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Domingo Batet Mestres

Domingo Batet Mestres, en catalan DomĂšnec Batet i Mestres, nĂ© Ă  Tarragone le 30 aoĂ»t 1872 et mort Ă  Burgos le 18 fĂ©vrier 1937, Ă©tait un militaire espagnol, gĂ©nĂ©ral de division de l’armĂ©e de terre.

DomĂšnec Batet i Mestres
Domingo Batet Mestres (en espagnol)
Domingo Batet Mestres
Domingo Batet, portrait officiel

Naissance
Tarragone (Espagne)
DĂ©cĂšs (Ă  64 ans)
Burgos
Allégeance DeuxiÚme République espagnole
Arme Armée de terre
Grade Général de division
AnnĂ©es de service 1900 –
Commandement
  • GĂ©nĂ©ral en chef de la IVe division organique (1931-juin 1936), Ă  Barcelone ;
  • GĂ©nĂ©ral en chef de la VIe division organique (Ă  partir de juin 1936), Ă  Burgos.
Conflits
Distinctions Croix laurĂ©e de Saint-Ferdinand (pour son rĂŽle dans la rĂ©volution d’octobre 1934)

DiplĂŽmĂ© de l’AcadĂ©mie gĂ©nĂ©rale militaire, puis de l’École supĂ©rieure de guerre (formation aux fonctions d’état-major) — dont il interrompit le cursus en 1895 pour partir combattre comme volontaire Ă  Cuba, dans la guerre d’indĂ©pendance d’abord, puis contre les États-Unis —, Batet reçut diverses affectations, pour la plupart en Catalogne, mais aussi dans des unitĂ©s combattantes au Maroc. S’il conspira contre la dictature de Primo de Rivera, en participant Ă  la Sanjuanada de 1926, il ne s’impliqua dans aucun complot aprĂšs l’avĂšnement de la rĂ©publique en 1931, se signalant au contraire par sa loyautĂ© au nouveau rĂ©gime et son respect de la lĂ©galitĂ©.

NommĂ© capitaine gĂ©nĂ©ral de Catalogne, il se montra soumis Ă  l’autoritĂ© civile, respectueux du rĂ©gime d’autonomie catalan et prudent dans sa gestion des tensions entre certains militaires et l’administration autonome. En , lors du coup de force de Companys, il ne fit donner du canon sur le palais de la Generalitat qu’aprĂšs nĂ©gociations et face Ă  l’intransigeance des insurgĂ©s.

DĂ©signĂ© gĂ©nĂ©ral en chef de la VIe division organique de Burgos le , Batet — lĂ©galiste, et trompĂ© par une fausse promesse de Mola — refusa de rallier le soulĂšvement militaire du , comme l’y pressait son Ă©tat-major. ApprĂ©hendĂ© par les militaires rebelles, il passa en conseil de guerre, fut condamnĂ© Ă  mort puis fusillĂ© en .

Biographie

Sous la monarchie et sous la dictature de Primo de Rivera

AprĂšs ses Ă©tudes Ă  l’AcadĂ©mie militaire, oĂč il s’était inscrit en et dont il sortit diplĂŽmĂ© en 1893 avec le grade de lieutenant, il reçut sa premiĂšre affectation dans le rĂ©giment d’infanterie en garnison Ă  Barcelone. Plus tard, il fut admis comme Ă©lĂšve Ă  l’École supĂ©rieure de guerre, mais interrompit son cursus en 1895, s’étant en effet portĂ© volontaire pour partir Ă  la guerre de Cuba (1895-1898), oĂč il prit part, dans les rangs du bataillon provincial de La Havane, aux campagnes militaires contre les indĂ©pendantistes cubains, puis en 1898 Ă  la guerre contre les États-Unis, laquelle se solda par la perte de l’üle pour l’Espagne. Batet, promu capitaine l’annĂ©e suivante pour mĂ©rites au combat, postula que la cause de la dĂ©faite Ă©tait, davantage que la puissance navale amĂ©ricaine, le dĂ©sir d’indĂ©pendance du peuple cubain[1].

De retour en Espagne en 1897, il reprit ses Ă©tudes militaires Ă  l’École supĂ©rieure de guerre et les acheva en 1900. Il fut alors versĂ© dans le rĂ©giment de Luchana, puis, un an plus tard, dans le corps des Somatenes de Catalogne, oĂč il resta jusqu’à son ascension au grade de commandant en 1909. En 1915, promu lieutenant-colonel, il retourna au rĂ©giment de Luchana, d’oĂč il fut ensuite mutĂ© pour la zone de LĂ©rida, aprĂšs avoir Ă©tĂ© fait colonel en 1919[1].

En 1922, dans le sillage du dĂ©nommĂ© rapport Picasso Ă©tabli aprĂšs le dĂ©sastre d’Anoual, et alors qu’il commandait le rĂ©giment de Valladolid, Batet fut nommĂ© juge militaire chargĂ© d’instruire les procĂ©dures engagĂ©es, et rĂ©digea, dans le cadre de cette mission, un rapport sur les hauts commandants de l’armĂ©e espagnole au Maroc, rapport oĂč le gĂ©nĂ©ral Franco Ă©tait prĂ©sentĂ© sous un jour peu favorable[2] - [3]. Il fut Ă©cartĂ© cependant aprĂšs qu’il eut Ă©tĂ© statuĂ© que cette mission incombait Ă  un militaire du Corps juridique[1].

En 1925, promu général de brigade, il reçut une affectation à Alicante, puis à Tarragone, sa ville natale[1].

Dans un premier temps, Batet se soumit Ă  la dictature de Primo de Rivera ; nĂ©anmoins, en 1926, il fut dĂ©tenu et passa en jugement pour complicitĂ© dans la tentative de soulĂšvement militaire contre la dictature connue sous le nom de Sanjuanada. Le conseil supĂ©rieur de guerre le sanctionna par une mise en disponibilitĂ©, mais par la suite prononça l’acquittement[1].

DeuxiĂšme RĂ©publique

Domingo Batet Ă  Tortosa (1931)[4].

À la proclamation de la rĂ©publique en 1931, il se trouvait affectĂ© dans l’üle de Majorque. En , il remplaça le gĂ©nĂ©ral Eduardo LĂłpez Ochoa au poste de capitaine gĂ©nĂ©ral de Catalogne et de gĂ©nĂ©ral en chef de la IVe division organique, aprĂšs que celui-ci eut Ă©tĂ© relevĂ© de ses fonctions par suite de dissensions avec le nouveau ministre de la Guerre, Manuel Azaña. Durant son mandat Ă  ce poste, Batet se signala par sa subordination Ă  l’autoritĂ© civile, par son respect pour le rĂ©gime d’autonomie catalan et par la circonspection avec laquelle il s’interposait dans les tensions entre certaines factions militaires et la nouvelle administration autonome.

Au lendemain de l’insurrection de la Generalitat du , survenue simultanĂ©ment avec le dĂ©clenchement de la RĂ©volution asturienne, LluĂ­s Companys lui enjoignit de se placer sous l’autoritĂ© de la Generalitat. Cependant, Batet prit contact avec Alejandro Lerroux, prĂ©sident du gouvernement, qui lui ordonna de proclamer l’état de guerre et de rĂ©primer durement le mouvement sĂ©cessionniste. À la suite de plusieurs Ă©chauffourĂ©es, se soldant par trois morts, l’armĂ©e sous le commandement de Batet s’empara de la place Sant Jaume Ă  Barcelone. Le gĂ©nĂ©ral engagea ensuite des pourparlers avec Enric PĂ©rez i FarrĂ s (en), qui avait pris la tĂȘte des Mossos d'Esquadra, et tenta d’obtenir que ceux-ci dĂ©posent leurs armes. PĂ©rez FarrĂĄs toutefois refusa de se rendre et les Mossos ouvrirent le feu sur les troupes, faisant plusieurs morts et blessĂ©s. Lorsque l’armĂ©e rĂ©agit en tirant au canon sur le palais de la Generalitat, les insurgĂ©s commandĂ©s par le colonel Frederic Escofet i Alsina (ca) se rendirent au bout de cinq heures et furent faits prisonniers[1]. En dĂ©pit de ces combats, il est considĂ©rĂ© gĂ©nĂ©ralement que Batet rĂ©ussit Ă  reprendre la situation en mains au prix d’un minimum de destruction et de violence, mĂȘme si son attitude lui valut des attaques de la part des deux camps — de la droite et de quelques secteurs militaires d’une part, et des insurgĂ©s vaincus d’autre part —, ce qui du reste se traduira plus tard par ceci que la famille de Batet, profondĂ©ment catholique, eut Ă  subir des persĂ©cutions pendant la Guerre civile, jusqu’à ce que, par l’entremise de Josep Tarradellas, ami de Batet, elle put fuir en France[5]. Batet se vit dĂ©cerner la croix laurĂ©e de saint Ferdinand pour son rĂŽle dans le rĂ©tablissement de l’ordre[1].

En , Batet fut nommĂ© chef du Cabinet militaire du prĂ©sident de la rĂ©publique Niceto AlcalĂĄ-Zamora. Le , Ă  sa propre requĂȘte, il fut relevĂ© de ses fonctions et dĂ©signĂ© gĂ©nĂ©ral en chef de la VIe division organique de Burgos[6] - [1].

Coup d’État militaire de juillet 1936

À Burgos, siĂšge de la VIe division militaire, le noyau de conspirateurs se composait principalement du lieutenant-colonel Aizpuru MartĂ­n-Pinillos — ami du gĂ©nĂ©ral Mola et chef supplĂ©ant de l’état-major du gĂ©nĂ©ral Batet jusqu’à peu de jours avant le coup d'État —, et, plus tard seulement, du colonel Fernando Moreno CalderĂłn (es), nouveau chef d’état-major de Batet depuis le et ultĂ©rieur membre de la Junta de Defensa Nacional. Les conspirateurs escomptaient « un contrĂŽle facile et rapide de la situation sur les terres du Cid [la Vieille-Castille] »[7]. Alors que les prĂ©paratifs du soulĂšvement suivaient leur cours, Batet, hostile Ă  une rĂ©bellion militaire, eut de sa propre initiative, le , dans le monastĂšre d’Irache, une entrevue avec son subordonnĂ© et ami, et l’un des principaux conspirateurs, le gĂ©nĂ©ral Mola, commandant militaire de Pampelune, oĂč il tenta de dĂ©terminer si Mola Ă©tait impliquĂ© dans la conspiration[8], allant jusqu’à lui demander sa parole d’honneur qu’il ne prendrait pas part Ă  l’insurrection, demande Ă  laquelle Mola accĂ©da effectivement[9] - [7]. Selon un auteur, Batet rencontra Mola dĂšs le et l’interrogea sur son attitude devant la rĂ©bellion projetĂ©e, Ă  quoi Mola aurait rĂ©pondu habilement : « Moi, je ne suis engagĂ© dans aucune aventure. J’ai toujours pensĂ©, en remplissant mon devoir, dĂ©fendre l’Espagne »[10] - [11]. Si certes Mola avait donnĂ© Ă  Batet sa parole d’honneur de ne pas se soulever, Moreno CalderĂłn Ă©tait bien un homme lige de Mola[7].

Cependant, le plan fut contrariĂ© Ă  la derniĂšre heure, lorsque les autoritĂ©s rĂ©publicaines, ayant eu vent de l’activitĂ© conspiratrice du gĂ©nĂ©ral de brigade Gonzalo GonzĂĄlez de Lara, procĂ©dĂšrent Ă  son arrestation le , en mĂȘme temps que des autres conjurĂ©s. Ce contretemps put ĂȘtre rĂ©parĂ© en faveur des insurgĂ©s dans la nuit du 18 au 19, grĂące Ă  l’intervention de l’état-major de Batet, qui subissait de son cĂŽtĂ© la pression de la garnison de Burgos, laquelle Ă©tait de fait dĂ©jĂ  entrĂ©e en rĂ©bellion[7].

Moreno CalderĂłn, qui ne faisait pas partie initialement du noyau conspirateur, et n’avait Ă©tĂ© mis au courant du mouvement que dans l’aprĂšs-midi du 18 par le lieutenant-colonel Aizpuru, homme de Mola, eut comme premiĂšre rĂ©action d’en aviser le gĂ©nĂ©ral Batet, en soulignant que selon lui le sentiment de la garnison de Burgos Ă©tait si profondĂ©ment ancrĂ© qu’il serait impossible d’empĂȘcher l’insurrection. MalgrĂ© son inclination pour les insurgĂ©s, Moreno CalderĂłn s’en tint donc tout d’abord Ă  une obĂ©issance stricte vis-Ă -vis de son supĂ©rieur Batet[7].

Le , aprĂšs l’annonce du soulĂšvement contre la RĂ©publique, Batet, ajoutant crĂ©ance Ă  la parole d’honneur de Mola, rejeta la requĂȘte de Moreno CalderĂłn de prendre la tĂȘte du soulĂšvement de sa division organique et tenta d’en dissuader les insurgĂ©s dans un appel tĂ©lĂ©phonique[1]. L’ordre formel du gĂ©nĂ©ral Ă  ses subordonnĂ©s portait qu’ils avaient Ă  se retirer dans leurs domiciles respectifs et Ă  ne rien entreprendre, ordre qui fut dĂ©daignĂ© unanimement[12]. Devant l’inexorabilitĂ© du soulĂšvement, Moreno CalderĂłn et ses officiers se mirent en devoir de tenter encore de convaincre le gĂ©nĂ©ral de prendre la tĂȘte du mouvement avec l’ensemble de la VIe division, tĂąche difficile compte tenu des antĂ©cĂ©dents de Batet, militaire loyal au rĂ©gime, apolitique, respectueux de la lĂ©galitĂ© et fier de sa croix laurĂ©e gagnĂ©e en dĂ©fendant l’ordre constitutionnel Ă  Barcelone en , et qui allait jusqu’à envisager de se lancer avec ses maigres troupes dans une rĂ©sistance dĂ©sespĂ©rĂ©e[13] - [14]. Selon un tĂ©moin, Moreno CalderĂłn aurait alors, soit de sa propre initiative, soit sur indication de Batet, proposĂ© d’ajourner le soulĂšvement de 24 heures, pour se laisser le loisir de voir si Batet prendrait la tĂȘte du mouvement. Entre-temps, le lieutenant-colonel Aizpuru dut se rendre Ă  la caserne pour confirmer aux insurgĂ©s le ralliement de l’état-major de Batet. Le vĂ©ritable homme fort parmi les insurgĂ©s de Burgos Ă©tait le colonel JosĂ© Gistau Algarra (es)[12], que le gĂ©nĂ©ral Batet essaya — en vain — de remplacer dans la nuit du par le lieutenant-colonel Natalio LĂłpez Bravo (es)[15]. Gistau ordonna la mise en dĂ©tention du gĂ©nĂ©ral Julio Mena Zueco (es), dĂ©pĂȘchĂ© Ă  Burgos par le gouvernement rĂ©publicain pour prendre le commandement de la 11e brigade d’infanterie San Marcial, principal corps d’armĂ©e dans la province de Burgos[16], puis Gistau se joignit au soulĂšvement et prit Ă  titre provisoire la tĂȘte de la VIe division organique[17].

Devant l’ultimatum du colonel Gistau, qui menaçait de prendre la division organique par la force, et tandis que des canons Ă©taient disposĂ©s par les insurgĂ©s en face du bĂątiment de la division, Batet, vu son attitude irrĂ©ductible, fut mis en dĂ©tention le , Ă  trois heures du matin, par le lieutenant-colonel Aizpuru et le commandant Algar Quintana, c’est-Ă -dire par ses propres subordonnĂ©s, en prĂ©sence des officiers les plus jeunes de l’état-major[1] - [18].

Condamnation et exécution

CondamnĂ© Ă  mort par un conseil de guerre, que prĂ©sidait le gĂ©nĂ©ral Ángel GarcĂ­a BenĂ­tez (es)[19], il fut fusillĂ© le , en dĂ©pit des dĂ©marches entreprises en sa faveur par les gĂ©nĂ©raux Queipo de Llano et Cabanellas. Franco dĂ©daigna mesquinement — selon l’expression de Bennassar — les instances de Queipo de Llano en faveur de son ami Batet, en guise de revanche pour le refus de Queipo de gracier le gĂ©nĂ©ral Campins, ami de Franco[20] - [21]. Batet s'adressa au peloton d'exĂ©cution en ces termes : « Soldats, faites votre devoir, sans que demain il suscite des remords. Comme acte de discipline vous devez tirer, en obĂ©issant Ă  la voix du commandement. Faites-le au cƓur. Votre gĂ©nĂ©ral vous le demande, qui n'a pas besoin de vous pardonner car il ne commet aucune faute, celui qui agit selon les ordres de ses supĂ©rieurs »[22].

Batet fut inhumé dans le cimetiÚre de Tarragone[1].

Références

  1. (es) Emilio Montero Herrero, « Domingo Batet Mestres (dans Diccionario Biogråfico Español) », Madrid, Real Academia de la Historia, (consulté le )
  2. (es) « Las juergas marroquĂ­es de Franco. La biografĂ­a de un general republicano revela un Franco oportunista y cruel (recension du livre El general Batet: Franco contra Batet, crĂłnica de una venganza, de Hilari Raguer) », El Mundo,‎ (lire en ligne).
  3. (es) « "Disparadme al corazĂłn, os lo pide vuestro general" », Diario de Burgos, Burgos, Grupo Promecal,‎ (lire en ligne)
  4. Photographie publiĂ©e dans l’article (es) « Tortosa y Marcelino Domingo », Mundo GrĂĄfico, Madrid, Prensa GrĂĄfica, no 1049,‎ .
  5. H. Raguer SĂșñer (1996).
  6. (es) « Ministerio de la Guerra. Decretos », Gaceta de Madrid (journal officiel de la RĂ©publique), Madrid, no 166,‎ (lire en ligne).
  7. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 156.
  8. (es) Gabriel Jackson, La RepĂșblica española y la guerra civil (1931-1939), Booket, , 640 p. (ISBN 84-7530-947-X), p. 214.
  9. (es) « Vida y muerte de un general », El Mundo, Madrid,‎ (lire en ligne) (recension de El general Batet: Franco contra Batet, crĂłnica de una venganza d'Hilari Raguer).
  10. (es) Bernardo Félix Maíz, Alzamiento en España : De un diario de la conspiración, Pampelune, Ed. Gómez, , 329 p., p. 251.
  11. (es) Gabriel Cardona, La Guerra Civil, vol. 4, Historia 16, , « El cataclismo de julio », p. 28.
  12. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 158.
  13. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 156-157.
  14. (es) Stanley G. Payne et JesĂșs Palacios, Franco : Una biografĂ­a personal y polĂ­tica, Barcelona, Espasa, , 813 p. (ISBN 978-84-670-0992-7), p. 135-136.
  15. L. Castro (2006), p. 6.
  16. L. Castro (2006), p. 7.
  17. L. Castro (2006), p. 17.
  18. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 157.
  19. (es) Guillermo Cabanellas, Cuatro generales : La lucha por el poder, vol. 2, Madrid, Editorial Planeta, , 490 p., p. 415.
  20. (es) Paul Preston, Franco, Barcelone, Literatura Random House, coll. « Mitos bolsillo », (ISBN 978-84-397-0241-2), p. 212.
  21. Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1995) (ISBN 978-2-262-01895-5), p. 123.
  22. (es) Enrique Berzal, « Trågico final del general que sofocó la rebelión catalanista de 1934 », sur El Norte de Castilla, (consulté le )


Voir aussi

Bibliographie

  • Fernando del Castillo DurĂĄn, (2006): El sable torcido del General. (ISBN 84-96356-75-2), Barcelona.
  • (ca) Hilari Raguer SĂșñer, El general Batet, Barcelone, AbadĂ­a de Montserrat, . Traduction espagnole sous le titre (es) El general Batet : Franco contra Batet, crĂłnica de una venganza, Barcelone, Edicions 62, coll. « PenĂ­nsula », , 417 p. (ISBN 978-8429741353).
  • Enrique de Angulo, (2005): Diez horas de Estat CatalĂ . (ISBN 84-7490-522-2)
  • Hilari Raguer Suñer Le Monde diplomatique en español, ISSN 1888-6434, NÂș. 173, 2010, pĂĄg. 24
  • Luis Castro, Capital de la Cruzada : Burgos durante la Guerra Civil, Barcelone, CrĂ­tica, , 384 p. (ISBN 978-8484327226)

Liens externes

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