Eyliac
Eyliac est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Eyliac | |
Le village d'Eyliac. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine |
DĂ©partement | Dordogne |
Arrondissement | PĂ©rigueux |
Intercommunalité | Le Grand Périgueux |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
CĂ©cile Lumello 2020-2026 |
Code postal | 24330 |
Code commune | 24166 |
DĂ©mographie | |
Population | 719 hab. (2020) |
Densité | 32 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 09′ 41″ nord, 0° 51′ 19″ est |
Altitude | Min. 92 m Max. 251 m |
Superficie | 22,74 km2 |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Isle-Manoire |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Bassillac et Auberoche |
Localisation | |
Au , elle fusionne avec Bassillac, Blis-et-Born, Le Change, Milhac-d'Auberoche et Saint-Antoine-d'Auberoche pour former la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.
GĂ©ographie
Généralités
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune déléguée d'Eyliac fait partie de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche. Elle est bordée au nord sur près d'un kilomètre par l'Auvézère, un des principaux affluents de l'Isle. Son altitude minimale, 92 mètres, se situe au nord, au pont de la Roquette, là où l'Auvézère quitte la commune pour s'écouler sur celle de Bassillac. L'altitude maximale, 251 mètres, est atteinte au sud-est en deux endroits, au nord et à l'est du lieu-dit les Mothes.
Le bourg d'Eyliac, traversé par la route départementale 6, est situé, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est-sud-est de Périgueux.
La commune est également desservie au sud-ouest par la route départementale 6E et au sud-est par la RD 45E. Le territoire communal est coupé en deux par l'autoroute A89 dont l'échangeur Périgueux Est ne se trouve qu'à quatre kilomètres au sud-ouest du bourg, soit huit kilomètres par la route.
Communes limitrophes
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, Eyliac était limitrophe de sept autres communes. Au sud-est, le territoire communal d'Eyliac n'est distant que d'une centaine de mètres de celui de Milhac-d'Auberoche.
Urbanisme
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Eyliac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[2] :
- les Ardaillers
- la Barouchie
- la Battue
- les Bessades
- le Biersou
- le Bost
- la Bourdinie
- Bournard
- la Brande
- les Brasses
- la Brousse
- la Campagnie
- les Chabannes
- Chadepuy
- la Chaloupie
- la Chaloupie Basse
- le Chaubier
- les Chauprades
- le Cheyrou
- Claud de Chignaguet
- la Combe Basse
- la Combe du Coq
- la Combe Haute
- las Cossas
- Dangou
- les Dubets
- Equachaumo
- l'Eynaudie
- la Farge
- la Font de Prouzier
- Fontebrousse
- Fontenille
- la Gandilie
- les Gandilloux
- la Garde
- la Garmandie
- le Gondeau
- le Grand Beder
- le Grand Lac
- les Grands Bois
- les Granges
- la Grave
- la Lardie
- Lorphes
- le Maine
- le Maubertin
- la Maurinie
- Minareix
- Monplaisir
- les Mothes
- Moulin Ă Vent
- la PĂ©pounie
- le Petit Beder
- la Peyrade
- Peyrelevade
- le Pouch
- le Poucharaud
- la Pouyade
- Prouzier
- le Puits de la Raffinie
- le Puy
- le Puy Haut
- la Raffinie
- la Ressias
- les Reyssias
- la Roquette
- la Roubétie
- la Sauvagie
- Saverdenne
- la Serre
- la Taurélie
- le Terme
- Vertiol.
Toponymie
Le lieu, identifié sous la forme latine d'Ilhacum au XIIIe siècle, tire son nom d'Ilius, personnage gallo-romain[3] - [4] inconnu des historiens.
Histoire
Au Moyen Âge, XIVe siècle, Eyliac (Ylhac) dépendait de la châtellenie d'Auberoche[6].
Cependant, en bordure de l'Auvézère, le village de la Roquette dépendait de la ville de Périgueux. En 1382, des hommes du comte de Périgord ravagent ce village, tuant ou blessant ses habitants[7].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom d'Eyliat.
Le 16 août 1944, lors d'un combat à la Roquette, six résistants[8] sont arrêtés par les Allemands puis fusillés au lieu-dit le Chaubier.
Au , Eyliac fusionne avec cinq autres communes pour former la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche dont la création a été entérinée par l'arrêté du 29 juin 2016, entraînant la transformation des six anciennes communes en « communes déléguées »[9] - [10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Dès 1790, la commune d'Eyliac est rattachée au canton de Saint-Pierre-de-Chignac qui dépend du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[11].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[12]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire.
Intercommunalité
En 2001, Eyliac intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci est dissoute au et intégrée au à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux nouvellement créée.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[13] - [14]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[9].
Liste des maires puis des maires délégués
Population et société
DĂ©mographie
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Eyliac comptait 717 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015 pour Eyliac[19]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée d'Eyliac compte 719 habitants[20].
Enseignement
En 2012, Eyliac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[22] avec la commune de Milhac-d'Auberoche au niveau des classes de primaire. Eyliac accueille une section de maternelle, ainsi que les classes de cours élémentaire et de cours moyen.
Économie
Les données économiques d'Eyliac sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de la Chalupie, XVIIe siècle
- Château d'Eyliac, XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, avec son pigeonnier
- Manoir du Puy, XVIIIe siècle
- Ruines du Château de la Richardie, XVe siècle, XVIIIe siècle
- Manoir de la Roquette-Haute, XVIIe siècle
- Église Saint-Martin, avec chœur roman du XIIe siècle, nef du XVIe siècle et clocher-porche du XIXe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1948[23] - [24] - [25]
Le château de la Chalupie. Le château d'Eyliac. Le pigeonnier du château d'Eyliac. Le manoir du Puy. L'église Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune
Le château de la Chalupie accueillit l'écrivain Lagrange-Chancel[3].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- DĂ©missionnaire.
- Lors de sa mobilisation, c'est l'adjoint, Eugène Thibeaud, qui de 1915 à 1919, a fait fonctions de maire, puis fin 1919, le conseiller municipal Joseph Labrousse.
- Destitué.
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le )
- « Eyliac » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2016).
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 150, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2)
- A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, p. 279, 2e édition (1re édition en 1963), Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6)
- Le nom occitan des communes du Périgord - Eilhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 242, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1)
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 248, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1)
- Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne, consulté le 28 avril 2011.
- « Arrêté n° PREF/DDL/2016/0128 portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 147-150 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- « Arrêté n° PREF/DDL/2016/0131 modifiant l'arrêté portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 129-132 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 1er décembre 2016.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 1er décembre 2016.
- « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 18 août 2014.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 22.
- [PDF] Commune de Bassillac et Auberoche conseil municipal, Commune de Bassillac et Auberoche, Conseil municipal du , consulté le .
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- [PDF] Populations légales 2020 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-3 sur le site de l'Insee, consulté le .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132015 2016 .
- École primaire publique à Eyliac sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 6 décembre 2012.
- « Église d'Eyliac », notice no PA00082529, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 29 décembre 2009
- Renée Desbarats, « L'église d'Eyliac », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 73, no 2,‎ , p. 60-64 (lire en ligne)
- Jean Secret, « Les églises de l'archiprêtré de La Quinte », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 73, no 4,‎ , p. 149 (lire en ligne)