Eyvirat
Eyvirat est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Eyvirat | |||||
Le village d'Eyvirat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dronne et Belle | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Guy-José Lagarde 2020-2026 |
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Code postal | 24460 | ||||
Code commune | 24170 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Eyviracois | ||||
Population | 298 hab. (2020) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 21″ nord, 0° 45′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 134 m Max. 230 m |
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Superficie | 17,95 km2 | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | BrantĂ´me en PĂ©rigord | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Brantôme en Périgord | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Au , elle est intégrée à la commune nouvelle (élargie) de Brantôme en Périgord en tant que commune déléguée.
GĂ©ographie
Généralités
Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune déléguée d'Eyvirat s'étend sur 17,95 km2. Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], elle est située sur les hauteurs entre les vallées de la Côle et de la Beauronne. La commune possède une diversité de paysages allant de zones agricoles à des zones boisées parcourues par trois circuits de randonnées.
L'altitude minimale avec 134 mètres se trouve localisée au sud-ouest, au sud du lieu-dit le Méneyplé, là où le Maret — principal affluent de la Beauronne — quitte la commune et entre sur celle d'Agonac. L'altitude maximale avec 230 mètres est située au nord-est du bourg, au niveau du château d'eau[2]. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé, et au nord-est et au sud-est, de sables, d'argiles ou de graviers du Pléistocène[3].
À l'écart des routes principales, le bourg d'Eyvirat est situé en distances orthodromiques, neuf kilomètres au sud-est de Brantôme, et quinze kilomètres au nord de Périgueux, la préfecture. Le territoire communal est cependant desservi par les routes départementales 3, 69 et 74.
Communes limitrophes
En 2018, année précédant son intégration à la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, Eyvirat était limitrophe de six autres communes.
Urbanisme
Villages, hameaux et lieux-dits
La situation géographique d'Eyvirat favorise la poursuite de l’évolution de la commune : de nombreuses maisons se sont construites autour des hameaux existants permettant ainsi leur aménagement.
Outre le bourg d'Eyvirat proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[4] :
- Bigot
- la Brande
- les Chapitels
- la Charmie
- Chose
- la Citadelle
- le Clou
- Fauquetie
- le Genèbre
- la Gourdonnie
- le Grand Claud
- le Grand Vignal
- la Jugie
- Lafareyrie Basse
- Lafareyrie Haute
- Lalande
- Laloubarie
- Lapomarède
- Lepinelie
- Lescuras
- Marsalou
- Mayral
- Méneyplé
- Mitraud
- Petit Garem
- Petit Puyzaraux
- Piras Bas
- Piras Haut
- Plantefève
- la Pouge
- le Prat
- Puybrandau
- Puychautu
- Puyjoly
- Puylafaye
- Puyzaraux
- le Queyrel
- le Tuquet
- Tuquet de l'Olivarie.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu apparaît dans un pouillé au XIIIe siècle, sous la forme latinisée Eyviracum[5] ; on trouve ensuite Ebiracam en 1281 puis Esviracam en 1460[5]. L'origine du nom correspond à un nom de personne d'origine gauloise, Eburius, auquel est apposé le suffixe –acum, indiquant le « domaine d'Eburius », cohérent avec les traces de vie gallo-romaine retrouvées sur le site[6].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom d'Eyvirac[7].
Histoire
Plusieurs mosaïques d’époque gallo-romaine ont été découvertes dans un champ à la Pomarède et sont exposées au Musée Vesunna de Périgueux.
La commune est située dans une région riche en histoire (Agonac, Bourdeilles, Brantôme). Au XIIIe siècle, Eyvirat était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[9].
Au , la commune fusionne avec six autres communes pour former la commune nouvelle (élargie) de Brantôme en Périgord[10]. À cette date, les sept communes fondatrices deviennent communes déléguées.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune d'Eyvirat (appelée dans un premier temps Eyvirac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1801. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[11].
En 2017, Eyvirat est rattachée à l'arrondissement de Nontron[12] - [13] et en 2020 le canton de Brantôme est renommé canton de Brantôme en Périgord.
Intercommunalité
Le , la commune adhère à la communauté de communes du Brantômois. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[14] - [15]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Liste des maires puis maires délégués
Instances judiciaires
Dans les domaines judiciaire et administratif, Eyvirat relève[20] :
- du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'assises et du tribunal des affaires de Sécurité sociale de la Dordogne ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants d'Eyvirat se nomment les Eyviracois[21].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Eyvirat comptait 287 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Eyvirat[22]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée d'Eyvirat compte 298 habitants[23].
Oscillant entre 500 et 700 habitants depuis la Révolution (avec un maximum à 667 en 1856) jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la population de la commune a ensuite décru régulièrement pour atteindre son minimum en 1975 avec 234 habitants. Depuis, elle progresse lentement.
Enseignement
Eyvirat et Lempzours qui n'ont plus d'école sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de maternelle et de primaire avec La Chapelle-Faucher, Saint-Front-d'Alemps et Saint-Pierre-de-Côle.
Économie
Les données économiques d'Eyvirat sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Brantôme en Périgord.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’église Saint-Pierre-ès-Liens, romane dont le chevet du XIIe siècle[25] atteste de l’ancienneté d’Eyvirat. Elle a été restaurée au XIXe siècle[25].
- Le manoir de Méneyplé, XVe, XVIe et XIXe siècles[26].
Le chevet de l'Ă©glise
Saint-Pierre-ès-Liens.La nef et le portail. Le manoir de Méneyplé. Vestiges de l'ancienne tour
au manoir de Méneyplé.
Patrimoine culturel
Tradition populaire
La tradition de la Rosière est née sous Louis XIII. Oubliée de la population, elle ressurgit en 1886, quand Élie Boutier, un habitant d'Eyvirat, du petit village de Piras, s'est inspiré de cette tradition dans son testament. Il donne alors pouvoir au maire de récompenser une jeune fille de la commune, digne d'éloges, et lègue à la commune une somme de 6 000 francs or. Ce pactole constituera un « trésor de guerre » pour Eyvirat. La Rosière a alors obligation d'entretenir la tombe de la famille du testateur. Le premier couronnement a eu lieu en 1891 et se déroule depuis, le deuxième dimanche d'août.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Décédé en fonctions
Références
- « Aire urbaine de Périgueux (087) », sur Insee (consulté le ).
- « 230 » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2018)..
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
- « Eyvirat » sur Géoportail (consulté le 11 novembre 2018).
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Eyvirat », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 151.
- « Eyvirac » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2018)..
- Le nom occitan des communes du Périgord - Eivirac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 28 septembre 2021.
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « Champagnac-de-Belair », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 13 décembre 2018.
- « Arrêté création commune nouvelle Brantôme en Périgord » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 13-17
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- [PDF] « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.
- [PDF] Anciens et nouveaux arrondissements au 1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 novembre 2018.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 11 novembre 2018.
- Période 1886-1989 : registres de délibérations communales consultés le 27 janvier 2009 en mairie d'Eyvirat.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 6.
- À Eyvirat, Sud Ouest édition Périgueux du 3 avril 2014, p. 20b.
- Composition du conseil municipal, Brantôme en Périgord, consulté le 8 juin 2020.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- Fiche commune Eyvirat, Union des maires de la Dordogne, consultée le 22 novembre 2016.
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- [PDF] Populations légales 2020 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-4 sur le site de l'Insee, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens », notice no IA24001074, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 13 décembre 2018.
- Inventaire général du patrimoine culturel, « Manoir, actuellement maison », notice no IA24001138, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 13 décembre 2018.