Domingo Matheu
Domingo Matheu Chicola, ou Domènec Matheu i Xicola de son nom catalan (Barcelone, Espagne, 1765 - Province de Buenos Aires, Argentine, 1831) était un homme d’affaires, pilote de navire et homme politique argentin d’origine espagnole (Catalogne).
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(Ă 65 ans) Buenos Aires |
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Patriotes (en) |
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Biographie
Après avoir achevĂ© une formation de pilote hauturier dans sa ville natale, il obtint de la couronne espagnole, conjointement avec son frère Miguel, la licence de commercer avec les colonies. Après plusieurs voyages au RĂo de la Plata, il se fixa dĂ©finitivement Ă Buenos Aires en 1793. Sa maison de commerce se dĂ©veloppa jusqu’à devenir bientĂ´t l’une des plus importantes de la ville Ă cette Ă©poque[1].
Lors des invasions anglaises du RĂo de la Plata, s’étant enrĂ´lĂ© dans la compagnie de Miñones (milice d’infanterie crĂ©Ă©e en 1806, destinĂ©e Ă accueillir des volontaires nĂ©s en Catalogne et rĂ©sidant Ă Buenos Aires ou Ă Montevideo), oĂą il fut Ă©levĂ© au grade de lieutenant, il combattit contre l’envahisseur britannique, et prit part Ă la reconquĂŞte de Buenos Aires, puis aux dispositifs de dĂ©fense subsĂ©quents.
Ayant acquis une position influente au cabildo de Buenos Aires, il appuya d’emblĂ©e, au sein de celui-ci, les mouvements rĂ©volutionnaires de mai 1810, et assista au Cabildo ouvert du . Ă€ l’issue de la semaine de Mai, il fut nommĂ© membre votant de la Première Junte, premier gouvernement autonome du RĂo de la Plata, et par la suite prĂ©sident de la Junta Grande, lorsque Cornelio Saavedra s’en fut allĂ© au nord en mission militaire. Plus tard, il fut nommĂ© directeur de la fabrique d’armes et fusils, puis, en 1813, se vit confier en outre la confection des uniformes militaires.
Par les revenus qu’il tirait de ses activités commerciales, il était en mesure ― à l’instar de Juan Larrea, autre homme d’affaires fortuné d’origine catalane ― de soutenir financièrement le premier gouvernement patriotique, ainsi que les expéditions militaires dans le Haut-Pérou et au Paraguay. En 1817, il se retira de la vie politique, se vouant désormais uniquement à ses affaires jusqu’à sa mort en 1831.
Ses restes reposent au cimetière de la Recoleta à Buenos Aires.
Références
- Biographie sur le site El Historiador par l'historien Felipe Pigna
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Biographie du ministère argentin de l'Éducation.
- Biographie par todo-argentina.net