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Demis Hassabis

Dr Demis Hassabis, né le à Londres, est un neuroscientifique, développeur et concepteur britannique de jeux vidéo.

Demis Hassabis
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Demis Hassabis en 2014.
Naissance le
Ă  Londres
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
DiplĂŽme
baccalauréat (A-levels), Double First en informatique, PhilosophiÊ doctor dans le domaine des neurosciences cognitives
Profession
Directeur général de DeepMind
Activité principale
Autres activités
Joueur de haut niveau (Pentamind, Decamentathlon, Diplomatie, Ă©checs, poker, shogi, etc.)
Formation
Distinctions
5 fois champion du monde Pentamind, 2 fois champion du monde Decamentathlon, FRSA, FREng, CBE, FRS, D.Sc. h.c., prix Mullard (en) 2014, Nature’s 10 2016, Time 100 2017, prix Dan-David 2020, prix Wiley (en) 2021, mĂ©daille de l’IRI 2021, prix Princesse des Asturies de recherche scientifique et technique 2022, prix des avancĂ©es capitales dans les sciences de la vie 2023
Demis Hassabis (Ă  gauche) avec Blaise AgĂŒera y Arcas (en) en 2014 Ă  Londres lors d’un congrĂšs de Wired.

Il est reconnu pour ses talents de programmation d’intelligence artificielle mais aussi en tant que joueur de haut niveau dans de multiples disciplines. Il est directeur gĂ©nĂ©ral de DeepMind et d’Isomorphic Labs.

Origines familiales

Demosthenes Hassabis (Î”Î·ÎŒÎżÏƒÎžÎ­ÎœÎ·Ï‚ Î§Î±ÏƒÎŹÎŒÏ€Î·Ï‚, DimosthĂ©nis KhasĂĄmpis, en grec) dit Demis Hassabis (ΝτέΌης Î§Î±ÏƒÎŹÎŒÏ€Î·Ï‚, NtĂ©mis KhasĂĄmpis) a un pĂšre d’ascendance chypriote grecque et sa mĂšre est sino-singapourienne. Demis Hassabis a toujours vĂ©cu Ă  Londres dans les quartiers de North London oĂč il rĂ©side encore en janvier 2014[1] - [2].

Jeune prodige des Ă©checs

Demis Hassabis est un jeune prodige des Ă©checs, notĂ© 2 300 au classement Elo Ă  13 ans (en janvier 1990). Il est alors parmi les meilleurs mondiaux de sa catĂ©gorie d’ñge (moins de 14 ans) derriĂšre Judit PolgĂĄr[3].

Formation

Demis Hassabis obtient son baccalaurĂ©at (A-levels) Ă  16 ans. Il termine ses Ă©tudes en 1997 au Queens’ College de Cambridge avec un Double First en informatique[4].

En 2009, il obtient, aprĂšs une formation Ă  l’University College de Londres supervisĂ©e par Eleanor Maguire, un titre de PhilosophiĂŠ doctor dans le domaine des neurosciences cognitives. Il y Ă©tudie alors le cerveau humain pour trouver de nouvelles inspirations pour la programmation d’intelligence artificielle.

Vie professionnelle

À Ă  peine seize ans, alors encore Ă©tudiant, il travaille avec Peter Molyneux au studio de production de jeux vidĂ©o Bullfrog Productions, notamment sur Syndicate (1993), puis sur Theme Park (1994)[5].

En 1998, Ă  Londres, Ă  sa sortie de Cambridge, Hassabis fonde Elixir Studios, un studio de dĂ©veloppement maintenant fermĂ©. À la tĂȘte d’un groupe de 60 employĂ©s, il a signĂ© des accords de production avec Vivendi Universal et Microsoft et a Ă©tĂ© le concepteur exĂ©cutif de Republic: The Revolution et Evil Genius.

En 2010, il fonde DeepMind Technologies Ltd. avec Mustafa Suleyman et Shane Legg. Cette entreprise est spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence artificielle. En janvier 2014, DeepMind Technologies est vendu environ 400 000 000 ÂŁ[6] Ă  Google[7]. À cette occasion, DeepMind Technologies est renommĂ© Google DeepMind lors de son rachat puis DeepMind tout court en 2015 lors de la crĂ©ation d’Alphabet, conglomĂ©rat reprenant les activitĂ©s de l’entreprise Google lors de la rĂ©organisation de celle-ci. AprĂšs la vente, Hassabis travaille encore au sein de la sociĂ©tĂ© comme Vice President of Engineering puis Chief Executive Officer.

En 2015, plusieurs annĂ©es de recherche d’un projet menĂ© par Hassabis[8] aboutissent Ă  AlphaGo, programme informatique de DeepMind jouant au go. Celui-ci est la premiĂšre intelligence artificielle Ă  battre un joueur professionnel dans un match (5 Ă  0)[9]. Peu de temps aprĂšs, le 9 mars 2016 Ă  SĂ©oul, ce mĂȘme programme rĂ©alise l’exploit de battre Lee Se-dol, souvent considĂ©rĂ© comme le meilleur joueur au monde, dans la premiĂšre partie d’un match[9] - [10] remportĂ© finalement 4 Ă  1 par AlphaGo. En 2017, un nouveau logiciel, AlphaGo Zero, programmĂ© pour dĂ©velopper des stratĂ©gies sans aucune information extĂ©rieure en jouant contre lui-mĂȘme (apprentissage automatique), obtient encore de meilleurs rĂ©sultats. Puis, plus tard dans l’annĂ©e, en dĂ©cembre 2017, un troisiĂšme logiciel, AlphaZero se voit enseigner les rĂšgles des Ă©checs et du shogi et bat respectivement Stockfish (28 victoires, 72 nulles et 0 dĂ©faites sur un match de 100 parties) et Elmo (en) (90 victoires, 2 nulles et 8 dĂ©faites Ă©galement sur 100 parties) pourtant considĂ©rĂ©s tous deux comme les meilleurs programmes au monde d’échecs et de shogi (et nettement meilleurs Ă  ces jeux que les meilleurs humains)[11].

En dĂ©cembre 2018, DeepMind dĂ©voile AlphaFold, un outil de prĂ©diction de la structure des protĂ©ines. « C’est notre premier investissement majeur en termes de ressources, financiĂšres et humaines, pour un problĂšme scientifique, fondamental, trĂšs important et ancrĂ© dans la rĂ©alitĂ© » selon Hassabis[12]. AlphaFold remporte le mĂȘme mois le 13e CASP (Critical Assessment of protein Structure Prediction (en)), un concours international biannuel crĂ©Ă© en 1994 sur ce problĂšme fondamental de biologie molĂ©culaire. Une avancĂ©e dans ce domaine permettrait de mieux comprendre le vivant et ainsi ouvrirait la porte Ă  des avancĂ©es mĂ©dicales[13]. Deux ans aprĂšs, AlphaFold remporte Ă©galement le 14e CASP en novembre 2020.

Le 24 janvier 2019, il est rĂ©vĂ©lĂ© que l’IA AlphaStar (en) a battu deux joueurs professionnels de StarCraft 2 le 12 dĂ©cembre 2018. Selon Hassabis, les techniques derriĂšre AlphaStar doivent servir aux prĂ©visions sur de trĂšs longues sĂ©quences « tels que les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques et le modĂ©lisation du climat Â». Contrairement aux Ă©checs ou au go, cette IA doit faire des choix malgrĂ© une information incomplĂšte, prendre des dĂ©cisions en temps rĂ©el et non au tour par tour, faire de la gestion Ă  plusieurs niveaux
[14]

En novembre 2019, le projet DeepMind sur le programme MuZero est rendu public. Ce programme apprend Ă©galement les rĂšgles du jeu : il essaye des mouvements et ne reçoit comme seules informations que leur lĂ©galitĂ© et le rĂ©sultat, intermĂ©diaire ou final, de ces coups. MuZero doit pouvoir jouer aussi bien jouer aux Ă©checs, au go, au shogi qu’aux jeux vidĂ©o d’arcade Atari avec des performances comparables ou supĂ©rieures Ă  celles d’AlphaGo[15].

En novembre 2021, Demis Hassabis devient le premier directeur gĂ©nĂ©ral d’Isomorphic Labs, filiale d’Alphabet ayant pour objectif de trouver des mĂ©dicaments grĂące Ă  l’intelligence artificielle.

Joueur de haut niveau

AprĂšs s’ĂȘtre essayĂ© avec succĂšs aux Ă©checs dans sa jeunesse, Demis Hassabis s’est testĂ© Ă  de nombreux autres jeux. Ainsi, il est Ă©galement joueur de haut niveau au shogi (8e et 7e au championnat national britannique respectivement en 1998 et 1999)[16], au poker (oĂč il a participĂ© Ă  plusieurs reprises aux World Series of Poker)[17], Ă  Diplomatie et dans des compĂ©titions multi-ludiques.

À Diplomatie, ses meilleurs rĂ©sultats en compĂ©tition sont une troisiĂšme place au championnat d’Europe de 2004 et la mĂȘme annĂ©e une victoire par Ă©quipes Ă  la ManorCon (qui Ă©tait cette annĂ©e-lĂ  le classement sanctionnant le trophĂ©e par Ă©quipes du championnat du monde). Il a Ă©galement participĂ© cinq fois au championnat du monde : 68e en 1994, 21e en 2001, 6e en 2004, 4e en 2006 et 45e en 2017[18].

Lors des Mind Sports Olympiad (en), Demis Hassabis a été à cinq reprises champion du monde Pentamind (1998, 1999, 2000, 2001 et 2003)[19] et deux fois champion du monde Decamentathlon (2003 et 2004)[20] - [21].

Dario De Toffoli (en), lui-mĂȘme champion du monde Pentamind en 2002 et 2012, a appelĂ© Demis Hassabis le « GĂ©nie des jeux » ((it) « genio dei giochi »)[22].

Distinctions

En 2007, Science place des travaux de Demis Hassabis sur la connexion entre mĂ©moire et imagination dans le top 10 (en neuviĂšme position) des percĂ©es scientifiques de l’annĂ©e[23]. En 2009, il est Ă©lu Fellow of the Royal Society of Arts (FRSA) pour son travail de game designer.

En 2013, il fait partie des cinquante noms de la Smart List de Wired, cinquante des plus brillants esprits du monde devant dĂ©signer chacun un nom d’un talent Ă©mergeant qui façonnera l’avenir, Hassabis Ă©tant choisi par Peter Molyneux[24].

En octobre 2014, en tant que fondateur de DeepMind Technologies vendu quelques mois plus tĂŽt Ă  Google, l’Evening Standard de Londres place Demis Hassabis comme le troisiĂšme Londonien ayant le plus de pouvoir derriĂšre George Osborne (alors chancelier de l’Échiquier) et Boris Johnson (maire de Londres)[25]. En novembre 2014, pour ses travaux novateurs autour de l’intelligence artificielle et des neurosciences, il reçoit le prix Mullard (en) de la Royal Society, ce prix rĂ©compense « les personnes dont le travail a le potentiel d’apporter une contribution Ă  la prospĂ©ritĂ© nationale » et n’avait plus Ă©tĂ© attribuĂ© depuis cinq ans[26].

En 2015, il est listé en septiÚme position (et comme premier Britannique) dans la liste du Financial Times du top 50 des entrepreneurs dans les nouvelles technologies en Europe[27].

En 2016, il reçoit la mĂ©daille d’argent de la Royal Academy of Engineering. En dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, un an aprĂšs l’avoir placĂ© dans les personnes Ă  suivre, Nature liste cette fois-ci Hassabis dans les Nature’s 10, les « dix personnes qui ont comptĂ© cette annĂ©e » (Ten people who mattered this year)[28] et quelques jours plus tard, Science cite de nouveau des travaux de Demis Hassabis (AlphaGo) dans les percĂ©es scientifiques de l’annĂ©e[29] (cette liste, contrairement Ă  celle de 2007, ne comporte que neuf travaux et n’est pas ordonnĂ©e).

En 2017, Demis Hassabis est placĂ© parmi les cent personnes les influentes au monde par le magazine amĂ©ricain Time, cette liste n’est pas ordonnĂ©e si ce n’est par catĂ©gorie, Demis Hassabis est classĂ© dans les « Pionniers » (« Pioneers »)[30]. En 2017, il est Ă©lu Fellow of the Royal Academy of Engineering (FREng)[31] et reçoit un Golden Plate Award dans le domaine Business dĂ©cernĂ© par l’American Academy of Achievement[32].

Le 1er janvier 2018, il est promu commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (CBE) pour « service Ă  la science et Ă  la technologie »[33]. En mai 2018, il est Ă©lu Fellow of the Royal Society (FRS)[34] et il reçoit le titre de docteur Ăšs sciences honoris causa (Honorary Degree of Doctor of Science) de l’Imperial College London en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle dans le domaine de l’intelligence artificielle[35].

En 2020, Hassabis reçoit le prix Dan-David dans la catĂ©gorie « Futur Â» pour ses avancĂ©es dans le domaine de l’intelligence artificielle[36]et en 2021 le prix Wiley (en), rĂ©compense en sciences biomĂ©dicales, pour ses Ă©tudes pionniĂšres dans la prĂ©diction des structures de protĂ©ines[37], et la mĂ©daille de l’Institut de recherche industrielle[38].

En 2022, il reçoit le prix Princesse des Asturies dans la catĂ©gorie « Recherche scientifique et technique » pour son « modĂšle de rĂ©seau neuronal qui combine les capacitĂ©s d’un rĂ©seau neuronal artificiel avec la puissance algorithmique d’un ordinateur programmable »[39]. En septembre 2022, il est annoncĂ© qu’il reçoit avec John Jumper (en) le prix des avancĂ©es capitales dans les sciences de la vie 2023 « pour avoir dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode d’apprentissage (pour intelligence artificielle) en profondeur qui prĂ©dit rapidement et avec prĂ©cision la structure tridimensionnelle des protĂ©ines Ă  partir de leur sĂ©quence d’acides aminĂ©s » (AlphaFold)[40].

Bibliographie

Dans le livre Architects of Intelligence: The truth about AI from the people building it de Martin Ford sorti en 2018, un entretien avec Demis Hassabis fait l’objet d’une vingtaine de pages[41].

Notes et références

  1. « Je suis un gars de North London, j’y suis nĂ© et y ai grandi
 Aucune raison d’en partir » (« I’m a north London boy, born and bred
 There’s no reason to move. ») : (en)« Exclusive interview: meet Demis Hassabis, London's megamind who just sold his company to Google for ÂŁ400m », Evening Standard, 31 janvier 2014. ConsultĂ© le 25 aoĂ»t 2015.
  2. (en) « Lunch with the FT: Demis Hassabis », Financial Times, 30 janvier 2015. Consulté le 25 août 2015.
  3. (en) Demis Hassabis: 15 facts about the DeepMind Technologies founder, dans The Guardian le 28 janvier 2014.
  4. (en) Part Three - Demis Hassabis.
  5. « Demis Hassabis, le maĂźtre du jeu de Google Â» dans Les Échos du 9 mars 2016.
  6. À titre de comparaison : soit Ă  peu prĂšs 500 000 000 â‚Ź ou 650 000 000 $.
  7. (en) « Google buys UK artificial intelligence startup Deepmind for £400m » dans The Guardian, article de Samuel Gibbs du 27 janvier 2014.
  8. Dans l’émission de radio Le tĂ©lĂ©phone sonne du 15 mars 2016 sur France Inter, la victoire contre Lee Se-dol est prĂ©sentĂ©e comme la victoire de Demis Hassabis.
  9. Avec des parties sans handicap et sur un goban 19×19.
  10. « Jeu de go : machine 1-humain 0 » dans Liberation.fr, article d’Eva John du 9 mars 2016.
  11. (en) « Google's 'superhuman' DeepMind AI claims chess crown », article du 6 décembre 2017 sur le site de la BBC.
  12. « AprĂšs les Ă©checs et StarCraft, l’IA de Google s’attaque Ă  l’un des plus grands mystĂšres de la science Â» sur Numerama le 9 dĂ©cembre 2018.
  13. « DeepMind, l’IA de Google, est championne en biologie molĂ©culaire Â» dans Le Figaro le 11 dĂ©cembre 2018.
  14. « Â« C’était surhumain » : des joueurs professionnels ont perdu contre une IA Ă  Starcraft 2 Â» sur Numerama le 25 janvier 2019.
  15. (en) « Mastering Atari, Go, Chess and Shogi by Planning with a Learned Model Â» par Julian Schrittwieser, Ioannis Antonoglou, Thomas Hubert, Karen Simonyan, Laurent Sifre, Simon Schmitt, Arthur Guez, Edward Lockhart, Demis Hassabis, Thore Graepel, Timothy Lillicrap et David Silver, publication du 19 novembre 2019 rĂ©visĂ©e le 21 fĂ©vrier 2020.
  16. (en) European Archives sur Eric Cheymol’s Shogi Page.
  17. (en) Page biographique sur son site personnel.
  18. Fiche de Demis Hassabis dans The World Diplomacy Database.
  19. Le Pentamind est une compĂ©tition multi-jeux de sociĂ©tĂ©, les jeux disputĂ©s sont variables d’une annĂ©e sur l’autre ; pour chaque joueur, les cinq (d’oĂč « Penta », « cinq » en grec) jeux oĂč le joueur obtient son meilleur classement sont conservĂ©s pour le calcul du classement gĂ©nĂ©ral.
  20. Le Decamentathlon est un dĂ©cathlon de jeux de sociĂ©tĂ© et de tests, les dix Ă©preuves sont fixes : bridge, Ă©checs, dames, go, Mastermind, Reversi, compĂ©tences de mĂ©morisation, tests de crĂ©ativitĂ©, tests d’intelligence, calcul mental.
  21. (en) « Cerebral athletes play mind games » dans The Guardian, article de David Ward du 22 août 2005.
  22. (it) Dario De Toffoli, « Google & Deepmind: dietro c’ù il genio dei giochi Hassabis »,
  23. (en) Science, 21 décembre 2007 : Vol. 318, Issue 5858, p. 1844-1849.
  24. (en) « The Wired Smart List 2013 », Wired UK (consulté le )
  25. (en) « Leading the way: Top 20 Londoners in The 1000 power list », article du 16 octobre 2014.
  26. (en) Communiqué de presse de la Royal Society pour le prix Mullard en 2014.
  27. (en) FT Top 50, 19 juin 2015.
  28. (en) Nature, 16 dĂ©cembre 2016 : « Nature’s 10 ».
  29. (en) Science, 22 décembre 2016 : « From AI to protein folding: Our Breakthrough runners-up ».
  30. « TIME 100: The Most Influential People of 2017 » sur time.com, consulté le 21 avril 2017.
  31. (en) « New Fellows 2017: Dr Demis Hassabis FREng. Co-founder and Chief Executive Officer, DeepMind; Vice President of Engineering, Google ».
  32. (en) « 2017 Summit ».
  33. (en) « New Year Honours 2018: AI chief Demis Hassabis made CBE ».
  34. (en) « Distinguished scientists elected as Fellows and Foreign Members of the Royal Society ».
  35. (en) « “Use good judgment” President Alice Gast urges graduates ».
  36. (en) .
  37. (en) Wiley Prize 2021.
  38. (en) IRI Medal.
  39. (es) Geoffrey Hinton, Yann LeCun, Yoshua Bengio y Demis Hassabis Premio Princesa de Asturias de InvestigaciĂłn CientĂ­fica y TĂ©cnica 2022.
  40. « For developing a deep learning AI method that rapidly and accurately predicts the three-dimensional structure of proteins from their amino acid sequence. » sur (en) Winners Of The 2023 Breakthrough Prizes In Life Sciences, Mathematics And Fundamental Physics Announced.
  41. Architects of Intelligence: The truth about AI from the people building it, Martin Ford, Packt Publishing Ltd, 2018 (ISBN 9781789131512).

Liens externes

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