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Eugène-Antoine Aizelin

Eugène-Antoine François Aizelin, né le à Paris, et mort à Paris 5ème le [1], est un sculpteur français.

Eugène-Antoine Aizelin
Eugène-Antoine Aizelin photographié par Numa Blanc.
Biographie
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Distinction

Biographie

Sophie Aizelin (1817-1882), Eugène Aizelin sculptant sa Sapho, château de Compiègne[2].

Eugène Aizelin naît au 18, rue de la Vieille-Boucherie du mariage du dessinateur Claude-Jacques Aizelin et de Marie-Louise-Eugénie Delan[3]. Il entre à l'École des beaux-arts le où il est l'élève des sculpteurs Jules Ramey et Auguste Dumont[3].

Il participe aux Salons de 1852 (où il présente une Sapho, plâtre qu'il présente à nouveau en bronze en 1853[4]) à 1897 et aux Expositions universelles de 1878, 1889 et 1900[3]. Il obtient plusieurs récompenses : une troisième médaille au Salon de 1859 pour le plâtre Nissya au bain suivi d'une deuxième médaille en 1861 pour le même sujet en bronze et d'une deuxième médaille à l'Exposition universelle de 1878[4]. Le modèle en plâtre du groupe Mignon est exposé au Salon de 1880, le marbre est exposé l'année suivante, le bronze est envoyé à l'Exposition universelle de 1889 à laquelle il est récompensé par une médaille d'or[4].

Aizelin reçoit des commandes pour des monuments parisiens : le théâtre du Châtelet, l'Opéra Garnier, l'hôtel de ville de Paris, le palais du Louvre et les églises de la Trinité et Saint-Roch[3]. Ses œuvres sont éditées en bronze par le fondeur Barbedienne en plusieurs dimensions grâce au réducteur mécanique d'Achille Colas.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867[5], et promu officier du même ordre en 1892.

Il épouse le 7 avril 1850 l'artiste peintre Sophie Aizelin (1817-1882) née Sophie Berger[3], élève de Desvosges et de Sophie Rude[6]. Jules Martin le dit domicilié au 10, rue Gay-Lussac[4].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

France

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Galerie

Références

  1. Archives de Paris, 5e arrt, acte no 534 du 5 mars 1902, vue 13/31
  2. « Eugène Aizelin sculptant sa Sapho », notice no M5009000004, base Joconde, ministère français de la Culture.
  3. Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle., Paris, É. Champion (lire en ligne), p. 6-10
  4. Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, tome premier, Ernest Flammarion Ă©diteur, Paris, 1907, p. 12.
  5. Base LĂ©onore.
  6. Emile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Paris, Librairie Renouard (lire en ligne), p. 9.
  7. Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris, Protat Frères imprimeurs, 1895
  8. « Agar et Ismaël », notice du musée d'Orsay.
  9. « Judith », notice du musée d'Orsay.
  10. « Judith », notice du musée d'Orsay.
  11. Musée des Beaux-Arts de Quimper, Eugène Antoine Aizelin dans les collections
  12. Tokyo Fuji Art Museum, Eugène-Antoine Aizelin dans les collections

Annexes

Bibliographie

  • Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris, Protat Frères imprimeurs, Mâcon, 1898.
  • Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, tome premier, Ernest Flammarion Ă©diteur, Paris, 1907.
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, tome premier, Librairie ancienne HonorĂ© Champion, 1919 (lire en ligne).
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1, GrĂĽnd, 1999.

Liens externes

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