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Famille de Maurey

La famille de Maurey est une famille éteinte de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Normandie[1]. Sa filiation étant suivie depuis 1453, elle s'est éteinte en 1999.

Famille de Maurey
Image illustrative de l’article Famille de Maurey
Armes

Blasonnement D'azur à trois bourdons d'argent, posés en pal et rangés en fasce
Branches de Maurey
de Maurey d'Orville
PĂ©riode 1453-1999
Pays ou province d’origine Drapeau de la Normandie Normandie
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Maurey, La Fangeaye, La Maugererie près Gacé, La Motte, Le Hamel, Orville, Le Panval, Le Parc-Hamon, Le Plessis, Les Ligneris, Planches, Saint-Jean-des-Gaudiers près Saint-Pierre-de-Cernières
Demeures La Faugeaye, La Maugère, La Motte, Le Hamel, Les Ligneries, Orville, Planches, Le Plessis et Saint-Jean-des-Gondiers
RĂ©compenses militaires Chevalier de Saint-Louis, ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem
Preuves de noblesse
Montres 1540 Ă  Orbec
Réformation de la noblesse 1666 à Alençon
Autres Certificat de noblesse pour service militaire (18 octobre 1782)

Histoire

La famille de Maurey est attestée en Basse-Normandie au XVe siècle et en Haute-Normandie au XVIIIe siècle.

Robin de Maurey (vers 1420 - après 1457), seigneur de Saint-Jean-des-Gaudiers, est le premier auteur connu de cette famille[2].

En 1540, son arrière-petit-fils Gilles de Maurey (1510 - après 1550), seigneur de La Fangeaye, à Gacé (vicomté d'Orbec), prouve la noblesse de sa famille remontant à Robin son bisayeul, vivant en 1453[3]Modèle:Refninc.

La famille de Maurey fut maintenue noble le 6 avril 1666. Elle donna des ecclésiastiques ainsi que des officiers, dont quatre chevau-légers de la garde du roi, aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Elle est éteinte depuis le XXème siècle. Les familles Goupil et Antille ont relevé le nom par adoption en 1991[4] - [5].

Branches

La famille de Maurey a formé plusieurs branches, généralement désignées par le nom d'une des seigneuries possédées, bien que ces dernières aient parfois changé de branche :

  • branche du Hamel, aĂ®nĂ©e, et les sous-branches de Saint-LĂ©ger et d'Incarville ;
  • branche du Plessis, cadette (1570-1802), et les sous-branches du Panval (vers 1665-1786) et du Parc-Hamon (1632-1643)[6] ;
  • branche d'Orville (vers 1730)[7] - [8].

Personnalités

  • Charles-JĂ©rĂ´me de Maurey (nĂ© le 19 novembre 1740 Ă  GacĂ© en Normandie ; mort après 1794)[9] - [10] , chevalier, seigneur de Saint-Arnoult, etc., conseiller du Roi, lieutenant gĂ©nĂ©ral, en particulier ancien civil et criminel, enquĂŞteur et commissaire examinateur au bailliage d'Exmes. MariĂ© le 25 janvier 1773 Ă  Exmes avec Louise-Charlotte-Julie de Lantivy (1757-1800), il Ă©migre Ă  la RĂ©volution, tandis que son Ă©pouse, retirĂ©e au couvent de Buron, est contrainte d'Ă©pouser en septembre 1794 son geĂ´lier, l'apostat Louis-Jacques Davière (moine Ă  Fontevrault, confesseur de la comtesse, curĂ© constitutionnel d'AzĂ© puis agent rĂ©volutionnaire) pour Ă©chapper Ă  sa condamnation Ă  mort et celle de sa propre mère. Leur fils Louis-AndrĂ©-Charles-Remi de Maurey, chasseur au 12e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval[11], meurt Ă  25 ans (1774-1799) Ă  Leibdingen ou Luciensteig.
  • Pierre II de Maurey (baptisĂ© le Ă  Alençon ; dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Incarville), aĂ®nĂ©, fils de Jean-Baptiste, et de Marie-Louise Blessebois de La Garenne, père d'une nombreuse descendance. ÉdifiĂ© par le martyre de son parent[12], l’abbĂ© Louis-Joseph du Portail de La Besnardières (1740-1792)[13] - [14], curĂ© de BellĂŞme exĂ©cutĂ© sur le parvis de son Ă©glise Ă  la hache par un rĂ©volutionnaire, il rejoint l’ArmĂ©e Catholique et Royale d'Henri de La Rochejaquelein (1772-1794) en qualitĂ© de capitaine-major.
Rue Jacques de Maurey Ă  Incarville.
Tombe des frères Jacques et Georges de Maurey à Incarville.

Possessions

La famille de Maurey a possédé au cours de son histoire plusieurs châteaux ou maisons fortes, dans les seigneuries qu'elle détenait: Saint Pierre de Cernières, La Fangeaye (souvent écrit La Faugaye), La Maugerie, La Motte, Le Hamel, Les Ligneries, Orville, Planches, Le Plessis[6] et Saint-Jean des Gaudières.

Armes

  • D'azur Ă  trois bourdons de pèlerin d'argent,
    • posĂ©s en pal, rangĂ©s en fasce, pour la branche ainĂ©e du Hamel,
    • rangĂ©s en pal, deux derrière et un devant, pour la branche cadette du Plessis
  • alias : rangĂ©s[25], rangĂ©s en pals[1], rangĂ©s en fasce[26], en pal de fasce, posĂ©s en fasce[1] et d'azur Ă  trois bourdons de Saint-Jacques d'argent, mis en pal, la pointe en bas[10].

Références

  1. Alexandre AUBERT de LA CHENAYE des BOIS, Dictionnaire de la Noblesse, vol. 9, Paris, Antoine Boudet, , 696 p. (lire en ligne), p. 637
  2. Esquisses généalogiques concernant un grand nombre de familles alliées entre elles, Paris, J.-B. Dumoulin, Libraire, , 300 p. (lire en ligne), p. 6
  3. Recherche [de Noblesse] faite en 1540 par les Ă©lus de Lisieux des nobles dans leur Ă©lection
  4. Tribunal de grande instance de Lisieux, Jugement, Lisieux,
  5. Arnaud CLEMENT, La Noblesse Française, Dictionnaire & Armorial de la noblesse française contemporaine, Internet, Academia.edu, , 851 p. (lire en ligne), p. 578
  6. Société historique et archéologique de l'Orne, « Maurey », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, Alençon-Paris, Lecoq & Mathorel, vol. 22, 1er bulletin,‎ , p. 255-270 (lire en ligne)
  7. CHERIN (père et fils) et BERTHIER, Recueil de certificats de noblesse délivrés par mm. Chérin père, Berthier et Chérin fils, successivament généalogiste des Ordres du Roi, pour l'admission au service militaire, en conséquence de la décision de sa Majesté Louis XVI, en date du 21 mai 1781, mis en ordre alphabétique par M. du PRAT-TAXIS, Paris, Chez l'Auteur, et chez Bleuet, , 404 p. (lire en ligne), p. 264
  8. Société historique et archéologique de l'Orne, Bulletin, (lire en ligne)
  9. Commission historique et archéologique de la Mayenne, « Une arrestation en 1791 », Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne,‎ 2e série, t. xx, 1904, laval, veuve a. goupil, p. 234 (lire en ligne)
  10. Théodore Courtaux et le comte de Lantivy de Trédion, Histoire généalogique de la Maison de Lantivy, Paris, Cabinet de l'Historiographie, , 400 p. (lire en ligne), p. 191
  11. « 1789-1815.com/arfr4_ch12.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  12. Son cousin éloigné (au 6e degré), mais aussi cousin germain de sa femme Eléonore du Mouchet, épousée en 1790.
  13. « Hommage à l’abbé du Portail », sur actu.fr,
  14. « Hommage à l'abbé du Portail », sur villedebelleme.fr,
  15. René JOUANNE, « Un inventeur alençonnais : Jacques-Antoine de Maurey (1757-1829) », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne,‎ , p. 376-386 (lire en ligne)
  16. D.M. GOSSEAUME, Précis analytique des travaux de l'Académie royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen, Rouen, P. Périaux Père, , 399 p. (lire en ligne), t. V (1781-1793), pp. 223-224
  17. Dom Denis, « Les Bénédictins de Saint-Maur », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne,‎ t. xxxi, 1912, p. 311-312, n° 8.399
  18. J.-N. Barbier-Vémars, Annales des Arts et Manufactures, Paris, Chaigneau Aîné, (lire en ligne), t. 46, n° 136, pp. 34-54
  19. J.-N. Barbier-Vémars, Annales des Arts et Manufactures, Paris, Bureau des Annales, (lire en ligne), t. I, n° 3, pp. 252-277
  20. Général Poncelet, Exposition universelle de 1851, Travaux de la Commission française sur l'industrie des nations, Paris, Imprimerie impériale, , 506 p. (lire en ligne), t. III, 1re partie, 2e section, 2e partie "Machines et outils appliqués aux arts textiles" (6e jury), p. 153
  21. LORIOL, La France. Description géographique, statistique et topographique - ORNE par M. Odolant-Desnos, Paris, Verdière, (lire en ligne), p. XXIX
  22. Charles Vérel, « Silhouettes normandes - Annibal Olivier », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, Typographie Renaut-Debroise,‎ , t. XVII, 1er bulletin, p. 486, note 1 (lire en ligne)
  23. « Base de Données », sur saint-louis.info (consulté le ).
  24. , d'une histoire de l'abbaye de La Trappe, d'une vie de Rancé et de nombreuses poésies parues dans La Muse de Falaise lEdouard FRERE, Manuel du bibliographe normand ou Dictionnaire bibliographique et historique, Rouen, New York, Burt Frankin, , 632 p. (lire en ligne), t. II (G-Z), p. 293
  25. « Bourdon », sur https://www.blason-armoiries.org
  26. HOZIER (Charles d'), Armorial général de France, Normandie-Alençon, Généralité d'Alençon (1696-1709), Paris, 1903 (12 juillet 1697), 54 p. (lire en ligne), p. 11, n° 188

Voir aussi

Bibliographie

  • Étienne de SĂ©rĂ©ville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la Noblesse française, , p. 706
  • Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la Noblesse française, , p. 269
  • Jean Vidalenc, La petite mĂ©tallurgie rurale en Haute Normandie sous l'Ancien RĂ©gime,
  • RenĂ© Jouanne, Un inventeur alençonnais,
  • Édouard Frère, Manuel du bibliographe normand ou dictionnaire bibliographique et historique, t. 2, Rouen, A. Le Brument, , 632 p. (lire en ligne), p. 293.
  • Archives en Ligne, dĂ©partement de l'Orne, ville de SĂ©es, annĂ©e 1832, page 191

Articles connexes

Liens externes

Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (donnée, donnée)

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