Gordon Arthur Riley
Gordon Arthur Riley ( – )[1] est un océanographe en biologie marine américain associé à ses études de la dynamique des écosystèmes du plancton[2].
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Jeunesse et Ă©ducation
Né à Webb City, Missouri, en 1911, Riley est formé au Drury Collège et à l'Université de Washington à Saint-Louis, avec diplôme de MS en embryologie. Il déménage à l'Université de Yale en 1934, avec l'intention de travailler avec l'anatomiste Ross Harrison, mais s'intéresse à la limnologie. Travaillant avec l'écologiste G. Evelyn Hutchinson, il termine sa thèse de doctorat sur le cycle du cuivre de lacs du Connecticut. Par la suite, il continue à s'intéresser à la productivité des lacs, mais peu à peu élargit ses études pour englober l'eau de mer, pour en fin de compte s'établir en océanographie biologique.
Carrière
Les travaux océanographiques de Gordon Arthur Riley portent sur les influences des systèmes écologiques de populations de plancton des eaux côtières et de l'océan ouvert. Ses premiers travaux mettent en corrélation la productivité primaire du phytoplancton avec des facteurs de régulation tels que les nutriments, la lumière et l'abondance du zooplancton. À partir de ces bases empiriques, il continue à développer des modèles d'écosystème (en) qui expliquent le cycle annuel des écosystèmes de plancton, notamment dans son analyse de la région de Georges Bank (en)[3]. Sa dernière publication porte sur le morcellement de la distribution du plancton (hétérogénéité spatiale)[4], le rôle potentiel de la migration verticale quotidienne dans ceci, ainsi qu'une réflexion sur les implications pour les études de modélisation du plancton, y compris sa propre étude de 1946[3].
Après une période prolongée à Yale, en 1965 Riley deménage pour devenir professeur et directeur de l'Institut d'Océanographie de l'Université Dalhousie. Une grande partie de son travail se poursuit en collaboration avec des chercheurs de l'Institut océanographique de Woods Hole. Vers la fin de sa vie, Riley a écrit une autobiographie candide de sa vie scientifique, en partie afin de documenter les premiers temps de l'océanographie en tant que discipline[5].
Références
- G.E. Hutchinson, « In memoriam, Gordon A. Riley, 1911-1985 », ASLO, vol. 31,‎ , p. 233–233 (DOI 10.4319/lo.1986.31.1.0233, lire en ligne, consulté le )
- T.R. Anderson et W.C. Gentleman, « The legacy of Gordon Arthur Riley (1911–1985) and the development of mathematical models in biological oceanography », Journal of Marine Research, vol. 70,‎ , p. 1–30 (DOI 10.1357/002224012800502390, lire en ligne, consulté le )
- G.A. Riley, « Factors controlling phytoplankton populations on Georges Bank », Journal of Marine Research, vol. 6,‎ , p. 54–73
- G.A. Riley, « Model of plankton patchiness », Limnology and Oceanography, vol. 21, no 6,‎ , p. 873-880 (DOI 10.4319/lo.1976.21.6.0873, lire en ligne, consulté le )
- Gordon Arthur Riley, Reminiscences of an Oceanographer, (lire en ligne) :
« A good many of my younger friends have expressed curiosity about what oceanography was like in the days when I just entered the field and about some of the grand old men whom I knew in those days and who have since departed on that long cruise. »
Liens externes
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