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David X

David X, aussi connu sous le nom de David VIII[Notes 1] (en gĂ©orgien : დავით X, « Davit' X Â» ; nĂ© aprĂšs 1473 et mort en 1526), est le second roi de Karthli aprĂšs la division du royaume de GĂ©orgie, en 1490 ; il rĂšgne de 1505 Ă  1525. AssociĂ© au trĂŽne dĂšs son enfance, il devient roi Ă  la mort de son pĂšre et doit dĂšs lors subir des invasions aussi bien de l'ImĂ©rĂ©thie que de la KakhĂ©tie. RĂ©formateur, il parvient Ă  soumettre l'armĂ©e et dĂ©truit la puissance des nobles en abolissant les principautĂ©s semi-indĂ©pendantes qui ruinaient l'unitĂ© du pays, avant de rĂ©unir la GĂ©orgie orientale sous un sceptre unique. David X est Ă©galement connu pour avoir survĂ©cu Ă  une autre invasion de la Perse et est ainsi considĂ©rĂ© comme le premier d'une sĂ©rie de onze rois qui combattent tout au long des deux siĂšcles suivants le voisin sĂ©fĂ©vide, en tant que protecteurs du christianisme et de la GĂ©orgie.

David X
Illustration.
Titre
Roi de Karthli
–
Successeur Louarsab Ier
Biographie
Date de naissance
Date de décÚs
Lieu de décÚs Tbilissi
Sépulture Cathédrale de Svétitskhovéli
PĂšre Constantin II
Fratrie Georges IX
Conjoint Miran Gul
Enfants Louarsab Ier
Ramaz de Karthli
Religion Église orthodoxe gĂ©orgienne

Biographie

AvĂšnement

David Bagration est né aprÚs 1473[1]. Il est le fils aßné du roi Constantin II de Géorgie et de la reine Tamar. En 1488, en pleine guerre contre les Turcomans, il est associé avec ses autres frÚres au trÎne de son pÚre[2], mais deux ans plus tard, en 1490, le Darbazi (conseil royal) met officiellement fin à l'existence du royaume de Géorgie[3], qui était de facto divisé depuis le XIIIe siÚcle[Notes 2]. Le pÚre du jeune co-roi se retrouve maßtre de l'unique Karthli (Géorgie centrale)[4], avec pour capital Tiflis[5]. Constantin II meurt le , laissant au nouveau roi, David X, un royaume en développement[1].

Le rĂšgne de David X est dĂšs le dĂ©but illustrĂ© par les luttes intestines entre seigneuries et royaumes gĂ©orgiens du XVIe siĂšcle[Notes 3]. DĂšs 1509, le roi Alexandre II d'ImĂ©rĂ©thie envahit l'ouest du Karthli et occupe mĂȘme Gori[6]. Par la mĂȘme occasion, il parvient Ă  occuper tout le nord-ouest du royaume sans rencontrer de vĂ©ritable rĂ©sistance. Toutefois, dĂšs le mois de novembre[7], le gĂ©nĂ©ral ottoman SĂ©lim Pacha entre Ă  son tour en ImĂ©rĂ©thie. En 1510, Alexandre II oublie ses nouvelles conquĂȘtes et David X en profite pour reprendre ses territoires perdus[6].

Toutefois, ses difficultĂ©s ne s'arrĂȘtent pas lĂ . En 1511, le roi Georges Ier de KakhĂ©tie, qui a fait assassiner son pĂšre[8], le pacifiste Alexandre Ier[Notes 4], attaque Ă  son tour le Karthli[6]. David X doit bientĂŽt se replier dans la forteresse d'Ateni (sud de Gori) et Georges Ier, n'ayant pas assez de force pour s'aventurer jusque-lĂ , se contente de piller les rĂ©gions environnantes[6]. Toutefois, certains nobles s'opposant au pouvoir central rejoignent le camp du roi kakh et David comprend alors qu'il est temps de rĂ©former le systĂšme administratif et militaire de son royaume.

Dans ce but, il divise le pays en quatre rĂ©gions dirigĂ©es par un gouverneur militaire[9]. Ces unitĂ©s sont appelĂ©es les sadrochos (სადროჹო)[Notes 5]. Le premier sadrocho, le Metsinave (« du devant ») correspond Ă  la Basse Kartlie et remplace la seigneurie de Sabaratiano. Le second est le Memardjvene (« de la gauche ») et, situĂ© au nord-est du Karthli (correspondant aux territoires occupĂ©s par l'ImĂ©rĂ©thie en 1509), remplace les seigneuries de Samatchablo et Saamilakhvaro. Le troisiĂšme sadrocho Ă©tait le Memartskhene (« de la droite ») ; il est situĂ© entre le premier sadrocho et le Mtkvari et comprend mĂȘme Tiflis et les principautĂ©s de Sadjavakhiano et Satsitsiano. Le quatriĂšme est le Meoukanave (« de derriĂšre ») et domine les principautĂ©s d'Aragvi et de Ksani[10] ; officiellement, ce sadrocho reprĂ©sente les domaines royaux mais est laissĂ© sous la gouvernance du frĂšre du roi, le prince Bagrat[11].

Les historiens modernes considĂšrent que l'idĂ©e mĂȘme de la division administrativo-militaire du Karthli Ă©tait bonne[6] - [9]. Toutefois, cette nouvelle subdivision disparaĂźt avec le roi David. Les gouverneurs commencent Ă  diriger les rĂ©gions hĂ©rĂ©ditairement. MĂȘme les domaines royaux deviennent plus tard les domaines des princes de Moukhran, les descendants de Bagrat Ier[6]. Mais malgrĂ© cela, dans les dĂ©cennies suivantes, cette rĂ©organisation est reprise aussi bien par la KakhĂ©tie[12] que par l'ImĂ©rĂ©thie[13].

Guerre contre la Kakhétie

La guerre n'en est pas finie pour autant. BientĂŽt, le gouverneur de la zone de conflit kartlo-kakh, Bagrat Batonichvili, lance une offensive contre le roi Georges Ier de KakhĂ©tie. En quelque temps, il rĂ©ussit Ă  construire une forteresse, le « fort du Mtkvari Â», lĂ  oĂč la riviĂšre Ksani se jette dans le Mtkvari[14]. Georges Ier entre Ă  nouveau dans le Karthli et assiĂšge le nouveau fort. Trois mois plus tard, il est obligĂ© de se replier dans ses domaines Ă  la suite de sa dĂ©faite[14]. Au cours de la mĂȘme annĂ©e, le roi des Kakhs intervient encore une fois au Karthli et ravage la rĂ©gion de Moukhran, brĂ»lant et pillant les villages des environs de la ville. Apparemment, l'envahisseur ne sait alors pas encore que le royaume de Karthli a Ă©tĂ© rĂ©organisĂ© et compte donc sur la traĂźtrise de certains nobles. Toutefois, personne n'a le pouvoir de trahir David X et une armĂ©e renforcĂ©e du prince Bagrat vient Ă  bout de son voisin Ă  Dzali[14], en 1513. Georges Ier est emprisonnĂ© Ă  Moukhran, oĂč il meurt la mĂȘme annĂ©e, probablement assassinĂ© sur ordre de Bagrat[8].

Une nouvelle situation apparaßt alors. En effet, en mourant, le roi de Kakhétie n'a laissé pour héritier qu'un jeune fils de 8 ans, Levan. David X décide de profiter de la défaite de Georges Ier et entre avec son armée en Kakhétie. Il occupe et annexe la région, mais ne réussit pas à capturer le prince Levan, qui est protégé avec sa mÚre (la reine HélÚne) par de puissants nobles. David n'abandonne pas le combat pour unifier la Géorgie orientale et, alors que la guerre entre la Perse et l'Empire ottoman fait rage aux périphéries du Caucase, continue à essayer de soumettre la Kakhétie[15].

Levan Ier de Kakhétie.

En aoĂ»t 1514[Notes 6], David X assiĂšge la forteresse de Maghrani, oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s le prince Levan et sa mĂšre. Craignant une dĂ©faite, il envoie au sein de la ville fortifiĂ©e le prince de Saamilakhoro et des reprĂ©sentants religieux pour nĂ©gocier la paix. Mais rien n'aboutit et David est dĂ©fait par les Kakhs[15]. Le roi doit plus tard se replier en Karthli, oĂč il est attaquĂ© par les Turcs victorieux des Persans Ă  Tchaldiran. Il rĂ©ussit Ă  les vaincre provisoirement mais en 1518, Levan parvient Ă  rĂ©unir un conseil nobiliaire et se proclame roi de KakhĂ©tie Ă  Magharo[15]. Deux ans plus tard, David retourne en KakhĂ©tie avec une armĂ©e plus importante pour vaincre le roi autoproclamĂ© mais est dĂ©fait Ă  Kiziki[16], au sud du pays. Il est contraint de reconnaĂźtre l'indĂ©pendance de la rĂ©gion et abandonne son projet d'unification de la GĂ©orgie. À la place, il se contente de conclure une alliance militaire contre les ennemis Ă©trangers avec son ancien rival[16].

La menace séfévide

Alors que le Karthli commence Ă  s'organiser en tant que royaume sĂ©parĂ© aprĂšs la division de la GĂ©orgie, un autre État apparaĂźt Ă  la frontiĂšre sud de la Transcaucasie. En effet, dĂšs 1502, le jeune prince iranien IsmaĂŻl s'est proclamĂ© shah de Perse Ă  Tabriz, en AzerbaĂŻdjan. Sept ans plus tard, il a achevĂ© la conquĂȘte de l'Iran et a ainsi fondĂ© l'Empire sĂ©fĂ©vide, le principal ennemi extĂ©rieur Ă  venir de la GĂ©orgie occidentale jusqu'Ă  sa disparition au XVIIIe siĂšcle. BientĂŽt, cet empire devient une puissance au Moyen-Orient et se retrouve assez fort pour prĂ©tendre affronter son voisin ottoman. Les deux empires s'affrontent notamment lors de la bataille de Tchaldiran en 1514. Les SĂ©fĂ©vides sont dĂ©faits, mais ils n'abandonnent pas leurs projets de conquĂȘtes.

En Karthli, David X est encore en guerre contre la KakhĂ©tie voisine quand des tribus turkmĂšnes s'Ă©tablissent dans le sud du royaume, en 1516[15]. Le roi, qui vient de signer un traitĂ© d'alliance militaire avec la Perse sĂ©fĂ©vide, est obligĂ© de les accepter pour ne pas attiser la colĂšre de la Perse, en plus d'un tribut annuel de 300 chargements de soie[16]. Mais la classe politique gĂ©orgienne s'oppose vivement Ă  cette dĂ©cision, en raison de la diffĂ©rence de culture et de religion entre les GĂ©orgiens et les TurkmĂšnes, ce qui laisse Tabriz penser que le Karthli complote secrĂštement contre les SĂ©fĂ©vides[17]. Pour y remĂ©dier, IsmaĂŻl, Ă  la tĂȘte d'une importante armĂ©e de Qizilbashs, occupe la Basse Kartlie pour protĂ©ger les TurkmĂšnes. Il annexe une grande partie de la rĂ©gion et s'Ă©tablit dans la forteresse d'Aghdjakala, avant de tenter de nĂ©gocier avec David X[18].

Shah IsmaĂŻl Ier.

Mais Tiflis refuse d'accepter l'annexion d'une importante partie de ses territoires et la guerre est officiellement déclarée. David choisit de s'allier avec le roi Levan de Kakhétie, le prince de Samtskhe Qvarqvaré V Jakéli et les tribus nord-caucasiennes pour défendre son pays de l'invasion qui se prépare ; il fortifie les principales villes de son pays[17]. Les troupes géorgiennes entament les premiers mouvements, avant de rencontrer l'armée ennemie en 1520, à Teleti. Une importante bataille s'y déroule, durant laquelle le prince héritier Louarsab se distingue par sa bravoure. Toutefois, les Géorgiens sont défaits par les troupes persanes et David X est obligé de se replier sur sa capitale pour la défendre[18]. Le shah Ismaïl poursuit les vaincus et réussit également à prendre Tiflis[19] aprÚs un court siÚge, en raison de la traßtrise de certains défenseurs de la ville. AprÚs des jours de dévastation, seul le quartier musulman échappe à la destruction[20], alors que le processus de colonisation de la Basse Kartlie par les TurkmÚnes s'amplifie.

Fin de rĂšgne et mort

AprĂšs cette nouvelle conquĂȘte, IsmaĂŻl Ier regagne ses domaines, laissant sur place ses troupes, dirigĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Div Sultan Rumlu[14]. David X, qui s'est repliĂ© au sud du Karthli pour attaquer les TurkmĂšnes et les Perses alors que le shah Ă©tait Ă  Tiflis, en profite pour revenir en force dans sa capitale, abandonnĂ©e Ă  la furie des soldats musulmans[18]. Entre-temps, le shah meurt Ă  Tabriz, le , et ne laisse pour successeur qu'un jeune fils de 10 ans, Tahmasp Ier. BientĂŽt, une guerre civile Ă©clate entre les Qizilbashs pour la rĂ©gence et Rumulu quitte alors la GĂ©orgie pour prĂ©tendre Ă  son tour Ă  la direction de la Perse, qu'il obtient jusqu'en 1527[21].

Une nouvelle fois, le roi de Karthli rĂ©unit toutes ses forces pour mettre un terme Ă  l'occupation du sud du royaume par les Iraniens. Il rĂ©ussit Ă  reprendre Aghdjakala, oĂč il massacre tous les Qizilbashs accompagnĂ©s des colonisateurs turkmĂšnes[20]. L'Iran, plongĂ© dans une guerre civile, ne peut envoyer de nouvelles forces et le Karthli est libĂ©rĂ©. Toutefois, David X est dĂ©sormais pris de remords pour avoir massacrĂ© les envahisseurs. De plus, comme le prĂ©cise le chroniqueur Vakhoucht Bagration, il est fatiguĂ© de porter la couronne et de rĂ©gner sur un royaume constamment en guerre depuis son avĂšnement. Pour cette raison, il abdique en 1525[22], et laisse le trĂŽne Ă  son frĂšre cadet, Georges IX. Le document Ă©crit de la main mĂȘme du roi et officialisant son abdication a Ă©tĂ© conservĂ©. Il stipule :

« მე, ჹენ მიერ ჹემოსილმან პორჀირითა და გუირგუინითა áƒĄáƒáƒ›áƒ”áƒ€áƒáƒ—áƒ და ა჏ ჹენგნთვე áƒŠáƒ˜áƒ áƒĄáƒ„áƒ›áƒœáƒŁáƒšáƒ›áƒáƒœ საჼესა მონაზონობისა დავით ბაგრაჱუნიანმან, ნებითა ჩმრთისათა მეჀემან Ⴤართველთამან და ა჏ მონაზონმან დამიანე.
Moi, David Bagratouni, vĂȘtu grĂące Ă  Toi [Dieu] de la pourpre et de la couronne, je dĂ©cide d'entrer dans le monachisme pour Te servir, et j'abandonne la royautĂ© des GĂ©orgiens pour prendre le nom monastique de Damien[23]. »

L'ancien roi meurt un an plus tard, en 1526[1].

Famille

David X a épousé la princesse Thamar-Nestan-Darédjan-Miraingoul fille du prince de David Ier Katchibadzé-Baratachvili. Avant de se suicider en prison en 1556, elle a donné naissance à plusieurs enfants royaux[24] :

David X de Karthli a Ă©galement eu deux fils et deux filles d'unions inconnues :

  • DĂ©mĂ©trius Bagration (mort aprĂšs 1540)[24] ;
  • une fille qui Ă©pouse Djavak, fils du prince Goustan Tchiladze[26] ;
  • Bejo Bagration, mort de la lĂšpre[24] ;
  • une fille, Ă©pouse de l'eristavi BaĂŻndour[26].

La Table d'Eugenius, citée dans la Chronique géorgienne de Marie-Félicité Brosset, modifie la généalogie de ce prince. D'aprÚs cette source, Louarsab et son frÚre Vakhtang (?) sont les enfants d'un certain Bagrat[27]. L'orientaliste allemand du XIXe siÚcle Julius Klaproth, qui visite le Caucase de 1808 à 1810, indique quant à lui que le fils unique de David X est son successeur Georges IX[28]. Il est toutefois désormais reconnu que celui-ci n'est pas son fils, mais son frÚre[Notes 7].

Culture et religion sous David X

Ananouri

Depuis la chute de l'empire frontalier et vassal de Trébizonde en 1461, la Géorgie chrétienne se retrouve isolée sur le plan politique aussi bien que religieux. Toutefois, l'art byzantin (également répandu en Russie et en Europe de l'Est depuis la chute de Constantinople en 1453[29]), qui a influencé la culture géorgienne depuis la période médiévale, persiste en Géorgie pendant encore quelques décennies. Le rÚgne de David X est en effet la derniÚre phase de cette influence et à partir des années 1530-1540, le Karthli et la Kakhétie sont influencés par l'art séfévide.

Durant cette pĂ©riode (le dĂ©but du XVIe siĂšcle), le roi David opĂšre comme patron de l'Église, tout comme ses prĂ©dĂ©cesseurs. Les derniĂšres icĂŽnes Ă  Ă©mail cloisonnĂ© de style byzantino-gĂ©orgien sont alors peintes[30]. Le Patriarcat de Mtskheta reste toujours reconnu comme la principale entitĂ© religieuse de toute la GĂ©orgie et reçoit mĂȘme la reconnaissance comme tel du Catholicossat d'Abkhazie[31]. En tant que monarque, David X nomme quatre chefs de l'Église gĂ©orgienne pendant son rĂšgne : Jean VIII en 1505, Dionos vers 1510, Doroteos II en 1511 et Basile VI en 1517[32]. ParallĂšlement, on peut alors voir certaines villes, telles que Tskhinvali, Gori, Sourami, Moukhran et Ali commencer Ă  se dĂ©velopper Ă©conomiquement[33], et Nikozi reprendre son statut de siĂšge religieux du nord du pays[34].

Toutefois, les anciens centres de haute éducation disparaissent à cette époque. Il faut attendre la prolifération d'écoles à l'occidentale établies par des missionnaires catholiques durant la seconde moitié du XVIe siÚcle pour que ladite éducation reprenne. L'architecture et la peinture se développent mais sont d'une qualité inférieure : le seul exemple important de construction est probablement le complexe d'Ananouri[35].

Annexes

Bibliographie

  • (ka) G. Acopachvili, Les relations sociales au Karthli aux XVe et XVIIe siĂšcles, Tbilissi, 1965
  • (ka) Nodar Assatiani, Histoire du royaume de KakhĂ©tie aux XVe et XVIe siĂšcles, Tbilissi, 1983.
  • Nodar Assatiani et Alexandre Bendianachvili, Histoire de la GĂ©orgie, Paris, l'Harmattan, , 335 p. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7384-6186-7, prĂ©sentation en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (ka) Nodar Assatiani et Guia Djambouria, Histoire de la GĂ©orgie. Tome II : du XIIIe au XIXe siĂšcle, Tbilissi, 2008.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Nodar Assatiani et Otar Djanelidze, History of Georgia, Tbilissi, 2009.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jean-Louis BacquĂ©-Grammont et Chahryar Adle, Les Ottomans, les Safavides et la GĂ©orgie, 1514-1524, Paris, 1991.
  • Marie-FĂ©licitĂ© Brosset, Chronique gĂ©orgienne, Paris, 1830. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marie-FĂ©licitĂ© Brosset, Histoire de la GĂ©orgie. Tome II : Histoire moderne de la GĂ©orgie, RĂ©Ă©dition Adamant Media Corporation (ISBN 0543944808), p. 18-24.
  • (ka) Christophe Charachidze, MatĂ©riaux pour l'histoire de la GĂ©orgie (XVe – XVIIIe siĂšcles), Tbilissi, 1954.
  • (ka) Nodar Chenguelia, Les sources ottomanes pour l'histoire de la GĂ©orgie du XVe au XVIIIe siĂšcle, Tbilissi, 1974.
  • (ka) Vakhtang Gabachvili, Le systĂšme fĂ©odale gĂ©orgien aux XVIe et XVIIe siĂšcles, Tbilissi, 1958
  • Pierre Razoux, Histoire de la GĂ©orgie — la ClĂ© du Caucase, Perrin, 2009.
  • Kalistrat Salia, Histoire de la nation gĂ©orgienne, Paris, 1981. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrĂ©tienne de l'AntiquitĂ© jusqu'au XIXe siĂšcle : Tables gĂ©nĂ©alogiques et chronologiques, Rome, , p. 141 & 526.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Notes

  1. La numĂ©rotation royale des David gĂ©orgiens est incertaine. En effet, certains historiens comme Cyrille Toumanoff font commencer la lignĂ©e des « David Â» avec le prince-primat David Ier d'IbĂ©rie, le roi des GĂ©orgiens David II et le Curopalate des GĂ©orgiens David (III) (qui n'Ă©tait qu'un souverain de facto de 990 Ă  1000). D'autres ne considĂšrent ni ce dernier ni David Ier d'IbĂ©rie comme rois, ce qui donne au premier roi de GĂ©orgie nommĂ© David (II ou IV) le titre de second de son nom (et le second roi de Karthli David devient donc David VIII). ParallĂšlement, pour des raisons inconnues, Marie-FĂ©licitĂ© Brosset nomme ce dernier David VII, et Kalistrat Salia l'appelle David IX.
  2. AprĂšs un Ăąge d'or qui dure prĂšs d'un siĂšcle (1089-1223), les Mongols envahissent la GĂ©orgie. À partir de ce moment, les envahisseurs se succĂšdent (Tamerlan, les Turcomans, etc.) et le royaume de GĂ©orgie se divise progressivement, principalement en raison de la puissance des nobles.
  3. À la suite de ladite division de la GĂ©orgie, les monarques gĂ©orgiens (Karthli, KakhĂ©tie, ImĂ©rĂ©thie) doivent faire face au danger intĂ©rieur reprĂ©sentĂ© par la noblesse. En effet, plusieurs princes et seigneurs rĂ©ussissent par la suite Ă  se rendre de facto indĂ©pendants vis-Ă -vis de leur suzerain et s'allient parfois avec les Ottomans ou les SĂ©fĂ©vides pour affirmer leur pouvoir.
  4. Nodar Assatiani qualifie le roi Alexandre Ier de Kakhétie de pacifiste car aprÚs avoir accepté de payer tribut aux puissances musulmanes régionales il souhaitait préserver de bonnes relations avec le Karthli.
  5. Sadrocho vient du mot drocha (დროჹა), qui signifie « Ă©tendard Â». En effet, l'Ă©tendard du royaume Ă©tait confiĂ© aux gouverneurs des rĂ©gions.
  6. L'Ă©vĂšnement se produit Ă  la mĂȘme pĂ©riode que la bataille de Tchaldiran.
  7. Ce qui semble ĂȘtre une simple erreur de Klaproth n'est pas mĂȘme considĂ©rĂ© comme une possibilitĂ© par les historiens ou les gĂ©nĂ©alogistes de nos jours (Nodar Assatiani, Kalistrat Salia, Cyrille Toumanoff...).

Références

  1. « Kartli - The Bagrationi Dynasty », sur The Royal Ark (consulté le ).
  2. Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siÚcle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 526.
  3. Nodar Assatiani et Alexandre Bendianachvili, Histoire de la Géorgie, Paris, l'Harmattan, , 335 p. [détail des éditions] (ISBN 2-7384-6186-7, présentation en ligne), p. 165.
  4. (ka) Ivane Djavakhichvili, Histoire de la GĂ©orgie, du XIe au XVe siĂšcle, Tbilissi, 1949, p. 256.
  5. Cities Environment Reports on the Internet, « Historic Backgroung of Tbilisi - Struggle against Turks and Persians (XVI-XVIII cent.) » (consulté le ).
  6. Assatiani et Djambouria, p. 140.
  7. M. Brosset Jeune, p. 5.
  8. M. Brosset Jeune, p. 6.
  9. Salia, p. 274.
  10. Assatiani et Djambouria, Carte VII.
  11. Assatiani et Djambouria, p. 141.
  12. Salia, p. 286.
  13. Assatiani et Djambouria, Carte X.
  14. Assatiani et Djambouria, p. 142.
  15. Assatiani et Djambouria, p. 143.
  16. Salia, p. 275.
  17. Assatiani et Djambouria, p. 144.
  18. Assatiani et Djambouria, p. 145.
  19. Assatiani et Bendianachvili, p. 177.
  20. Assatiani et Djanelidze, p. 127.
  21. (en) Roger Savory, Iran under the Safavids, Cambridge University Press, 2007, p. 51-58.
  22. Encyclopédie des Gens du monde, Paris, 1838, p. 365.
  23. Assatiani et Djanelidze, p. 146.
  24. Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siÚcle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 141.
  25. Les trois fils du couple sont citĂ©s dans une charte de 1512 selon Marie-FĂ©licitĂ© Brosset, Rapports sur un voyage archĂ©ologique dans la GĂ©orgie et dans l'ArmĂ©nie, « QuatriĂšme rapport au prince Vorontzof », p. 25.
  26. Marie-Félicité Brosset Ibid.
  27. M. Brosset Jeune, p. 7.
  28. Julius Klaproth, Tableau historique, géographique, etc. au Caucase, 1827.
  29. Étienne Coche de La FertĂ©, L'art de Byzance, Éditions d'Art Lucien Mazenod, Paris, 1981, p. 31.
  30. Irina Assatiani, Les psautiers géorgiens du XIIIe au XVIe siÚcle, La Sorbonne, Paris, 1988.
  31. (en) « The History of Georgian Orthodox Church », sur Patriarchate of Georgia (consulté le ).
  32. (en) « Leaders of Georgian Church », sur Patriarchate of Georgia (consulté le ).
  33. Assatiani et Djanelidze, p. 1559.
  34. (en) Ministry of Culture, Monuments Protection and Sports of Georgia, The Cultural Heritage of Georgia - Abkhazeti and Shida Kartli, Édition Istoriali-Georgian Arts and Culture Center, Tbilissi, 2009, p. 20.
  35. Assatiani et Djanelidze, p. 161.

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Liens externes

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