Felipe Maeztu
Felipe Maeztu, né le à Labraza et mort le à Pernes-les-Fontaines, est un officier français de la Légion étrangère, compagnon de la Libération.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 53 ans) Pernes-les-Fontaines |
Nationalités | |
Allégeance | |
Activité | |
Période d'activité |
Ă partir de |
Biographie
En , Felipe Maeztu s'engage pour 5 ans dans la Légion étrangère. Il sert un an en Algérie puis 10 ans au Maroc au sein du 1er et du 4e Régiment étranger[1].
D'avril à , au sein de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), il participe à la campagne de Norvège. Il est sergent-chef et combat, entre autres, à Bjervik puis Narvik[1].
L'invasion de la France par les troupes allemandes, le , entraîne le rapatriement de la demi-brigade qui débarque, le en Bretagne aux combats sur le territoire national. Elle est rapidement prise dans la tourmente de la débâcle et le 21 juin les rescapés de la demi-brigade réussissent à embarquer et à rejoindre l'Écosse.
Felipe Maeztu fait partie des 900 légionnaires qui décide de rallier le général de Gaulle le [1].
De à , toujours avec la 13e DBLE, il participe, fraîchement promu adjudant, à l'opération Menace, à la campagne du Gabon vichyste[1].
Début 1941, il participe à la campagne d'Erythrée au sein de la Brigade française d'Orient (la 1re brigade française libre). Puis en , à celle de Syrie[1].
En , il est promu sous-lieutenant et prend le commandement d'un peloton de la 1re compagnie de transmission au sein de la 1re brigade française libre. Il combat à Bir-Hakeim, El-Alamein et en Tripolitaine[1].
Le , il est lieutenant et participe Ă la campagne de Tunisie[1].
En , Felipe Maeztu débarque avec la 1re division française libre en Italie et participe à la campagne d'Italie. Puis en , au débarquement de Provence et à la libération de la France[1].
Lorsqu'elle atteint l'Alsace, son unité est envoyée réduire les poches de résistance sur le front de l'Atlantique. Elle est rappelée en urgence pour défendre Strasbourg en . Le , avec la 13e DBLE, participe à l'offensive de la 1re armée pour réduire la poche de Colmar[1].
En , il prend part aux combats du massif de l'Authion, l’une des dernières sur le territoire français, qui ouvre le chemin des crêtes italiennes et permet aux troupes françaises de poursuivre vers le Piémont où Felipe Maeztu finit la guerre à Turin[1].
En , il reçoit la nationalité française. Il participe encore à la guerre d'Indochine puis quitte l'armée en 1952 avec le grade de commandant[1].
Il se retire Ă Madagascar, puis Ă Pernes-les-Fontaines oĂą il finira ses jours[1].
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur ;
- Compagnon de la Libération () ;
- Croix de guerre 1939-1945 avec deux citations ;
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec deux citations ;
- Croix du combattant ;
- Médaille coloniale avec agrafes Maroc, Sahara, Erythrée, Bir-Hakeim, Libye, Tunisie ;
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre ;
- Chevalier de l'ordre du Ouissam alaouite ;
- Chevalier du Nicham El Anouar ;
- Ordre du MĂ©rite 4e classe.
- Paz del Marrueco (« Médaille de la Paix du Maroc » en espagnol)
Notes et références
- « Felipe Maeztu », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
Voir aussi
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexes
Liens externes
- « Felipe MAEZTU », sur ordredelaliberation.fr (consulté le ).
- « Légionnaire Felipe Maeztu », sur fanion-vert-rouge.fr (consulté le )