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Fricamps

Fricamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Fricamps
Fricamps
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Eddy Goethals
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80365
Démographie
Population
municipale
183 hab. (2020 en augmentation de 8,93 % par rapport à 2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 14″ nord, 1° 59′ 54″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 179 m
Superficie 5,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Fricamps
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Fricamps
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Fricamps
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Fricamps

    Géographie

    Description

    Fricamps est un village picard rural de l'Amienois situé à 23 km au sud-ouest d'Amiens, 34 km au sud-est d'Abbeville et à 44 km au nord de Beauvais.

    Il est desservi par la RD 51. L'autoroute A29 emprunte le territoire communal, au sud, dont la sortie 13 Croixrault limite au sud-ouest le territoire communal. Il est également aisément accessible depuis le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) qui relie Beauvais à Abbeville. .

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Fricamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), forêts (25,7 %), prairies (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La forme primitive du nom est (Ferris Campis, synonyme du Ferrus Ager de Festus Pompeius)[8].
    Le nom de la localité est attesté sous les formes Friscamps en 1221 ; Friscampi en 1234 ; Frigant en 1251 ; Freacamps en 1293 ; Fricans en 1299 ; Friscans en 1301 ; Fricamps en 1337 ; Friquans en 1461 ; Friquains en 1516 ; Freucamps en 1487 ; Fricamps en 1567 ; Fricamp en 1657 ; Fricamp et le Viage en 1801 ; Fricamps-le-Viage en 1836 ; Frican en 1696[9].

    L'étymologie de ce toponyme provient de l'agglutination du francique frei et du latin campus qui signifie : « le champ libre de taxes seigneuriales », de l'oïl frie « terre en friche » et du pluriel du picard camp : « champs en friche »[10].

    Histoire

    Selon les auteurs du Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie de 1919 [8]« La voie de Flandre passait à proximité, ce qui explique concurremment avec la forme primitive du nom (Ferris Campis, synonyme du Ferrus Ager de Festus Pompeius) l'existence d'une station gallo-romaine dont Alcius Ledieu a trouvé les débris — tuites à rebord, poteries — jonchant le territoire, notamment au lieu-dit « les terres du couvent » entre Fricamps et Croixrault. Le couvent dont il est ici question est, sans conteste, l'Abbaye du Gard, à cause de sa cense toute voisine d'Hermillies On a trouvé aussi des silex polis ou non vers Montenoy. une monnaie de bronze d'Antonin-le-Pieux dans un jardin au centre du village. Dans l'église existait une chapelle dite de « Notre-Dame de la Roze » créée sans doute au XIIe siècle, en imitation de la chapelle de la Rose, de la basilique de Saint-Firmin-le-Confesseur à Amiens. II dut y avoir quelque corrélation entre cette fondation de Fricamps et celles que nous avons signalées dans la paroisse contiguë, à Bussy ».

    La commune de Fricamps, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle du Viage, et porte un certain temps la dénomination de Fricamps-et-le-Viage[11].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12] - [13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en Å“uvre de la fusion[15].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Eddy Goethals Réélu pour le mandat 2020-2026[17] - [18] - [19]

    .

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2020, la commune comptait 183 habitants[Note 3], en augmentation de 8,93 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    472490455461456465429418411
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    381364322273241233218204219
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    202182168154154152139108110
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    123119928377104124143173
    2020 - - - - - - - -
    183--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre.
    • Chapelle Saint-Pierre dans le cimetière. C'est la sépulture des seigneurs locaux, les Pingré, Gomer, Guillebon et de desservants du village[23].
    • Puits en pierre.
      Puits en pierre.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • L'église Saint-Pierre.
      L'église Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    • « Jean de Belleval épousa Marie de Fricamps, d’une très ancienne et très considérable maison de Picardie, dont la branche aînée fixée dans son château de Fricamps (canton de Poix (Somme), s’éteignit vers 1320 dans la maison de Sarcus , tandis que la branche cadette , établie en Basse- Normandie où le roi Saint-Louis lui donna en 1231 la terre et seigneurie de Montfarville et des fiefs à Carnanville, Quettehou, Valcanville, Gerville, Mobec et Véli, devait s’éteindre soixante-dix ans après dans la maison de Belleval , par une seconde alliance[24] ».
    • Comte Godmard Charles Octave du Faÿ, capitaine au 8e régiment de hussards, né le 28 mai 1831 à Fricamps, mort le 19 février 1898, chevalier de la Légion d'honneur en 1871, demeura au château de Fricamps[25].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    de gueules à la bande d'or, chargée en chef d'une étoile de sable, accompagnée de huit croisettes aussi d'or ordonnées en orle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. G. Beaurain, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens : cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert & Tellier, coll. « Société des antiquaires de Picardie », , 721 p. (lire en ligne), p. 437, lire en ligne sur Gallica.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 412 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1297.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    14. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    15. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    16. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    17. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
    18. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    19. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 163 p., p. 228 (ASIN B000WR15W8).
    24. René de Belleval, Notices historiques et généalogiques sur quelques familles nobles de Picardie : deuxième livraison, Amiens, Lemer Ainé, , 171 p. (lire en ligne), p. 36, lire en ligne sur Gallica.
    25. « Godmard Charles Octave du Faÿ », base Léonore, ministère français de la Culture.
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