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Chirassimont

Chirassimont est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chirassimont
Chirassimont
Vue du village depuis l'est en 2022.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône
Maire
Mandat
Jean-Paul Jusselme
2020-2026
Code postal 42114
Code commune 42063
DĂ©mographie
Gentilé Casamontois, Casamontoises [1]
Population
municipale
399 hab. (2020 en augmentation de 0,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 54′ 52″ nord, 4° 17′ 10″ est
Altitude Min. 469 m
Max. 764 m
Superficie 10,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Chirassimont
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Chirassimont
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
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Chirassimont
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Chirassimont
Liens
Site web https://www.chirassimont.fr/

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chirassimont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), forêts (12,2 %), terres arables (6,2 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire[8]

    Au XIIIe siècle le village s'appelait "Chasal Symont" ce qui veut dire "Maison de Simon".

    On relève mention de l'église dès 1203. Elle dépendait sans doute du monastère Saint-Irénée de Lyon. En 1410, pendant la guerre de Cent Ans, les habitants demandèrent à leur seigneur, le duc de Bourbon, sire de Beaujeu, l'autorisation de fortifier leur église afin de se mettre à l'abri des gens de guerre qui ravageaient le pays. Cette construction conservera son aspect défensif jusqu'en 1891, date à laquelle elle fut remplacée par l'église actuelle. De la vieille construction il ne reste que le porche et les colonnettes en calcaire qui ont été incorporées dans le mur du jardin de la cure à gauche de l'église actuelle.

    Le village a conservé la tradition d'une implantation textile qui comprenait au début du XIXe siècle de nombreux tissages de soieries à la main. C'est aussi à Chirassimont que fut montée, au début du XIXe siècle, la plus ancienne mécanique pour la filature du coton, avant que s'élèvent les ateliers de Charlieu, Roanne, Saint-Germain-Laval, Régny et Saint-Just-la-Pendue. Au début des années 1980, il restait deux petites usines textiles qui occupaient ensemble une cinquantaine de salariés et aussi une demi douzaine de tisseurs à domicile de voiles pour rideaux.

    Politique et administration

    Mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Claude Jusselme
    mars 2001 2014 Paul Valois
    2014 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Jean-Paul Jusselme[9]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[10]

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2020, la commune comptait 399 habitants[Note 2], en augmentation de 0,76 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7201 2511 5691 9992 0622 1762 2751 1881 155
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1951 2051 1951 1591 1121 0351 017919904
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    897908849770781765707697642
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    649581516417409364382379376
    2015 2020 - - - - - - -
    405399-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Ruines de la tour de Vareille[8]

    Ruines de la tour de Vareille.

    Située sur la route qui conduit à Fourneaux, c'est tout ce qui reste de l'énorme tour carrée de 4 étages, qui protégeait un angle de l'ancien château fort médiéval ayant longtemps appartenu aux seigneurs de Rossy et à la famille de Sainte Colombe. Le château aurait été assiégé, brûlé et détruit par les Huguenots vers 1570 au cours des guerres de religion.

    L'origine de cette maison forte restera probablement inconnue car ses archives ont été détruites pendant la Révolution.

    Elle date du début du XVIe siècle. Malheureusement, la gaine de la vaste cheminée du second étage, ménagée dans la muraille a entraîné sa ruine et s'est écroulée à moitié de la base au sommet ; mais ses ouvertures étroites, ses créneaux, ses archières n'ont rien perdu de leur caractère initial et la ruine est impressionnante.

    Selon la légende, transmise dans le village, quand la tour tombera, une grande catastrophe sera à venir.

    • Église Saint-BarthĂ©lemy.
      Église Saint-Barthélemy.
    • Portail de l'ancienne Ă©glise.
      Portail de l'ancienne Ă©glise.
    • Chapelle Notre-Dame-de-PitiĂ© dans le cimetière.
      Chapelle Notre-Dame-de-Pitié dans le cimetière.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Champs.
      Chapelle Notre-Dame-des-Champs.
    • Calvaire dans le cimetière.
      Calvaire dans le cimetière.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Grande encyclopédie des communes du Forez et de la Loire sous la direction de JP Houssel Éditions Horvath 1984, et documentation de l'association "Les Chemins du Passé"
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    10. Chirassimont, association des maires de France, consulté le 13 mars 2015
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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