Eudes d'Orléans (1968)
Eudes d'Orléans, né le à Paris, est un membre de la maison d'Orléans qui porte le titre de courtoisie de duc d'Angoulême. Quatrième dans l'ordre de succession des prétendants orléanistes au trône de France, derrière son frère aîné, Jean d'Orléans, comte de Paris, ainsi que ses neveux Gaston d'Orléans, dauphin de France (né en 2009), et Joseph d'Orléans (né en 2016), il est le troisième fils du prétendant Henri d'Orléans, comte de Paris et duc de France, et de sa première épouse Marie-Thérèse de Wurtemberg.
Grade militaire | Sous-lieutenant (1991) |
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Titulature |
Fils de France Duc d'AngoulĂŞme |
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Dynastie | Maison d’Orléans |
Nom de naissance | Eudes Thibaut Joseph Marie d'Orléans |
Naissance |
Paris (France) |
Père | Henri d’Orléans, comte de Paris, duc de France |
Mère |
Marie-Thérèse de Wurtemberg, duchesse de Montpensier |
Conjoint | Marie-Liesse de Rohan-Chabot |
Enfants |
Thérèse d'Orléans Pierre d’Orléans |
Famille
Le prince Eudes est le troisième fils et le cinquième enfant d'Henri d'Orléans (1933-2019), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom d'« Henri VII », et de sa première épouse (allemande) Marie-Thérèse de Wurtemberg, duchesse de Montpensier.
Il est le petit-fils de deux prétendants au trône : Henri d'Orléans (1908-1999), prétendant orléaniste au trône de France, et Philippe Albert de Wurtemberg (1893-1975), chef de la maison royale de Wurtemberg.
Notons par ailleurs que le duc d'Angoulême est, par sa grand-mère maternelle, un descendant du roi Charles X de France et de son fils, le duc de Berry.
Le , il Ă©pouse civilement Ă Dreux et religieusement le Ă Antrain-sur-Couesnon, Marie-Liesse de Rohan-Chabot (1969), professeur de philosophie, fille du comte Louis-MĂ©riadec de Rohan-Chabot (1937) et de son Ă©pouse la princesse Isabelle de Bauffremont-Courtenay (1944).
De cette union naissent deux enfants :
- Thérèse Marie Éléonore Isabelle d'Orléans (Grasse, ).
- Pierre Jean Marie d'Orléans (Grasse, )[1].
La famille vit d’abord a Cannes, puis à Versailles, avant de s'installer à Bordeaux en 2011. Elle déménage à Paris en 2021.
Carrière
Le duc d'Angoulême effectue ses études à l'université Paris-Sorbonne, où il obtient une maîtrise de philosophie. Il réalise ensuite son service militaire et obtient ses galons d’officier à l’École de cavalerie de Saumur en 1991. De retour à la vie civile, il entre à l'Institut de gestion sociale, où il étudie le management et les ressources humaines (DESS en 1994). Une fois diplômé, il a occupé des fonctions dans l’hôtellerie de luxe (Sheraton puis InterContinental) avant de prendre les fonctions de responsable du développement social dans une société d'autoroutes, Sanef.
En 1998, il se fiance à Marie-Liesse de Rohan-Chabot[2]. La jeune femme, issue d’une des plus grandes familles de l’aristocratie française et parente éloignée du sénateur Josselin de Rohan-Chabot, a étudié la philosophie aux États-Unis et fut « responsable du développement de philosophie pour enfants en France » au Bureau international catholique de l'enfance[3]. Pour les orléanistes, elle est donc, à tous points de vue, un parti idéal pour un fils de France. Pourtant, l’union cause un petit scandale, mais aussi beaucoup d'espérance dans certains milieux monarchistes français. Marie-Liesse est en effet la petite-fille de Jacques, duc et prince de Bauffremont-Courtenay, président fondateur de l’Institut de la maison de Bourbon et principal soutien du prétendant légitimiste tandis qu’Eudes est lui-même le petit-fils du comte de Paris (que ses partisans appellent « Henri VI »), le prétendant orléaniste, qui meurt le jour des noces civiles de son petit-fils[4].
Diplômé de l'Executive Master RH à HEC Paris en 2010, il réalise sa thèse pour laquelle il obtient la mention « très bien » sur le thème du handicap.
D' à , il est directeur général du château de Fargues, domaine de Lur-Saluces, un grand cru inclassable de Sauternes de plus de cinq siècles. Il gère également une activité sylvicole et agricole ainsi qu'un pôle touristique dans les Landes.
Passionné par la transmission du patrimoine culturel immatériel (savoir-faire familiaux et artisanaux), il participe en 2020, comme consultant expert, à la création de la rubrique « patrimoine » au sein du groupe Bee Medias. Il met son expertise, sa plume et son réseau au service du savoir-faire des entreprises familiales au cœur économique de nos régions et ambassadrices de l'exception française tant recherchée dans le monde.
En souvenir des « chasseurs d'Orléans » et en lien avec la création initiale du 8e bataillon de chasseurs à pied par ordonnance royale du roi Louis-Philippe Ier son aïeul en date du , il est depuis 2018 le parrain du GRS IDF - OM / 8e bataillon de chasseurs à pied[5] - [6] - [7] - [8].
Titulature
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d’Orléans sont attribués par le « chef de maison ».
- - : Son Altesse royale le prince Eudes d'Orléans (naissance) ;
- depuis le : Son Altesse royale le duc d'Angoulême (Millénaire capétien).
- C'est en 1987, année de la célébration du Millénaire capétien, qu'Eudes d'Orléans reçoit de son grand-père paternel le titre de duc d'Angoulême.
Ascendance
Bibliographie
- Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, Charenton, Éd. du Chaney, , 478 p. (ISBN 2-913211-00-3)
- Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1), p. 447 et seq. (section « Maison de France »)
- Henri d'Orléans, Ma Vie, Tallandier, Paris, 2003. (ISBN 978-2-84734-133-1)
- Henri d'Orléans, À mes fils, Albin Michel, Paris, 1990. (ISBN 978-2-226-03907-1)
- Isabelle, comtesse de Paris, Mon bonheur d'être grand-mère, Robert Laffont, Paris, 1999.
- Monique da Rocha-Carneiro, Les 256 quartiers de S.A.R. le prince Jean d'Orléans, duc de Vendôme, et de S.A.R. le duc Frédéric de Wurtemberg, édité par l'auteur, 1988.
- Eudes d'Orléans, « Handicap et business, une approche innovante », la Nouvelle Revue Universelle, Trimestriel no 20 – avril-mai-, page 41-52. Synthèse publiée dans Vivre l'histoire ensemble ! - No 2, page 16 & 17, édité par le Carrefour des Acteurs Sociaux, 2017
Notes et références
- « Pierre, nouveau prince de France », dans Point de Vue no 2875, 27 août au 2 septembre 2003, p. 30.
- « Le duc d'Angoulême se fiance » dans Le Figaro, 18 novembre 1998.
- Des enfants philosophes avec Marc Sautet par Claude Lupu, orthophoniste, DEA de philosophie en cours à l’Paris X (Nanterre)
- Philippe Séguy, « Un mariage endeuillé » dans Point de Vue no 2657, 23 au 29 juin 1999, p. 16-17.
- Appellation officielle actuelle du Corps en usage au sein de l'armée de T. : lire en ligne, pages 3 et 26
- Amicale des anciens du 8e bataillon de chasseurs à pied, décembre 2018, « Les prochains rendez-vous sont : le 21 décembre à 10 h, cérémonie de parrainage organisée par le GRS/8e BCP », page 3 lire en ligne
- Amicale des anciens du 8e bataillon de chasseurs à pied, événements, descendre sur la page jusqu'au § : « Passation de commandement du Groupement de recrutement et sélection, Île-de-France et Outre-mer - 8° BCP », 27 Juin 2019, lire en ligne
- Article du 6 février 2020, « Le duc d’Angoulême, parrain du GRS IDF – 8e BCP »
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 446 (arbre généalogique de son frère Jean, « duc de Vendôme »)