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Eudore Pirmez

Eudore Pirmez (Marcinelle, -Saint-Gilles, ) est un homme politique et un industriel belge, de tendance libérale doctrinaire.

Eudore Pirmez
Portrait d'Eudore Pirmez gravé par Auguste Danse. (extrait du livre de A. Nyssens)
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Bruxelles
SĂ©pulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

Eudore Pirmez est le fils de Jeanne-Catherine-Josephine Wilmet (1797-1886) et de Léonard Pirmez (1797-1866), bourgmestre de Châtelineau. Il est le neveu de Jean Pirmez (1795-1864), avocat, bourgmestre de Châtelineau et membre du Congrès national, et de Sylvain Pirmez, sénateur.

Il Ă©tait docteur en droit.

En 1863, il fonde à Couillet avec Ernest et Alfred Solvay la Société Solvay & Compagnie. Il était également administrateur du charbonnage de l'Espérance (Seraing) et de la Vieille Montagne (à partir de 1879).

Il fut Ă©lu dĂ©putĂ© de l'arrondissement de Charleroi. Il siĂ©gea comme dĂ©putĂ© de 1857 Ă  1890. En 1864, LĂ©opold Ier lui proposa de former un gouvernement, mais il refusa. En 1866, il combattit un projet de loi de Jules Bara, qui abrogeait l'interdiction des coalitions (c'est-Ă -dire des syndicats). En 1867, il combattit un autre projet de loi de Jules Bara, qui abrogeait l'article 1781 du code civil (article qui stipulait que le patron Ă©tait cru sur parole en ce qui concerne le paiement de ses ouvriers). Plus tard (en 1869), il combattit encore l'interdiction du travail des enfants. En 1884, il juge que c'est le sort des patrons qui est fragile. « Nulle plainte du cĂ´tĂ© du travail Â», explique-t-il[1]. Entre 1868 et 1870, il est ministre de l'IntĂ©rieur dans le gouvernement de Frère-Orban. Ă€ ce poste, en 1869, il dĂ©posa un projet de loi rendant facultatif le livret d'ouvrier. Il dut ensuite affronter certaines critiques Ă  la suite de la rĂ©pression de la grève des travailleurs de Cockerill. En 1879, en tant que dĂ©putĂ©, il s'abstient dans lors du vote de la « loi de malheur », qui dĂ©clenchera la première guerre scolaire et s'Ă©loigna du parti libĂ©ral. En 1884, il fut nommĂ© ministre d'État.

Il fut directeur de la Banque nationale de Belgique, président de l'Observatoire d'Uccle, président du Conseil supérieur du Congo et bourgmestre de Marchienne-au-Pont. Il était également violoniste et astronome.

Distinctions

Notoriété

Il existe plusieurs rues portant son nom à Etterbeek, Marcinelle et Châtelet.

Référence

  1. Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 49.
  2. « Funérailles d'Eudore Pirmez », Gazette de Charleroi,‎ , p. 1

Bibliographie

  • Eudore Pirmez, par Albert Nyssens 1893, Polleunis & Ceuterick, Bruxelles. 384 pp.

Liens externes

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