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Frigg

Frigg (en vieux norrois : Frigg, en proto-germanique : Frijjƍ, en vieux haut allemand : FrÄ«ja, en lombard : Frēa, en vieux frison : FrÄ«a, en vieux saxon des Pays-Bas : FrÄ«, et en vieil anglais : FrÄ«g), Ă©galement connue sous le nom de Friggja[1], Frea[2], ou encore de Fricka (dans la tĂ©tralogie de Wagner), est la dĂ©esse principale du panthĂ©on de la mythologie nordique.

Frigg
DĂ©esse de la mythologie nordique et germanique
La déesse Frigg filant les nuages, John Charles Dollman.
La déesse Frigg filant les nuages, John Charles Dollman.
Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Friggja, Frea, Fricka, Frī, Frīg
Nom proto-germanique Frijjƍ
Nom vieux haut allemand Frīja
Nom lombard Frēa
Nom vieux frison Frīa
Fonction principale Déesse principale du panthéon nordique et germanique, Reine des déesses et d'Asgard
Fonction secondaire DĂ©esse de l’amour, du mariage et de la maternitĂ©
MĂ©tamorphose(s) Faucon, corbeau ou Ă©pervier
Résidence Fensalir (Ásgard)
Lieu d'origine Scandinavie
Période d'origine Proto-histoire indo-européenne (selon Michael Howard)
Groupe divin Aesir
Équivalent(s) par syncrĂ©tisme Inanna, HĂ©ra, Junon
Compagnon(s) Douze servantes :
1. Gna
2. Grefjon
3. Hlin
4. VĂĄr (ou Vra)
5. Snotra
6. Sygna
7. Lofn
8. Fulla
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RĂ©gion de culte Scandinavie et Germanie
Famille
PÚre Fjörgynn
Fratrie Fulla
Conjoint Odin
‱ Enfant(s) Baldr, Höd et Hermod
Symboles
Végétal Gui et Gaillet jaune
Jour Vendredi

DĂ©esse de l’amour, du mariage, de la maternitĂ© et pouvant prĂ©dire l'avenir de chacun, elle est l'Ă©pouse d'Odin (et par consĂ©quent la reine des Ases/Aesir) et la mĂšre de Baldr et de Höd.

Elle est la seule femme autorisĂ©e Ă  s’asseoir sur Hlidskjalf (« tour de guet ») d’oĂč elle conseillait son mari sur les questions importantes. Dans sa demeure Ă  Ásgard, nommĂ©e Fensalir (« salle des marĂ©cages »), elle occupe ses journĂ©es Ă  filer les nuages (elle est souvent d’ailleurs reprĂ©sentĂ©e avec un rouet). Elle est la patronne des sibylles, des devineresses et des fĂ©es[3].

Bien aprĂšs la christianisation de l'Europe du Nord, Frigg perdure dans le folklore scandinave et germanique (dans des expressions, etc.).

La déesse Frigg

Étymologie et toponymes

Frigg est issue du proto-germanique *Frijjƍ (< i.-e. *priyā- « chĂšre » ), et porte selon Jean Haudry, un nom issu du qualificatif de l'Aurore indo-europĂ©enne[4].

Aujourd’hui encore, nous retrouvons dans notre langue courante des mots ou noms dĂ©rivĂ©s du prĂ©nom de cette dĂ©esse. Par exemple, de nombreux suĂ©dois ou norvĂ©giens ont un nom qui se rapproche de celui de Frigg (Freia, Frigida, Freja, Frigga, Friggic, Freya, Friggjarakr, etc.). Le mot vendredi dans les pays du nord est issu de Frigg : en allemand - Freitag ; en anglais - Friday ; en suĂ©dois - Fredag[5].

Un vieux conte anglais explique cette similitude[6] :

Frigg et Odin
La déesse Frigg et son époux, Odin. Par Lorenz FrÞlich.

Le sixiĂšme jour,
il est nommé
à la déesse impudique
appelée Vénus
et Frigg en danois.

Histoire

Dans la mythologie nordique, Frigg appartient Ă  la plus haute hiĂ©rarchie des Aesir (un des deux panthĂ©ons de la mythologie nordique, l’autre Ă©tant les Vanir). Devenue la reine du Ciel (en) par son mariage avec Odin, elle prĂ©fĂšre s’installer dans sa propre demeure, Fensalir, plutĂŽt qu'Ă  ValaskjĂĄlf, le somptueux palais de son Ă©poux. MĂšre de Balder et Höd, elle est la seule femme autorisĂ©e Ă  s’asseoir sur le trĂŽne HlidskjĂĄlf, d’oĂč elle pouvait admirer les Neuf Mondes[7].

DĂ©esse de la fertilitĂ©, l’amour, la gestion du mĂ©nage, le mariage et la maternitĂ©, Frigg Ă©tait cĂ©lĂšbre pour sa prescience[8]. En effet, elle avait la rĂ©putation de connaĂźtre la destinĂ©e de chaque individu, mais ne la rĂ©vĂ©lait jamais. Frigg Ă©tait la patronne des femmes et des agriculteurs. Elle Ă©tait Ă©galement associĂ©e Ă  la guĂ©rison et Ă©tait appelĂ©e auprĂšs des agonisants, afin de faciliter leur transition entre la vie et la mort.

RĂ©putĂ©e pour ĂȘtre une mĂšre et Ă©pouse dĂ©vouĂ©e, la dĂ©esse nourrissait une passion dĂ©vorante envers l’or. Un mythe raconte qu’elle Ă©tait devenue jalouse d’une statue d’or Ă  l’effigie de son Ă©poux, sculptĂ©e par ses adorateurs. Elle n’hĂ©sita pas Ă  passer la nuit avec l’un de ses serviteurs, afin de le convaincre de dĂ©truire la statue et de rĂ©cupĂ©rer l’or pour lui en faire des bijoux.

Frigg et Freyja

L’idĂ©e d’une possible identification entre la dĂ©esse Freyja et Frigg est un sujet de dĂ©bat entre spĂ©cialistes. Certains d’entre eux prĂ©tendent que Frigg et Freyja sont deux formes d’une mĂȘme dĂ©esse. Certains arguments sont basĂ©s sur le fait que Freyja n’a pas Ă©tĂ© connue dans le sud de l’Allemagne, alors que dans le nord les deux dĂ©esses Ă©taient considĂ©rĂ©es comme la mĂȘme.

Toutes deux sont dĂ©esses de l’amour et de la fertilitĂ© et sont appelĂ©es Ă  l’aide lors des accouchements. Tandis que Freyja est une haute dĂ©esse du groupe des Vanir, Frigg est quant Ă  elle son Ă©quivalent dans le groupe des Aesir. Elles aiment les bijoux et voyagent Ă  l’aide d’un manteau en plume de faucon pour Freyja et en se transformant en faucon pour Frigg.

Frigg accompagnée de Fulla et Gna
Frigg, trÎnant face à la déesse Gna, est accompagnée de deux déesses. L'une d'elles est Fulla. Gravure de Carl Emile Doepler (1882).

Les noms des deux dĂ©esses et de leurs Ă©poux sont aussi particuliĂšrement intĂ©ressants Ă  cet Ă©gard. Freyja, apparentĂ© au mot moderne allemand « frau », est un titre plutĂŽt qu’un vĂ©ritable nom. Dans l'Ăšre viking, les femmes de l’aristocratie Ă©taient parfois appelĂ©es « freyjur » (le pluriel de Freyja). Le nom de Frigg est lui associĂ© Ă  l’amour et au dĂ©sir, prĂ©cisĂ©ment les domaines de compĂ©tences de Freyja. Le prĂ©nom Odr (mari de Freyja) signifie « extase, inspiration, fureur », comme le nom d’Odin (mari de Frigg). Odin est simplement le mot Odr avec l’article dĂ©fini masculin « -in » ajoutĂ© Ă  la fin. Dans la mythologie nordique, les seuls passages qui nous parlent d’Odr viennent de l’Edda poĂ©tique, qui stipule qu’il fait souvent de longs trajets et que Freyja le pleure Ă©normĂ©ment. Or, la plupart des contes impliquant Odin parlent de ses nombreux voyages Ă  travers les Neuf Mondes[8].

Frigg est aussi assimilĂ©e Ă  la dĂ©esse sumĂ©rienne, Inanna, bien qu’ayant la mĂȘme histoire, celle-ci put se rendre aux enfers rĂ©cupĂ©rer son fils.

Frigg et ses servantes

La plupart des dieux germaniques Ă©taient dessinĂ©s avec des animaux de compagnie. Ce n’est pas le cas de Frigg, qui Ă©tait souvent reprĂ©sentĂ©e avec ses douze servantes. Ensemble, dans son palais de Fensalir Ă  Asgard, elles filaient les nuages et les fils d’or du destin.

Les servantes aidaient Frigg Ă  accomplir ses attributions et avaient chacune un rĂŽle bien dĂ©fini. Gna transmettait les ordres de la dĂ©esse Ă  travers les neuf royaumes sur le dos de son cheval, Hofvarpnir. Grefjon avait le don de clairvoyance mais n’influait jamais sur le cours des Ă©vĂ©nements. Hlin Ă©tait chargĂ©e de protĂ©ger tous ceux que Frigg jugeait digne de garder du danger. Vra ou VĂĄr Ă©coutait les serments et punissait les parjures. Snotra Ă©tait chargĂ©e d’annoncer le beau temps et d’amener la brise. Sygna prĂ©sidait les procĂšs. Lofn favorisait l’union des amants. Fulla, favorite de la dĂ©esse, Ă©tait chargĂ©e de porter la boĂźte Ă  bijoux de sa maĂźtresse, remplie d’outils magiques utilisĂ©s lors de cĂ©rĂ©monies.

Parfois, les suivantes de Frigg sont considĂ©rĂ©es comme divers aspects de la dĂ©esse, plutĂŽt que des ĂȘtres distincts.

Mythes

La mort de Balder

Frigg face Ă  la mort de Balder.
Frigg impuissante face Ă  la mort de Balder, son fils. Illustration de Lorenz FrĂžlich (1895).

DĂ©esse prophĂ©tique, Frigg connaissait l’avenir et la destinĂ©e de tous les hommes, mais ne dĂ©voilait jamais ses secrets. La seule fois qu’elle intervint pour modifier le cours de l’histoire, ce fut quand elle rĂȘva de la mort de son fils. Elle demanda alors qu’aucune chose dans le cosmos ne puisse faire de mal Ă  Balder. C’est alors que les Ă©lĂ©ments, animaux, pierres, maladies entre autres choses, promirent Ă  la dĂ©esse de ne pas nuire Ă  son fils[9]. Heureux de cette nouvelle immunitĂ© de Balder, les dieux des Ases organisĂšrent une grande fĂȘte oĂč ils s’amusĂšrent Ă  lui lancer ce qu’ils avaient sous la main. À chaque fois, Balder restait indemne.

Non satisfait de la tournure des Ă©vĂ©nements, le dieu malin Loki se dĂ©guisa en femme et rendit visite Ă  Frigg Ă  Fensalir. LĂ , il expliqua Ă  la dĂ©esse que tous les dieux frappaient son fils et que ce dernier restait indemne. La dĂ©esse lui raconta alors que toutes choses dans le cosmos lui avaient fait le serment de ne pas blesser Balder. Cependant, elle avoua qu’elle n’avait pas demandĂ© au gui de lui prĂȘter serment, le croyant inoffensif. Loki disparut immĂ©diatement et s’arma de gui avant de se rendre Ă  la fĂȘte. Il donna la flĂ©chette de gui au frĂšre aveugle de Balder, Höd, et lui offrit de l’aider Ă  prendre part aux festivitĂ©s. Avec l’aide de Loki, le dieu aveugle jeta le projectile qui transperça le cƓur de son frĂšre, le tuant instantanĂ©ment.

À l’annonce de cette affreuse nouvelle, Frigg demanda aux dieux de prendre le chemin du royaume des morts. Hermod accepta de s’y rendre pour nĂ©gocier le retour de son frĂšre avec la gardienne, appelĂ©e Hel. Pendant son absence, la femme de Balder, Nanna, est placĂ©e dans le bĂ»cher funĂ©raire avec son dĂ©funt mari et meurt de chagrin. En arrivant, Hermod discute avec Hel des conditions de retour de Nanna et Balder dans le monde des vivants. La dĂ©esse accepte, mais demande que toutes choses vivantes et mortes pleurent leur mort. Avant que Hermod ne reparte, Balder lui remit l'anneau Draupnir Ă  rendre Ă  Odin (qui l'avait dĂ©posĂ© sur son bĂ»cher funĂ©raire), et l'Ă©pouse de Balder, Nanna, remit au messager une Ă©toffe de lin et autres cadeaux pour Frigg, et un anneau d'or pour Fulla. RetournĂ© chez les dieux, Hermod leur raconta son expĂ©dition.

Les dieux envoyĂšrent donc des messagers parcourir le monde pour prier Ă  chacun de pleurer le fils de Frigg. Mais une gĂ©ante appelĂ©e Thokk refuse. En rĂ©alitĂ©, il s'agit du dieu Loki dĂ©guisĂ©. Balder fut alors condamnĂ© Ă  souffrir dans le monde souterrain, jusqu’à la bataille finale de Ragnarök.

Höd fut condamnĂ© Ă  mort, mais plus tard, les dieux ont dĂ©couvert le rĂŽle de Loki dans l’assassinat de Balder et lui ont donnĂ© une punition cruelle qui amena la fin du monde.

Selon certaines versions de l’histoire, le gui est devenu sacrĂ© pour Frigg. En effet, la plante Ă©tait tellement malheureuse d’avoir causĂ© la mort de Balder qu’elle eut pitiĂ© de la dĂ©esse. Dans une autre version du mythe, l’histoire se termine mieux. Balder est ramenĂ© Ă  la vie et Frigg est tellement heureuse qu’elle retire sa malĂ©diction sur le gui pour le changer en un symbole de paix et d’amour, promettant un baiser Ă  tous ceux qui passeraient en dessous.

Winnilers et Vandales

Parfois, Frigg et Odin n’étaient pas toujours en accord sur les dĂ©cisions Ă  prendre. Un jour, les Ă©poux s’opposĂšrent sur le sort de deux tribus guerriĂšres : les Winnilers et les Vandales. Les premiers Ă©taient soutenus par Frigg et les seconds par Odin.

Odin dĂ©crĂ©ta que la premiĂšre tribu qu’il verrait en se rĂ©veillant au matin suivant, sera victorieuse. Son lit Ă©tant placĂ© face aux Vandales, il savait que sa tribu gagnerait. Astucieusement, Frigg fit pivoter le lit de son Ă©poux et ordonna aux femmes Winnilers de coiffer leurs longs cheveux autour de leur visage Ă  la maniĂšre d’une barbe. Lorsqu’Odin se rĂ©veilla, il se demanda qui Ă©taient ces longues barbes. DĂšs lors, les Winnilers Ă©taient connus sous le nom de Lombards (« longues barbes »)[10].

  • Odin et Frigg regardent de leur fenĂȘtre dans les cieux les femmes Winnili, illustration d'Emil Doepler (1905).
    Odin et Frigg regardent de leur fenĂȘtre dans les cieux les femmes Winnili, illustration d'Emil Doepler (1905).

Épouse infidùle, Vili et Ve

Gravure de Lorenz FrÞlich représentant la création du monde par Odin, Vili et Vé.
Odin, Vili et Vé créant le monde, Gravure de Lorenz FrÞlich.

Bien que Frigg soit la déesse du mariage, elle n'est pas toujours fidÚle à son mari souvent parti en voyage. Le clerc danois Saxo Grammaticus rapporte ses turpitudes. Outre la débauche, elle aime l'or[4].

Odin avait deux frĂšres nommĂ©s Vili et VĂ©. Lorsqu'il voyageait Ă  travers les Neuf Mondes, ses frĂšres gouvernaient le royaume d’Asgard en attendant son retour. Un jour, alors qu’Odin Ă©tait parti depuis plus longtemps qu’à son habitude, les dieux des Ases supposĂšrent qu’il Ă©tait mort. Vili et Ve se rĂ©partissent alors son hĂ©ritage et Ă©pousĂšrent Frigg. Cependant, Odin est revenu peu de temps aprĂšs reprendre possession de ce qui lui appartenait. Furieux de l’infidĂ©litĂ© de sa femme, il l’aurait abandonnĂ©e un certain temps. MalgrĂ© cela, Frigg restera toujours la femme prĂ©fĂ©rĂ©e d’Odin[9].

Symboles

« Frigg incarne la terre majestueuse, redoutable et nourriciĂšre, la terre oĂč poussent les blĂ©s et oĂč se choquent les Ă©pĂ©es, la terre oĂč s’aiment les couples, la terre oĂč naissent les enfants. Cette terre n’est pas une vallĂ©e en dĂ©tresse mais un ocĂ©an de fiertĂ© et un sommet d’honneur »[11].

Frigg Ă©tait souvent reprĂ©sentĂ©e comme une femme belle, majestueuse, imposante portant de longues robes qui pouvaient, Ă  son grĂ©, ĂȘtre de lumiĂšre ou d’obscuritĂ©. Sur la plupart des tableaux, la dĂ©esse est reprĂ©sentĂ©e en train de filer Ă  l’aide d’un rouet. Elle avait la capacitĂ© de se transformer en faucon, corbeau ou Ă©pervier pour voyager.

Les plantes qui lui sont associĂ©es sont le gui et le gaillet jaune (galium verum). Cette derniĂšre, aussi connue sous le nom de « herbe de Frigg », Ă©tait utilisĂ©e comme sĂ©datif pour les mĂšres au moment de l’accouchement. En effet, les peuples germaniques appelaient Frigg pour aider les femmes Ă  moins souffrir lors de l’accouchement. Mais elle Ă©tait Ă©galement invoquĂ©e pour la prĂ©voyance, la fertilitĂ©, le destin, la protection, le mariage, la santĂ©, l’indĂ©pendance, la vitalitĂ©, la ruse, la sagesse, la passion physique, garder des secrets, protĂ©ger la famille, trouver le bon nom pour le nouveau-nĂ©, etc.

Tout terrain marécageux était également consacré à Frigg. Régis Boyer, spécialiste des civilisations scandinaves, a suggéré que les sacrifices humains qui ont eu lieu dans les marécages danois et suédois étaient destinés à Frigg.

Dans la culture populaire

Théùtre

Au XVIIIe siĂšcle, Gustave III de SuĂšde compose Friggja, une piĂšce de thĂ©Ăątre ainsi nommĂ©e d’aprĂšs la dĂ©esse.

Peinture

D’autres artistes se sont inspirĂ©s de cette dĂ©esse pour leurs Ɠuvres : K. Ehrenberg (Frigg, Freyja, dessin, 1883), John Charles Dollman (Frigg tissant les nuages, peinture, courant 1900), Carl Emil Doepler et H. Thoma (Frika, dessin)[12].

Bande dessinée

  • Aujourd’hui, Frigg continue d’exister Ă  travers les comics et les films Marvel. CrĂ©Ă©e par Stan Lee, Robert Bernstein et Joe Sinnott, elle est apparue pour la premiĂšre fois dans la bande dessinĂ©e : Journey into Mystery #92, en .
  • Elle est citĂ©e de nombreuses fois et apparaĂźt dans la bande dĂ©ssinĂ©e belge Thorgal

Cinéma

Frigg est aussi interprétée par l'actrice Rene Russo dans le film Thor en 2010, ainsi que dans Thor : Le Monde des TénÚbres, sorti le .

Jeux vidéo

Dans le jeu vidéo de 2018 God of War, Frigg, alias Freya, apparaßt à certains moments du jeu. Anonyme sous le surnom de la sorciÚre des bois, elle aidera Kratos et Atreus, fils de ce dernier. Le duo apprendra aussi que Freya cherche aussi son fils, Baldur, depuis une éternité. Elle est doublée par Danielle Bisutti dans la version originale, et par RafaÚle Moutier dans la version française.

Annexes

Liens externes

Notes et références

  1. En suédois.
  2. Dans le sud de l'Allemagne.
  3. Hector du Lac de la Tour d'Aurec, Précis historique et statistique du département de la Loire (Forest), Le Puy-en-Velay, Imprimerie de J.B. La Combe, (lire en ligne).
  4. Jean Haudry, Courtisanes, Journal Asiatique, 303.2, 2015.
  5. (en) Grundy, Stephan, "Freyja and Frigg". In Billington, Sandra; Green, Miranda. The Concept of the Goddess, Routledge, (ISBN 0-415-19789-9).
  6. (en) Turville-Petre, Gabriel, Myth and Religion of the North : The Religion of Ancient Scandinavia, New-York, Rinehart and Winston, (ISBN 0-8371-7420-1), p.189.
  7. (en) Charles Russell Coulter et Patricia Turner, Encyclopedia of Ancient Deities, USA, Routledge, , 597 p. (ISBN 1-57958-270-2).
  8. (en) Dan McCoy, The Love of Destiny.
  9. (en) Cheryl Evans, Anne Millard et Rodney Matthews, Norse myths and legends.
  10. (la) Paul the Deacon, History of the Lombards, 787 - 796.
  11. (en) Cheryl Evans, Anne Millard et Rodney Matthews, Norse Myths and Legends.
  12. (en) Simek, Rudolf, Dictionary of Northern Mythology, translated by Angela Hall. D.S. Brewer, , 424 p. (ISBN 978-0-85991-513-7 et 0-85991-513-1).


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