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Georges Albert (colonel)

Biographie

Georges Albert, fils de François-Marie Albert, commissaire à terrier, et de Marie-Thérèse Christin, naquit au château de Conflans à Saint-Maurice-d'Échazeaux (village bressan aujourd'hui dans l'Ain) le .

Guerres révolutionnaires

Encore jeune, Albert se porte volontaire pour servir dans le 10e bataillon du Jura, il obtenait le grade de lieutenant () cinq jours après son incorporation. Il va y faire la campagne du Rhin avant de passer aux armées des Alpes et d'Italie.

Il ne fut promu capitaine de grenadiers de la 69e demi-brigade que le 7 brumaire an V (1796).

En 1798, il participe à la campagne d'Égypte. Ses états de service mention que « le 22 ventôse an IX (), à la tête de sa compagnie de grenadiers, il reprit deux pièces d'artillerie françaises qu'une colonne anglaise avait enfermé dans un carré ; il les a ramené à l'armée française, malgré la vigoureuse résistance de l'ennemi ».

Guerres napoléoniennes

En 1805, il est versé dans la Grande Armée, puis passe, le , en qualité de capitaine au 1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale.

Il suit alors l'itinéraire de la Garde avec laquelle il fait toutes les campagnes de l'Empire, celles d'Espagne et de Russie y comprises. Il y gravit tous les grades jusqu'à celui de colonel : il devient chef de bataillon au 2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale le , colonel-major du 1er régiment de tirailleurs de la jeune Garde () puis colonel du 4e régiment (Cent-Jours).

Ses services lui valent la croix d'officier de la LĂ©gion d'honneur et de chevalier de l'Ordre de la RĂ©union, et les titres de chevalier de l'Empire puis de baron de l'Empire (1813).

Nommé chevalier de Saint-Louis le , il est renvoyé dans ses foyers, en demi-solde, le mois suivant. Aux Cent-Jours, Georges Albert est appelé au commandement du 4e tirailleurs de la Garde.

Sa mise en retraite, en raison de ses blessures est prononcée le , il se retire à Corveissiat. Il déclara alors vouloir se retirer à Chaléa (Jura), commune réunie à celle de Thoirette en 1822. Il prête serment de fidélité au roi le .

Après sa carrière militaire

Georges Albert avait épousé Marie-Marguerite Laurent, veuve Rochet. En retraite, maire de Cornod dans le Jura, il demeure dans le château du lieu (où les ducs de Savoie firent plusieurs visites et qui fut vendu comme bien national en 1790). Il était également membre du conseil d’arrondissement et plus tard colonel de la garde nationale du canton et président du comice agricole.

Le baron Albert meurt au château de Cornod le .

Son portrait est conservé à la mairie de Cornod et sa sépulture est toujours visible dans le cimetière du village qu'il administra après son retour à la vie civile. On y lit cette épitaphe :

« A Georges Albert, colonel de la Vieille Garde, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis, ancien maire de Cornod, né le 18 juin 1776, décédé le 17 juillet 1855. Repose en paix. Bon père, bon époux. »

État de service

Campagnes

Le baron Albert a fait à peu près toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Citons :

Blessures

Au cours de sa carrière militaire, il a été blessé trois fois : à Mayence, en 1793, au pied droit ; au siège de Saint-Jean-d'Acre, il reçoit un éclat de pierre à la poitrine le ; et enfin reçoit une balle à la cuisse gauche à la Bataille de Canope le 30 ventôse an IX

Titres

DĂ©corations

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes du chevalier Albert et de l'Empire

Parti au premier d'azur au cavalier armé à l'antique d'or, perçant de sa lance un dragon renversé d'argent, l'un et l'autre contourné ; au deuxième de sinople à la pyramide d'argent surmontée d'une grenade allumée d'or ; champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers.[1] - [2]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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