Accueil🇫🇷Chercher

Empire des Gaules

Au cours du IIIe siècle, l'Empire romain connut une grave crise, appelée par la tradition anarchie militaire. Aux invasions barbares s'ajoutèrent dans de nombreuses provinces une crise économique, et au niveau de l'Empire une dévaluation importante de la monnaie, une grande instabilité politique doublée de guerres civiles, les empereurs étant le plus souvent désignés par les armées, et mourant assassinés ou au combat.

Empire des Gaules

260–274

Description de cette image, également commentée ci-après
L'empire des Gaules sous TĂ©tricus en 271 apr. J.-C. (en vert).
Informations générales
Statut Monarchie
Capitale Colonia Claudia Ara Agrippinensium et Augusta Treverorum
Langue(s) Latin (officielle)

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Entre la mort de Sévère Alexandre en 235 et l'avènement de Dioclétien en 285, 64 empereurs ou usurpateurs se succédèrent ou luttèrent les uns contre les autres. Parmi eux se trouvent quelques généraux qui prirent le contrôle des Gaules pendant une quinzaine d'années, assurèrent la défense du limes du Rhin et établirent un empire des Gaules qui se maintint entre 260 et 274. Les empereurs des Gaules se considéraient néanmoins comme d'authentiques empereurs romains, avec la même titulature impériale que les empereurs légitimes.

Les sources

La documentation écrite sur les empereurs gaulois se révèle peu consistante et de médiocre qualité : l’Histoire Auguste, le texte le plus long, suit une présentation chaotique car elle s'organise selon les biographies des empereurs et des usurpateurs ; or celles-ci se contredisent sur l'ordre de succession des empereurs des Gaules[1]. De plus, elle est tendancieuse et douteuse sur les détails.

Les abrégés d'histoire d'Aurelius Victor[2], Eutrope[3] et l'Épitomé de Cæsaribus[4] fournissent peu d'éléments, mais ils donnent une liste presque complète des empereurs et de leurs compétiteurs. Zosime se limite à l'usurpation de Postume et ne revient plus sur le sujet[5]. L'auteur byzantin Zonaras est le seul à donner une motivation de la révolte de Postume contre l'autorité impériale[6].

Longtemps négligées par les historiens au profit des textes antiques, les études sur les monnaies émises par les empereurs gaulois apportent des éléments qui complètent ou corrigent les indications de l’Histoire Auguste, notamment pour les durées de règne[7]. L'épigraphie apporte une autre contribution pour l'établissement de la chronologie, grâce aux inscriptions datées selon les consulats des empereurs gaulois. Parmi celles-ci, la dédicace de l'autel de la Victoire d'Augsbourg, découverte en 1992, fournit un repère historique fondamental pour le début du règne de Postume[8].

Les événements

L'enchaînement des événements déclencheurs de la constitution de l'empire des Gaules[Notes 1], la détermination de la chronologie de ses empereurs, de leurs dates de règne et de leur positionnement par rapport aux empereurs officiels se révèlent complexes étant donné les textes contradictoires et les difficiles interprétations des monnaies disponibles[9]. De nombreuses propositions ont été formulées puis sont sujettes à controverses : parmi celles-ci, en 1693 Lenain de Tillemont avance l'année 260 pour l'avènement et 267 pour la chute de Postume, fondateur de l'empire des Gaules, et fait régner Tetricus de 268 à 273. Pour Theodor Mommsen, Victor Duruy et d'autres historiens du XIXe siècle, Postume règne de 258 à 268, Victorin en 268 et Tetricus de 268 à 273. Pour Andreas Alföldi, Postume de 259 à 269, Victorin de 269 à 270, Tetricus de 270 à 275[10].

Postume

Inscription commémorant la victoire des troupes de la province de Rhétie sur les barbares Juthunges. Trouvée à Augsbourg elle éclaire les débuts du règne de Postume.
En vert, l'empire des Gaules à son apogée.

Eutrope accorde 10 ans de règne pour Postume[11] tandis que l’Histoire Auguste affirme qu'il régna 7 ans[12]. Un aureus confirme que Postume entama une dixième année de règne : un revers de monnaie de Postume[13] indique clairement qu’il a régné jusqu’à sa dixième puissance tribunitienne et son 5e consulat (TR. P. X COS V P.P.) et eut les vœux de la Victoire pour doubler la durée de son règne (VOT XX)[14].

Postume est en Gaule un des principaux lieutenants de l’empereur Gallien. Gallien doit se rendre en Pannonie (au nord-ouest des Balkans) combattre l’usurpateur Decimus Lælius Ingenuus, il confie son fils Salonin et la défense des frontières rhénanes au tribun Sylvanus et non à Postume[15].

Postume intercepte et bat un groupe de Germains qui reviennent d'un raid de pillage en Gaule, puis distribue le butin ainsi récupéré à ses soldats. Sylvanus lui intime l'ordre de remettre ce butin à l'autorité impériale et provoque la révolte des troupes de Postume[16], qui finissent par prendre Cologne et assassiner Sylvanus et le jeune César Salonin[15]. Postume est proclamé « empereur des Gaules » dans l'été 260, date longtemps restée incertaine. L'étude de la numismatique et des synchronismes entre les monnaies des empereurs des Gaules et celles des empereurs romains légitimes ont permis de placer la prise de pouvoir de Postume en 260. Cette date fut confirmée par la publication d'une inscription latine découverte à Augsbourg par laquelle le gouverneur de Rhétie, Marcus Simplicinius Genialis, célébrait une victoire sur les Semnons Juthunges. L'inscription permet d'observer le ralliement de ce gouverneur à Postume et montre que Postume inaugura son règne en revêtant le consulat[8] - [17]. La victoire fut tellement décisive qu'il n'y aura plus d'invasion jusqu'à la mort de Postume. En témoignant aussi des ravages de Juthunges sur les provinces et le nord de l'Italie, l'inscription éclaire aussi le contexte très difficile dans lequel prit place la proclamation de Postume : le pouvoir central était affaibli par la capture de Valérien par les Sassanides et les provinces occidentales victimes d'invasions[18]. En prenant Cologne, Postume mettait la main sur un atelier monétaire et d'importantes réserves de métaux précieux, il prenait la tête d'un ensemble cohérent de provinces bien armées et prêtes, sous la menace des invasions, à accepter ce pouvoir impérial plus proche qui pouvait sembler plus protecteur.

Ayant repoussé l’invasion germanique, Postume associe l’Espagne, la Bretagne et les Germanie inférieure et supérieure à sa domination. Il tente de négocier un accord avec Gallien.

Occupé dans un premier temps par Regalianus qui a pris le pouvoir à Carnutium, Gallien ne peut réagir qu’en 264. Il envoie une expédition sous les ordres de Manius Acillius Auréolus, mais l'expédition est un échec et un de ses officiers, Marcus Piavonius Victorinus (Victorin), fait défection et se rallie à Postume. Ce dernier élève Victorin à la dignité d’empereur associé. Cette élévation n’est pas du goût des seconds de Postume, et Caius Ulpius Cornelius Lælianus (Lélien) se rebelle contre l'empereur des Gaules. Ses troupes le proclament Auguste.

Postume chasse Lélien de Mayence. Mais, ayant refusé le pillage de la ville, il est massacré par ses propres troupes[11] en juin 269. Selon l’Histoire Auguste, Postume avait un fils, Postume le Jeune, qu’il avait élevé au rang de César et qui est assassiné en même temps que lui. Aucune inscription ou monnaie ne confirme son existence, et les qualités que lui prête l’Histoire Auguste sont fantaisistes[19].

Même s'il était considéré comme assez exigeant, Postume était un général compétent qui a su stabiliser son pouvoir et s'imposer comme l'unique empereur des Gaules. Sa mort provoque le déclin de l'Empire gaulois.

Intermède (267-268 ou 271)

La mort de Postume devait logiquement profiter à Victorin. Mais sur la frontière rhénane, Lélien se maintient pendant six mois avant d’être assassiné par ses propres troupes en . Elles se donnent alors un nouveau chef, Marc-Aurèle Marius. Celui-ci meurt assassiné à son tour par son état-major après quelques mois de règne[20]. L’Histoire Auguste complique la chronologie en affirmant que Marius est proclamé après l'assassinat de Victorin, et invente une Victoria, mère de Victorin, qui aurait ensuite soutenu l'usurpation de Marius[21].

Victorin prend le pouvoir à son tour, mais il sera égorgé (en 268 ou 271) à Cologne, à la suite d'une affaire privée selon l’Histoire Auguste et Aurelius Victor : Victorin aurait été tué par un de ses officiers vengeant le viol de sa femme[22].

Entretemps, en , Gallien est renversé par un coup d’État à Milan. Il est mis à mort et remplacé par l’empereur Claude II le Gothique. Lassées de l'anarchie régnant en Gaule, certaines régions font défection et se rallient à Claude II : l'Espagne, la Narbonnaise, et même certaines civitas comme celle des Éduens. Ces derniers cependant ne peuvent être aidés par les troupes de Claude II qui sont venues stationner dans la région de Grenoble sous la direction de Iulius Placidianus. Après un long siège, la capitale des Éduens, Autun, est prise et pillée par l'armée de l'Empire gaulois.

C'est aussi vers 271 qu'eut lieu probablement la très brève et très mal connue usurpation de Domitianus.

Tetricus

Caius Pius Esuvius Tetricus, ou Tetricus, est un sénateur gallo-romain, gouverneur d'Aquitaine. À la mort de Victorin, il est proclamé empereur par l'armée du Rhin. On sait très peu de choses sur le détail de son règne d'environ deux ans, son monnayage indique qu'il nomme son fils Tetricus prince de la jeunesse, puis l'associe à son pouvoir avec le titre de César[23].

Lorsqu'Aurélien entame la reconquête des Gaules, Tetricus capitule sans résistance, après, selon les historiens antiques, avoir mené des négociations secrètes et après un simulacre de bataille à Chalons. Après l'avoir fait marcher comme vaincu lors de son triomphe à Rome, Aurélien le traite bien, le réintègre dans le Sénat romain et lui confie un gouvernement en Italie. Tetricus est un des rares hommes ayant exercé le pouvoir au IIIe siècle sans périr de façon violente[23].

Interprétation historique

Selon Bouvier-Ajam, cet « empire des Gaules » est une réaction nationaliste gauloise, « une volonté de libérer la Gaule de l'oppression romaine et d'assurer les droits propres d'une nation gauloise ... une pré-France gauloise »[24], thèse que Yann Le Bohec rejette totalement : « le mouvement séparatiste a donné matière à quelques délires. Postumus n'a jamais pensé à restaurer une Gaule indépendante, et l'image de Vercingétorix n'a jamais effleuré son esprit[25] ». Postume et ses successeurs sont authentiquement romains, ou plutôt gallo-romains (Tetricus est même sénateur), et agissent comme l'empereur légitime qui règne à Rome : ils nomment des consuls, ils frappent des monnaies romaines sur lesquelles ils prennent les mêmes titres que l'empereur à Rome (Pontifex maximus, pater patriæ) et décomptent leurs années de puissance tribunicienne[26] - [27].

Dans la crise du IIIe siècle, la création improvisée de cet empire des Gaules est initialement due à l'impossibilité pour Gallien de mater l'usurpation de Postume, qui lui-même ne put venir l'affronter en Italie, chacun étant engagé dans la lutte contre les raids barbares. L'empire des Gaules persista ensuite grâce à une tolérance mutuelle plus ou moins convenue tacitement et imposée par la pression des barbares, à l'avantage de l'Empire romain : chacun, empereur en Gaule ou empereur en Italie, défendait un secteur de l'Empire contre les invasions, et s'abstenait de mener une offensive contre l'autre (ou ne pouvait le faire). Avec en Orient l'autonomie des princes de Palmyre, une décentralisation d'un Empire trop vaste s'imposait pour faire face à la crise et aux invasions barbares[28]. C'est d'ailleurs l'idée qui présidera plus tard à la fondation de la Tétrarchie : volonté d'efficacité par la proximité coordonnée, contre risque de partition...

Mais en attendant, une fois la situation militaire rétablie sur le Rhin et le Danube, l'empire des Gaules n'opposa avec Tétricus qu'une résistance minime, voire symbolique, contre Aurélien, et la réunification de l'Empire romain s'opéra sans difficulté.

Émissions monétaires gauloises

L’étude des monnaies des « empereurs gaulois » apporte des corrections notables aux indications des sources littéraires. Elle donne aussi des précisions sur l’évolution financière du secteur gaulois[29].

La Gaule comme le reste de l’Empire subissait la crise financière, causée par l’augmentation des dépenses militaires, la limitation des recettes fiscales et le manque de numéraire. Dès Caracalla, au tout début du IIIe siècle, puis à partir de Gordien III, les empereurs avaient réagi en frappant massivement une monnaie d’argent dévaluée, le double denier ou antoninien. L’augmentation temporaire de liquidités ainsi obtenue était rapidement annulée par l’inflation engendrée en réaction à la circulation d'une monnaie de moindre qualité.

Double sesterce émis par Postume – Classical Numismatic Group, Inc.

Selon l’habitude impériale, Postume marqua son avènement par des gratifications à ses soldats (donativum). La Gaule connaissait la crise financière comme le reste de l’Empire, mais Postume put profiter de l’important stock de monnaies de l’armée du Rhin et des mines d’argent d’Espagne pour ouvrir des ateliers monétaires à Trèves et à Cologne, refondre les monnaies antérieures et produire en abondance des monnaies à son effigie et de meilleure qualité que celles émises par Gallien en Italie. Il tente aussi d’accroître ses moyens de paiement en créant un double sesterce, légèrement plus lourd que le sesterce classique (22 grammes contre 20 grammes) et reconnaissable par la couronne portée par Postume (couronne laurée sur le sesterce, couronne radiée sur le double sesterce). L’émission de ce double sesterce cesse dès 262, ce qui est un constat d’échec[30].

La spirale inflationniste pousse à l’accroissement massif du volume des émissions monétaires et contraint à partir de 265 à diminuer le poids des monnaies et la qualité des alliages. La production de monnaies imitées aggrave le phénomène : des ateliers secondaires produisent de telles quantités de faux antoniens et de fausses monnaies en bronze que les spécialistes débattent sur la nature de ces ateliers. Selon Georges Depeyrot, la production est trop abondante pour que tous soient des faussaires clandestins, les empereurs ont dû tolérer des ateliers plus ou moins licites suppléant aux besoins monétaires locaux[31].

Les troubles qui suivent la chute de Postume et celle de Gallien produisent en Gaule et dans le reste de l’Occident le même effondrement monétaire : sous Tétricus et sous Claude II, les volumes d’émissions officielles et de copies explosent et l’antoninien ne contient pratiquement plus d’argent. En 274, Aurélien ferma l’atelier monétaire de Trèves et le transféra à Lugdunum, mais la pénurie de numéraire en Gaule fit durer la production des imitations jusqu’à la fin du IIIe siècle.

Les thèmes des revers monétaires produisent des séries originales : ceux de Postume marquent une dévotion à Hercule en déclinant ses travaux, tandis que Victorin liste ses légions[30].

Chronologie des empereurs des Gaules

La chronologie des empereurs gaulois a fait, au cours des XIXe et XXe siècles, l'objet de nombreuses théories, tant pour la date de sécession des Gaules (258, 259 ou 260) que pour l'ordre des successions et les dates de règne[32].

Les empereurs des Gaules sont connus par les monnaies qu'ils émirent. La chronologie proposée en 1964 par Lafaurie à partir de ses analyses numismatiques est la suivante[33] :

Celle de Drinkwater en 2011 diffère légèrement[34] :

Notes et références

Notes

  1. La capture de Valérien, le départ de Gallien de Gaule pour l'Italie, l'usurpation de Postume.

Références

  1. Lafaurie 1964, p. 95.
  2. Aurelius Victor, De Cæsaribus, XXXIII et XXXV.
  3. Eutrope, Breviarum, XI, 9-11, 13.
  4. Épitomé de Cæsaribus, XXXII, XXXIV, XXXV.
  5. Loriot et Nony 1997, p. 66.
  6. Zonaras, Annales, XII.
  7. Loriot et Nony 1997, p. 69.
  8. Henri Lavagne, Une nouvelle inscription d'Augsbourg et les causes de l'usurpation de Postume, CRAI, 1994, p. 431-446.
  9. Paul Petit, Histoire générale de l’Empire romain, Seuil, 1974 (ISBN 2020026775), pp. 468-471.
  10. Lafaurie 1964, p. 91-92.
  11. Eutrope, Breviarum, IX, 9.
  12. Histoire Auguste, les Trente Tyrans, III, 1, 7.
  13. référencée Postume Cohen 364 ou RIC 258.
  14. Loriot et Nony 1997, p. 71.
  15. Histoire Auguste, Les trente tyrans, III, 1-7.
  16. Zonaras, XII, 24.
  17. Loriot et Nony 1997, p. 75-77.
  18. Michel Christol, L'Empire romain du IIIe siècle, Paris, Errance, 2006, p. 141-143.
  19. André Chastagnol, commentaires de l’Histoire Auguste, p. 841.
  20. L’Histoire Auguste, Les trente tyrans, VIII et Eutrope, X, 9, 2 font durer son règne 3 jours, durée totalement incompatible avec ses émissions monétaires relativement nombreuses. Les historiens modernes estiment donc son règne à deux ou trois mois.
  21. Citée par l’Histoire Auguste, Les trente tyrans, XXXI, l’existence même de Victoria est contestée par Chastagnol.
  22. Histoire Auguste, Les trente tyrans, VI, 3 ; Aurelius Victor, De Cæsaribus, 33, 12.
  23. André Chastagnol, commentaires de l’Histoire Auguste, p. 852.
  24. Bouvier-Ajam, Les Empereurs gaulois, Tallandier, 1984 (réédition en 2000), pp. 23 et 210.
  25. Le Bohec 2009, p. 212.
  26. Roger Remondon, La Crise de l’Empire romain, PUF, collection Nouvelle Clio – l’histoire et ses problèmes, Paris, 1964, 2e édition 1970, p. 107-108.
  27. Loriot et Nony 1997, p. 71.
  28. André Chastagnol, L'évolution politique, sociale et économique du monde romain de Dioclétien à Julien : La mise en place du régime du Bas-Empire (284-363), Sedes, coll. « Regards sur l'histoire », 1994 (1re éd. 1985), 394 p. (ISBN 2-7181-3552-2), p. 75.
  29. Georges Depeyrot, La Monnaie romaine : 211 av. J.-C. - 476 apr. J.-C., Ă©ditions Errance, 2006, 212 pages (ISBN 2877723305), p. 147-150.
  30. Loriot et Nony 1997, p. 69.
  31. Par exemple l’atelier trouvé à Châteaubleau (Seine-et-Marne), cf. ouvrage précité de Georges Depeyrot.
  32. Lafaurie 1964, p. 91.
  33. Lafaurie 1964, p. 118.
  34. (en) John Drinkwater et Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, Continuum International Publishing Group, (ISBN 978-1-4411-5478-1, présentation en ligne).

Annexes

Auteurs antiques

Auteurs modernes

Historiographie
Auteurs récents
  • Michel Christol, L'Empire romain du troisième siècle, Paris, 2006 (ISBN 2877723445), 288 pages.
  • (en) John F. Drinkwater, The Gallic Empire. Separatism and Continuity in the North-Western Provinces of the Roman Empire A.D. 260–274, 1987 (= Historia Einzelschriften, 52), Stuttgart.
    • Notes de lecture de Michel Christol sur « The Gallic Empire. Separatism and Continuity in the North-Western Provinces of the Roman Empire AD 260-274 » de J. F. Drinkwater, Revue numismatique, 1990, vol. 6, no 32, pp. 308-313, consultable sur PersĂ©e
  • Jean-Baptiste Giard, « La monnaie locale en Gaule Ă  la fin du IIIe siècle, reflet de la vie Ă©conomique », Journal des savants, 1969, no 1, pp. 5-34, consultable sur PersĂ©e.
  • Jean-Baptiste Giard, « Malicorne et Bonneuil-sur-Marne : deux trĂ©sors monĂ©taires du temps de Victori », Revue numismatique, 6e sĂ©rie, tome 8, annĂ©e 1966, p. 144-180.
  • Jean Hiernard, Les sources de l'histoire des empereurs gallo-romains (259-274), thèse, universitĂ© Bordeaux III, 1972.
  • Jean Hiernard, Monnaies d'or et histoire de l'empire gallo-romain, Revue belge de numismatique, 129, 1983, p. 61-90.
  • (de) Ingemar König, Die gallischen Usurpatoren von Postumus bis Tetricus, collection Vestigia, Bd 31, Munich, 1981 (ISBN 3-406-04801-3).
  • Jean Lafaurie, « La chronologie des empereurs gaulois », Revue numismatique, 6e sĂ©rie, vol. 6,‎ , p. 91-127 (lire en ligne).
  • Jean Lafaurie, L'Empire gaulois : apport de la numismatique, ANRW II, 2, New York, 1975, p. 853-1 012 (très long article fondamental analysant toutes les sources connues Ă  l'Ă©poque).
  • Xavier Loriot et Daniel Nony, La crise de l'empire romain, 235–285, Paris, Armand Colin, , 304 p. (ISBN 2-200-21677-7), p. 65-80.
  • Yann Le Bohec, L'armĂ©e romaine dans la tourmente. Une nouvelle approche de la crise du troisième siècle, Paris-Monaco, Ă©d. du Rocher, , 320 p. (ISBN 978-2-268-06785-8), p. 212-218.

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.