Fourneaux (Loire)
Fourneaux est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Fourneaux | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Neyrand 2020-2026 |
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Code postal | 42470 | ||||
Code commune | 42098 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Fourneausien [1] | ||||
Population municipale |
579 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 16″ nord, 4° 16′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 416 m Max. 607 m |
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Superficie | 12,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Coteau | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Lay | Amplepuis (Rhône) | Machézal | ||
Saint-Symphorien-de-Lay | N | Chirassimont | ||
O Fourneaux E | ||||
S | ||||
Croizet-sur-Gand | Saint-Just-la-Pendue |
Urbanisme
Typologie
Fourneaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (17,3 %), zones urbanisées (4,4 %), terres arables (4,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire[8]
Fourneaux a pris naissance à proximité de la voie romaine qui conduisait de Lugdunum (Lyon) à Rodumna (Roanne). On peut encore en suivre le tracé sur environ 2 km dans les prés situés à l'ouest du hameau du Plat-Coupy. Des fragments de céramique romaine ont été trouvés à proximité.
La paroisse est une des plus anciennes du Roannais. Le cartulaire de l'abbaye de Savigny signale l'église Saint-Michel de Fornels en 1020. Jusqu'à la Révolution, le territoire de la paroisse était divisé en deux parties dépendant chacune d'une seigneurie : les Forges et l'Aubepin.
Au XIXe siècle on tissait la mousseline et le plumetis à Fourneaux. On y réalisait aussi de la broderie au crochet pour les fabricants de Tarare. Une importante activité textile s'y est maintenue avec un tissage de voile tergal et une usine de soierie dont les créations sont réputées. Grâce à cela, les emplois industriels offerts dans le village ont augmenté entre les années 1970 et 1980.
Le premier tour de France cycliste est passé à Fourneaux le 2 juillet 1903 à l'occasion de sa première étape.
Blasonnement
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Les armoiries de Fourneaux se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2020, la commune comptait 579 habitants[Note 2], en diminution de 4,61 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Château de l'Aubepin[14]
La seigneurie de l'Aubepin était l'une des plus importantes du Beaujolais, étendant sa juridiction sur de nombreux villages de l'actuel canton de Saint-Symphorien-de-Lay, et en particulier Saint-Just-la-Pendue. Le château qui lui correspond est l'un des plus beaux du Roannais. Au XIIe siècle, sans doute simple ferme fortifiée, il s'inscrivait dans le système de défense des sires de Beaujeu, sur une frontière contestée avec le Forez.
L'aspect du château se modifie beaucoup entre le XIVe et le XVIIe siècle, passant de la famille de Thélis à celle de Lorgue, puis de celle de Semur à celle de Sainte Colombe à la fin du XVIe siècle.
C'est pendant l'époque où il était habité par la famille de Lorgue, au XVe siècle, que le château primitif disparu entièrement dans un incendie la nuit de la Sainte-Agathe. Cet accident frappa tellement l'imagination des habitants que, depuis cette époque, nul feu n'est allumé à l'Aubépin la veille et le jour de la Sainte-Agathe (4 et 5 février). On dit que, comme il était difficile en plein hiver de se priver pendant 48 heures de cuisine, de chauffage et de lumière, François de Sainte Colombe fit construire dans la cour, en dehors des fossés, deux petits bâtiments dits pavillons de Sainte-Agathe où les habitants de l'Aubépin passaient les journées néfastes.
Pendant l'été de 1570, le château fut pillé par les troupes huguenotes de Briquemaut stationnées à Lay.
Dans un grand état de délabrement avant la Première Guerre mondiale, il a été magnifiquement restauré par la famille qui en a été propriétaire jusque dans les années 1980.
Croix du Plat Coupy
Située sur la route en direction du château de l'Aubepin, à 800 mètres du bourg, elle fut érigée en souvenir de l'arrêt du pape Pie VII en 1804. Il se rendait au couronnement de Napoléon à Paris. Le seigneur de l'Aubepin aurait offert à cet endroit un rafraîchissement au pape. La tradition laisse croire qu'à cet instant une indulgence aurait été accordée. Elle fut simplement promise. C'est seulement en 1892, sous le pape Léon XIII, grâce à un rappel de monsieur de Montenach, seigneur de l'Aubepin, qu'elle reçut sa forme canonique[15].
Château de Sarron
Il a pris ce nom au début du XXe siècle, et était connu jusque-là sous l'appellation Les Forges. Le nom de Sarron lui vient de la famille qui l'a occupé pendant plus de 350 ans.
Personnalités liées à la commune
- Pascal Clément, (° 1945) ancien maire de Saint-Marcel-de-Félines, ancien président du Conseil général de la Loire, ancien député de la 6e circonscription de la Loire et ancien ministre de la Justice et garde des Sceaux.
- Jossua Sonnery, (né en 2005) héros fourneausiens il aurait selon la légende combattu au côté Iron Man contre l’envahisseur Amplepluisiens et aurait sauvé le village en 1v410 après que Tony Stark soit malheureusement tombé au combat
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Grande encyclopédie des communes du Forez et de la Loire sous la direction de JP Houssel Editions Horvath 1984, et documentation de l'association « Les Chemins du Passé »
- Fourneaux, association des maires de France, consulté le 13 mars 2015
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Grande encyclopédie des communes du Forez et de la Loire sous la direction de JP Houssel Editions Horvath 1984, Ghateaux historiques en Beaujolais par l'abbé Prajoux et documentation de l'association « Les Chemins du Passé »
- Documentation de l'association « Les Chemins du Passé »