de Crest, B 11)[13].
- 1548 : mention du château : le fort des Perrins (inventaire de la chambre des comptes)[13].
- 1616 : le Plan de Bais (archives de la DrĂ´me, E 2136)[13].
- 1616 : mention du château : la Bastie de Plan de Bais (archives de la Drôme, E 2136)[13].
- 1616 : mention du hameau de La Bâtie : la Bâtie de Baix aux Montagnes et la Bâtie de Plan-de-Baix (archives de la Drôme, E 2136)[12].
- 1625 : mention du prieuré : prioratus Beate Marie de Banio in Montibus (pouillé gén.)[13].
- 1660 : le Plain de Baix aux Montaignes (archives du château de Plan-de-Baix)[13].
- 1668 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastye, paroisse de Baix (registres paroissiaux)[12].
- 1670 : mention du château : le chasteau de la Bastie (archives du château de Plan-de-Baix)[13].
- (non daté) : mention du château : château de Montrond (carte d'état-major)[13].
- 1674 : Plan de Bays (archives du château de Plan-de-Baix)[13].
- 1674 : mention du hameau de La Bâtie : la Bastie près Bays (registres paroissiaux)[12].
- 1891 : Plan-de-Baix, commune du canton de Crest-Nord[13].
- 1891 : La Bâtie, hameau de la commune de Plan-de-Baix[12].
- 1891 : Baix, lieu-dit, ruines de l'ancien château (commune de Plan-de-Baix)[11].
Histoire
Protohistoire
Le Vercors Ă©tait le domaine des Celtes de la tribu gauloise des Vertamocores.
Vestiges d'un oppidum gaulois sur le plateau du Vellan[14].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
Au Moyen Âge, un château-fort et un prieuré s'installent sur le Vellan. Les vestiges du château, de ses remparts et du fossé sont encore apparents.
La seigneurie : au point de vue féodal, le Plan-de-Baix était composé de deux terres ou seigneuries, Baix et la Bâtie-de-Baix[13] (ou la Bâtie-de-Poncet[14]) :
- la seigneurie de Baix comprend les terres du Vellan et celles du plateau, du hameau de la Blâche jusqu'au village ;
- la seigneurie de La Bâtie, dominante, comprend le nouveau château et les terres alentour, toujours identifiés sur le cadastre.
Les deux fiefs vont coexister :
- Baix[11] :
- Château dont le mandement comprenait toute la partie nord de la commune de Plan-de-Baix, jusqu'à l'église, et formait une terre ou seigneurie.
- XIIe siècle : possession des Brion.
- 1278 : la terre passe (par héritage) aux Suze.
- Elle passe aux Baix (autre version : elle serait passée aux Baix en 1212).
- 1289 : échangée avec les comtes de Valentinois contre la terre de Roche-sur-Grane (autre version : Lambert de Brion est condamné à s'en séparer en échange des terres de la Roche sur Grane).
- 1419 : les comtes de Valentinois lèguent leurs terres au dauphin de France.
- 1446 : la terre est cédée aux Caqueran.
- 1537 : vendue (sous faculté de rachat) aux Bertrand.
- 1548 : vendue (sous faculté de rachat) à Catherine de Cornilhan.
- Passe aux Forest (autre version : 1579 : passe (par héritage) aux Forest).
- Passe (par héritage) aux Du Puy de Villefranche (autre version : vers 1600).
- Vendue aux Arbalestier (autre version : 1649 : acquise par Charles d'Arbalestier).
- Passe (par héritage) aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs).
- La Bâtie-de-Baix[12] :
- Antérieurement au XVIIe siècle, ce hameau était le chef-lieu d'un mandement comprenant la partie orientale de la commune de Plan-de-Baix, lequel mandement formait une terre ou seigneurie du fief des évêques de Die.
- XIIe siècle : possession des Raynaud.
- 1341 : la terre passe aux Cornilhan (autre version : 1342 : acquise par Ponce de Cornilhan).
- Vers 1550 : passe (par mariage) aux Eurre.
- Vers 1600 : passe aux Alric (autre version : 1579 : passe (par héritage) à Charles de Cornillan des Alrics).
- 1628 : acquise par les Arbalestier (autre version : 1628 : acquise par Charles d'Arbalestier).
- Passe aux Montrond, derniers seigneurs (autre version : 1650 : passe (par mariage) aux Montrond, derniers seigneurs).
Histoire détaillée
XIIe siècle : lors de la fondation de l'abbaye de Léoncel en 1137, des changements s'opèrent : le château du Vellan est vieillissant ; les terres hautes (du Chaffal jusqu'au col de Tourniol) sont cédées à l'abbaye. Sous l'autorité de Guigues de Baix, la seigneurie va se développer sur le plateau[15].
XIIIe siècle : le château de Baix, tombé en déshérence, est déclaré ruiné. La chapelle Sainte-Agathe est délaissée. Les terres du Vellan sont mises en garenne. Une nouvelle fortification, La Bâtie (le château actuel) et une église romane, Notre-Dame de Baix, sont édifiées sur le plateau. Le village s'établit au pied du Vellan et prend le nom de Baix-aux-Montagnes[15].
1446 : la seigneurie de Baix change de nom pour celui de Plan de Baix (Plateau des Sources). Ce nom apparait pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Léoncel[15]
XVIe siècle : Plan de Baix et la Bâtie adoptent la réforme protestante sous l'égide de Catherine de Cornillan et de ses descendants. La cohabitation avec les catholiques est pacifique.
1649 : Charles d'Arbalestier (seigneur de Beaufort, Plan de Baix, La Bâtie, Gigors, Montclar, Mirabel, et aussi colonel et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes) intègre la seigneurie de La Bâtie dans celle de Plan de Baix. L'année suivante, il offre ce nouveau fief en dote à sa fille Esther à l'occasion de son mariage avec Denis de Montrond.
1745 : la famille de Montrond subit des persécutions au motif que Paul Alexandre de Montrond, seigneur de Plan-de-Baix, avait laissé se tenir un culte de l'église réformée au lieu-dit la grotte des protestants. La famille est condamnée et emprisonnée. Pendant leur incarcération la Bâtie est saccagée par les soldats de Louis XV.
Avant 1790, le Plan-de-Baix était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) dépendant de celui de Saint-Marcel-de-Sauzet, et dont les dîmes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[13].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, le Plan-de-Baix devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités le Cheylard, Eygluy, Gigors, Omblèze et le Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Nord[13].
Pendant la période de la Terreur, l'ancien seigneur Paul Alexandre de Montrond est à nouveau arrêté, puis élargi après la chute de Robespierre.
XIXe siècle : l'appellation du village, Baix-aux-Montagnes est remplacée par le nom de l'ancienne seigneurie, Plan-de-Baix. La Bâtie prend l'appellation de Château de Montrond en mémoire du nom des derniers seigneurs du village après que ceux-ci l'aient cédé à un ingénieur des ponts et chaussées, Paul Aguitton.
1939-1945 : pendant la Seconde Guerre mondiale, la compagnie Morin a structuré puis fédéré le mouvement de résistance des gens du pays. Plan-de-Baix sera bombardée par l'aviation nazie en .
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
En 2020 , la commune de Plan-de-Baix compte 154 habitants. À partir du XXIe siècle, le recensement réel des communes de moins de 10 000 habitants a lieu tous les cinq ans. Les chiffres antérieurs sont des estimations.
Manifestations culturelles et festivités
Loisirs
- PĂŞche[14] ;
- Randonnées : GR de Pays Grand Tour de la Gervanne.
Économie
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame de Plan-de-Baix, romane (XIIe siècle) : coupole sur trompes[14]. Elle est contemporaine du château. Elle a remplacé l'église Sainte-Agathe du Vellan. Son architecture a fortement évoluée au cours des siècles.
- Le château de Montrond édifié au XIIIe siècle possède deux tours à mâchicoulis[14]. Il possède aussi une magnifique porte d'entrée, de grandes fenêtres à meneaux, d'une terrasse crénelée, d'un balcon sur deux niveaux et d'élégantes poivrières d'angles. Le bâtiment a été restauré au XVIIIe siècle et remanié au XIXe siècle. C'est aujourd'hui une propriété privée. Il est actuellement caché sous de hautes futaies mais visible depuis le Vellan et la route d’Omblèze.
- Le temple protestant actuel est une reconstruction de 1853 de l'ancien temple édifié en 1611 à la mort d'Henri IV. C'était l'un des rares temples protestants ayant survécu à la destruction des lieux de cultes ordonnée par Louis XIV en 1685 lors de la révocation de l'édit de Nantes.
- L'école publique, bâtie en 1906, a été rénovée pour son centenaire en 2017.
- Calvaire[14].
- La croix du Vellan, édifiée en 1903, était à l'origine en bois. L'actuelle croix, haute de 11 m, a été réalisée en 1934 par un artisan crestois en fer puddlé. Elle est le fruit d'une contribution collective, symbole de la fraternité entre les catholiques et les protestants de Plan-de-Baix.
Patrimoine naturel
Nombreuses grottes dont[3] :
- la Baume Noire[3] ;
- la Grotte des Protestants[3] se situe au quartier du Rachat, à la base d'une paroi rocheuse, proche de l'ancien chemin de Beaufort à Plan-de-Baix. Son entrée a été en partie obturée par un amas de pierres ;
- la Grotte des Sarrasins[3] (sous la proue du plateau du Vellan).
La commune fait partie du parc naturel du Vercors[14].
Personnalités liées à la commune
- Catherine de Cornillan (ca 1505-1579) : héritière de la Bâtie, elle va œuvrer pour développer et enraciner l'influence de sa descendance sur toutes les seigneuries qui s'étendaient de Plan-de-Baix jusqu'à Mirabel par alliances successives avec les Urre (Eurre), les Alric, les Forest, les Arbalestier et les Montrond[19] (page 57).
- Charles des Alrics de Cornillan : il est le maître de camp du fameux baron des Adrets qui, avec ses bandes armées, dévaste couvents, église et villages catholiques. Par testament, il hérite de Catherine de Cornillan, la Bâtie de Baix à condition d'entretenir l'influence de la religion protestante sur ses terres.
- Ézéchiel d'Arbalesier, seigneur de Baix, il fait édifier le temple du village en 1611.
- Charles d'Arbalestier (1592-1684) : seigneur de Plan-de-Baix, Beaufort, Gigors, Montclar et Mirabel ; colonel au siège de Turin sous le règne de Louis XIII et commissaire pour l'application de l'édit de Nantes sous le règne de Louis XIV.
- Pierre Paul Alexandre de Montrond (1719-1804)[19] : dernier seigneur de Plan-de-Baix, conseiller du roi. Il est emprisonné à la Tour de Crest puis à Grenoble pour avoir laissé se tenir sur ses terres une assemblée de réformés. Il fut, paradoxe de l’histoire, nommé Major de la Tour de Crest et de la ville. En 1791, il est à nouveau emprisonné à Crest. Il sera élargi après la chute de Robespierre.
- Paul Daniel Alexandre de Montrond (1746-1816)[19] : maire de Plan-de-Baix, lieutenant des volontaires du Dauphiné. Il avait émigré un temps à la suite de l'arrestation de son père.
- Henri Flour de Saint-Genis (1800-1869)[20] : archéologue, administrateur des domaines et cofondateur de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme. C'est un descendant des Montrond.
- Michel Wullschleger (1931-2022)[21] : historien, mémorialiste. Il est notamment cofondateur des Cahiers de l'Abbaye de Léoncel[22].
HĂ©raldique, logotype et devise
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Plan-de-Baix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Bibliographie
- André Lacroix, Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, imprimerie Cheneviet et Chavet, 1867.
- Ulysse Chevalier , Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de LĂ©oncel, imprimerie Bourron, 1869.
- Justin Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, les noms de lieux anciens et modernes, impr. Nationale, 1891.
- Jules Chevalier, Mémoires pour servir l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, imprimerie Picard, 1897.
- André Lacroix -, A travers l'histoire des cantons de Crest et Châtillon, imprimerie Valentinoise, 1924.
- Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, imprimerie valentinoise, 1913-1926.
- Thérèse Sclafert, Le Haut-Dauphiné au Moyen-âge, Recueil Sirey, 1926.
- Maurice Peyrard, dans Etudes DrĂ´moises, 1960.
- Jacques Mouriquand, dans La Gazette de la Gervanne, 1972.
- Alain Morel, L'évolution récente de trois communes du Vercors occidental : Léoncel, Le Chaffal et Plan-de-Baix, dans la Revue de géographie alpine, tome 62 no 3. p. 293-314, 1974.
- Michel Wullschleger, dans Les cahiers de l'Abbaye de LĂ©oncel, 1984.
- Michel Wullschleger, Léoncel, une abbaye cistercienne en Vercors, broché, 1991.
- Michel Wullschleger, Le Vercors, forteresse ouverte, éd. Dauphiné Libéré, 2012.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Plan-de-Baix sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Planarudolphien - Wiktionnaire », sur wiktionary.org (consulté le ).
- http://code.postal.fr/code-postal-26333.html
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Robert Luft, Vocabulaire et toponymie des pays de montagne.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 16 (Baix).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 23 (La Bâtie).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 276 (Plan-de-Baix).
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Plan-de-Baix.
- Ulysse Chevalier, Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de LĂ©oncel, imprimerie Bourron, 1869.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « A travers l'histoire des cantons de Crest et Châtillon et diverses communes du Diois : Arrondissement de Die (2e éd.) / par A. Lacroix », sur Gallica, (consulté le ).
- « Henri Flour de Saint-Genis - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- « Michel Wullschleger », sur academiedromoise.fr (consulté le ).
- http://www.les-amis-de-leoncel.com http://bibliotheque.irht.cnrs.fr/opac/index.php?lvl=author_see&id=8543