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Marie-Annonciade de Bourbon-Siciles

Marie Annonciade Isabelle Philomène Sabazie des Deux-Siciles[1] (en italien : Maria Annunziata delle Due Sicilie), née à Caserte le , décédée à Vienne le est un membre de la Maison royale des Deux-Siciles devenue archiduchesse d'Autriche par mariage et notamment mère de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche.

Biographie

Fille de Ferdinand II des Deux-Siciles, le "Re Bomba" qui réprima violemment les révoltes de 1848, et de Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine-Teschen, la princesse Maria-Annunziata perdit son père en 1859 et son demi-frère monta sur le trône sous le nom de François II des Deux-Siciles. L'année suivante, les troupes de Garibaldi envahirent le royaume qui fut bientôt rattaché au nouveau royaume d'Italie, et la princesse se réfugia avec sa famille à Rome dans les États du pape.

Alors que ses deux frères aînés avaient épousé deux sœurs de l'impératrice d'Autriche, Marie-Annonciade des Deux-Siciles épousa à dix-neuf ans, le , l'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph Ier qui, à vingt-neuf ans, était déjà veuf de la duchesse Marguerite de Saxe (1840 – 1858) mais n'avait pas d'enfants.

Quatre enfants sont issus de cette union :

  • François-Ferdinand (1863 – assassinĂ© en 1914) hĂ©ritier du trĂ´ne en 1896, contracta une union morganatique en 1900 avec Sophie Chotek de Chotkowa et Wognin (1868-1914);
  • Otto (1865 – 1906) en 1886 il Ă©pousa Marie-Josèphe de Saxe (1867 – 1944) tout en menant une vie des plus dĂ©bauchĂ©es ;
  • Ferdinand (1868 – 1915), en 1909 il Ă©pousa sa maĂ®tresse Berthe Czuber (sans postĂ©ritĂ©). Il fut exclu de la Maison impĂ©riale, dĂ©mis de ses titres et dignitĂ©s et dut changer de nom. Il se fit appeler Ferdinand Burg ;
  • Marguerite (1870 – 1902), en 1893 elle Ă©pousa Albert de Wurtemberg (1865 – 1939), d'oĂą postĂ©ritĂ©.

La tuberculose emporta l'archiduchesse l'année suivante, à l'âge de vingt-huit ans. L'archiduc, deux fois veuf, épousa en 1873 Marie-Thérèse de Bragance.

Notes et références

  1. Almanach de Gotha, (lire en ligne), p. 6

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