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Famille de Lambert des Granges

La famille de Lambert des Granges, olim Lambert et de Lambert est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française en voie d'agrégation à la noblesse à la fin du XVIIIe siècle, installée au début du XVIIe siècle dans la France du sud-est. Sa filiation suivie remonte à César Lambert (1578-1657), négociant maritime à Marseille, originaire de Loudun (département de la Vienne).

Famille de Lambert des Granges
Image illustrative de l’article Famille de Lambert des Granges
Armes

Blasonnement D'argent à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois étoiles d'azur et en pointe d'un lion de sable passant, armé et lampassé de gueules
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Loudun (Vienne), Marseille (Bouches-du-Rhône)
Fiefs tenus La Garosse, La Tour, Gamarde
Demeures Château de Gaussens
Charges Intendant général de Saint-Domingue
Commissaire général de la marine
Conseiller du roi en ses conseils
Ingénieur ordinaire du roi
Maire
Fonctions militaires Capitaines de vaisseau
Colonel
Officiers supérieurs
Corsaire
Garde marine
RĂ©compenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre national de la LĂ©gion d'honneur
Ordre de Saint-André
Croix de guerre
Croix de la Valeur militaire
Mort pour la France
Preuves de noblesse
Autres Membre de la Société des Cincinnati de France

À partir du milieu du XVIIe siècle et jusqu'à la Restauration, elle donne deux ingénieurs du roi , dont un qui passera au service de Pierre le Grand et deviendra le premier ingénieur général russe, elle donne également cinq générations de militaires. Elle compte des officiers de marine dont deux capitaines de vaisseau, un capitaine corsaire, un garde marine, un intendant général de Saint-Domingue, un officier supérieur de la maison du comte de Provence, un officier de cuirassier de la garde du roi Louis XVIII, quatre chevaliers de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont 3 successifs ( 1711, 1744, 1791). Elle se fixe au milieu du XVIIIe siècle en Bordelais où elle a possédé les seigneuries de la Garosse, la Tour et Gamarde.

Elle est membre de l’association Société des Cincinnati de France[N 1] par représentation collatérale de Toussaint de Lambert , officier d'origine, admis en 1784.

Historique

La famille de Lambert des Granges est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française[1] - [2] en voie d'agrégation à la noblesse à la fin XVIIIe siècle[3]. Elle est fixée à Marseille au XVIIe siècle avec César Lambert (1578-1657), négociant maritime de la ville de Marseille, « marchand, originaire de la paroisse de Loudun », qui épouse le 20 mars 1606 à Marseille Jeanne Borelly[4]. Il eut pour fils André Lambert, baptisé le 5 avril 1633 à Marseille[5] qui devint ingénieur du roi et qui de son mariage en 1654 avec Jeanne de Martinon, eut six enfants dont deux fils : Joseph Gaspard (1655), qui eut une fille unique et Nicolas Claude (1666) qui continua la lignée. Elle compte quatre chevaliers de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont 3 successifs ( 1711, 1744, 1791) [3].Cette famille se fixe au milieu du XVIIIe siècle en Bordelais où elle est y toujours représentée et où elle a possédé les seigneuries de la Garosse, la Tour et Gamarde[6].

Liens de filiation entre les personnalités notoires

  • CĂ©sar Lambert (1578-1657) Ă©pouse Jeanne Borelly.
    • AndrĂ© Lambert ou de Lambert (1633-1719) Ă©pouse Jeanne de Martinon. Ils ont six enfants.
      • Joseph-Gaspard Lambert de GuĂ©rin (1655.
      • Nicolas de Lambert (1666-1727). Il Ă©pouse en secondes noces Marie Claude Le Normant.
        • Claude-Ange Lambert (1706-1758). Il Ă©pouse Claire Bonnegrace.
        • RenĂ© Nicolas-Charles de Lambert des Granges (1707-1754). Il Ă©pouse Françoise FĂ©licitĂ© Rivière, Ă  Saint Domingue.
          • Charles Robert-Nicolas de Lambert des Granges (1754-1806). Il Ă©pouse AngĂ©lique-Jacqueline Marie Nigot de Saint-Sauveur.
            • Marie Françoise-Charlotte-Clotilde de Lambert des Granges (1785-1814) Ă©pouse Gaspard de Gaulne.
            • Hermine Jeanne-Charlotte-Honorine de Lambert des Granges (1786-1810) Ă©pouse Richard Duperrieu de Taste.
            • AglaĂ© Louise Marie de Lambert des Granges Ă©pouse Augustin Pierre Brunie.
            • Édouard Jacques de Lambert des Granges (1797-1865). Il Ă©pouse Jeanne Agathe LĂ©ontine de BirĂ©.
              • Joseph Ernest de Lambert des Granges (1816-1879) Ă©pouse Marie ThĂ©rèse Germaine du Perier de Larsan (1826-1882).
                • Germain de Lambert des Granges (1848-1913) Ă©pouse Marie Elisabeth Hallez.
              • Emmanuel de Lambert des Granges (1828-1874) Ă©pouse Laure de Lambert (1828-1902).
                • RenĂ© de Lambert des Granges (1849-1920) Ă©pouse Suzanne Bouniol (1854-1928).
                  • Emmanuel de Lambert des Granges (1876-1956) Ă©pouse Madeleine MilhĂ© de Saint Victor (1883-1969).
                    • RenĂ© de Lambert des Granges (1906-1999) Ă©pouse Marie Antoinette Drouilhet de Sigalas (1909- 1998)
                      • GĂ©rard de Lambert des Granges (1931).
                      • Suzanne de Lambert des Granges (1932).
                      • Jacques-Edouard de Lambert des Granges (1936) Ă©pouse Charlotte de Castelbajac.
                      • Emmanuel de Lambert des Granges (1938-2016) Ă©pouse Anne-ThaĂŻs de Castelbajac.
                    • Bernard de Lambert des Granges (1910-2001), Ă©pouse Claire de Saint-ExupĂ©ry (1919-2014).
                    • Jeanne de Lambert des Granges (1913-2005) Ă©pouse Durand de Fontmagne.
                    • Michel Claude Ange de Lambert des Granges (1914, mort pour la France le 16 juin 1940).

Personnalités

I) César Lambert (né en 1578 à Loudun et mort à 79 ans le 22 mars 1657 à Marseille)[7]. Négociant maritime à Marseille[8], il épouse le 20 mars 1606 à Marseille Jeanne Borelly[4]. Il est propriétaire d'une maison de commerce maritime en relation avec le Levant. En effet "le registre de l'amirauté de Marseille permettant d'établir la liste des principales maisons de commerce de Marseille", mentionne que la maison de César Lambert était engagée dans le commerce maritime avec l'Italie, l'Espagne, la Syrie, et l'Égypte[8] - [9]. Il correspond [10] - [9] avec Nicolas -Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), qui marque un intérêt appuyé pour l'Égypte où César Lambert voyagea de 1627 à 1632[9]. César Lambert a laissé de nombreux témoignages de ses voyages, dont ses lettres originales adressées en 1627 à Peiresc, conservées par la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras décrivant spécialement le Caire et Alexandrie[11]. Ses relations d'Égypte "véritables et curieuses" retracent dans un ouvrage collectif [12] ce qu'il a vu de plus remarquable au Caire, Alexandrie, et autres villes d'Égypte dans les années 1627 à 1632. De son mariage avec Jeanne Borelly il eut André Lambert, baptisé le 5 avril 1633 à Marseille (paroisse Saint-Martin)[5] .

II) André Lambert ou de Lambert (baptisé le 5 avril 1633 à Marseille[5] et inhumé le 4 octobre 1719 à Marseille (paroisse Saint Martin[13]).

Ingénieur militaire [1], André Lambert est cité comme collaborateur de Pierre-Paul Riquet, entrepreneur du Canal du Midi[14].D'une grande expérience, notamment pour la réalisation d'ouvrages en 1664 sur le Lot et l'année suivante sur l'Agoût[15], Il représente Riquet dans la passation de marchés en qualité de directeur pour le roi des ouvrages du canal de communication entre les deux mers, notamment le 16 mai 1667[16] et le 1er mars 1668[17].

En 1676, il est nommé architecte à l'arsenal de Rochefort[18] - [19].

Le 31 mai 1676, dans l'acte de mariage de sa fille Marie avec Marc-Antoine du Drot, écuyer, sieur de Pachère, il est indiqué « noble homme André Lambert, ingénieur des travaux de Sa Majesté au port de Rochefort»[20]. Il est indiqué « noble André de Lambert, ingénieur des travaux de Sa Majesté » dans le contrat de mariage du 10 février 1682 de celle-ci avec Jean-Pierre d'Audiffret, écuyer, de Manosque[21].

En octobre 1676, il accompagne Jean-Baptiste Colbert de Seignelay venu à Toulon pour y étudier la création d'un arsenal[22]. écrit à son père Colbert ceci à son sujet : « J'ai été bien ayse de faire travailler le sieur Lambert » {sur un plan de l'arsenal de Toulon][23]. Néanmoins ses plans, ainsi que ceux de deux autres ingénieurs, ne furent pas retenus et Vauban nommé en 1678 commissaire général des fortifications s'en chargea[24].

Toujours en octobre 1676, il accompagne Jean-Baptiste Colbert de Seignelay à Marseille qui écrit à son sujet à son père : « Vous me demandez par qui j'ay fait examiner le prix des ouvrages de maçonnerie qui se font à Marseille : c'est par Lambert, que j'avois mené avec moy et qui s'en est assez bien acquitté ; j'espère qu'il se rendra capable de l'employ auquel vous le destinez »[25].

En 1679, il est à Trinquetaille[1], port d'Arles (Sa fille Théodora y épouse le 7 décembre 1679 Antoine Poulin du Clos, écuyer[26]).

Dans un courrier de juillet 1679 Colbert indique à Henri d'Aguesseau, intendant à Toulouse, que si celui-ci manque d'ingénieurs pour ses travaux d'asséchement de marais, il peut contacter l'intendant de Marseille, qui lui enverra André Lambert qui a travaillé autrefois avec le chevalier de Clerville[27] (le chevalier de Clerville est en 1666 le parrain de Nicolas-Claude, fils d'André de Lambert[28]). Il ajoute que si l'intendant le souhaite, il peut nommer André Lambert comme inspecteur sur les ouvrages du canal du Midi[27].

En 1682, il est ingénieur des travaux de Sa Majesté à Marseille[1].

Le 6 mars 1690, rĂ©sidant Ă  Narbonne, il se rend adjudicataire pour 67 000 livres des ouvrages du Canal de la Robine de Narbonne et s'engage Ă  achever pour le 1er septembre 1691 les travaux commencĂ©s par un entrepreneur nommĂ© Maton[29],

En janvier 1692, une transaction est passée entre les consul de Narbonne et André Lambert, ingénieur ordinaire du roy, entrepreneur des ouvrages du canal de la Robine de Narbonne, à la suite de la folle enchère faite par lui le 16 mars 1690 devant l'intendant de la province[30].

Le 6 juin 1693, sa fille Claire épouse dans la cathédrale Saint Sébastien de Narbonne, Georges-Baptiste d'Asté, chevalier de Saint-Louis, ingénieur du roi, originaire de la ville de Paris[31] (le contrat de mariage est signé le 15 avril en présence d'Antoine de Niquet, ingénieur général des provinces du Languedoc, qui avait préparé les devis et les plans du canal de la Robine en 1688).

Il meurt début octobre 1719 (inhumé le 4) à Marseille[13]. De son mariage avec Jeanne de Martinon, il eut six enfants dont deux fils : Joseph-Gaspard (1655) et Nicolas-Claude (1666) qui suivent.

Joseph-Gaspard Lambert, ingénieur ordinaire du roi Louis XIV puis ingénieur général russe.

III) Joseph-Gaspard Lambert de Guérin, né à Grenoble en 1655, ingénieur ordinaire du roi Louis XIV à Paris et à Arles[1] - [32] - [33], et ingénieur général russe.
En 1701, il passe au service de la Russie comme ingénieur général avec le rang de colonel, le premier à occuper ce poste en Russie. Il joue un rôle actif aux sièges de Schlusselbourg (1702), de Nyenschanz (1703) et de Narwa (1704)[34] - [35].
Il reçoit du tsar en 1703, la croix de l'ordre de Saint André (ordre fondé en 1698 par Pierre Ier et réservé aux plus importants personnages de l'État, tant civil que militaire ; Il est le premier français et le 12e récipiendaire de l'ordre, depuis sa création, sur les 18 créés par Pierre Ier)[36].
Il prend part une part active à la fondation et à la construction de St-Peterbourg par Pierre Ier[34] - [37]. Il a conçu le plan de la citadelle de Saints Pierre et Paul[38] - [39] -
En 1706, après trois années de services auprès du tsar, récompensés par la croix de Saint-André et sans aucun appoint pécuniaire, Lambert de Guérin est réduit à vendre tout ce qu'il possède et payer son voyage de retour en France[35] - [40].
Il quitta Pierre-le-Grand sous le prétexte d'engager des officiers au service de la Russie, passa à Dantzig et de là à Copenhague et à Berlin où il fut arrêté puis s'enfuit à Livourne[34]. Pierre Ier lui ordonna de ne plus porter le cordon de St-André[34]. De Livourne, il pria en 1715 le tsar de le prendre de nouveau à son service, disant qu'il avait fui, menacé par les boyards russes, il n'eut pas de réponse à sa lettre[34].
Il est l'auteur selon le site Gallica de la BNF en 1710 de l'ouvrage Le prince Kouchimen, histoire tartare, et Don Alvar del Sol, histoire napolitaine[41] - [42], ouvrage critique contre Menchikov, ministre du tsar.

III) Nicolas - Claude de Lambert, né à Lavaur le 5 juillet 1666[28] et mort à Toulon le 18 août 1727[43]. Officier de marine et d'artillerie, et corsaire, chevalier de Saint- Louis, le 27 novembre 1711[44]. Son parrain est le chevalier Nicolas de Clerville, ingénieur militaire, intendant général des fortifications de France, prédécesseur de Vauban. Marié à Dunkerque le 25 mai 1706 en secondes noces à Marie Claude Le Normant [45], fille du greffier en chef du Grand Conseil sous le règne du roi Louis XIV, en présence des frères de cette dernière, Ange Le Normant de Mezy, commissaire de la Marine, et de Claude-Simon Le Normant, chevalier de Beaumont. Elle était aussi la cousine germaine de Sébastien-François-Ange Le Normant de Mezy[46], conseiller d'État, intendant des armées navales qui fut l'adjoint du ministre de la Marine Massiac ; ainsi que de Monsieur Le Normant d'Etioles mari de la marquise de Pompadour[47].
Artefeuil (en 1759)[48] et La Chesnaye-Desbois (en 1775)[49] dans leur dictionnaire respectif, le nomment "noble Nicolas de Lambert de Lavor en Languedoc", époux de dame Marie-Claude Le Normant, fille du greffier en chef du Grand Conseil sous le règne du roi Louis XIV. Artefeuil précise que Nicolas de Lambert (de Lavaur en Languedoc) porte les armes De gueules à un levron d'argent assis sur une terrasse de sinople[50], qui sont différentes des armes portées par ses descendants.

Il commence sa carrière[44] comme enseigne de vaisseau de bombardier à Toulon (1691), sous-lieutenant d'artillerie à Dunkerque (1692), capitaine de galiote, lieutenant d'artillerie (1695), capitaine d'artillerie à Rochefort (1705)[51]. Comme plusieurs officiers de marine [52], il fut affecté en qualité de Corsaire à Dunkerque et Toulon. Il commanda en cette qualité quatre navires du roi armés en course : Les Jeux, Le Toulouse, Le Téméraire[53]", et L'Heureux Retour[54]. Le botaniste Louis Feuillée qui s'embarque à Marseille le sur le Saint-Jean-Baptiste , navire marchand commandé par l'ancien corsaire Jean Doublet, décrit avec ce dernier, le combat livré par L'Heureux Retour, en mai 1708, dont ils sont les témoins oculaires[55]. Le 9 mai, c'est le périlleux passage du détroit de Gibraltar surveillé par les bateaux de guerre anglais. l'Heureux Retour, attaqué par deux frégates anglaises (vers 5 heures du soir[54]) « l'une de soixante canons et l'autre de soixante et douze », engage le combat (n'ayant que du 12 dans l'entrepont pont et du 6 en haut avec en tout 40 pièces[54]), afin d'immobiliser les deux bateaux ennemis et de permettre au reste du convoi de prendre le large. Mais l'issue d'un tel combat ne pouvait faire de doute. « Lorsque M. de Lambert se voit forcé d'amener son pavillon (après 11 heures du soir[54]), il reçoit les Anglais qui viennent prendre possession du navire, une mèche à la main, debout auprès de plusieurs barils de poudre. Le premier compliment qu'il leur adressa était qu'il prétendait, avant même de parler de capitulation, qu'on lui accordât les demandes qu'il ferait, sans quoi il allait mettre le feu aux poudres et faire sauter son navire[56]. On lui accorda tout ce qu'il demandait ». « Ce sacrifice ne fut point inutile, car, tandis que les deux frégates, sérieusement touchées, rentraient à Gibraltar avec leur prise, le bateau du Père Feuillée poursuivait hâtivement sa route[57] ».
Son dossier personnel aux archives de la marine nous apprend qu'il avait été autorisé en 1712 à commander un des vaisseaux armés pour le compte du roi d'Espagne sous le commandement du sieur de Mezy son beau frère, comme le précise son épouse dans sa supplique au régent, lorsqu'il fut compromis six ans plus tard dans les détails de la conspiration de Cellamare. En effet accusé d’avoir offert ses services à l'Espagne, il avait été incarcéré par lettre de cachet en 1718 à la Grosse Tour de Toulon. Il en était sorti au bout de quelques mois, « mais il avait dû désormais vivre dans la retraite jusqu’à sa mort en 1727[58]». Son acte de sépulture[43] précise néanmoins, qu'à sa mort, il était commandant de la compagnie des bombardiers de Toulon. D'où une fille, Marie -Thérèse qui épouse le 13 octobre 1745 à Toulon Jean-Baptiste de Nas seigneur de Tourris, lieutenant de vaisseau, fils de feu François de Nas, seigneur de Tourris, capitaine de vaisseau et chevalier de saint Louis[59] - [48] - [49], et deux fils Claude-Ange et René-Nicolas-Charles.

IV) Claude-Ange Lambert, né à Toulon le 3 septembre 1706, décédé au Cap le 9 décembre 1758, écuyer[60] - [61]intendant de justice, police, finances et de la marine de Saint-Domingue en janvier 1757[62]. Entré au service le 30 septembre 1722 comme élève écrivain, écrivain ordinaire le 10 avril 1724, principal le 23 juin 1731, commissaire de la marine le 1er avril 1738, toute sa carrière s’était écoulée dans le port de Toulon où il avait successivement rempli les fonctions d’inspecteur des constructions et radoubs, puis des approvisionnements de bois, et, depuis 1744, celles de contrôleur[58]. En 1754, son supérieur M. de Villebranche donne son appréciation : Grand travailleur, possède bien toutes les parties du service, et en état de remplir les premières places[63]. Conseiller du roi en ses conseils, intendant de justice, police, finances et de la marine, des Iles françaises de l'Amérique sous le Vent, commissaire général de la marine, ordonnateur au Cap, premier conseiller des deux conseils de Saint-Domingue. Reçu au conseil du Cap le 4 décembre 1758, il meurt au Cap le 9 du même mois[64] - [61]. Il avait épousé le 10 novembre 1726, à Toulon [65] Claire Bonnegrace. D'où Thérèse-Françoise, mariée le 15 juillet 1755 [66] à Messire Thomas-François Mervé de Joinville [67], écuyer, qui fut consul de France du levant [68], Sauveur -Laurent- Nicolas, commissaire de la marine décédé sans postérité, et Toussaint qui suit.

Toussaint de Lambert, chevalier de Saint-Louis, capitaine de vaisseau, admis en 1784 au sein de la Société des Cincinnati de France

V) Toussaint de Lambert, nĂ© Ă  Toulon le 2 novembre 1740[69], et mort en 1799. Chevalier de Saint-Louis le 8 dĂ©cembre 1781[70]. capitaine de vaisseau (1778). Il entre dans une compagnie de gardes de la Marine en 1755 Ă  Toulon, il sera sous-brigadier des gardes (1757), chef de brigade et enseigne de vaisseau (1761), brigadier des gardes-marine (1764) capitaine-lieutenant au 1er bataillon du rĂ©giment de Toulon (1772), capitaine de fusiliers (1775), capitaine de vaisseau (1778). RetirĂ© le 1er juin 1780[71] - [72] pour raison de santĂ© avec commission de capitaine de vaisseau, et une pension de 1 400 livres[73]. Chevalier de Saint-Louis le 8 dĂ©cembre 1781)[70]. Embarquements : L'Hippopotame en 1756. De 1756 Ă  1758 : Le Lion, La PlĂ©iade, Le Centaure, et la Chimère. En 1759, Le Guerrier, En 1760 Le Fantasque. en 1764, l'Altier. Le Topaze et Le Sagittaire, La CamĂ©lĂ©on [74]. Le Singe, La PlĂ©iade en 1773. Il servit pendant la guerre d'indĂ©pendance des États-Unis, sur la Provence dans l'escadre du comte d'Estaing 1778, et pris part aux affaires de Rhodes Island, au combat du 11 aoĂ»t 1778, du 6 juillet 1779 et au siège de Savannah [75]. Il est admis en 1784 dans la branche française de la SociĂ©tĂ© des Cincinnati[76] - [72] - [75] - [77]. Il est qualifiĂ© messire dans son acte de mariage le 5 mai 1767 [78] avec Mademoiselle Rimbaud Marie ThĂ©rèse, fille de messire Henri François Rimbaud, conseiller, avocat et procureur du Roy au siège de l'amirautĂ© et de dame Anne Court[64], il n'eut pas de postĂ©ritĂ©.

IV) René-Nicolas-Charles de Lambert des Granges[79] - [80] - [81], né le 3 février 1707 à Toulon[82], et décédé à la mer, à bord du navire Le Bristol, le 18 décembre 1754[83]. Capitaine de vaisseau, le 1er juin 1754[79]. Chevalier de Saint-Louis le 1er mars 1744[84] - [85]. Dans sa plus tendre jeunesse, il a servi sous son père au département de Toulon, tant sur les vaisseaux de Sa Majesté que dans l'artillerie[81]. En effet, "Avant d'entrer dans la Marine il a fait deux campagnes[85], notamment sur L'invincible en 1725[81]. En 1726 il fut envoyé à St Gervais pour les épreuves de poudre. En 1727, il perdit son père, et Monseigneur le comte de Maurepas, voulant reconnaître ses services en avançant son fils sur la promotion des gardes de la marine, sur l'état de laquelle il était depuis 4 ans, n'étant point prête, et en cours de paraître, il fut fait ayde d'artillerie[81] le 10 mai 1728. Il a ensuite été envoyé à l'ile Royale pour y commander l'artillerie, où il a établi toutes les batteries tant à Louibourg qu'à Port Toulouze et à l'Ile St Jean. Il y a établi aussi une compagnie de bombardiers et canonniers ainsi que des écoles dans lequel exercice il a formé de bons officiers. Le 13 avril 1734, il obtient le brevet et les appointements (720 livres) de sous-lieutenant d'artillerie avec l'appui M. de Saint Ovide, gouverneur de l'Ile Royale qui rend des témoignages avantageux de (son) application et de (sa) bonne conduite.[86], alors que sceptique, il écrivait le 22 février 1729, que le sieur Lambert, jeune homme de 18 à 20 ans, ne saurait avoir l'expérience qu'il faut pour une place de guerre comme celle de L'ile Royale qui est dotée d'une des plus fortes et plus nombreuse artillerie de France[87]. En 1742 il est embarqué sur les navires du roi, Le Ruby, et en 1743 sur La Charente. En 1744, lors de la déclaration de guerre avec l'Angleterre, il est envoyé à St Domingue comme lieutenant d’artillerie de la marine, dont il a obtenu le brevet le 1er juin 1742, pour y commander en chef l'artillerie et former tous les établissements nécessaires à cette partie du service et à la constitution d'une compagnie de bombardiers et de deux de canonniers bourgeois[85] - [88]. Il reçoit en 1749, le commandement du fort Royal au Cap et mis ce fort en état de ne rien craindre. Il est désigné pour commander la ville du cap en cas d'absence de M. de Vaudreuil en cas de siège[81]. Repassé à Rochefort en 1750 puis à St Domingue en 1752[85]. Le 23 mai 1754 il est promu capitaine de Vaisseau[85]. Il décède le 18 décembre 1754 en mer[83], son fils Charles-Robert qui suit, était né le 6 décembre. Qualifié écuyer dans son acte de mariage le 30 juin 1745 avec Françoise-Félicité Rivière, à Saint Domingue[80], qui était veuve en premières noces de Messire Bernard d'Artaguette[89], et fille de François Rivière, écuyer, conseiller secrétaire du roi. En 1763 le procureur de sa veuve (remariée à Jean de Casamajor de Gestas) le qualifie dans un dossier de succession "messire Charles Nicolas de Lambert des Granges"[90]. Il est de même qualifié "messire Charles Lambert des Granges, écuyer", dans l'acte de mariage de sa veuve avec messire Jean de Cazamajor de Gestas, le 14 janvier 1763 à Bordeaux, en la paroisse Puy Paulin[89].

V) Charles-Robert-Nicolas de Lambert des Granges[91] - [75], né le 6 décembre 1754 à Saint-Domingue[75] - [92] - [N 2], mort le 30 août 1806 à Baurech (Gironde)[93], qualifié chevalier dans les actes de procédure pour l'établissement de son contrat de mariage[94] et dans l'État militaire de France pour l'année 1789, colonel, et lieutenant de la compagnie des Suisses de la garde ordinaire du corps de Monsieur, comte de Provence[91], chevalier de Saint-Louis[75]. Son dossier personnel[95] nous indique qu'il a commencé à servir, le 28 octobre 1769, à 15 ans, comme soldat dans le régiment du Maréchal de Turenne. Toujours dans le même régiment, il est breveté sous-lieutenant le 17 avril 1774 et capitaine le 3 juin 1779. Il obtient une sous-lieutenance dans la Garde Suisse de Monsieur, le 23 mai 1784, où il reçoit le rang de mestre de camp le 8 juillet 1787. Il est ensuite promu colonel d'infanterie le 8 juillet 1789, chevalier de Saint-Louis en 1790. Marié le 25 mai 1784 à Angélique-Jacqueline Marie Nigot de Saint-Sauveur[96] - [97], issue d'une famille de magistrats[98] qui donna quatre présidents de la Chambre des Comptes de Paris[99], originaire d'Auxerre et qui détenait le fief[100] de Saint-Sauveur-en-Puisaye[101]. Elle était aussi la nièce de Jean-François Ogier[102] - [101], président honoraire du Parlement de Paris. De ce mariage sont issus :

  • Marie-Françoise-Charlotte-Clotilde de Lambert des Granges, nĂ©e le 16 avril 1785 Ă  Paris, mariĂ©e le 12 octobre 1814 Ă  Bordeaux, avec Gaspard de Gaulne[103].
  • Hermine-Jeanne-Charlotte-Honorine de Lambert des Granges, nĂ©e 17 aout 1786 Ă  Paris, mariĂ©e le 07 mars 1810 Ă  Baurech (Gironde), avec Richard Duperrieu de Taste, avocat, fils d'un conseiller Ă  la cour des aides de Guyenne[104].
  • AglaĂ©-Louise-Marie de Lambert des Granges, Ă©pouse le 23 juin 1813, Augustin Pierre Brunie, conseiller auditeur Ă  la cour impĂ©riale de Bordeaux[105], fils d'un ancien conseiller et procureur du roi[106].
  • Édouard-Jacques de Lambert des Granges, qui suit.

VI) Édouard-Jacques de Lambert des Granges, né le 5 juin 1797 (17 Prairial an V) à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne)[107]), membre de la garde du comte d'Artois, compagnie de Luxembourg (nommé garde en pied le 11 juillet 1818)[108], sous-lieutenant de carabiniers de cavalerie de Monsieur le 28 mai 1819[109], régiment commandé par le comte de Bréon, puis lieutenant au régiment de cuirassiers de la garde du roi Louis XVIII. Marié à Bordeaux le 19 novembre 1825 à Jeanne-Agathe-Léontine de Biré[96]. Il fut maire de Baurech en Gironde, de 1831 à 1840 et mourut à Bordeaux en 1865, d'où Joseph-Ernest (1826) et Emmanuel (1828)[75] :

  • Joseph-Ernest de Lambert des Granges, qui suit
  • Emmanuel de Lambert des Granges, qui suit.

VII) Joseph-Ernest de Lambert des Granges, qualifié marquis de Lambert des Granges[96], né à Bordeaux le 28 octobre 1826, marié à Bordeaux le 4 novembre 1847 avec Marie-Thérèse-Germaine du Perier de Larsan, d'où Germain qui suit[96].

  • VIII) Germain de Lambert des Granges, mariĂ© Ă  Mademoiselle Hallez[96], sans postĂ©ritĂ©.

VII) Emmanuel de Lambert des Granges, né en 1828 à Bordeaux, épousa en 1848 à Barran (Gers) dont il était maire, Laure de Lambert (1827-1902). Il y est décédé le 10 novembre 1874[75]. d'où

  • RenĂ© de Lambert des Granges qui suit :

VIII) René de Lambert des Granges, né le 10 octobre 1849 à Barran (Gers), décédé à Baurech (Gironde) le 20 juillet 1920. Il épousa à Vias (Hérault) le 17 août 1875 Suzanne Bouniol[75], d'où

  • Emmanuel de Lambert des Granges, qui suit

IX) Emmanuel de Lambert des Granges, né à Béziers (Hérault) le 17 juin 1876, décédé à Béziers le 12 septembre 1956. Sorti de Saint-Cyr en 1899 (promotion Bourbaki) il quitta l'armée en 1906 avant de reprendre du service comme capitaine d'infanterie en 1914. Commandant d'une compagnie de mitrailleuses, il termina la campagne en 1918, après 4 blessures en qualité de chef de bataillon au 3e bureau de la VIe armée. Il était chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la croix de guerre avec Palmes. Il épousa le 26 janvier 1905 à Béziers Madeleine Milhé de Saint Victor, née le 18 octobre 1883 à Béziers, décédée le 6 novembre 1969 à Castries (Hérault)[75], d'où :

  • X) RenĂ© de Lambert des Granges, nĂ© le 11 octobre 1906 Ă  BĂ©ziers, viticulteur, Ă©pouse Ă  Brouqueyran (Gironde) le 19 aoĂ»t 1930, Marie Antoinette Drouilhet de Sigalas[75], fille de GĂ©rard Jean Drouilhet de Sigalas, membre de la SociĂ©tĂ© des Cincinnati, et de Catherine de Lacaze[75] d'oĂą,
    • XI) GĂ©rard de Lambert des Granges, nĂ© en 1931, Croix de la Valeur militaire, mariĂ© le 18 juin 1960 Ă  Gabrielle de Lambert [110].
    • XI) Suzanne de Lambert des Granges, nĂ©e en 1932,
    • XI) Jacques-Edouard de Lambert des Granges, nĂ© le 11 fĂ©vrier 1936, mariĂ© en 1964 Ă  Charlotte de Castelbajac
    • XI) Emmanuel de Lambert des Granges, nĂ© le 17 septembre 1938, mariĂ© en 1965 Ă  Anne-ThaĂŻs de Castelbajac
  • X) Bernard de Lambert des Granges, nĂ© Ă  BĂ©ziers le 27 fĂ©vrier 1910, mariĂ© Ă  Claire de Saint-ExupĂ©ry le 15 octobre 1938[75], Croix de guerre, dĂ©cĂ©dĂ© le 11 aout 2001.
  • X) Jeanne de Lambert des Granges, nĂ©e Ă  BĂ©ziers le 23 mars 1913, mariĂ©e le 12 avril 1934 au baron Durand de Fontmagne[75]
  • X) Michel Claude Ange de Lambert des Granges, nĂ© Ă  BĂ©ziers le 11 dĂ©cembre 1914, Mort pour la France le 16 juin 1940, Ă  ChĂŞne -Chenu (28). Il commandait le corps franc du rĂ©giment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM). Chevalier de la LĂ©gion d’honneur et dĂ©corĂ© de la Croix de guerre[75] - [111] - [112]. Le journal L’Éclair de Montpellier nous indique qu'il est "engagĂ© avec son rĂ©giment dans la bataille livrĂ©e aux environs de Dreux, il couvrait avec son groupe le repli des bataillons d'arrière garde. Durant toute la journĂ©e du 16 juin, le groupe franc, sous les ordres du lieutenant de Lambert des Granges, avait brillamment brisĂ© les efforts d'encerclement de l'ennemi. Vers 20 heures, il tenait toujours la voie ferrĂ©e sous un violent bombardement[113] ". Henry Noullet relate dans son ouvrage, Les chevaliers de la Coloniale[114] les exploits du RICM dont les hommes ont payĂ© un lourd tribut en 1940, notamment la fin du lieutenant Michel de Lambert des Granges, ancien porte drapeau, le 1er mai 1940, Ă  l'Arc de Triomphe[115] - [116], du rĂ©giment le plus dĂ©corĂ© de France : "Le Lieutenant de Lambert des Granges Ă©merge de son parapet de cailloux. Ă€ la jumelle il observe les lisières de La Touche. il pense, lui aussi, qu'il n'y a plus un soldat français vivant dans les dĂ©combres. mais pour en ĂŞtre sĂ»r, il envoie le caporal CladĂ©ra, promu agent de liaison, demander au commandant Bacetta si tous ceux dont il devait couvrir le repli sont passĂ©s. Un instant, il regarde s'Ă©loigner son messager. Arrivera-t-il se demande-t-il. Puis il se retourne pour faire face Ă  l'ennemi qu'il doit encore contenir. C'est alors que frappĂ© en pleine poitrine, il s'abat sans un mot, sans un cri et roule lentement jusqu'au pied du remblais. Ses hommes l'entourent aussitĂ´t. L'un d'eux file vers l'arrière et rapporte une civière oubliĂ©e.Ils y dĂ©posent le corps du lieutenant. PortĂ© Ă  l'Ă©paule par quatre marsouins, ils passent devant leurs camarades qui lâchent leurs armes un bref moment pour saluer au garde-Ă -vous le chef Ă  qui chacun d'eux aurait donnĂ© sa vie pour qu'il garde la sienne". Ses hommes transporteront son corps sur plus de 20 kilomètres pour l'enterrer au pied du monument aux morts de Gohory. Sur le texte de sa citation on pouvait lire : Est tombĂ© glorieusement pour sauvegarder l'honneur de la Patrie et porter encore plus haut le renom du RĂ©giment d'Infanterie Coloniale du Maroc[116]. Une rue porte son nom Ă  BĂ©ziers[117]. En 2018, il est mis Ă  l'honneur lors des cĂ©rĂ©monies du 8 mai, par sa ville natale, et le R.I.C.M. qui est prĂ©sent avec son chef de corps et la garde au drapeau[118] - [119]. sans postĂ©ritĂ©.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Lambert des Granges sont : Borelly (1606), de Martinon (1654), du Drot (1676), Poulain du Clos (1679), d'Audiffret (1682), d'Asté (1693), Le Normant de Mezy (1706), Bonnegrace (1726), Rivière (ou de Rivière) (1745), de Nas de Tourris (1745), Mervé de Joinville (1755), Rimbaud (1767), Nigot de Saint-Sauveur (1784), Duperrieu de Taste (1810) , de Gaulnes (1814), Brunie, de Biré (1825), du Périer de Larsan (1847), de Lambert (1848 et 1960), Bouniol (1875), Hallez (1878), Millhé de Saint Victor (1905), Drouilhet de Sigalas (1930), Durand de Fontmagne (1934), de Saint-Exupéry (1938), de Castelbajac (1880,1964 et 1965), Soucanye de Landevoisin (1970), Jouan de Kervénoaël (1973), la Combe (1981), de Bauffremont -Courtenay (2003), de Bony de Lavergne (2003), de Feydeau de Saint Christophe (2004), de Loppinot (2013), etc.

Armes

D'argent à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois étoiles d'azur et en pointe d'un lion de sable passant, armé et lampassé de gueules[6].

Postérité

  • Une rue Ă  BĂ©ziers en souvenir de Michel Claude Ange de Lambert des Granges (1914-1940)

Notes et références

Notes

  1. association supprimée en 1792 et refondée en 1925, reconnue d'utilité publique par décret du 20 juillet 1976
  2. Charles-Robert de Lambert des Granges est né le 6 décembre 1754, 4 mois après l'enterrement de son frère Charles-Sébastien, âgé de 4 ans, le 8 septembre 1754. ANOM, Saint-Domingue Reg. Par. Petite rivière de l'Artibonite, 1754, vue 5/7, F.205. et 12 jours avant le décès de son père.

Références

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  2. Pierre-Marie Dioudonnat, simili nobiliaire français, Sedopols, 1994, page 407.
  3. Arnaud CLEMENT, La Noblesse Française, Mis à disposition sur ACADEMIA.EDU, (lire en ligne), p.574
  4. Archives des Bouches du RhĂ´ne, 2B5 1601-1607 Folio 1205 : enregistrement le 20 mai 1606 du contrat de mariage de CĂ©sar Lambert, marchand originaire de la paroisse de Loudun avec Suzanne Borelly.
  5. Archive départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, paroisse Saint Martin 1633, folio 29 : acte de baptême le 5 avril 1633 à Marseille (paroisse Saint-Martin) de André Lambert, fils de César Lambert et Jeanne de Borelly.
  6. Pierre Meller, Armorial du Bordelais : Sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne, Paris, H. Champion, 1906, pages 282 à 283
  7. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Chapelle Saint Marie de l'ancien couvent des Capucins de Marseille Décès: Registre, cote 10A Folio 85.
  8. Louis Bergasse, Histoire du commerce de Marseille , T4 de 1599 à 1660., Paris, PLON, Publiée par la Chambre de Commerce de Marseille, sous la direction de Gaston Rambert, , 684 p., Pages 94,111,118,146
  9. Peter N. Miller, Peiresc's World, USA, Harvard University Press, , p. 67,68,71,84, 95,184,186, 190-196, 218,220,266, 315, 331,345,348,
  10. AUFRERE Sydney, « Nicolas -Claude Fabri de Peiresc et ses correspondants de la nation du Caire, Santo Seghezzi, Jacques Albert et César Lambert », Annales Islamologiques,‎ , ANISL 1991 p.311-319
  11. Cesar Lambert, Correspondance adressée à Nicolas Fabri de Peiresc, Carpentras, Bibliothéque Inguimbertine, archives et musée., , Ms 1777, fol.342; Ms 1821,fol.368; Ms1871, fol.467
  12. Collectif, Relations VĂ©ritable et Curieuses de Madagascar, du bBĂ©sil (.. ) et trois relations d'Egypte et une du royaume de Perse., Paris, Augustin Courbe, (lire en ligne), p.3-51, du sieur Cesar de Marseille
  13. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Registres de la paroisse de Saint-Martin, 1719 Vue 79/105.
  14. Jacques Morand, Le canal du Midi et Pierre-Paul Riquet : histoire du canal royal en Languedoc, Édisud, , 143 p. (lire en ligne), P. 49 et 50
  15. Guy Caillens, L'odyssée Royale, l'audacieuse construction du Canal du Midi, Perpignan, TDO Editions, , 435 p. (ISBN 978-2-36652-260-0, lire en ligne)
  16. Mireille Oblien-Brière, Riquet, le génie des eaux : Portrait intime, Privat, 528 p. (lire en ligne)
  17. Jean-Denis Bergasse, Le Canal du Midi : Des siècles d'aventure humaine, J.D Bergasse, (lire en ligne), P.59
  18. René Mémain, La marine de guerre sous Louis XIV : Le Matériel. Rochefort, arsenal modèle de Colbert, Hachette, , 1065 pages (lire en ligne), P. 533
  19. « Revue des Amis du Musée National de la Marine », Neptunia, Volumes 169 à 172,‎ (lire en ligne)
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  24. Dr Gustave Lambert, Histoire de Toulon, Toulon, impr. du Var, (lire en ligne), p. 428
  25. Clément, Pierre (1809-1870), Lettres, instructions et mémoires de Colbert. 3.2. Instructions au Marquis de Seignelay, colonies, Paris, Imprimerie impériale, (lire en ligne), p. 184
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  84. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Troupes et personnel civil, États de services dit « Alphabet Laffilard », de 1627 à 1780 s.d., XVIIIe siècle, page 445.
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  86. « ANOM, FR ANOM COL E 251, 13 avril 1734 "Lambert, officier d'artillerie à l'île Royale, fils de Nicolas Claude capitaine d'artillerie mort à Toulon en 1727 1728/1734" »
  87. « ANOM, FR ANOM COL E 251, 22 février 1729. "Lambert, officier d'artillerie à l'île Royale, fils de Nicolas Claude capitaine d'artillerie mort à Toulon en 1727 1728/1734" »
  88. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Personnel colonial ancien : dossier de Lambert, officier d'artillerie à l'île Royale, fils de Nicolas Claude capitaine d'artillerie mort à Toulon en 1727.
  89. Quamvis, « Diron d'Artaguette », Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux,‎ , P.300 (lire en ligne)
  90. The Louisiana Historical Quarterly, Volume 25, 1935, page 867.
  91. M. de Roussel, État militaire de France, pour l'année 1789, Onfroy 1789, page 118.
  92. ANOM, Saint-Domingue Reg Par. PETITE-RIVIERE-DE-L'ARTIBONITE 1754, Vue 7/7.
  93. en ligne de la Gironde Commune de Baurech, tables décennales An XII-1812 folio 6/8.
  94. Registres de tutelles Paris (Paris, France), 11/03/1786 - 20/03/1786 AN Y5139B
  95. SHD, Dossier personnel, Lambert des Granges.
  96. Notice de Pierre Meller sur la famille de Lambert-Desgranges dans l'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1904, pages 670-671.
  97. « Répertoires du notaire Antoine Marie Boulard, Cotes : 4416-44495 janvier - 30 juin 1784 », sur siv.archives-nationales
  98. cte H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris, Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, Paris, J. B. Dumoulin, 1866-1875, 1054 p. (lire en ligne), p. 5, 632. (430, 434,436,442, 443, 569, 572,632, 633,977)
  99. cte H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris, Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, Paris, J. B. Dumoulin, 1868-1875 (lire en ligne), P. 5, 430, 442, 443.
  100. détenait le fief
  101. « Châtellenie de saint-sauveur Saint-Sauveur-en-Puisaye »
  102. Borel d'Hauterive., Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines, Volume 4, Paris., Bureau de la publication., (lire en ligne), P. 226
  103. « Arch. Départ Gironde - Bordeaux 1814-vue 249/325. »
  104. « Arch. Dépat. de Gironde, Etat Civil Baurech »
  105. « Arch Depart Gironde, Reg état civil, 1813, Baurech. »
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  107. Archives départementales de l'Yonne, état-civil en ligne, commune de Saint-Sauveur : acte de naissance le 18 Prairial an V (6 juin 1797) d'Edouard-Jacques Lambert des Granges folio 218/253.
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Voir aussi

Sources et bibliographie

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  • Henry Noullet, Les Chevaliers de la Coloniale, 1916 Douaumont, 1991 l'Irak. Presse de la CitĂ©, 1999, p. 142 et 143.
  • Quelques notions sur l’Isle de Ceylan / Some Notions about the Island of Ceylon, Eudelin de Jonville, prĂ©sentation M.-H. Estève & Philippe Fabry, Hambantota, Viator Publications, 2012, 426 p., (ISBN 978-955-8736-10-4)
  • Anne Blanchard, Dictionnaire des ingĂ©nieurs militaires de 1691 Ă  1791, Collection du Centre d'histoire militaire et d'Ă©tudes de dĂ©fense nationale, 1981, pages 416, 417, 418.
  • Yvon Le Cozannet et GĂ©rard Ducable, Le corsaire du roi soleil, Jean Doublet, Ă©ditions du Rocher 1990,
  • Armorial des Cincinnati de France, Paris, Contrepoint, 1980, in-4, 363 p. ;
  • Meller, Pierre, Armorial du Bordelais : SĂ©nĂ©chaussĂ©es de Bordeaux, Bazas et Libourne, t. 2, Paris, H. Champion, , 410 p. (lire en ligne) ;
  • de Roussel, État militaire de la France pour l'annĂ©e 1789, Maison du Roi, 30e Ă©dition.

Article connexe

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