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David Hockney

David Hockney, né le à Bradford au Royaume-Uni, est un peintre portraitiste et paysagiste, dessinateur, graveur, décorateur, photographe et théoricien de l'art britannique. Il vit et travaille depuis 2019 dans le pays d'Auge, en Normandie[1].

David Hockney
Naissance
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Bradford College
Royal College of Art
MaĂźtre
Frank Lisle (en)
Représenté par
Pace Gallery (en)
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Distinction
Site web
ƒuvres principales
A Bigger Splash, The Arrival of Spring in Woldgate

C'est une figure majeure du mouvement pop art des années 1960, et l'un des artistes britanniques les plus influents du XXe siÚcle.

Utilisant des couleurs acidulĂ©es et attirantes, David Hockney peint des portraits et des paysages oĂč se mĂȘlent peinture et photographie.

Il est représenté par la Galerie Lelong & Co, et par Pace Gallery.

Biographie

David Hockney est né dans une famille modeste, quatriÚme enfant d'une fratrie de cinq.

Il s'intéresse à l'art trÚs jeune et on l'inscrit à l'école d'art de Bradford à l'ùge de onze ans.

Son pÚre, qui avait fait une école d'art avant de renoncer à sa passion, avait été un objecteur de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale. David Hockney refuse quant à lui de faire son service militaire de 1957 à 1959. Sa mÚre est catholique[2].

Il Ă©tudie au Royal College of Art de Londres, oĂč il rencontre Allen Jones, Patrick Caulfield et en sort diplĂŽmĂ© en 1962. Il commence sa carriĂšre de peintre et fait un premier voyage en Égypte comme dessinateur de presse pour le Sunday Times.

En 1964, il dĂ©couvre la Californie, les instantanĂ©s de Polaroid, la peinture acrylique, les belles villas et leurs piscines qui deviennent un motif repris dans beaucoup de ses Ɠuvres. Il y rencontre Peter Schlesinger qui devient son amant et le sujet de nombreuses toiles remarquables du peintre britannique. Il vit alors aux États-Unis jusqu'en 1968.

Le , une toile de l'artiste, « Portrait of an Artist (Pool with two figures) », a Ă©tĂ© adjugĂ©e 90,3 millions de dollars lors d’une vente aux enchĂšres chez Christie’s Ă  New York, ce qui devient le record d'enchĂšres pour un artiste vivant, en dĂ©trĂŽnant Jeff Koons[3].

Paris

Potelet de la ville de Winchester peint dans le style de A Bigger Splash.

ÉloignĂ© des courants les plus avant-gardistes, David Hockney pratique un art figuratif presque expressionniste oĂč se mĂȘlent portraits, photographies et vidĂ©os.

En 1963, annĂ©e oĂč il expose Ă  la Biennale de Paris, ses Ɠuvres deviennent plus autonomes et autobiographiques. Il peint des autoportraits, les portraits de ses parents, d'amis, des sĂ©ries de scĂšnes d'intĂ©rieur, de garçons sous la douche, de piscines, d'animaux en bois, de voyages. Il rencontre Andy Warhol Ă  New York en 1963. Warhol lui rendra visite plus tard Ă  Los Angeles et lui aurait suggĂ©rĂ© de faire sa sĂ©rie de piscines.

Homosexuel revendiqué, il fréquente des bars gays. Il enseigne le dessin à l'université de l'Iowa, à l'université du Colorado à Boulder puis, en 1966, à l'université de Californie à Los Angeles[2].

David Hockney revient vivre Ă  Londres en 1968 par amour pour Peter Schlesinger, au moment du Swinging London. Cecil Beaton, Rudolf Noureev ou encore John Gielgud viennent poser dans son appartement. Il s'illustre aux prĂ©sentations des collections du couturier Ossie Clark (en), dont il est l'amant. Pour le magazine Vanity Fair : « À dĂ©faut d'avoir la notoriĂ©tĂ© de Dali ou de Picasso, David Hockney s'impose, au dĂ©but des annĂ©es 1970, comme une figure majeure de la bohĂšme artistique internationale et d'une certaine aristocratie dĂ©viante des arts et des lettres, au mĂȘme titre que William Burroughs, Andy Warhol et Francis Bacon », Ă  une Ă©poque oĂč « nombre de crĂ©ateurs continuent de bousculer les prĂ©jugĂ©s moraux de la bourgeoisie en cette Ăšre de contestation gĂ©nĂ©ralisĂ©e »[2].

Il s'installe ensuite à Paris, et y vit, En 1973, Jack Hazan réalise un documentaire-fiction qui lui est consacré intitulé A Bigger Splash qui assoit sa notoriété internationale naissante (le film est primé au Festival international du film de Locarno) et se fait écho de la peinture A Bigger Splash qui présente les piscines californiennes dans les villas luxueuses.

En 1974, le musée des Arts décoratifs de Paris lui organise une premiÚre rétrospective.

En 1977, il pose nu avec le peintre Ron Kitaj en couverture de The New Review[2].

David Hockney revient vivre et travailler à Los Angeles en 1978, lorsqu'il est atteint de surdité presque totale à l'ùge de quarante ans.

Reconnaissance internationale

En 1999, Ă  Paris, le musĂ©e du centre Georges-Pompidou prĂ©sente une rĂ©trospective de son Ɠuvre sur les paysages, intitulĂ©e : ESPACE / PAYSAGE. On voit les questions posĂ©es et les rĂ©ponses que David Hockney apporte, depuis les annĂ©es soixante, Ă  la reprĂ©sentation des paysages avec d'autres moyens que la perspective linĂ©aire.

En 2003, il pose pour le peintre Lucian Freud.

Retour en Angleterre, puis installation en Normandie

David Hockney revient en Angleterre en 2005 et vit dans l'est du Yorkshire, la contrĂ©e de son enfance. Dans un vaste atelier, il peint des paysages en trĂšs grands formats. D'abord des aquarelles qu'il prĂ©sente dans un seul cadre qui contient 36 aquarelles, pour montrer l'ambiance gĂ©nĂ©rale des sites. Ensuite, il expose Ă  Venice, en Californie en 2007, ses peintures en grands formats qui sont souvent composĂ©es de plusieurs toiles. Ses peintures n'ont pas qu'un seul point de vue comme un appareil photographique, mais plusieurs, l'Ɠil humain donne beaucoup plus d'informations qu'une lentille photographique. C'est maintenant son but de montrer un paysage lisible avec des points de vue diffĂ©rents, afin de permettre au « regardant » d'entrer dans le paysage pour le ressentir comme le peintre.

Il s'intĂ©resse aussi aux Ɠuvres numĂ©riques. En 2010 il expose Ă  Paris, Ă  la fondation Pierre-BergĂ© - Yves Saint-Laurent, ses Ɠuvres rĂ©alisĂ©es sur iPhone et iPad, il met aussi en avant la possibilitĂ© sur les logiciels de rediffuser le processus crĂ©atif, dĂ©clarant : « La seule expĂ©rience semblable est celle oĂč l’on voit Picasso dessiner sur du verre pour un film »[4] (en rĂ©fĂ©rence au film Le MystĂšre Picasso d'Henri-Georges Clouzot)[5] - [Note 1]

Le , il a Ă©tĂ© nommĂ© par la reine Élisabeth II, membre de l’ordre du MĂ©rite britannique.

Une grande exposition s'est ouverte le Ă  la Royal Academy de Londres, « A Bigger Picture » qui montre de grandes Ɠuvres sur le thĂšme du paysage anglais. Ce sont surtout de trĂšs grands formats mais il montre aussi des Ɠuvres rĂ©alisĂ©es sur un iPad dont il use comme un carnet de croquis avec des possibilitĂ©s plus Ă©tendues. Plus surprenante, la perception d'un paysage par 18 camĂ©ras placĂ©es Ă  diffĂ©rents points de vue. Il poursuit son exploration de la reproduction des paysages, commencĂ©e il y a une cinquantaine d'annĂ©es, sans se contraindre Ă  la perspective. C'est le cas pour sa toile « Chaises longues » inspirĂ©e d'une vision de l'artiste française Ludivine Thiry. Il multiplie les points de vue sur un assemblage de plusieurs toiles et pense que la peinture est seule Ă  pouvoir donner cette lecture d'un paysage. L'exposition a durĂ© jusqu'au Ă  Londres, puis elle a Ă©tĂ© installĂ©e au musĂ©e Guggenheim Ă  Bilbao pour l'Ă©tĂ© 2012, et s’est poursuivie au musĂ©e Ludwig Ă  Cologne en Allemagne du au .

En , son assistant Dominic Elliott meurt accidentellement dans sa maison aprĂšs une fĂȘte[6].

En 2017, le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New York prĂ©sente la plus complĂšte exposition rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  l’Ɠuvre de David Hockney.

Depuis 2019[7], il vit et travaille à nouveau en France, des décennies aprÚs avoir résidé à Paris, cette fois dans un village du Calvados, Rumesnil[8], à une trentaine de kilomÚtres à l'est de Caen.

Vie personnelle

Alors que l'homosexualitĂ© Ă©tait, dans sa jeunesse, encore passible de prison au Royaume-Uni, il est soutenu par ses parents. Il a peint plusieurs Ɠuvres faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'homosexualitĂ© comme We Two Boys Together Clinging (1961), Cleaning Teeth, Early Evening (1962), qui figure deux hommes faisant un 69, ou encore Domestic Scene, Los Angeles (1963), reprĂ©sentant deux garçons se douchant ensemble[2].

Il noue une relation avec Peter Schlesinger (en), tant professionnelle qu'amoureuse. Il a Ă©galement Ă©tĂ© l'amant d'Ossie Clark (en). Ses deux autres relations amoureuses importantes sont Gregory Evans et John Fitzherbert. À propos du mariage, il dĂ©clare : « J'ai toujours pensĂ© que je ne me marierais jamais parce que j'Ă©tais gay. Le monde d'avant le mariage gay Ă©tait si diffĂ©rent. Mon seul regret est de ne pas avoir eu d'enfants. Aurais-je Ă©tĂ© un bon pĂšre ? Sans doute pas, car j'ai toujours placĂ© le travail avant toute chose. » Il a plusieurs fois pris position pour les droits LGBT[2].

Au milieu des années 2000, il vit temporairement à Bridlington (Royaume-Uni) mais il habite généralement et longtemps à partir de 1979 dans une maison hollywoodienne qui a appartenu à l'acteur Anthony Perkins[2].

Il est devenu sourd en 1978 Ă  l'Ăąge de quarante ans[2].

Peinture et photographie

En 1970, Hockney crĂ©e pour la premiĂšre fois ce qu’il appelle les Joiners c’est-Ă -dire des photographies assemblĂ©es « en jointure ». Il prend en photo une scĂšne sous diffĂ©rents angles puis place les photographies les unes Ă  cĂŽtĂ© des autres afin de recrĂ©er une image.

Cette citation de David Hockney dans son livre David Hockney, Cameraworks, nous aide à comprendre ses motivations, concernant la réalisation de ses Joiners :

« AprĂšs un certain temps, je me suis achetĂ© un meilleur appareil photo et j’ai essayĂ© d’utiliser un objectif grand angle parce que je voulais prendre des salles entiĂšres ou tout un personnage debout. Mais j’ai dĂ©testĂ© les photographies que j’ai obtenues. Elles paraissaient extrĂȘmement irrĂ©elles. Elles dĂ©crivaient quelque chose que l’on ne voit en fait jamais. Ces lignes se courbaient comme elles ne le font jamais lorsque l’on regarde le monde. En fait c’était cette falsification : notre Ɠil ne voit jamais autant en un seul coup d’Ɠil. Ce n’est pas vraisemblable. (
) J’ai remarquĂ© que ces Joiners avaient plus de prĂ©sence que les photographies ordinaires. Avec cinq photographies, par exemple, on est obligĂ© de regarder cinq fois. »

Aussi, comme l’explique Hockney, notre Ɠil ne capture pas d’un coup l’image entiĂšre. On est obligĂ© de regarder plusieurs fois la chose pour ensuite former une image dans notre esprit. Les Joiners recrĂ©ent ce processus de perception : l’image complĂšte repose sur le collage de plusieurs petites images que notre Ɠil saisit puis assemble. Cette image mentale repose alors sur notre capacitĂ© Ă  nous remĂ©morer ce qu’on a vu auparavant. Hockney s’est donc beaucoup intĂ©ressĂ© au fonctionnement de la mĂ©moire et a remarquĂ© que c’est elle qui joue un vĂ©ritable rĂŽle dans la perception du monde.

Par ailleurs, la perception cubiste du monde l’a beaucoup intĂ©ressĂ© car le cubisme s’attache Ă  reprĂ©senter un objet sous diffĂ©rents points de vue. Ces photocollages rĂ©alisĂ©s Ă  l’aide d’un polaroid s’inspirent du mouvement cubiste puisqu’ils rassemblent plusieurs points de vue au sein d’une mĂȘme image comme on peut le voir dans son Ɠuvre Don + Christopher, Los Angeles, 6th March 1982. Ceci fait Ă©cho Ă  sa volontĂ© de crĂ©er une image telle que le spectateur la voit et non telle que la photographie la reprĂ©sente comme le prouve la citation de Alain Sayag dans le catalogue d’exposition David Hockney, photographe : « Les derniĂšres Ɠuvres au PolaroĂŻd ont Ă©tĂ© l’occasion de pousser son expĂ©rience photographique au-delĂ  de sa pratique quotidienne pour en faire l’objet mĂȘme de sa recherche, nous faisant faire le saut d’une vision monoculaire du monde Ă  un regard subjectif. »

Ensuite, en , Hockney achĂšte un appareil photo classique car il veut renoncer aux collages qui forment un quadrillage Ă  cause des cadres blancs des photographies polaroĂŻd. DĂšs lors, il s’attache Ă  crĂ©er des images qui ne sont pas limitĂ©es par un cadre comme il le dit pour l’article « Entretien avec David Hockney » de Partick MauriĂšs publiĂ© dans le journal LibĂ©ration : « Ce que m’a fait dĂ©couvrir la photographie, c’est que nous ne sommes limitĂ©s que par le ciel et par nos pieds, jamais sur les cĂŽtĂ©s. »

Le photocollage de sa mĂšre appelĂ© My Mother, Bolton Abbey, Yorkshire, Nov. 1982 illustre bien cette citation car le cadre a totalement disparu et son image est limitĂ©e par les propres pieds de l’artiste en bas et par le ciel. Les cĂŽtĂ©s ne forment pas une ligne verticale ce qui montre bien que la vue sur les cĂŽtĂ©s est illimitĂ©e.

Ainsi, mĂȘme si Hockney se mĂ©fie de la photographie, il s’en sert pour crĂ©er des Ɠuvres inĂ©dites et il est important de signaler qu’il l’utilise Ă©galement comme modĂšle pour Ă©laborer ses peintures.

Il peint par exemple A closer Grand Canyon à partir de centaines de prises de vue décalées les unes par rapport aux autres. Il pose sur la toile une trÚs mince couche de peinture apposée en aplats qui donne une impression proche de la photographie.

En 1986, il commence une Ɠuvre de grande envergure qui ne verra le jour qu'en 1998. C'est le Bigger Grand Canyon. Il commence par un assemblage de 60 photographies le collage no 2, dont la taille est de 113 Ă— 322 cm. Ensuite, il reprend ces vues sur trois bandes de papier pour les dessiner avec des fusains et des crayons. Le dessin fait les raccords nĂ©cessaires de toutes ces photos. Il commence alors quelques dĂ©tails de ce Grand Canyon, de six panneaux, Ă  la taille du tableau dĂ©finitif. La peinture finale se fera en 1998 avec 60 toiles assemblĂ©es (5 Ă— 12 cm chacune) et mesure 7,40 de long[9].

La thĂšse Hockney-Falco

En 2001, il publie un essai : Savoirs secrets, les techniques perdues des Maßtres anciens, aux éditions du Seuil[10]. Il démontre par les textes et par les images, l'utilisation d'appareils d'optique, par de nombreux peintres depuis le XVe siÚcle.

En 2006, il complĂšte cet ouvrage par une nouvelle Ă©dition. Cette dĂ©monstration trĂšs dĂ©taillĂ©e et scolaire a fait rĂ©agir et dĂ©battre de nombreux peintres et historiens d'art puisqu'elle applique la connaissance historique. C’est en affichant sur le mur de son atelier des photocopies en couleurs des peintures d’avant la Renaissance jusqu’à nos jours, qu’il a vu des diffĂ©rences notables, Ă  partir de certaines Ă©poques. En mĂȘme temps, les dessins de tissus plissĂ©s deviennent parfaits, les reflets des armures sont comme des photographies, les personnages qui tiennent une coupe Ă  la main pour boire sont presque tous gauchers. L’utilisation de miroirs est probable. Jan van Eyck sur sa toile « Les Époux Arnolfini » montre un miroir convexe reprĂ©sentant ce que voient les personnages qui nous font face, qu'on ne pourrait pas voir autrement. Plus tard certains peintres, comme Canaletto, ne se cachaient pas d’utiliser la « camera oscura », d’autres ont utilisĂ© des jeux de miroirs ou des miroirs concaves qui projetaient l’image sur la toile Ă  peindre. Ses dĂ©monstrations sont fascinantes, notamment celle qu’il rĂ©alisa Ă  Florence avec ses assistants pour reproduire la fameuse tablette de Brunelleschi[11] dont on ne connaĂźt que les descriptions posthumes. À l’heure oĂč le soleil Ă©claire le baptistĂšre devant le Duomo, il a installĂ© un miroir concave Ă  l’ombre du porche qui reproduisait fidĂšlement l’image du baptistĂšre sur un carton blanc placĂ© devant lui. Comme Brunelleschi lui-mĂȘme l’avait trĂšs probablement fait, en utilisant un miroir pour illustrer l’invention de la perspective.

ƒuvres

The Arrival of Spring in Woldgate lors de l'exposition « A Bigger Picture » à la Royal Academy en 2012 (la peinture est celle qui est tout en haut à gauche).

Expositions

  • 2001
    • Close and Far, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2004
    • Midsummer : East Yorkshire, Salt Mills, West Yorkshire, Royaume-Uni
  • 2005
    • Hand Eye Heart, La Louver, Venice, Californie
    • Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
  • 2006
    • David Hockney : Portraits, Museum of Fine Arts, Boston, Massachusetts
    • A Year in Yorkshire, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
  • 2007
    • The East Yorkshire Landscape, La Louver, Venice, Californie
    • Royal Academy Summer Exhibition, Royal Academy of Arts, Londres
  • 2008
    • Hockney on Turner Watercolours, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney : Looking at Woldgate Woods, Art Club of Chicago, Illinois
  • 2009
    • David Hockney : Drawing in a Printing Machine, Annely Juda Fine Art, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, Just Nature, Kunsthalle WĂŒrth, Schwabish Hall, Allemagne
    • David Hockney, Recent Paintings, Pace Wildenstein, New York, New York
  • 2011
    • David Hockney, Fleurs FraĂźches, Fondation Pierre BergĂ© - Yves Saint Laurent, Paris
    • Me Draw on iPad, Louisiana Museum of Modern Art, Humiebaek, Danemark
  • 2012
    • David Hockney's Fresh Flowers : Drawings on the iPhone and the iPad, Royal Ontario Museum, Toronto, Canada
    • Bigger Trees Near Warter ou Peinture sur le motif pour le nouvel Ăąge post photographique, Cartwright Art Gallery, Bradford, Royaume-Uni
    • David Hockney, Northern Landscapes, Nordnosk Kunstmuseum, Tromso, NorvĂšge
    • David Hockney, A Bigger Picture, Guggenhein Museum, Bilbao, Espagne
    • Drawing in a Printing Machine, Galerie Lelong, Paris, France
  • 2014
    • The Jugglers, Los Angeles County Museum, Californie
    • David Hockney, A Bigger Exhibition, de Young Museum, San Francisco, Californie
    • David Hockney, Yorkshire Landscape, Los Angeles County Museum of Art, Californie
    • Hockney, Printmaker, Dulwich Pictures Gallery, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, The Arrival of Spring, Annely Juda Dine Art, Londres, Royaume-Uni
  • 2015
    • David Hockney, The Arrival of Spring , Pace Gallery, New York, New York[17]
    • David Hockney, The Arrival of Spring in Woldgate, Galerie Lelong, Paris, France[18]
    • David Hockney, Grand Canyon, MUCEM, Marseille, France
  • 2016
    • David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni[19]
  • 2017
    • David Hockney : Current, NGV, Melbourne, Australie[20]
    • David Hockney, A retrospective, Tate Britain, Londres, Royaume-Uni
    • David Hockney, The Yosemite Suite, Galerie Lelong, Paris, France
    • David Hockney, A retrospective, Centre Georges Pompidou, Paris, France
  • 2019
    • David Hockney, New Photographic Drawings, Galerie Lelong, Paris, France [21]
    • David Hockney, Exposition in Seoul, SeMA (Seoul Museum of Arts), SĂ©oul, CorĂ©e du Sud [22]
    • David Hockney's Yosemite, Monterey Museum of art, Monterey, États-Unis
    • Hockney - Van Gogh: The Joy of Nature, MusĂ©e Van Gogh, Amsterdam, Pays-Bas
    • David Hockney, Seoul Museum of Art, SĂ©oul, RĂ©publique de CorĂ©e
  • 2020
    • David Hockney Yosemite, Heard Museum, Phoenix, États-Unis
    • Drawing from Life, The Morgan Library & Museum, New York, États-Unis
    • Ma Normandie, Galerie Lelong & Co., Paris, France
    • Snails Space, Galerie Lelong & Co., Paris, France
    • David Hockney: Drawing from Life, National Portrait Gallery, Londres, Royaume-Uni
  • 2021
    • A Year in Normandy, MusĂ©e de l'Orangerie, Paris, France
    • David Hockney : L’arrivĂ©e du printemps, Normandie, 2020, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
    • David Hockney : ƒuvres de la collection de la Tate, 1954-2017, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
    • Hockney - Van Gogh : The Joy of Nature, The Museum of Fine Arts, Houston, États-Unis
    • David Hockney: The Arrival of Spring, Normandy, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
  • 2022
    • David Hockney – Landscapes in Dialogue, GemĂ€ldegalerie, Staatliche Museen, Berlin, Allemagne
    • David Hockney: INSIGHTS, Kunstforum, Vienne, Autriche
    • The Arrival of Spring, Normandy, 2020, Art Institute of Chicago, Chicago, États-Unis
    • A Year in Normandie, Tapisserie de Bayeux, Bayeux, France
    • David Hockney: 20 Flowers and Some Bigger Pictures, Galerie Lelong & Co., Paris, France
    • Hockney's Eye, Teyler's museum, Haarlem, Pays-Bas
    • David Hockney : A Year in Normandy, Salts Mill, Shipley, Royaume-Uni
    • David Hockney Love Life Drawings 1963 to 1977, The Holburne Museum, Bath, Royaume-Uni
    • Hockney's Eye: The Art and Technology of Depiction, The Fitzwilliam Museum, Cambridge, Royaume-Uni
    • David Hockney: Moving Focus, Kunstmuseum Luzern, Lucerne, Suisse
    • David Hockney: The Arrival of Spring, Normandy, 2020, The Sakıp Sabancı Museum, Istanbul, Turquie
  • 2023
    • A year in Normandie in Dialogue with Works from the WĂŒrth Collection, Museum WĂŒrth, KĂŒnzelsau, Allemagne
    • Collection de la Tate, MusĂ©e Granet, Aix-en-Provence, France
    • David Hockney, Museum of Contemporary Art Tokyo, Tokyo, Japon
    • David Hockney: Bigger & Closer (not smaller & further away), Lightroom, Lewis Cubitt Walk, King's Cross, Londres, Royaume-Uni

Prix et récompenses

Distinctions et honneurs

Publications

  • David Hockney et Lawrence Weschler, Cameraworks, New York, Knopf, 1984, 288 p.
  • David Hockney, Picasso, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-026-6)
  • David Hockney, Une Ă©ducation artistique, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-028-0)
  • David Hockney, Savoirs secrets : les techniques perdues des maĂźtres anciens [« Secret Knowledges : Rediscovering the Los Techniques of the Ols Masters »], Éditions du Seuil, , 328 p. (ISBN 978-2-02-088519-5)
  • David Hockney (prĂ©f. Jean Fremon), Close and Far, Galerie Lelong & Co.,
  • (en) David Hockney, True to life, conversations with Lawrence Wechsler, University of California Press, , 272 p. (ISBN 978-0-520-25879-2, lire en ligne)
  • David Hockney (prĂ©f. Philippe Dagen), The Arrival of Spring in Woldgate, Galerie Lelong & Co.,
  • David Hockney, David Hockney, A Bigger Book, Taschen,
  • David Hockney et Martin Gayford, Une Histoires des images. De la grotte Ă  l'Ă©cran d'ordinateur, Solar Éditions,
  • David Hockney (prĂ©f. Alfred Pacquement), The Yosemite Suite, Galerie Lelong & Co.,
  • Didier Ottinger, Pictures of Daily Life, Galerie Lelong & Co., 2018
  • Jean FrĂ©mon, Donatien Grau, David Hockney. Ma Normandie. Galerie Lelong & Co., 2020
  • David Hockney. David Hockney. Sur la photographie. Galerie Lelong & Co., 2021

Ouvrage préfacé par David Hockney :

Notes et références

  1. « David Hockney ditches LA for the delights of Normandy », sur Mail Online, (consulté le ).
  2. Éric Dahan, « La fureur de peindre », Vanity Fair n°47, juillet 2017, pages 60-65 et 105.
  3. « Une toile de Hockney vendue 90,3 millions de dollars, record pour un artiste vivant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. « David Hockney expose ses "fleurs fraßches" numériques à Paris », sur France 24, (consulté le ).
  5. Sylvie Veran, « Pablo le magnifique », TéléObs, 5 mars 2015
  6. , sur fr.blouinartinfo.com
  7. Nolwenn Le Jeune, « Confiné dans le Calvados, David Hockney peint le printemps... et il est heureux », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  8. https://www.ouest-france.fr/culture/arts/le-peintre-david-hockney-prolonge-sa-residence-en-normandie-4c1a1be6-b563-11eb-9e14-f7bc22160d75
  9. Espace/Paysage catalogue de l'exposition Ă  Beaubourg en 1999, Ă©ditions du Centre Georges Pompidou, Paris.
  10. Édition originale en anglais : SECRET KNOWLEDGE, Thames and Hudson, Londres, 2001.
  11. Philippe Comar - La perspective en jeu – p. 32 – 33 - coll. DĂ©couvertes - Éditions Gallimard.
  12. L'Art du 20e siĂšcle. Museum Ludwig Cologne, Cologne, Taschen, 1996, p. 280-281.
  13. https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2019/contemporary-art-eve-l20020/lot.16.html
  14. Valérie Oddos, « "The Splash", une peinture iconique de David Hockney, en vente chez Sotheby's », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
  15. Le Parisien, « Vente record pour une toile de David Hockney, adjugĂ©e Ă  79,5 millions d’euros », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. David Hockney ESPACE / PAYSAGE, musée Beaubourg à Paris
  17. (en) , sur pacegallery.com
  18. Exposition The Arrival of Spring in Woldgate sur galerie-lelong.com.
  19. « David Hockney RA: 82 Portraits and 1 Still-life », sur https://www.royalacademy.org.uk,
  20. (en) , sur ngv.vic.gov.au.
  21. « David Hockney, New Photographic Drawings au salon de Galerie Lelong & Co. », sur Galerie-Lelong.com, .
  22. « David Hockney, Expotion in Séoul au Seoul Museum of Arts », sur sema.seoul.go.kr, .
  23. « David Hockney - Walker Art Gallery, Liverpool museums », Liverpoolmuseums.org.uk (consulté le ).
  24. (en) Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts.
  1. Ce processus existe en fait au moins depuis le dĂ©but du dessin animĂ©, (Ă  vĂ©rifier : Émile Reynaud, annĂ©es 1890), Winsor McCay l'utilise en 1911((en) « Little Nemo (1911) aka Winsor McCay, the Famous Cartoonist of the N.Y. Herald and His Moving Comics », sur Youtube), et est Ă©galement trĂšs populaire dans le numĂ©rique depuis 2001, avec OekakiBBS, sur internet avec l'oekaki ((ja)ă€Žăƒăƒƒăƒˆăƒ©ăƒłăƒŠăƒŒă€ 2001ćčŽ12æœˆć· ă‚œăƒ•ăƒˆăƒăƒłă‚Żăƒ»ăƒ‘ăƒ–ăƒȘăƒƒă‚·ăƒłă‚° 2001ćčŽ12月1æ—„ 「ポă‚čト2ăĄă‚ƒă‚“ă­ă‚‹ă‚’æŽąă›ïŒă€ć†… p.50), et dans les annĂ©es 80 avec le logiciel Piktor de Thomson utilisant un crayon optique sur les micro-ordinateurs TO7 et MO5 ou bien les nombreux vidĂ©ographies prĂ©sent sur des sites de diffusion vidĂ©o (YouTube, Dailymotion,
) Ă  titre Ă©ducatif. On peut Ă©galement citer la sĂ©rie d'Ă©mission de l'ORTF « Tac au tac » dans les annĂ©es 60 Ă  70 qui invitait diffĂ©rent grands dessinateurs de bande dessinĂ©e Ă  crĂ©er des Ɠuvres en commun selon diffĂ©rentes contraintes« "Tac au tac" Giraud Moebius, Gotlib, Mandryka et Alexis, 1972 », sur Archive INA Ina Culture sur Youtube, .

Annexes

Bibliographie

(par ordre chronologique)

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  • (en + fr) Jean FrĂ©mon, Close and far, Galerie Lelong, (ISBN 978-2-86882-053-2)
  • (en) Martin Gayford, A Bigger Message. Conversations with David Hockney, Thames & Hudson Ltd.,
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  • Jean FrĂ©mon, David Hockney Ă  l'atelier, Paris, L'Ă©choppe, , 58 p. (ISBN 978-2-84068-286-8)
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  • (en + fr) Alfred Pacquement, The Yosemite Suite, Paris, Galerie Lelong, , 53 p. (ISBN 978-2-86882-130-0)
  • David Hockney & Martin Gayford, Une histoire des images pour les enfants, adaptation française CĂ©line Delavaux, illustrĂ© par Rose Blake, Paris, Le Seuil, 2018, 128p.
  • (en) Didier Ottinger, Pictures of Daily Life, , 48 p.
  • (en) Lutz Eitel, David Hockey - A Chronology, Taschen, , 512 p. (ISBN 978-3-8365-8249-0)
  • Jean FrĂ©mont, David Hockney en Pays d'Auge, L'Echoppe,

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