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Darren Grimes

Darren Grimes (nĂ© le 22 juillet 1993)[1] est un commentateur politique britannique et activiste du parti conservateur. Ce militant se prĂ©sentant comme libĂ©ral-dĂ©mocrate ou libertarien a arrĂȘtĂ© ses Ă©tudes universitaires (en 2016), pour travailler pour plusieurs campagnes d'influences en faveur du Brexit, dont en crĂ©ant un parti de campagne : BeLeave. Il semble avoir jouĂ© un rĂŽle dans le basculement de l'opinion publique au Royaume-Uni en faveur du Brexit lors du rĂ©fĂ©rendum sur le Brexit, en faisant en sorte qu'une sociĂ©tĂ© canadienne (AggregateIQ soit financĂ©e pour utiliser les donnĂ©es de Cambridge Analytica afin de modifier les tendances de vote au sein de l'opinion publique durant les derniĂšres semaines de la campagne pour le Brexit.

Darren Grimes
Autoportrait,
Ă  JĂ©rusalem, en 2019.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Études de mode, commerce
Activité
Autres informations
Site web

Enfance, Ă©ducation

Grimes a grandi dans une famille monoparentale à Consett, dans le comté de Durham, en Angleterre[2]. Il se dit ouvertement homosexuel[3].

Il a fait des études de mode, et a entamé des études de commerce à l'Université de Brighton[4] tout en étant employé à temps partiel dans un magasin[5].

Activisme

À l'universitĂ©, Grimes Ă©tait dĂ©jĂ  activiste, au service des libĂ©raux dĂ©mocrates anglais.

En 2015, ùgé de 21 ans, avec Mark Gettleson il travaille pour Norman Lamb qui brigue alors le rÎle de chef de parti (lors de l'élection à la direction des Libéraux-démocrates de 2015 (remarque : Gettleson sera quelques années plus tard l'un des lanceurs d'alerte de Cambridge Analytica, au centre du scandale mondial qui a fait vaciller Facebook et son PDG Mark Zuckerberg)[5]). Norman Lamb échoue et n'est pas élu[5].

Grimes commence Ă  se faire connaitre lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2015, via la BBC, en y dĂ©plorant le manque de stages rĂ©munĂ©rĂ©s pour les Ă©tudiants de la classe ouvriĂšre. « Je n'ai pas ce luxe de pouvoir gravir les Ă©chelons sociaux, mĂȘme si je suis un travailleur acharnĂ©, je suis dĂ©terminĂ© », affirmait-il[5].
L'été 2015, le lendemain de la mort (à l'ùge de 55 ans) de Charles Kennedy, chef de son parti (Libéraux-démocrates), Darren Grimes, en tant que jeune militant de ce parti est interviewé par la BBC qui l'invite à parler de Charles Kennedy ; Darren Grimes semble alors trÚs pro-européen : selon lui Charles Kennedy « a toujours insisté pour que le parti soit une voix internationaliste. Il pensait que dans un monde de plus en plus globalisé, avoir la Grande-Bretagne en Europe était la seule voie à suivre. Et je pense que c'est le message que le parti doit faire passer. Et il a été l'une des premiÚres personnes à sortir et à exprimer cela »[5].

Quelques mois plus tard, en 2016, dans l'effervescence mĂ©diatique et politique de la prĂ©paration du rĂ©fĂ©rendum sur l'appartenance du Royaume-Uni Ă  l'Union europĂ©enne (qui aura lieu le 23 juin 2016), Darren Grimes abandonne ses Ă©tudes universitaires pour fonder un groupe de jeunes pro-Brexit, groupe dĂ©nommĂ© BeLeave, dont les bureaux seront hĂ©bergĂ©s dans ceux du parti Vote Leave (hĂ©bergement gratuit qui selon les deux parties, Ă©tait une offre informelle d'aide et non pas une entente)[5]. Vote Leave a aussi aidĂ© Grimes Ă  faire officiellement enregistrer BeLeave comme organisation officielle (en mai 2016). Le nouveau groupe crĂ©Ă© par Daren Grimes « cible » les jeunes Ă©lecteurs de droite, apolitiques ou autres, dans le cadre de la campagne rĂ©fĂ©rendaire et il promeut clairement une sortie de l'Union europĂ©enne[6]. Les messages qu'il diffuse, utilisent cependant des 'ressorts' trĂšs diffĂ©rents, voire Ă  l'opposĂ© de ceux des messages d'autres partis europhobes ciblant les Ă©lecteurs de droite ou d'extrĂȘme droite, avec des contenus plutĂŽt populistes, homophobes et anti-immigrants). Au contraire les messages envoyĂ©s par Grimes semblent altruistes, et critiquant une Europe trop fermĂ©e et inĂ©galitaire (Grimes ne cache pas ĂȘtre gay, comme plusieurs autres jeunes militants leaders de son groupe) ; ses messages sont nĂ©anmoins rĂ©digĂ©s et illustrĂ©s de telle sorte qu'ils poussent Ă  conclure qu'il faut que le Royaume-Uni sorte de l'Europe.

De 2016 Ă  2018, il apparaĂźt comme le reprĂ©sentant de la jeunesse pro-Brexit. TrĂšs Ă  l'aide devant une camĂ©ra ou un micro, s'exprimant facilement, on l'invite Ă  ce titre Ă  la radio et Ă  la tĂ©lĂ©vision, oĂč il plaide pour que le Royaume-Uni sorte de l'Union europĂ©enne[5]. Grimes est alors aussi rĂ©dacteur en chef-adjoint du site Web politique BrexitCentral, crĂ©Ă© par Matthew Elliott (ancien directeur gĂ©nĂ©ral de Vote Leave, le groupe dĂ©signĂ© par le parti officiel du Brexit (Brexit Party, rebaptisĂ© depuis Reform UK, un parti politique britannique trĂšs anti-europĂ©en fondĂ© en fĂ©vrier 2019, exclusivement pour assurer la sortie du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne) ; AprĂšs le rĂ©fĂ©rendum de 2016, ce parti arrive en tĂȘte des Ă©lections europĂ©ennes de 2019 au Royaume-Uni[7].

En 2018, Darren Grimes devient le responsable numérique de l'Institut des affaires économiques (IEA), l'un des nombreux think tanks libérals dédiés à la promotion d'un marché libre[8].

En 2019, avec d'autres commentateurs politiques tels que Steven Edginton, Chloe Westley, Dominique Samuels, Tom Harwood et d'autres, Darren Grimes a contribuĂ© Ă  la crĂ©ation d'une organisation de jeunesse de droite, nouvellement au Royaume-Uni, dĂ©nommĂ©e Turning Point UK ou TPUK[9]. Ce mouvement politique a Ă©tĂ© voulu et notamment financĂ© par un donateur conservateur et un candidat eurodĂ©putĂ© non retenu pour le « Brexit Party » George Farmer, mais l'organisation refuse de divulguer les noms des autres donateurs ou fondateurs[10] - [11]. Il est Ă©troitement liĂ© Ă  Turning Point USA, un mouvement de jeunesse Ă©quivalent crĂ©Ă© pour soutenir Donald Trump[12]. Ce projet a Ă©tĂ© saluĂ© par des leaders de l'extrĂȘme droite anglaise tels que Priti Patel, Jacob Rees-Mogg et Nigel Farage[13].
Le TPUK a suscité la controverse en adoptant une méthode américaine de doxing, encourageant les étudiants anglais à filmer et dénoncer tout parti pris supposément de gauche émanant de professeurs d'université[14].

En 2020, Darren Grimes a lancĂ© en mai, une plate-forme Internet dĂ©nommĂ©e Reasoned dĂ©diĂ©e Ă  ceux qui « cachent [leurs] opinions politiques de peur d'ĂȘtre qualifiĂ©s d'homophobes, de TERF, [ou] de racistes »[15], visant Ă  moderniser l'image d'un ancien groupe de jeunes conservateurs, appelĂ© Reason. Le magazine satirique Private Eye a rĂ©vĂ©lĂ© que cette plate-forme a Ă©tĂ© produite par le fils de l'ancien dĂ©putĂ© europĂ©en du Brexit Party, Lance Forman. Une vidĂ©o publiĂ©e par Grimes sur sa chaine vidĂ©o Reasoned, semble ĂȘtre une copie, quasiment mot pour mot, d'une vidĂ©o publiĂ©e par la plate-forme de droite amĂ©ricaine PragerU[16]. La plate-forme se prĂ©sente comme indĂ©pendante, mais les publicitĂ©s faites pour elles sur Facebook (diffusĂ©es en 2018) ont Ă©tĂ© payĂ©es par "Your Channel Media", une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue et dirigĂ©e par Oliver Anisfeld qui n'est autre que le PDG de TPUK[17].

Soupçons d'incitation à la haine raciale

En 2020, en juillet, Grimes publie sur sa plateforme vidĂ©o un entretien avec l'historien anglais David Starkey. Ce dernier est historien constitutionnel et spĂ©cialiste de la dynastie Tudor et de la PĂ©riode Tudor). L'historien, alors ĂągĂ© de 70 ans, suscite une polĂ©mique par son discours. On l'entend expliquer que, selon lui, « l'esclavage n'Ă©tait pas un gĂ©nocide, sinon il n'y aurait pas autant de foutus noirs en Afrique ou en Grande-Bretagne, n'est-ce pas ? »[18]. Grimes a publiĂ© cette vidĂ©o sans se dĂ©marquer de l'auteur ou de ce commentaire. Cet extrait a notamment Ă©tĂ© condamnĂ© par l'ancien chancelier de l'Échiquier Sajid Javid.

Grimes a ensuite tweeté : « je rejette dans les termes les plus vifs ce que le Dr Starkey a dit dans cette vidéo et j'aimerais tellement l'avoir attrapé à ce moment-là »[18].

La police mĂ©tropolitaine de Londres a ouvert une enquĂȘte sur Grimes pour soupçon d'incitation Ă  la haine raciale ; Darren Grimes a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  se rendre au poste de police pour ĂȘtre interrogĂ© sous caution. Il a rĂ©pondu dans un communiquĂ© en disant : « Je ne peux pas imaginer un moyen plus mĂ©prisable pour la police mĂ©tropolitaine d'abuser de l'argent des contribuables et de la confiance des citoyens qu'en enquĂȘtant sur cette affirmation vexatoire »[19].
Ken Macdonald (ancien directeur des poursuites pĂ©nales) a estimĂ© qu'une telle enquĂȘte menaçait la libertĂ© d'expression[20], point de vue repris par certains dĂ©putĂ©s du parti conservateur[21]. L'enquĂȘte est ensuite abandonnĂ©e car jugĂ©e non-proportionnĂ©e[22].

Affaire des manipulations des électeurs du référendum relatif au Brexit

Darren Grimes s'est retrouvé impliqué par deux voies différentes dans cette affaire :

Manipulations des votes

En 2018, l'un des lanceurs d'alerte qui travaillaient chez Cambridge Analytica (Christopher Wylie) a fait savoir, dans plusieurs journaux européens, que Cambridge Analytica a joué un rÎle crucial, et démocratiquement néfaste, dans les résultats des votes lors du Référendum sur le Brexit[23], en agissant de concert avec son homologue canadien AggregateIQ ; en octobre 2020 il sera confirmé que AggregateIQ, petite société alors presque inconnue, a reçu environ 3,5 millions de livres sterling de quatre groupes de campagne pro-Brexit (Vote Leave, BeLeave, Veterans for Britain et Democratic Unionist Party d'Irlande du Nord). Cet argent permettra de directement cibler de nombreux électeurs afin de rendre le Brexit désirable à leurs yeux. Selon Christopher Wylie, l'un des lanceurs d'alerte ayant dénoncé ce mécanisme, « sans AggregateIQ, le camp du 'Leave' n'aurait pas pu gagner le référendum, qui s'est joué à moins de 2 % des votes »[24] - [25]. »

Grimes et son mouvement ne sont pas seuls en cause. Ce financement s'ajoutait à d'autres, qui tous visaient à financer une distribution de messages politiques ciblés via les médias sociaux (Facebook, principalement)[26] ; le ciblage étant construit sur la base de profils psychologiques établis à partir de millions de données personnelles d'utilisateurs préalablement volées sur Facebook par Cambridge Analytica. Mais selon l'un des lanceurs d'alerte (Christopher Wylie), c'est Darren Grimes (qui venait alors de créer son groupe BeLeave) qui a recommandé au parti Vote Leave (officiellement leader de la campagne pro-Brexit) de faire appel à AIQ. AIQ a alors été chargé de créer un logiciel visant à agréger des millions de données personnelles, afin de manipuler psychologiquement un grand nombre d'électeurs anglais par le biais de messages les ciblant spécifiquement.
Ce ciblage Ă©tait notamment fait en foncions des profils psychologiques reconstruit Ă  partir des comportements des gens sur Facebook[27]. AIQ Ă©tait chargĂ© de faire en sorte qu'un grand nombre de jeunes indĂ©cis ou plutĂŽt pro-europĂ©ens votent pour le Brexit ou s'abstiennent de voter. Ceci a pu ĂȘtre fait grĂące au vol des donnĂ©es de millions d'utilisateurs de Facebook par Cambridge Analytica, qui en a fait une base de donnĂ©es transmise au Canada Ă  AggregateIQ.

Illégalités financiÚres et coordination inter-groupe illégale

En fin de campagne, quelques semaines avant la date du rĂ©fĂ©rendum, Vote Leave approche de la limite de dĂ©penses (7 millions de livres sterling), mais souhaite augmenter les publicitĂ©s pour son camp sur Facebook. Il propose (par mail) Ă  Grimes de faire un don (de quelques centaines de milliers de livres, dĂ©montrĂ© par des archives publiques) Ă  BeLeave[28]. Grimes accepte le don au nom de son organisation, mais en demandant que l'argent soit directement versĂ© Ă  AggregateIQ (sociĂ©tĂ©-sƓur de Cambridge Analytica basĂ©e au Canada)[28].

Mais la coordination inter-groupes lors d'une Ă©lection est strictement interdite au Royaume-Uni[29]. Or, :

  1. Selon le tĂ©moignage d'un ancien de Vote Leave, fait au journal The Guardian, et selon les conclusions de la Commission Ă©lectorale Ă©tayĂ©es par les preuves qu'elle a accumulĂ© lors de son enquĂȘte : le site Web de campagne BeLeave a en rĂ©alitĂ© Ă©tĂ© mis en place par le parti Vote Leave. De mĂȘme le contenu de ce site a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Vote Leave. Le mouvement de Grimes (BeLeave) a consultĂ© Vote Leave lors de sa campagne, et Vote Leave aurait « activement recherchĂ© un financement pour son travail ».
    La Commission Ă©lectorale s'est dite « Ă©galement convaincue que la crĂ©ation, la stratĂ©gie, le financement et les activitĂ©s de BeLeave tout au long de son existence en tant qu’association non constituĂ©e en sociĂ©tĂ© en mai et juin 2016 ont tous Ă©tĂ© sous l’influence notable de Vote Leave ».
    Selon The Guardian, Grimes semble cependant n'avoir pas tiré d'avantages en nature ou d'enrichissement personnels de cette situation.
  2. En mai 2018, un dirigeant de Facebook a tĂ©moignĂ© devant le ComitĂ© spĂ©cial de la Chambre des communes pour le numĂ©rique, la culture, les mĂ©dias et le sport que Vote Leave et BeLeave ont agi de concert en ciblant exactement les mĂȘmes publics sur Facebook, et tous deux via AIQ[30].

Erreurs de déclaration ou fausses déclarations

La Commission électorale anglaise est chargée de contrÎler le respect des lois anglaises électorales (dont sur le financement et les dépenses des partis politiques). Elle a fait valoir que les plafonds autorisés de dépenses électorales avaient été dépassés par Vote Leave et BeLeave, et que les responsable de ces groupes de campagne, respectivement : l'homme d'affaires David Alan Halsall (de Vote Leave) et Grimes, avait fait de fausses déclarations concernant les dépenses de leurs groupes.

Usage illégal de données personnelles

Grimes, en alimentant AggregateIQ a ainsi indirectement contribuĂ© Ă  une utilisation de donnĂ©es personnelles faite sans le consentement Ă©clairĂ© des personnes concernĂ©es ; ce qui est interdit dans tous les États membres de l'Union europĂ©enne (et le Royaume-Uni en faisait alors encore partie). Mais la Commission Ă©lectorale n'a pas de compĂ©tence sur ce type de sujet.

Poursuites et condamnations

En 2018, Darren Grimes est condamnĂ© Ă  20 000 ÂŁ d'amende par la Commission Ă©lectorale anglaises, sur la base de preuves montrant que BeLeave a dĂ©pensĂ© plus de 675 000 ÂŁ pour missionner un cabinet canadien spĂ©cialisĂ© dans la manipulation des opinions sociopolitiques des individus, via les rĂ©seaux sociaux, et parce qu'il l'avait fait en coordination avec l'organisation de campagne officielle du Brexit Vote Leave (ce qui est illĂ©gal selon la loi Ă©lectorale anglaise).
De son cĂŽtĂ© Vote Leave est condamnĂ© (Ă  61 000 ÂŁ amende) dont pour s'ĂȘtre coordonnĂ© avec Grimes. AprĂšs avoir fait appel, le groupe abandonne finalement son dossier (en mars 2019)[28] et paye l'intĂ©gralitĂ© de son amende[31]. Il est aussi condamnĂ© Ă  payer 20 000 ÂŁ pour manque de registre prĂ©cis de ses dĂ©penses, pour ne pas s'ĂȘtre conformĂ© Ă  un avis statutaire et avoir dĂ©passĂ© sa limite de dĂ©penses, et Ă  1 000 ÂŁ pour omission de factures et de reçus dans ses dĂ©clarations[31].
Un autre groupe de campagne pro-Brexit : Leave.EU, crĂ©Ă© par l’homme d’affaires Arron Banks est Ă©galement poursuivi (pour dĂ©penses mal dĂ©clarĂ©s et excessives, certaines factures non fournies) et fera appel et perdra[28].

Grimes, fait appel et, via un site Web de financement participatif, il rassemble plus de 90 000 ÂŁ pour financer ses avocats.

En appel, l'amende de Grimes est annulĂ©e[32] ; les charges qui pesaient sur lui Ă©taient essentiellement dues au fait qu'il s'Ă©tait enregistrĂ© au prĂšs de la Commission Ă©lectorale en tant que militant individuel, ce qui limitait son plafond de dĂ©pense Ă  10 000 ÂŁ (contre 700 000 ÂŁ s'il s'Ă©tait dĂ©clarĂ© comme un parti de campagne). Grimes a arguĂ© de son manque d'expĂ©rience (de sa bonne foi) quand il a cochĂ©, par erreur selon lui, la mauvaise case du formulaire. Il s'est aussi appuyĂ© sur le fait que la commission n'a pas rĂ©agi lors de la soumission des documents ni lors de deux enquĂȘtes prĂ©liminaires faites en rĂ©ponse Ă  des rapports ou Ă  des plaintes de mĂ©dias. Il est innocentĂ© d'avoir commis des dĂ©lits Ă©lectoraux.

Selon la BBC, en mai 2020, la police mĂ©tropolitaine a clĂŽturĂ©e l'enquĂȘte sur Grimes et sur Halsall sur le sujet des illĂ©galitĂ©s de financements de campagne[33].

Références

  1. selon son compte Tweeter, ex : @darrengrimes_ (22 July 2018). "Guys, I'm 25 now*. RIP me" (Tweet). consultĂ© le 12 January 2020 – via Twitter.
  2. (en-GB) « #InMyShoes: Darren Grimes - Killing Aspiration », sur BBC News (consulté le )
  3. (en) « This young, LGBT advocate isn’t your average Brexiteer », sur The World from PRX (consultĂ© le )
  4. « Brexit-backing former Brighton Uni fashion student raises £77,000 in fight against 'top lawyers in the land' », sur Legal Cheek, (consulté le )
  5. (en) « Darren Grimes: the pro-Brexit student activist fined £20k », sur the Guardian, (consulté le )
  6. (en-GB) « Vote Leave: Activist to give MPs evidence of 'rule breaking' », sur BBC News, (consulté le ).
  7. (en-GB) « Matthew Elliott: Welcome to BrexitCentral », sur BrexitCentral, (consulté le ).
  8. (en-GB) « Institute of Economic Affairs appoints new Digital Manager, Darren Grimes », sur Institute of Economic Affairs (consulté le ).
  9. (en) « Turning Point: ‘owning’ the libs won’t save free speech », sur www.spiked-online.com (consultĂ© le ).
  10. (en-GB) « The battle over Britain's newest student movement », sur BBC News, (consulté le ).
  11. (en) « 'McCarthyism’ in the UK: why academics fear shaming for leftwing views », sur the Guardian, (consultĂ© le ).
  12. (en) Alex Spence, Mark Di Stefano, « Days After Its Disastrous British Launch, Turning Point Has Already Lost One Of Its Star Recruits », sur BuzzFeed (consulté le ).
  13. (en-GB) « Everything You Need To Know About The Launch of Turning Point UK », sur HOPE not hate, (consulté le ).
  14. (en) « Right-wing student group Turning Point UK accused of 'McCarthyism' », sur inews.co.uk, (consulté le ).
  15. (en-GB) « Darren Grimes, a gay man, wants 'homophobes' to 'come out of the closet' and join his new website », sur PinkNews - Gay news, reviews and comment from the world's most read lesbian, gay, bisexual, and trans news service, (consulté le ).
  16. « Private Eye Hp Sauce: What a true BeLeaver did next », sur archive.is, (consulté le ).
  17. (en-GB) « ‘New’ Tory youth movement is failed think-tank project », sur The Red Roar, (consultĂ© le ).
  18. (en-GB) « David Starkey criticised over slavery comments », sur BBC News, (consulté le )
  19. (en-GB) Hayley Dixon, « Darren Grimes under police investigation after David Starkey interview », sur The Telegraph, (ISSN 0307-1235, consulté le )
  20. (en) Fiona Hamilton, Crime Editor, « Prosecutor criticises ‘sinister’ Met for investigating Darren Grimes over interview » (ISSN 0140-0460, consultĂ© le )
  21. (en-GB) Hayley Dixon, « Dame Cressida Dick facing questions over 'politically motivated' investigation into Darren Grimes », sur The Telegraph, (ISSN 0307-1235, consulté le )
  22. (en-GB) Hayley Dixon, « Met Police drop 'race hate' investigation into Darren Grimes and David Starkey », sur The Telegraph, (ISSN 0307-1235, consulté le )
  23. Sonia Delessale-Stolpler, « Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  24. « "Sans Cambridge Analytica, il n'y aurait pas eu de Brexit", affirme le lanceur d'alerte Christopher Wylie », sur France Info, (consulté le )
  25. (en) Carole Cadwalladr, « The Cambridge Analytica files. ‘I made Steve Bannon's psychological warfare tool': meet the data war whistleblower », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  26. (en-GB) « Brexit campaigner Darren Grimes raising funds to appeal against fine », sur BBC News, (consulté le )
  27. (en) Carole Cadwalladr, « Facebook suspends data firm hired by Vote Leave over alleged Cambridge Analytica ties », sur theguardian.com, (consulté le ).
  28. (en) « Darren Grimes accuses elections regulator of errors in spending case », sur the Guardian, (consulté le )
  29. (en-US) « AggregateIQ Created Cambridge Analytica's Election Software, and Here’s the Proof », sur Gizmodo (consultĂ© le )
  30. "Annex to letter from Rebecca Stimson, Facebook, to the Chair, dated 14 May: Letter from Gareth Lambe, Facebook, to Louise Edwards, Electoral Commission, 14 May 2018" (PDF) from the original on 3 June 2018. Retrieved 8 June 2018.
  31. (en) « Statement on the Metropolitan Police's investigation into Vote Leave and Darren Grimes », sur www.electoralcommission.org.uk, (consulté le )
  32. (en) « Investigation: Vote Leave Ltd, Mr Darren Grimes, BeLeave and Veterans for Britain », sur www.electoralcommission.org.uk (consulté le )
  33. (en-GB) « Met Police end probe into pro-Brexit campaigners », sur BBC News, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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