David Hockney
David Hockney, né le à Bradford au Royaume-Uni, est un peintre portraitiste et paysagiste, dessinateur, graveur, décorateur, photographe et théoricien de l'art britannique. Il vit et travaille depuis 2019 dans le pays d'Auge, en Normandie[1].
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Bradford College Royal College of Art |
MaĂźtre |
Frank Lisle (en) |
Représenté par |
Pace Gallery (en) |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Distinction | |
Site web |
(en) www.hockney.com |
A Bigger Splash, The Arrival of Spring in Woldgate |
C'est une figure majeure du mouvement pop art des années 1960, et l'un des artistes britanniques les plus influents du XXe siÚcle.
Utilisant des couleurs acidulĂ©es et attirantes, David Hockney peint des portraits et des paysages oĂč se mĂȘlent peinture et photographie.
Il est représenté par la Galerie Lelong & Co, et par Pace Gallery.
Biographie
David Hockney est né dans une famille modeste, quatriÚme enfant d'une fratrie de cinq.
Il s'intéresse à l'art trÚs jeune et on l'inscrit à l'école d'art de Bradford à l'ùge de onze ans.
Son pÚre, qui avait fait une école d'art avant de renoncer à sa passion, avait été un objecteur de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale. David Hockney refuse quant à lui de faire son service militaire de 1957 à 1959. Sa mÚre est catholique[2].
Il Ă©tudie au Royal College of Art de Londres, oĂč il rencontre Allen Jones, Patrick Caulfield et en sort diplĂŽmĂ© en 1962. Il commence sa carriĂšre de peintre et fait un premier voyage en Ăgypte comme dessinateur de presse pour le Sunday Times.
En 1964, il dĂ©couvre la Californie, les instantanĂ©s de Polaroid, la peinture acrylique, les belles villas et leurs piscines qui deviennent un motif repris dans beaucoup de ses Ćuvres. Il y rencontre Peter Schlesinger qui devient son amant et le sujet de nombreuses toiles remarquables du peintre britannique. Il vit alors aux Ătats-Unis jusqu'en 1968.
Le , une toile de l'artiste, « Portrait of an Artist (Pool with two figures) », a Ă©tĂ© adjugĂ©e 90,3 millions de dollars lors dâune vente aux enchĂšres chez Christieâs Ă New York, ce qui devient le record d'enchĂšres pour un artiste vivant, en dĂ©trĂŽnant Jeff Koons[3].
Paris
ĂloignĂ© des courants les plus avant-gardistes, David Hockney pratique un art figuratif presque expressionniste oĂč se mĂȘlent portraits, photographies et vidĂ©os.
En 1963, annĂ©e oĂč il expose Ă la Biennale de Paris, ses Ćuvres deviennent plus autonomes et autobiographiques. Il peint des autoportraits, les portraits de ses parents, d'amis, des sĂ©ries de scĂšnes d'intĂ©rieur, de garçons sous la douche, de piscines, d'animaux en bois, de voyages. Il rencontre Andy Warhol Ă New York en 1963. Warhol lui rendra visite plus tard Ă Los Angeles et lui aurait suggĂ©rĂ© de faire sa sĂ©rie de piscines.
Homosexuel revendiqué, il fréquente des bars gays. Il enseigne le dessin à l'université de l'Iowa, à l'université du Colorado à Boulder puis, en 1966, à l'université de Californie à Los Angeles[2].
David Hockney revient vivre Ă Londres en 1968 par amour pour Peter Schlesinger, au moment du Swinging London. Cecil Beaton, Rudolf Noureev ou encore John Gielgud viennent poser dans son appartement. Il s'illustre aux prĂ©sentations des collections du couturier Ossie Clark (en), dont il est l'amant. Pour le magazine Vanity Fair : « Ă dĂ©faut d'avoir la notoriĂ©tĂ© de Dali ou de Picasso, David Hockney s'impose, au dĂ©but des annĂ©es 1970, comme une figure majeure de la bohĂšme artistique internationale et d'une certaine aristocratie dĂ©viante des arts et des lettres, au mĂȘme titre que William Burroughs, Andy Warhol et Francis Bacon », Ă une Ă©poque oĂč « nombre de crĂ©ateurs continuent de bousculer les prĂ©jugĂ©s moraux de la bourgeoisie en cette Ăšre de contestation gĂ©nĂ©ralisĂ©e »[2].
Il s'installe ensuite à Paris, et y vit, En 1973, Jack Hazan réalise un documentaire-fiction qui lui est consacré intitulé A Bigger Splash qui assoit sa notoriété internationale naissante (le film est primé au Festival international du film de Locarno) et se fait écho de la peinture A Bigger Splash qui présente les piscines californiennes dans les villas luxueuses.
En 1974, le musée des Arts décoratifs de Paris lui organise une premiÚre rétrospective.
En 1977, il pose nu avec le peintre Ron Kitaj en couverture de The New Review[2].
David Hockney revient vivre et travailler à Los Angeles en 1978, lorsqu'il est atteint de surdité presque totale à l'ùge de quarante ans.
Reconnaissance internationale
En 1999, Ă Paris, le musĂ©e du centre Georges-Pompidou prĂ©sente une rĂ©trospective de son Ćuvre sur les paysages, intitulĂ©e : ESPACE / PAYSAGE. On voit les questions posĂ©es et les rĂ©ponses que David Hockney apporte, depuis les annĂ©es soixante, Ă la reprĂ©sentation des paysages avec d'autres moyens que la perspective linĂ©aire.
En 2003, il pose pour le peintre Lucian Freud.
Retour en Angleterre, puis installation en Normandie
David Hockney revient en Angleterre en 2005 et vit dans l'est du Yorkshire, la contrĂ©e de son enfance. Dans un vaste atelier, il peint des paysages en trĂšs grands formats. D'abord des aquarelles qu'il prĂ©sente dans un seul cadre qui contient 36 aquarelles, pour montrer l'ambiance gĂ©nĂ©rale des sites. Ensuite, il expose Ă Venice, en Californie en 2007, ses peintures en grands formats qui sont souvent composĂ©es de plusieurs toiles. Ses peintures n'ont pas qu'un seul point de vue comme un appareil photographique, mais plusieurs, l'Ćil humain donne beaucoup plus d'informations qu'une lentille photographique. C'est maintenant son but de montrer un paysage lisible avec des points de vue diffĂ©rents, afin de permettre au « regardant » d'entrer dans le paysage pour le ressentir comme le peintre.
Il s'intĂ©resse aussi aux Ćuvres numĂ©riques. En 2010 il expose Ă Paris, Ă la fondation Pierre-BergĂ© - Yves Saint-Laurent, ses Ćuvres rĂ©alisĂ©es sur iPhone et iPad, il met aussi en avant la possibilitĂ© sur les logiciels de rediffuser le processus crĂ©atif, dĂ©clarant : « La seule expĂ©rience semblable est celle oĂč lâon voit Picasso dessiner sur du verre pour un film »[4] (en rĂ©fĂ©rence au film Le MystĂšre Picasso d'Henri-Georges Clouzot)[5] - [Note 1]
Le , il a Ă©tĂ© nommĂ© par la reine Ălisabeth II, membre de lâordre du MĂ©rite britannique.
Une grande exposition s'est ouverte le Ă la Royal Academy de Londres, « A Bigger Picture » qui montre de grandes Ćuvres sur le thĂšme du paysage anglais. Ce sont surtout de trĂšs grands formats mais il montre aussi des Ćuvres rĂ©alisĂ©es sur un iPad dont il use comme un carnet de croquis avec des possibilitĂ©s plus Ă©tendues. Plus surprenante, la perception d'un paysage par 18 camĂ©ras placĂ©es Ă diffĂ©rents points de vue. Il poursuit son exploration de la reproduction des paysages, commencĂ©e il y a une cinquantaine d'annĂ©es, sans se contraindre Ă la perspective. C'est le cas pour sa toile « Chaises longues » inspirĂ©e d'une vision de l'artiste française Ludivine Thiry. Il multiplie les points de vue sur un assemblage de plusieurs toiles et pense que la peinture est seule Ă pouvoir donner cette lecture d'un paysage. L'exposition a durĂ© jusqu'au Ă Londres, puis elle a Ă©tĂ© installĂ©e au musĂ©e Guggenheim Ă Bilbao pour l'Ă©tĂ© 2012, et sâest poursuivie au musĂ©e Ludwig Ă Cologne en Allemagne du au .
En , son assistant Dominic Elliott meurt accidentellement dans sa maison aprĂšs une fĂȘte[6].
En 2017, le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New York prĂ©sente la plus complĂšte exposition rĂ©trospective consacrĂ©e Ă lâĆuvre de David Hockney.
Depuis 2019[7], il vit et travaille à nouveau en France, des décennies aprÚs avoir résidé à Paris, cette fois dans un village du Calvados, Rumesnil[8], à une trentaine de kilomÚtres à l'est de Caen.
Vie personnelle
Alors que l'homosexualitĂ© Ă©tait, dans sa jeunesse, encore passible de prison au Royaume-Uni, il est soutenu par ses parents. Il a peint plusieurs Ćuvres faisant rĂ©fĂ©rence Ă l'homosexualitĂ© comme We Two Boys Together Clinging (1961), Cleaning Teeth, Early Evening (1962), qui figure deux hommes faisant un 69, ou encore Domestic Scene, Los Angeles (1963), reprĂ©sentant deux garçons se douchant ensemble[2].
Il noue une relation avec Peter Schlesinger (en), tant professionnelle qu'amoureuse. Il a également été l'amant d'Ossie Clark (en). Ses deux autres relations amoureuses importantes sont Gregory Evans et John Fitzherbert. à propos du mariage, il déclare : « J'ai toujours pensé que je ne me marierais jamais parce que j'étais gay. Le monde d'avant le mariage gay était si différent. Mon seul regret est de ne pas avoir eu d'enfants. Aurais-je été un bon pÚre ? Sans doute pas, car j'ai toujours placé le travail avant toute chose. » Il a plusieurs fois pris position pour les droits LGBT[2].
Au milieu des années 2000, il vit temporairement à Bridlington (Royaume-Uni) mais il habite généralement et longtemps à partir de 1979 dans une maison hollywoodienne qui a appartenu à l'acteur Anthony Perkins[2].
Il est devenu sourd en 1978 Ă l'Ăąge de quarante ans[2].
Peinture et photographie
En 1970, Hockney crĂ©e pour la premiĂšre fois ce quâil appelle les Joiners câest-Ă -dire des photographies assemblĂ©es « en jointure ». Il prend en photo une scĂšne sous diffĂ©rents angles puis place les photographies les unes Ă cĂŽtĂ© des autres afin de recrĂ©er une image.
Cette citation de David Hockney dans son livre David Hockney, Cameraworks, nous aide à comprendre ses motivations, concernant la réalisation de ses Joiners :
« AprĂšs un certain temps, je me suis achetĂ© un meilleur appareil photo et jâai essayĂ© dâutiliser un objectif grand angle parce que je voulais prendre des salles entiĂšres ou tout un personnage debout. Mais jâai dĂ©testĂ© les photographies que jâai obtenues. Elles paraissaient extrĂȘmement irrĂ©elles. Elles dĂ©crivaient quelque chose que lâon ne voit en fait jamais. Ces lignes se courbaient comme elles ne le font jamais lorsque lâon regarde le monde. En fait câĂ©tait cette falsification : notre Ćil ne voit jamais autant en un seul coup dâĆil. Ce nâest pas vraisemblable. (âŠ) Jâai remarquĂ© que ces Joiners avaient plus de prĂ©sence que les photographies ordinaires. Avec cinq photographies, par exemple, on est obligĂ© de regarder cinq fois. »
Aussi, comme lâexplique Hockney, notre Ćil ne capture pas dâun coup lâimage entiĂšre. On est obligĂ© de regarder plusieurs fois la chose pour ensuite former une image dans notre esprit. Les Joiners recrĂ©ent ce processus de perception : lâimage complĂšte repose sur le collage de plusieurs petites images que notre Ćil saisit puis assemble. Cette image mentale repose alors sur notre capacitĂ© Ă nous remĂ©morer ce quâon a vu auparavant. Hockney sâest donc beaucoup intĂ©ressĂ© au fonctionnement de la mĂ©moire et a remarquĂ© que câest elle qui joue un vĂ©ritable rĂŽle dans la perception du monde.
Par ailleurs, la perception cubiste du monde lâa beaucoup intĂ©ressĂ© car le cubisme sâattache Ă reprĂ©senter un objet sous diffĂ©rents points de vue. Ces photocollages rĂ©alisĂ©s Ă lâaide dâun polaroid sâinspirent du mouvement cubiste puisquâils rassemblent plusieurs points de vue au sein dâune mĂȘme image comme on peut le voir dans son Ćuvre Don + Christopher, Los Angeles, 6th March 1982. Ceci fait Ă©cho Ă sa volontĂ© de crĂ©er une image telle que le spectateur la voit et non telle que la photographie la reprĂ©sente comme le prouve la citation de Alain Sayag dans le catalogue dâexposition David Hockney, photographe : « Les derniĂšres Ćuvres au PolaroĂŻd ont Ă©tĂ© lâoccasion de pousser son expĂ©rience photographique au-delĂ de sa pratique quotidienne pour en faire lâobjet mĂȘme de sa recherche, nous faisant faire le saut dâune vision monoculaire du monde Ă un regard subjectif. »
Ensuite, en , Hockney achĂšte un appareil photo classique car il veut renoncer aux collages qui forment un quadrillage Ă cause des cadres blancs des photographies polaroĂŻd. DĂšs lors, il sâattache Ă crĂ©er des images qui ne sont pas limitĂ©es par un cadre comme il le dit pour lâarticle « Entretien avec David Hockney » de Partick MauriĂšs publiĂ© dans le journal LibĂ©ration : « Ce que mâa fait dĂ©couvrir la photographie, câest que nous ne sommes limitĂ©s que par le ciel et par nos pieds, jamais sur les cĂŽtĂ©s. »
Le photocollage de sa mĂšre appelĂ© My Mother, Bolton Abbey, Yorkshire, Nov. 1982 illustre bien cette citation car le cadre a totalement disparu et son image est limitĂ©e par les propres pieds de lâartiste en bas et par le ciel. Les cĂŽtĂ©s ne forment pas une ligne verticale ce qui montre bien que la vue sur les cĂŽtĂ©s est illimitĂ©e.
Ainsi, mĂȘme si Hockney se mĂ©fie de la photographie, il sâen sert pour crĂ©er des Ćuvres inĂ©dites et il est important de signaler quâil lâutilise Ă©galement comme modĂšle pour Ă©laborer ses peintures.
Il peint par exemple A closer Grand Canyon à partir de centaines de prises de vue décalées les unes par rapport aux autres. Il pose sur la toile une trÚs mince couche de peinture apposée en aplats qui donne une impression proche de la photographie.
En 1986, il commence une Ćuvre de grande envergure qui ne verra le jour qu'en 1998. C'est le Bigger Grand Canyon. Il commence par un assemblage de 60 photographies le collage no 2, dont la taille est de 113 Ă 322 cm. Ensuite, il reprend ces vues sur trois bandes de papier pour les dessiner avec des fusains et des crayons. Le dessin fait les raccords nĂ©cessaires de toutes ces photos. Il commence alors quelques dĂ©tails de ce Grand Canyon, de six panneaux, Ă la taille du tableau dĂ©finitif. La peinture finale se fera en 1998 avec 60 toiles assemblĂ©es (5 Ă 12 cm chacune) et mesure 7,40 de long[9].
La thĂšse Hockney-Falco
En 2001, il publie un essai : Savoirs secrets, les techniques perdues des Maßtres anciens, aux éditions du Seuil[10]. Il démontre par les textes et par les images, l'utilisation d'appareils d'optique, par de nombreux peintres depuis le XVe siÚcle.
En 2006, il complĂšte cet ouvrage par une nouvelle Ă©dition. Cette dĂ©monstration trĂšs dĂ©taillĂ©e et scolaire a fait rĂ©agir et dĂ©battre de nombreux peintres et historiens d'art puisqu'elle applique la connaissance historique. Câest en affichant sur le mur de son atelier des photocopies en couleurs des peintures dâavant la Renaissance jusquâĂ nos jours, quâil a vu des diffĂ©rences notables, Ă partir de certaines Ă©poques. En mĂȘme temps, les dessins de tissus plissĂ©s deviennent parfaits, les reflets des armures sont comme des photographies, les personnages qui tiennent une coupe Ă la main pour boire sont presque tous gauchers. Lâutilisation de miroirs est probable. Jan van Eyck sur sa toile « Les Ăpoux Arnolfini » montre un miroir convexe reprĂ©sentant ce que voient les personnages qui nous font face, qu'on ne pourrait pas voir autrement. Plus tard certains peintres, comme Canaletto, ne se cachaient pas dâutiliser la « camera oscura », dâautres ont utilisĂ© des jeux de miroirs ou des miroirs concaves qui projetaient lâimage sur la toile Ă peindre. Ses dĂ©monstrations sont fascinantes, notamment celle quâil rĂ©alisa Ă Florence avec ses assistants pour reproduire la fameuse tablette de Brunelleschi[11] dont on ne connaĂźt que les descriptions posthumes. Ă lâheure oĂč le soleil Ă©claire le baptistĂšre devant le Duomo, il a installĂ© un miroir concave Ă lâombre du porche qui reproduisait fidĂšlement lâimage du baptistĂšre sur un carton blanc placĂ© devant lui. Comme Brunelleschi lui-mĂȘme lâavait trĂšs probablement fait, en utilisant un miroir pour illustrer lâinvention de la perspective.
Ćuvres
- 1962 :
- The First Marriage (A Marriage of Styles I), Ă la Tate Gallery de Londres.
- Man in a Museum (or you are in the wrong movie).
- 1963 : Two Men in a Shower, au Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley à Oslo.
- 1964 : Man Taking Shower in Beverly Hills, Ă la Tate Gallery de Londres.
- 1966 : Sunbather / Bain de soleil[12], au musée Ludwig de Cologne.
- 1966 : The Splash[13] - [14].
- 1967 : A Bigger Splash, Ă la Tate Britain de Londres.
- 1972 : Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), collection privĂ©e. Vendue le Ă 79,5 millions d'euros aux enchĂšres chez Christieâs, record pour une Ćuvre dâun artiste vivant[15].
- 1977 : My Parents, Ă la Tate Britain de Londres.
- 1985 : Une chaise, Jardin du Luxembourg, 110,5 Ă 80 cm, photocollage, David Hockney espace/paysage, au Centre Georges Pompidou, Ă Paris, collection David Hockney.
- 1986 : Pearblossom Highway, 119 Ă 163 cm, montage photographique, J. Paul Getty Museum de Los Angeles
- 1998 : A Bigger Grand Canyon, 207 Ă 742 cm[16], collection de l'auteur.
- 2011 : The Arrival of Spring in Woldgate, East Yorkshire in 2011, musée national d'Art moderne, Paris
- 2011-2012 : The Arrival of Spring in Woldgate, une série d'une cinquantaine de dessins sur iPad exposés au Whitney Museum of American Art, au musée Ludwig de Cologne et à la Royal Academy of Arts de Londres.
Expositions
- 2001
- Close and Far, Galerie Lelong, Paris, France
- 2004
- Midsummer : East Yorkshire, Salt Mills, West Yorkshire, Royaume-Uni
- 2005
- Hand Eye Heart, La Louver, Venice, Californie
- Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
- 2006
- David Hockney : Portraits, Museum of Fine Arts, Boston, Massachusetts
- A Year in Yorkshire, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
- 2007
- The East Yorkshire Landscape, La Louver, Venice, Californie
- Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres
- 2008
- Hockney on Turner Watercolours, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
- David Hockney : Looking at Woldgate Woods, Art Club of Chicago, Illinois
- 2009
- David Hockney : Drawing in a Printing Machine, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
- David Hockney, Just Nature, Kunsthalle WĂŒrth, Schwabish Hall, Allemagne
- David Hockney, Recent Paintings, Pace Wildenstein, New York, New York
- 2011
- David Hockney, Fleurs Fraßches, Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, Paris
- Me Draw on iPad, Louisiana Museum of Modern Art, Humiebaek, Danemark
- 2012
- David Hockney's Fresh Flowers : Drawings on the iPhone and the iPad, Royal Ontario Museum, Toronto, Canada
- Bigger Trees Near Warter ou Peinture sur le motif pour le nouvel Ăąge post photographique, Cartwright Art Gallery, Bradford, Royaume-Uni
- David Hockney, Northern Landscapes, Nordnosk Kunstmuseum, Tromso, NorvĂšge
- David Hockney, A Bigger Picture, Guggenhein Museum, Bilbao, Espagne
- Drawing in a Printing Machine, Galerie Lelong, Paris, France
- 2014
- The Jugglers, Los Angeles County Museum, Californie
- David Hockney, A Bigger Exhibition, de Young Museum, San Francisco, Californie
- David Hockney, Yorkshire Landscape, Los Angeles County Museum of Art, Californie
- Hockney, Printmaker, Dulwich Pictures Gallery, Londres, Royaume-Uni
- David Hockney, The Arrival of Spring, Annely Juda Dine Art, Londres, Royaume-Uni
- 2015
- 2016
- David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni[19]
- 2017
- David Hockney : Current, NGV, Melbourne, Australie[20]
- David Hockney, A retrospective, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
- David Hockney, The Yosemite Suite, Galerie Lelong, Paris, France
- David Hockney, A retrospective, Centre Georges Pompidou, Paris, France
- 2019
- David Hockney, New Photographic Drawings, Galerie Lelong, Paris, France [21]
- David Hockney, Exposition in Seoul, SeMA (Seoul Museum of Arts), Séoul, Corée du Sud [22]
- David Hockney's Yosemite, Monterey Museum of art, Monterey, Ătats-Unis
- Hockney - Van Gogh: The Joy of Nature, Musée Van Gogh, Amsterdam, Pays-Bas
- David Hockney, Seoul Museum of Art, Séoul, République de Corée
- 2020
- David Hockney Yosemite, Heard Museum, Phoenix, Ătats-Unis
- Drawing from Life, The Morgan Library & Museum, New York, Ătats-Unis
- Ma Normandie, Galerie Lelong & Co., Paris, France
- Snails Space, Galerie Lelong & Co., Paris, France
- David Hockney: Drawing from Life, National Portrait Gallery, Londres, Royaume-Uni
- 2021
- A Year in Normandy, Musée de l'Orangerie, Paris, France
- David Hockney : LâarrivĂ©e du printemps, Normandie, 2020, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
- David Hockney : Ćuvres de la collection de la Tate, 1954-2017, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
- Hockney - Van Gogh : The Joy of Nature, The Museum of Fine Arts, Houston, Ătats-Unis
- David Hockney: The Arrival of Spring, Normandy, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
- 2022
- David Hockney â Landscapes in Dialogue, GemĂ€ldegalerie, Staatliche Museen, Berlin, Allemagne
- David Hockney: INSIGHTS, Kunstforum, Vienne, Autriche
- The Arrival of Spring, Normandy, 2020, Art Institute of Chicago, Chicago, Ătats-Unis
- A Year in Normandie, Tapisserie de Bayeux, Bayeux, France
- David Hockney: 20 Flowers and Some Bigger Pictures, Galerie Lelong & Co., Paris, France
- Hockney's Eye, Teyler's museum, Haarlem, Pays-Bas
- David Hockney : A Year in Normandy, Salts Mill, Shipley, Royaume-Uni
- David Hockney Love Life Drawings 1963 to 1977, The Holburne Museum, Bath, Royaume-Uni
- Hockney's Eye: The Art and Technology of Depiction, The Fitzwilliam Museum, Cambridge, Royaume-Uni
- David Hockney: Moving Focus, Kunstmuseum Luzern, Lucerne, Suisse
- David Hockney: The Arrival of Spring, Normandy, 2020, The Sakıp Sabancı Museum, Istanbul, Turquie
- 2023
- A year in Normandie in Dialogue with Works from the WĂŒrth Collection, Museum WĂŒrth, KĂŒnzelsau, Allemagne
- Collection de la Tate, Musée Granet, Aix-en-Provence, France
- David Hockney, Museum of Contemporary Art Tokyo, Tokyo, Japon
- David Hockney: Bigger & Closer (not smaller & further away), Lightroom, Lewis Cubitt Walk, King's Cross, Londres, Royaume-Uni
Prix et récompenses
- 1967 : Prix de peinture John Moores, pour sa peinture Peter Getting Out of Nick's Pool[23]
- 1983 : prix Shakespeare
- 1984 : prix Kodak de livre de photographies pour Cameraworks
- 1997 : Prix culturel de la Société allemande de photographie
Distinctions et honneurs
- Membre de la Royal Academy (RA - 1991)[24]
- Membre de l'ordre des compagnons d'honneur (CH) en 1997
- Membre de l'ordre du MĂ©rite britannique en 2012
Publications
- David Hockney et Lawrence Weschler, Cameraworks, New York, Knopf, 1984, 288 p.
- David Hockney, Picasso, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-026-6)
- David Hockney, Une Ă©ducation artistique, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-028-0)
- David Hockney, Savoirs secrets : les techniques perdues des maĂźtres anciens [« Secret Knowledges : Rediscovering the Los Techniques of the Ols Masters »], Ăditions du Seuil, , 328 p. (ISBN 978-2-02-088519-5)
- David Hockney (préf. Jean Fremon), Close and Far, Galerie Lelong & Co.,
- (en) David Hockney, True to life, conversations with Lawrence Wechsler, University of California Press, , 272 p. (ISBN 978-0-520-25879-2, lire en ligne)
- David Hockney (préf. Philippe Dagen), The Arrival of Spring in Woldgate, Galerie Lelong & Co.,
- David Hockney, David Hockney, A Bigger Book, Taschen,
- David Hockney et Martin Gayford, Une Histoires des images. De la grotte Ă l'Ă©cran d'ordinateur, Solar Ăditions,
- David Hockney (préf. Alfred Pacquement), The Yosemite Suite, Galerie Lelong & Co.,
- Didier Ottinger, Pictures of Daily Life, Galerie Lelong & Co., 2018
- Jean Frémon, Donatien Grau, David Hockney. Ma Normandie. Galerie Lelong & Co., 2020
- David Hockney. David Hockney. Sur la photographie. Galerie Lelong & Co., 2021
Ouvrage préfacé par David Hockney :
- William Parker (préf. David Hockney), Dessins de mode : Vogue, Paris, Thames & Hudson, , 240 p. (ISBN 978-2-87811-359-4)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « David Hockney » (voir la liste des auteurs).
- « David Hockney ditches LA for the delights of Normandy », sur Mail Online, (consulté le ).
- Ăric Dahan, « La fureur de peindre », Vanity Fair n°47, juillet 2017, pages 60-65 et 105.
- « Une toile de Hockney vendue 90,3 millions de dollars, record pour un artiste vivant », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « David Hockney expose ses "fleurs fraßches" numériques à Paris », sur France 24, (consulté le ).
- Sylvie Veran, « Pablo le magnifique », TéléObs, 5 mars 2015
- , sur fr.blouinartinfo.com
- Nolwenn Le Jeune, « Confiné dans le Calvados, David Hockney peint le printemps... et il est heureux », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/culture/arts/le-peintre-david-hockney-prolonge-sa-residence-en-normandie-4c1a1be6-b563-11eb-9e14-f7bc22160d75
- Espace/Paysage catalogue de l'exposition Ă Beaubourg en 1999, Ă©ditions du Centre Georges Pompidou, Paris.
- Ădition originale en anglais : SECRET KNOWLEDGE, Thames and Hudson, Londres, 2001.
- Philippe Comar - La perspective en jeu â p. 32 â 33 - coll. DĂ©couvertes - Ăditions Gallimard.
- L'Art du 20e siĂšcle. Museum Ludwig Cologne, Cologne, Taschen, 1996, p. 280-281.
- https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2019/contemporary-art-eve-l20020/lot.16.html
- Valérie Oddos, « "The Splash", une peinture iconique de David Hockney, en vente chez Sotheby's », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
- Le Parisien, « Vente record pour une toile de David Hockney, adjugĂ©e Ă 79,5 millions dâeuros », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- David Hockney ESPACE / PAYSAGE, musée Beaubourg à Paris
- (en) , sur pacegallery.com
- Exposition The Arrival of Spring in Woldgate sur galerie-lelong.com.
- « David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life », sur https://www.royalacademy.org.uk,
- (en) , sur ngv.vic.gov.au.
- « David Hockney, New Photographic Drawings au salon de Galerie Lelong & Co. », sur Galerie-Lelong.com, .
- « David Hockney, Expotion in Séoul au Seoul Museum of Arts », sur sema.seoul.go.kr, .
- « David Hockney - Walker Art Gallery, Liverpool museums », Liverpoolmuseums.org.uk (consulté le ).
- (en) Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts.
- Ce processus existe en fait au moins depuis le dĂ©but du dessin animĂ©, (Ă vĂ©rifier : Ămile Reynaud, annĂ©es 1890), Winsor McCay l'utilise en 1911((en) « Little Nemo (1911) aka Winsor McCay, the Famous Cartoonist of the N.Y. Herald and His Moving Comics », sur Youtube), et est Ă©galement trĂšs populaire dans le numĂ©rique depuis 2001, avec OekakiBBS, sur internet avec l'oekaki ((ja)ăăăăă©ăłăăŒă 2001ćčŽ12æć· ăœăăăăłăŻă»ăăăȘăă·ăłă° 2001ćčŽ12æ1æ„ ăăăčă2ăĄăăăăăæąăïŒăć p.50), et dans les annĂ©es 80 avec le logiciel Piktor de Thomson utilisant un crayon optique sur les micro-ordinateurs TO7 et MO5 ou bien les nombreux vidĂ©ographies prĂ©sent sur des sites de diffusion vidĂ©o (YouTube, Dailymotion,âŠ) Ă titre Ă©ducatif. On peut Ă©galement citer la sĂ©rie d'Ă©mission de l'ORTF « Tac au tac » dans les annĂ©es 60 Ă 70 qui invitait diffĂ©rent grands dessinateurs de bande dessinĂ©e Ă crĂ©er des Ćuvres en commun selon diffĂ©rentes contraintes« "Tac au tac" Giraud Moebius, Gotlib, Mandryka et Alexis, 1972 », sur Archive INA Ina Culture sur Youtube, .
Annexes
Bibliographie
(par ordre chronologique)
- Alain Sayag (dir.), David Hockney, photographe, cat. expo., Paris, Ăditions du Centre Pompidou/Ăditions Herscher, 1982.
- Patrick MauriĂšs, « Entretien avec David Hockney », LibĂ©ration,â
- (en) David Hockney et Lawrence Weschler, Cameraworks, New York, Knopf, , 288 p.
- (en) Craig Hartley, « David Hockney Printmaking and Technique », Print Quarterly, vol. V, no 3,â
- (en + fr) Jean Frémon, Close and far, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-053-2)
- (en) Martin Gayford, A Bigger Message. Conversations with David Hockney, Thames & Hudson Ltd.,
- traduit en français : Martin Gayford (trad. Pierre Saint-Jean), Conversations avec David Hockney, Seuil,
- (en + fr) Philippe Dagen, The Arrival of Spring in Woldgate, Paris, Galerie Lelong, , 103 p. (ISBN 978-2-86882-118-8)
- Jean Frémon, David Hockney à l'atelier, Paris, L'échoppe, , 58 p. (ISBN 978-2-84068-286-8)
- Didier Ottinger dir., David Hockney : [exposition, Londres, Tate Britain, 9 fĂ©vrier-29 mai 2017, Paris, Centre Pompidou, MusĂ©e national d'art moderne, Galerie 1, 21 juin-23 octobre 2017, New York, the Metropolitan museum art, 20 novembre 2017-25 fĂ©vrier 2018], Paris, Ăditions du Centre Pompidou, , 320 p. (ISBN 978-2-84426-779-5)
- (en + fr) Alfred Pacquement, The Yosemite Suite, Paris, Galerie Lelong, , 53 p. (ISBN 978-2-86882-130-0)
- David Hockney & Martin Gayford, Une histoire des images pour les enfants, adaptation française Céline Delavaux, illustré par Rose Blake, Paris, Le Seuil, 2018, 128p.
- (en) Didier Ottinger, Pictures of Daily Life, , 48 p.
- (en) Lutz Eitel, David Hockey - A Chronology, Taschen, , 512 p. (ISBN 978-3-8365-8249-0)
- Jean Frémont, David Hockney en Pays d'Auge, L'Echoppe,
Documents vidéos
- Jack Hazan, A Bigger Splash, documentaire présenté à la Semaine de la critique, durant le Festival de Cannes 1974 et sorti en 1975.
Articles connexes
- Peindre le siĂšcle 101 : Portraits majeurs 1900-2000 (Painting the Century: 101 Portrait Masterpieces 1900-2000)
- Liste d'artistes en art contemporain
Bases de données
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- Galerie nationale de Finlande
- Musée des beaux-arts du Canada
- MusĂ©e national centre d'art Reina SofĂa
- Royal Academy of Arts
- Tate
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Auckland Art Gallery
- (en) Bénézit
- (en) British Council
- (en + de) Collection de peintures de l'Ătat de BaviĂšre
- (en) Grove Art Online
- (de + en) Musée StÀdel
- (en + es) Musée Thyssen-Bornemisza
- (en) Museum of Modern Art
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- Ressource relative au spectacle :
Autres sites
- Galerie Lelong & Co. Paris
- (en) Site officiel de David Hockney
- (en) David Hockney Online
- (en) Hockney Pictures
- (de) Thomas Dreher: David Hockney - Fotocollagen in das kunstwerk, (no 1/XLII), p. 95. Photocollages de 1982/83.