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Gaudreville-la-Rivière

Gaudreville-la-Rivière est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Gaudreville-la-Rivière
Gaudreville-la-Rivière
Le Sec-Iton à Gaudreville-la-Rivière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Conches
Maire
Mandat
Ghislain Homo
2020-2026
Code postal 27190
Code commune 27281
Démographie
Gentilé Gaudrevillais
Population
municipale
222 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 06″ nord, 1° 01′ 51″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 153 m
Superficie 6,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Conches-en-Ouche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Gaudreville-la-Rivière
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Gaudreville-la-Rivière

    Géographie

    Village du pays d'Ouche.

    Communes limitrophes de Gaudreville-la-Rivière[1]
    Glisolles Glisolles Les Ventes
    Champ-Dolent Gaudreville-la-Rivière Les Ventes
    Le Val-Doré (comm. dél. d'Orvaux)

    Il se compose de 3 hameaux : les Murets, le Village et les Boscherons. Il s’étend sur une superficie de 674 hectares, dont 350 de forêt.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 641 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Evreux Ville », sur la commune d'Évreux, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 617,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 15 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Gaudreville-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,2 %), forêts (47,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Waldrevilla en 1195 (charte de Richard Cœur de Lion)[23], Wavilla vers 1227 (gr. ch. de Conches), Waudrevilla vers 1195 (charte de Garin, évêque d’Évreux), Gaudrevilla en 1206 (cartulaire de Saint-Sauveur), Gaudevilla et Gaudrevilla en 1280 (cartulaire normand), Vaudrevilla en 1722 (Masseville)[24].

    La chute de la finale du premier élément Waldr- ne permet pas de dire s'il s'agit du nom de personne germanique Waldric ou Waldrad[25], bien que la première solution soit la plus tentante pour une question de fréquence. En effet, il est beaucoup mieux représenté dans l'onomastique normande. Ainsi trouve-t-on Vaudrimesnil (Manche, Waudrimaisnille 962 - 996) et le nom de famille Vaudry, typiquement normand.

    Le passage de /w/ à /g/ à l'initiale est propre au français du Centre-Ouest et s'oppose en cela au normand septentrional où /w/ est passé à /v/ vers le XIIe siècle. Le village est localisé à la limite de l'isoglosse [v] / [g][26]. Les deux autres pass(ai)ent légèrement plus au nord [k] / [ʃ] (cat / chat) (ch) et [ʃ] / [s] (chouque / souche) ; cf. ligne Joret.

    La forme du sud a prévalu, contrairement à Vaudreville (Seine-Maritime, Waldrevilla 996 - 1027), anciennes paroisses rattachées à Butot-Vénesville et à Longueville-sur-Scie, ou Vaudreville (Manche).

    Le qualificatif -la-Rivière se réfère à la rivière l'Iton et permet de faire la distinction avec le hameau de Gaudreville à Moisville[24].

    Histoire

    Le ballon n° 29[27], La Gironde, d'un volume de 2 045 m3 est parti le mardi (51e jour du Siège de Paris) à 8 h 30 et est arrivé à 15 h 40 à Gaudreville. Il emportait avec lui trois passagers : Herbault, Barry et Gambès et 60 kilos de courrier[28].

    Au puits des Boscherons, à la limite entre les communes de Gaudreville et des Ventes, le pharmacien et spéléologue Édouard Ferray réalisa dans les années 1880 des mesures hydrauliques et des prospections concernant le Sec Iton et son cours souterrain[29].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008

    mai 2020

    mai 2020

    en cours

    Jacky CRESTEY - HONORE

    Ghislain HOMO

    SE

    SE

    Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 222 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266287285268263267264245246
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    236212194179158170171166167
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1511401341131161118992104
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9298108160208219232236227
    2018 2020 - - - - - - -
    229222-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Léger du XVIe siècle
    • Le Sec-Iton, partie de la rivière où l'eau s'écoule sous terre, ne laissant apparaître qu'un faible filet d'eau.

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Dufresne (peintre) avait une petite chaumière à Gaudreville, où il installa un petit atelier. Il y a peint dans les années 1920 une série de toiles suivant les thèmes de la pastorale, le pique-nique et le rêve.

    Patrimoine naturel

    La forêt d'Évreux (dont une partie se trouve comprise sur le territoire de la commune), est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[34].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Evreux Ville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Gaudreville-la-Rivière et Évreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Evreux Ville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Gaudreville-la-Rivière et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 116.
    24. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 96.
    25. François de Beaurepaire, Op. cité
    26. René Lepelley, La Normandie dialectale, PUC 1999.
    27. Ou N° 27 selon la page de Wikipédia, Ballon monté.
    28. Source www.ligne-maginot.org
    29. ARTIS H., MARTIN P., ROUX J.-C., "Etude hydrogéologique du Sec-Iton (Eure)", BRGM, rapport référencé 71SGN127PNO , pages 4-5, figure 4 et annexe VII (consulté le 27 mars 2018) Lire en ligne
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. « ZNIEFF n°230000816, La forêt d'Évreux », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le ).
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