Dominique Lawalrée
Dominique Lawalrée est un musicien belge, compositeur et pédagogue, né à Auderghem le et mort à Ottignies le .
Naissance |
Auderghem (Belgique) |
---|---|
DĂ©cĂšs |
Ottignies (Belgique) |
Activité principale | Compositeur |
Style | |
Activités annexes | Enseignant |
Années d'activité | 1973-2019 |
Formation | Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur |
Enseignement |
CollĂšge Saint-Michel (Bruxelles) UCL Ăcole normale catholique du Brabant wallon |
Site internet | http://lawalree.com/home.html |
Tout en menant une carriĂšre dâenseignant de la musique, LawalrĂ©e fonde en 1976 le label Ăditions Walrus comme un moyen de faire connaĂźtre sa musique, publiant en privĂ© une sĂ©rie de disques solos tout au long des annĂ©es 1980. Largement imprĂ©gnĂ©e de rĂ©fĂ©rences Ă ses prĂ©dĂ©cesseurs comme Erik Satie, Brian Eno, Morton Feldman et les Beatles, la musique de LawalrĂ©e de cette pĂ©riode ne cache pas ses influences.
Ă la suite d'une expĂ©rience mystique en 1994, le travail de LawalrĂ©e prend un tournant liturgique, exprimant sous la forme de musique sacrĂ©e de concert une spiritualitĂ© autrefois latente chez lui. Bien quâEno ait un jour exprimĂ© son intĂ©rĂȘt pour la publication des enregistrements de LawalrĂ©e sur son label Obscure Records (en), la diffusion de la production de LawalrĂ©e est longtemps restĂ©e limitĂ©e.
Biographie
Se dĂ©crivant lui-mĂȘme comme « un gros plein de sons[1] », Dominique LawalrĂ©e est nĂ© dans la pĂ©riphĂ©rie bruxelloise en 1954 dâun pĂšre botaniste et musicien, AndrĂ© LawalrĂ©e (en)[2]. Avant de savoir marcher, il veut dĂ©jĂ jouer de la musique[3]. Il suit des cours de piano et de solfĂšge Ă partir de lâĂąge de huit ans et apprend la composition en autodidacte.
AprĂšs ses Ă©tudes secondaires, il suit une formation musicale Ă lâIMEP (nl) Ă Namur[4], oĂč il rencontre la musicienne Claire-Annie Hanse quâil Ă©pouse en 1977 â annĂ©e oĂč il produit aussi le disque Les Gares du chanteur Raphy Marchal[5]. Le couple sâinstalle Ă Bruxelles, oĂč tous deux enseignent, avant de dĂ©mĂ©nager dans le Brabant wallon.
En 1994, Ă la suite d'un pĂšlerinage Ă Medjugorje, il inflĂ©chit son activitĂ© musicale vers la musique sacrĂ©e et sâengage dans le Tiers Ordre dominicain[6]. Il tient rĂ©guliĂšrement lâorgue Ă la chapelle de Froidmont Ă Rixensart, oĂč il est aussi Ă l'initiative du Festival de Musiques liturgiques[7].
Il a donnĂ© des concerts en Belgique, en France[8], en Suisse[9], en Angleterre[10], en Allemagne[11], en Espagne et aux Ătats-Unis[12] - [13].
Il succombe Ă un AVC le 4 mai 2019[14] - [15].
Il a eu trois frĂšre et sĆurs, dont la cadette, Sabine, est Ă©galement musicienne (pianiste et professeur)[2].
Activité musicale
Dominique LawalrĂ©e commence son activitĂ© de compositeur en 1973[16]. Pianiste dans lâĂąme, il interprĂšte lui-mĂȘme ses Ćuvres, le plus souvent au clavier et aux percussions, et les publie plus volontiers sous forme de disques que de partitions, convaincu que « la musique est avant tout un phĂ©nomĂšne sonore, pas un jeu dâĂ©criture intellectuel »[4]. Nourrissant peu dâillusions quant Ă un possible succĂšs commercial[6] - [17], il crĂ©e en 1976, avec son ami ingĂ©nieur du son Jean-Pierre Hermand, le label musical Ăditions Walrus (devenu Music Today en 1992) pour en assurer lui-mĂȘme la diffusion[15]. Il y publie rĂ©guliĂšrement ses compositions, avec son propre piano, des synthĂ©tiseurs multipistes, un enregistreur Ă bande, des percussions, un Wurlitzer, un orgue ou une voix. Au total, il sort une trentaine de disques et plus de 650 morceaux[18]. Il a plusieurs fois Ă©tĂ© lâinvitĂ© de Marc Moulin Ă la RTBF, dans le studio de qui il enregistra lâalbum Brins dâherbe[6]. Le label new-yorkais Catch Wave publie en 2017 une compilation de ses Ćuvres parues entre 1978 et 1982, First Meeting[19] - [17], qui attirera sur sa musique lâintĂ©rĂȘt de lâavant-garde new-yorkaise[3] - [20].
Durant la premiĂšre partie de sa carriĂšre, sa musique postmoderne inspirĂ©e par lâavant-garde classique (Stravinsky, Stockhausen, Messiaen et surtout Erik Satie) intĂšgre Ă©galement des influences du jazz et du rock, notamment progressif (The Beatles, Soft Machine et Robert Wyatt, Brian Eno)[6]. Elle est souvent rattachĂ©e au courant minimaliste â dans la lignĂ©e de John Cage, Gavin Bryars ou Morton Feldman, proche de la Nouvelle SimplicitĂ© (en)[16] â bien que la plupart des commentateurs sâempressent ensuite dâen souligner la singularitĂ©[21]. Certains critiques ont aussi parlĂ© de « musique d'ameublement[15] », comme on le disait de celle de Satie, ou l'ont qualifiĂ©e de recreational dĂ©cor (dĂ©cor rĂ©crĂ©atif)[16].
Si LawalrĂ©e a parfois collaborĂ© avec dâautres musiciens comme Charles Loos[22], Marc Hollander ou Baudouin Oosterlynck, il travaille le plus souvent seul et interprĂšte lui-mĂȘme ses Ćuvres. En 1985, il crĂ©e toutefois une Ćuvre pour orchestre Ă cordes avec violon principal, la Symphonie de lâespoir. Cette piĂšce, plusieurs fois jouĂ©e Ă la BRT[18], est choisie avec Arches (quatuor Ă cordes, 1994) pour la bande-son du long mĂ©trage Khadak, Lion du futur Ă la Mostra de Venise en 2006[23].
Un peu Ă la maniĂšre de la musique discrĂšte de Brian Eno â les deux musiciens se connaissaient dâailleurs et sâapprĂ©ciaient[24] mais nâont jamais travaillĂ© ensemble[6] - [15] â, Dominique LawalrĂ©e compose Ă©galement des piĂšces dâambiance destinĂ©es Ă des lieux particuliers comme le musĂ©e de Louvain-la-Neuve en 1982 pour lâexposition Bis-Art, avec ses Ă©lĂšves du collĂšge Saint-Michel, ou plus tard pour des lieux de priĂšre comme la chapelle Matisse Ă Vence, la crypte de Notre-Dame de la Garde Ă Marseille ou la collĂ©giale Sainte-Waudru Ă Mons[25].
Lors de concerts, volontiers intimistes, il Ă©grĂšne sa musique modeste â consonante, souvent tonale ou modale â loin de toute virtuositĂ©. « Silence et rĂ©sonance sont deux Ă©lĂ©ments importants de sa musique », mĂ©ditative voire priante selon ses mots[26], « ils donnent Ă la musique l'espace nĂ©cessaire, permettant Ă l'auditeur de percevoir pleinement le contenu et le timbre spĂ©cifique de la musique. »[16].
Ă partir de 1994, sa musique prend explicitement une fonction liturgique ou sacrĂ©e. Elle devient en mĂȘme temps plus mĂ©lodique, voire contrapuntique. ConsidĂ©rant aussi que, inconsciemment, lâauditeur adulte cherche volontiers lâeffet des berceuses, par exemple au travers des beats hypnotiques du rock, il compose Ă©galement des berceuses pour adultes (Nocturnes en 1996)[16].
Peu de temps avant sa mort, la renommĂ©e venant, il considĂ©rait ĂȘtre entrĂ© dans une troisiĂšme phase de son Ćuvre, avec la composition pour dâautres interprĂštes dâĆuvres ouvertes dont il fixerait les rĂšgles gĂ©nĂ©rales[27].
Enseignement
ParallĂšlement Ă son activitĂ© de compositeur, il commence aprĂšs ses Ă©tudes Ă enseigner en secondaire au collĂšge Saint-Michel Ă Etterbeek (de 1977 Ă 1992[28]), oĂč il prĂŽne lâĂ©coute sans a priori de musiques de tous genres. Il enseigne aussi lâanalyse musicale aux futurs musicologues de lâUniversitĂ© catholique de Louvain. Puis il assure les cours de pĂ©dagogie et mĂ©thodologie de lâĂ©ducation musicale Ă lâĂcole normale catholique du Brabant wallon Ă Nivelles et Louvain-la-Neuve[16] aprĂšs avoir Ă©tĂ© inspecteur de lâenseignement musical pendant 18 ans[29].
Il a Ă©galement une activitĂ© de confĂ©rencier, autant Ă propos dâOlivier Messiaen ou Stravinsky que des Beatles, et publie divers livres et articles. Il est notamment un chroniqueur rĂ©gulier pour la revue musicale Crescendo-Magazine[29] - [30] et lâhebdomadaire catholique Dimanche[31]. Il anime aussi plusieurs Ă©missions sur RCF Bruxelles[32].
Discographie sélective
Aux Ă©ditions Walrus (Music Today aprĂšs 1992) :
- Infinitudes, 1976 (LP â WLS 001)
- Le choix du titre est un faux problĂšme, 1977 (LP â WLS 003)
- Brins dâherbe, 1978 (LP â WLS 005)
- Vis Ă vis, 1979 (LP â WLS 006)
- Vice-versa, 1980 (LP â WLS 010)
- Clandestin, 1982 (LP â WLS 011)
- Taciturne, 1984 (LP â WLS 014)
- Litanies du monde Ă venir, 1982 (LP â WLS 015)
- Symphonie de lâespoir, 1985 (LP â WLS 016) â repris dans la BO du film Khadak
- De temps en temps, 1986 (2 K7 â WLS 022)
- LâEspace dâun Instant, 1989 (K7/CD â MT 101-2)
- Jardins secrets, 1992 (CD â MT 104-2)
- Arches / Au-delĂ des apparences, quatuor Ă cordes, 1994 (CD â MT 107-2) â repris dans la BO du film Khadak
- Nocturnes, 1996 (CD â MT 108-2)
- Préludes à la priÚre, 1997 (MT 110-2)
- Vers une vie nouvelle, 2002 (MT 112-2)
- Préludes au silence, 2003
- 12 méditations eucharistiques, 2004
- De temps en temps, 2004
- Venite adoremus, 2005
- Musique pour la chapelle Matisse, 2005
- Small is beautiful, 2005
Compilations
- Dominique LawalrĂ©e, Conrad SetĂł, Albert GimĂ©nez, Six Jours Ă Barcelone, 1983, Filobus Records (LP 7" â D-1175)
- Dominique LawalrĂ©e, Robert Fesler, Baudouin Oosterlynck, Eric De Visscher, Lawalree / R. Fesler / Oosterlynck / De Visscher, 1984 (2 LP â WLS 012/013)
- First Meeting, 2017, Catch Wave Ltd. (LP â CW 001) / Ergot Records (2) (LP â ERG-004)
Livres et articles
- (avec 7 autres musiciens), Documenta BelgicĂŠ nÂș1 â Musiques, Archennes, Ă©ditions P.M.A., 1983, 156 p.[33]
- Dominique LawalrĂ©e (prĂ©f. Didier Dumont), Taciturne. Journal dâune composition 1983-1984, Bruxelles, Ă©ditions Le Sort dâici-bas, , 66 p.
- Dominique Collin o.p. et Dominique Lawalrée, La Musique sacrée, Bruxelles, Fidélité, coll. « Que penser de⊠? », , 128 p. (ISBN 978-2-87356-473-5 et 2-87356-473-3, OCLC 716944118, présentation en ligne, lire en ligne)
- Dominique Lawalrée, The Beatles : un guide pour les écouter, Camion blanc, (ISBN 978-2-35779-497-9 et 2-35779-497-6, OCLC 881161729, lire en ligne)
- Dominique Lawalrée, Led Zeppelin : un guide pour les écouter, Camion blanc, , 352 p. (ISBN 978-2-35779-740-6 et 2-35779-740-1, OCLC 922819852, lire en ligne)
- Liste de ses articles publiés dans Crescendo-Magazine : https://www.crescendo-magazine.be/author/dominique-lawalree/
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (de + en) Filmportal
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site officiel
- (en) Dominique Lawalrée sur Discogs
Notes et références
- Dominique LawalrĂ©e (prĂ©f. Didier Dumont), Taciturne. Journal dâune composition 1983-1984, Bruxelles, Ă©ditions Le Sort dâici-bas, , 66 p., p. 4 :
« Mon problĂšme principal est que je suis un gros plein de sons. Morton Feldman a dit que si lâon ouvrait le ventre de Stockhausen, on y trouverait quelque part John Cage. Si lâon ouvrait le mien, on y trouverait non seulement Stockhausen, Feldman et Cage, mais encore des dizaines dâautres musiciens. [âŠ] Je dois donc maigrir, condition sine qua non Ă lâĂ©puration de mon style. »
- RĂ©gine Fabri, « LawalrĂ©e, AndrĂ© », Nouvelle Biographie nationale, Bruxelles, AcadĂ©mie royale de Belgique, vol. 11,â , p. 246-248 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
- (en) Robert Barry, « The Miniaturist : The intuitive keyboard sketches of Dominique LawalrĂ©e have moved from cult ambient curiosities to tender explorations of faith », The Wire, no 404,â , p. 16 (rĂ©sumĂ©, lire en ligne). :
« Il se revoit nettement, tout petit, ramper vers le placard de la cuisine de ses parents et en vider le contenu pour atteindre le seul objet intĂ©ressant : le coupe-Ćuf. âJe passais mes doigts sur les âcordesâ d'acierâ se souvient-il âen Ă©coutant le son comme le ferait un guitariste, et je disais âzic, zicâ, en rĂ©fĂ©rence au mot musique.â »
- « IMEP » Radio Equinoxe consacre un hommage à Dominique Lawalrée grand pédagogue et compositeur! » (consulté le )
- « Raphy Marchal - Les Gares », sur Discogs (consulté le )
- (en-US) Nicholas Lewis, « âRien ne sert dâepiloguerâ: the Life and Times of Dominique LawalrĂ©e », sur The Word Magazine, (consultĂ© le )
- « Dominique Lawalrée (Be) | City Sonic 2015 - International Sound Art Festival », (consulté le )
- JĂ©rĂŽme Provençal, « Festival Variations. Ă Nantes, du 10 au 18 mars [2018] », Les Inrockuptibles, no 1165,â , p. 74 (lire en ligne)
- « Dominique LawalrĂ©e + Circle Bros â Association du Salopard », sur salopard.ch, (consultĂ© le )
- (en) « Dominique LawalrĂ©e â 1.10.[20]17 â Cafe OTO », sur www.cafeoto.co.uk (consultĂ© le )
- (en) « Dominique LawalrĂ©e - Programme - VolksbĂŒhne Berlin », sur www.volksbuehne.berlin (consultĂ© le )
- (en-US) « Dominique LawalrĂ©e â Blank Forms » (consultĂ© le )
- (en) Brandon Wilner (photogr. Jason Hirata), « Review: Dominique Lawalrée in New York », sur Resident Advisor, (consulté le )
- (en) « Dominique LawalrĂ©e has died », sur The Wire Magazine â Adventures In Modern Music, (consultĂ© le )
- Laurent RaphaĂ«l (photogr. Philippe Cornet), « Un sacrĂ© paroissien », Focus â Le Vif,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en-GB) « LAWALRĂE Dominique (1954) », sur MATRIX [New Music Centre], International Society for Contemporary Music (consultĂ© le ).
- « Surprises improbables », sur Crescendo Magazine, (consulté le )
- (nl) Klara, « I[n]. M[emoriam]. Dominique Lawalrée (1954-2019) », à partir de la 31e minute, sur Klara.be, (consulté le )
- Dominique LawalrĂ©e, First Meeting, Catch Wave Ltd. â CW 001, Ergot Records (2) â ERG-004
- (en) Bradford Bailey, « On Catch Waveâs Dominique Lawalree â First Meeting, with bonus scores », sur The Hum Blog, (consultĂ© le )
- « Dominique Lawalrée Ensemble », sur Festival Variations, (consulté le )
- Laurent RaphaĂ«l (photogr. Philippe Cornet), « Un sacrĂ© paroissien », Focus â Le Vif,â (lire en ligne, consultĂ© le ). :
« Charles Loos se souvient : « Dominique était quelqu'un de totalement encyclopédique, un peu à la Marc Moulin, un puits de science extraordinaire. TrÚs prolifique, musicologue, il a composé des centaines de piÚces et avait une large connaissance de toutes les musiques. Il donnait des conférences brillantes, aussi bien sur les Beatles que sur Olivier Messiaen. Il était trÚs méthodique, trÚs exhaustif, trÚs ouvert. Mais aussi assez foufou. TrÚs croyant et aussi d'un optimisme spectaculaire, jamais de mauvaise humeur. Quand il était petit, il voulait devenir pape ! » »
- « Un duo de réalisateurs belges remporte des prix à Los Angeles et en France - Cinevox », (consulté le )
- (en) Matt McDermott, « Ambient artist Dominique Lawalrée's works compiled on new album, First Meeting: The LP draws from private press records made between 1978 and 1982 that Brian Eno once considered releasing », sur Resident Advisor, (consulté le )
- « Dominique Lawalrée », sur www.bayardmusique.com (consulté le )
- « Vidéo - Hommage à Dominique Lawalrée », sur Le site de l'Eglise catholique en Belgique, (consulté le )
- (en-US) Joeri Bruyninckx, « Dominique Lawalrée », sur It's Psychedelic Baby Magazine, (consulté le )
- Baudouin Hambenne, « People », Horizons, Bruxelles, AESM, no 101,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « L'Ă©quipe rĂ©dactionnelle », s. vÂș Dominique LawalrĂ©e, sur Crescendo Magazine (consultĂ© le )
- « DécÚs de Dominique Lawalrée », sur Crescendo Magazine (consulté le )
- « DĂ©cĂšs de Dominique LawalrĂ©e », sur Le site de lâĂglise catholique en Belgique, (consultĂ© le )
- « RCF | DécÚs de Dominique Lawalrée | », (consulté le )
- « Recension », Lectures, Centre de lecture publique de la CommunautĂ© française [de Belgique], no 16,â , p. 107 (lire en ligne)