Accueil🇫🇷Chercher

Damon Mayaffre

Damon Mayaffre, né en , est un universitaire français, historien et linguiste, spécialisé dans l'analyse des discours politiques.

Damon Mayaffre
Damon Mayaffre en 2023.
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Directeurs de thèse
Ralph Schor, Sylvie Mellet (d)
Influencé par

Docteur en histoire et habilité à diriger des recherches en linguistique, il est chercheur au CNRS, et membre permanent de l'unité mixte de recherche (UMR) Bases, Corpus, Langage ; il anime l’équipe Logométrie. Corpus, Traitements, Modèles et enseigne à l'Université Côte d'Azur.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les discours politiques français contemporains, analysés avec l'aide de logiciels.

Travaux

Pour comprendre la parole des hommes politiques, autrement dit leur rhétorique politique, Damon Mayaffre pratique et théorise la logométrie comme méthode d’analyse et d’interprétation[1]. Il traite des corpus de discours numérisés avec des logiciels appropriés pour l'analyse du discours, en particulier Hyperbase conçu par Étienne Brunet et produit par le CNRS et l'université Nice-Sophia-Antipolis[1] - [2] - [3].

Son travail s'inscrit ainsi dans le domaine des humanités numériques[4]. En effet, Alexandre Gefen rappelle qu’en sciences humaines et sociales comme en sciences dures, les numérisations massives des textes et des données ouvrent des pistes de recherche novatrices. Accompagnés de méthodes critiques, les enjeux épistémologiques sont considérables quand leur puissance heuristique est confrontée à une herméneutique spécifique[5].

Travaillant sur corpus, c'est-à-dire à partir d'un recueil composite regroupant une collection de textes assemblés avec une volonté de cohérence[4], selon Émeline Comby et Yannick Mosset, Damon Mayaffre propose trois caractéristiques du corpus : la contrastivité et la diachronicité auxquelles il ajoute l'homogénéité, permettant d'étudier ainsi des contrastes (spatiaux, temporels, génériques, idéologiques…) à partir d’une base commune[4] - [6].

Concernant les corpus, Sophie Azzopardi précise qu'il convient de différencier deux types d'approche : celle « de » corpus et celle « sur » corpus. Les approches « sur » corpus sont utilisées pour confirmer l'intuition du chercheur. Celles « de » corpus, à l'inverse, revendiquent une approche bottom-up, c'est-à-dire une démarche inductive partant du corpus pour aller vers une éventuelle modélisation des régularités émergeant des données authentiques traitées. Elles s'inscrivent en réaction aux méthodologies intuitives ou introspectives des courants linguistiques traditionnels[7], en d’autres termes l'approche hypothético-déductive est renversée.

En remettant l'exigence méthodologique au cœur de l'analyse du discours, et en combinant l'approche qualitative, le traitement statistique des textes et l'intelligence artificielle, il renoue avec les postulats du laboratoire français d'analyse du discours, de la lexicométrie politique de l'ENS Saint-Cloud, et emboite le pas d’une sémantique de corpus désormais assistée par ordinateur[8].

Exemples d'analyses

Son premier ouvrage Le poids des mots. Le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux-guerres, Maurice Thorez, Léon Blum, Pierre-Étienne Flandin et André Tardieu (1928-1939), issu de sa thèse de doctorat, procède à l'analyse lexicométrique assistée par ordinateur de plusieurs centaines de « discours » politiques prononcés ou écrits par les quatre principaux acteurs engagés de cette période : Maurice Thorez et Léon Blum pour la gauche, André Tardieu et Pierre-Étienne Flandin pour la droite. Selon l'historien Jean-Louis Ormières, ce travail permet d’appréhender la situation politique de la décennie qui explique l’effondrement militaire, politique et moral de la France en 1940. L'analyse des mots permet de conclure que la gauche et la droite se distinguent par l’emploi du « nous » qui caractérise la gauche et du « on » très employé à droite. L'ouvrage dans sa seconde partie confirme la singularité du discours de Thorez qui enregistre les changements les plus profonds. En conduisant le parti communiste sur le chemin du réformisme, Thorez est amené à abandonner progressivement les termes marxistes. Des mots tels que « prolétariat » ou « bourgeoisie » cèdent la place à ceux de « peuple » ou de « nation ». De même, l’adversaire est dorénavant « fasciste » plus que « capitaliste » ou « impérialiste ». Le but de l'approche lexicométrique est de montrer qu’il s’agit moins d’un tournant soudain que d’un glissement progressif. En comparaison, le discours de Léon Blum apparaît relativement stable. À droite, on retrouve également un contraste entre la stabilité relative des discours de Flandin et ceux de Tardieu qui subissent d'importantes mutations[9]. Francine Mazière[10] et Ruth Amossy rejoignent cette analyse ; cette dernière en insistant sur l'idée de la présentation du soi[11].

Pour le linguiste Jacques Guilhaumou, l'originalité de ce travail réside dans la constitution d'un vaste corpus de 1 570 868 occurrences réparties de manière à peu près équivalente entre les discours de quatre dirigeants politiques. Le choix se voulant quasi exhaustif, il en résulte qu’on ne peut plus parler d'échantillonnage. Ici la taille même du corpus rend possible, dans de nombreux cas, la présence du contexte dans le texte lui-même. Cette question de la réflexivité du corpus, donc de la disponibilité, dans le corpus lui-même, d'une grande partie des ressources nécessaires pour interpréter les discours politiques étudiés marque un bond qualitatif par rapport aux études lexicométriques antérieures[12].

Dans l'ouvrage Paroles de prĂ©sident, Jacques Chirac (1995-2003) et le discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique, Jacques Guilhaumou souligne l'importance de l'apparition de la cohabitation (qui met en prĂ©sence, au sein d'un gouvernement des personnalitĂ©s politiques antagonistes) et « l'influence grandissante de la tĂ©lĂ©vision qui mĂ©diatise dĂ©sormais, seule, le discours prĂ©sidentiel […] favorisant ainsi la personnification du dĂ©bat »[13]. Les linguistes Pierre Fiala et Jean-Marc Leblanc indiquent que « l'Ă©tude systĂ©matique des discours prĂ©sidentiels montre l'Ă©volution lexico-grammaticale des discours des cinq prĂ©sidents de la RĂ©publique et permettrait de montrer « en trois temps, que Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valery Giscard d'Estaing appuient leur Ă©loquence sur le logos, François Mitterrand sur le pathos, Jacques Chirac sur l'ethos. Autrement dit, la pensĂ©e politique s’efface[rait] au profit de la communication [...] dans laquelle le symbole importe plus que le sens, la personnalitĂ© du locuteur plus que les arguments avancĂ©s, la fonction phatique plus que le fond idĂ©ologique »[3]. Le journaliste Christophe Barbier et l'informaticien linguiste Jean VĂ©ronis recommandent le livre[14] - [15].

Dans Mesure et démesure du discours, Nicolas Sarkozy 2007-2012, Damon Mayaffre porte un jugement nuancé sur le discours de Nicolas Sarkozy : très proche du populisme (célébration du chef volontaire et célébration du bon sens populaire[13], dénonciation des élites « bien pensantes » et des corps intermédiaires, exploitation émotionnelle des faits divers) et avec des formulations parfois mimées sur celles de l'extrême droite, Nicolas Sarkozy a néanmoins eu aussi le mérite, selon Damon Mayaffre, de rendre au discours présidentiel un contenu politique et idéologique perdu sous le deuxième septennat Mitterrand et sous l'ère Chirac, avec la réintroduction de thématiques riches et importantes comme les valeurs du travail et du mérite[1].

Après les élections présidentielles et législatives de 2017, le discours d'Emmanuel Macron, selon la lecture de Damon Mayaffre analysée par Thibaut Rioufreyt « exhibe plus la dynamique que les thématiques, l'action que le programme, le leader que l'idée. »[16].

Abordant l'ouvrage Macron ou le mystère du verbe : Ses discours dĂ©cryptĂ©s par la machine[18], (publiĂ© en 2021 peu de temps avant la prĂ©sidentielle de 2022), les linguistes Michèle Monte d'une part, Sofiane Haris d'autre part, ainsi que Camille Bouzereau indiquent que l'ouvrage de Damon Mayaffre « s'inscrit [...] dans la continuitĂ© d'une analyse logomĂ©trique des discours prĂ©sidentiels [par] Damon Mayffre, mais [qu]'il y ajoute la mobilisation des ressources du deep learning et de l'intelligence artificielle ». « Alors que la logomĂ©trie permet de mesurer les discours avec des outils statistiques et de comparer les formes privilĂ©giĂ©es par Emmanuel Macron avec celles de ses prĂ©dĂ©cesseurs Ă  l'ÉlysĂ©e et de ses rivaux lors de la campagne pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2017, l'intelligence artificielle permet, quant Ă  elle, [avec] la machine â€“prĂ©alablement entrainĂ©e par la confrontation Ă  un important corpus â€“ de reconnaitre dans le discours qu'on lui donne Ă  analyser des unitĂ©s (mots, syntagmes, formes grammaticales) typiques de tel ou tel orateur et d'identifier [ainsi] l'auteur de ce discours, voire d'en produire un nouveau en rĂ©utilisant ces formes typiques ». En effet, « l'ouvrage s'achève sur un discours produit par la machine qui pourrait ĂŞtre celui que prononcerait Macron pour annoncer sa candidature Ă  un nouveau mandat prĂ©sidentiel concentrant toutes les spĂ©cificitĂ©s lexicales et syntaxiques du discours macronien »[19] - [20] - [1] - [21] - [22]. Jean-Pierre Chamoux, professeur Ă©mĂ©rite, rappelle toutefois que « les discours prĂ©sidentiels sont prĂ©parĂ©s et rĂ©digĂ©s par des « plumes de l’ombre » » et que Damon Mayaffre est bien conscient que « l'histoire politique de la France charrie et impose ses mots, ses formules, ses actes [et que] par-delĂ  sa personnalitĂ©, un prĂ©sident est contraint de composer. »[23].

Les analyses de la parole des présidents français de la Ve République par Damon Mayaffre, qui comparent le style de de Gaulle ou Pompidou à celui moins éloquent de Giscard, évoquant le narcissisme de François Mitterand ou la langue de bois de Jacques Chirac ont alimenté, pour certaines, le débat public comme le déclin de la pensée politique au tournant des années 1980, mesurable par la perte statistique du nombre de noms comme « égalité », « nation », « liberté » dans la bouche des politiciens actuels, et l'explosion symétrique des pronoms personnels à la première personne « moi » ou « je »[24] - [25] et des adverbes[26] ; ou encore l'analyse des tics verbaux, parfois manipulatoires, comme le « naturellement » chez Jacques Chirac[27] - [28] - [29], les pronoms démonstratifs neutres « ça », « ce », « cela » chez Nicolas Sarkozy[13] ou la prédilection d'Emmanuel Macron pour les mots préfixés en re- tels « refondation », « renaissance », « réinventer »[30] - [31].

Responsabilités scientifiques

Chargé de recherche au CNRS section 34, Damon Mayaffre est membre permanent de l’UMR 7320, Bases, Corpus, Langage (Nice) ; il est membre de l’équipe Logométrie. Corpus, Traitements, Modèles ; il est membre du comité scientifique des Journées internationales d'Analyse statistique des Données Textuelles (JADT), du comité éditorial de Mots : Les Langages du politique et responsable de la revue Corpus. Il enseigne en histoire et en linguistique à l'Université Côte d'Azur. Il a soutenu sa thèse de doctorat en et sa thèse d'habilitation à diriger des recherches en [32] - [33].

Interventions sur l'encyclopédie Wikipédia

Le , un article du Canard enchaîné signé Jérôme Canard révèle que Damon Mayaffre est intervenu à plusieurs reprises, sous le pseudonyme Histors, dans l'article de Wikipédia en français consacré aux deux cents familles. S'opposant à ce que l'existence de celles-ci soit qualifiée de « mythe politique » et « thèse complotiste », l'enseignant les identifie aux deux cents plus gros actionnaires de la Banque de France[34].

Son compte Histors est bloqué temporairement, puis définitivement par les administrateurs de Wikipédia pour avoir utilisé des « faux-nez » et tenté de divulguer des données personnelles relatives à un autre utlisateur[35].

Publications

Ouvrages

  • Le Poids des mots. Le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux-guerres. Maurice Thorez, LĂ©on Blum, Pierre-Étienne Flandin et AndrĂ© Tardieu (1928-1939) (thèse de doctorat), Paris, HonorĂ© Champion, , 800 p. (ISBN 2745302671, prĂ©sentation en ligne).
  • Paroles de prĂ©sident. Jacques Chirac (1995-2003) et le discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique, Paris, HonorĂ© Champion, , 292 p. (ISBN 2745311344, prĂ©sentation en ligne).
  • Vers une hermĂ©neutique matĂ©rielle numĂ©rique. Corpus textuels, LogomĂ©trie et Langage politique (thèse d’habilitation), UniversitĂ© de Nice, , 565 p. (prĂ©sentation en ligne).
  • Nicolas Sarkozy : Mesure et dĂ©mesure du discours (2007-2012), Paris, Presses de Sciences Po, , 368 p. (ISBN 2724612434, prĂ©sentation en ligne).
  • Le Discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique. Chirac, Mitterrand, Giscard, Pompidou, de Gaulle (Ă©dition remaniĂ©e de Paroles de prĂ©sident), Paris, Presses de Sciences Po, , 384 p. (ISBN 2724612442).
  • Macron ou le mystère du verbe : Ses discours dĂ©cryptĂ©s par la machine, La tour d'Aigues, Les Ă©ditions de l'Aube, , 364 p. (ISBN 9782815937467, prĂ©sentation en ligne).

Directions d'ouvrage

  • avec Laurent Vanni, L'intelligence artificielle des textes : Des algorithmes Ă  l’interprĂ©tation, Paris, HonorĂ© Champion, coll. « Lettres numĂ©riques », (OCLC 1257760989).
  • avec Stella Iezzi and Michel-Angelo Misuraca, Text Analytics : Advances and Challenges, Berlin, Springer, (ISBN 978-3030526795)

Articles

  • « Sarkozysme et populisme : Approche logomĂ©trique du discours de Nicolas Sarkozy (2007-2012) », Mots - les langages du politiques, no 103,‎ , p. 73-87 (DOI 10.4000/mots.21489, lire en ligne).
  • « Histoire et linguistique : le redĂ©marrage  : ConsidĂ©rations mĂ©thodologiques sur le traitement des textes en histoire : la logomĂ©trie », dans Jean-Marie Bertrand, Pierre Boilley, Jean-Philippe Genet, Langue et Histoire, Paris, Éditions de la Sorbonne, (DOI 10.4000/books.psorbonne.83253, lire en ligne), p. 167-183.
  • « Quand « travail », « famille », « patrie » co-occurrent dans le discours de Nicolas Sarkozy. Etude de cas et rĂ©flexion thĂ©orique sur la co-occurrence », JADT 2008 - 9e JournĂ©es d'Analyse statistique des DonnĂ©es Textuelles, Presses universitaires de Lyon, vol. 2,‎ , p. 811 (prĂ©sentation en ligne).
  • « Philologie et/ou hermĂ©neutique numĂ©rique : nouveaux concepts pour de nouvelles pratiques ? », XXVIIe Colloque d'Albi Langages et Signification, Presses universitaires de Toulouse,‎ , p. 15 (prĂ©sentation en ligne).
  • « Analyse du discours politique et LogomĂ©trie : point de vue pratique et thĂ©orique », Langage et SociĂ©tĂ©, no 114,‎ , p. 91 (prĂ©sentation en ligne).
  • avec Xuan Luong, « Arbres et gĂ©nĂ©alogie politique. ReprĂ©sentation arborĂ©e du discours de Jacques Chirac (1995-2002) », Histoire & Mesure, vol. XVIII, no 3,‎ , p. 289 (prĂ©sentation en ligne).
  • « Les corpus rĂ©flexifs : entre architextualitĂ© et hypertextualitĂ© », Corpus, no 1,‎ , p. 51 (prĂ©sentation en ligne).

Sources

Références

  1. Camille Bouzereau 2022.
  2. Etienne Brunet, «  Nouveau traitement des cooccurrences dans Hyperbase  », Corpus, no 11,‎ (DOI 10.4000/corpus.2275, lire en ligne).
  3. Pierre Fiala et Jean-Marc Leblanc 2006.
  4. Émeline Comby et Yannick Mosset 2016.
  5. Alexandre Gefen, « Les enjeux épistémologiques des humanités numériques », Socio - Le tournant numérique,‎ , p. 61-74 (DOI 10.4000/socio.1296, lire en ligne).
  6. Collectif, Des corpus numériques à l'analyse linguistique en langues de spécialité, UGA Éditions, , 376 p. (lire en ligne), p. 11.
  7. Sophie Azzopardi, « Présentation : La linguistique « de » corpus au-delà des champs disciplinaires : questions et enjeux transversaux », Cahiers de Praxématique (Corpus, données, modèles), no 54,‎ , p. 11-24 (DOI 10.4000/praxematique.1108, lire en ligne).
  8. Émilie NĂ©e, FrĂ©dĂ©rique Sitri et Marie Veniard, « Les routines, une catĂ©gorie pour l’analyse de discours : le cas des rapports Ă©ducatifs  », Lidil - Revue de linguistique et de didactiques des langues, no 53,‎ , p. 71-93 (DOI 10.4000/lidil.3939, lire en ligne).
  9. Jean-Louis Ormières 2002.
  10. Francine Mazière, L'analyse du discours : « Que sais-je ? » n° 3735, Que sais-je ?, (ISBN 978-2-13-081395-8), p. 101 à 103.
  11. Ruth Amossy, La présentation de soi : Ethos et identité verbale, Presses universitaires de France, , 280 p. (lire en ligne), p. 145.
  12. Jacques Guilhaumou septembre 1999.
  13. Jacques Guilhaumou avril 2005.
  14. Christophe Barbier, « Comment Chirac soigne ses mots », L’Express,‎ (lire en ligne)Inscription nécessaire.
  15. Jean Véronis, « Technologies du langage : Texte: Jacques a dit », sur web.archives.org, (consulté le ).
  16. Thibaut Rioufreyt, « Perrineau (Pascal), dir. – Le vote disruptif. Les Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives de 2017. – Paris, Presses de Sciences Po, 2017 (Chroniques Ă©lectorales). 446 p. Figures. Illustrations. Cartes. Annexes », Revue française de science politique, vol. 68, no 4,‎ , p. 728-752 (DOI 10.3917/rfsp.684.0728, lire en ligne).
  17. (en) Jeremy Ahearne, « Emmanuel Macron and the reprojection of the French », Modern & Contemporary France, vol. 30, no 3,‎ , p. 257-274 (DOI 10.1080/09639489.2022.2077715, lire en ligne [PDF]).
  18. Concernant exclusivement les discours prononcés en République française, comme le précise le britannique Jeremy Ahearne, spécialiste des projections culturelles internationales, et en particulier des stratégies de projection de la langue française[17].
  19. Michèle Monte 2022.
  20. Sofiane Haris 2021.
  21. Michel Le Séac’h, « Macron ou le mystère du verbe, de Damon Mayaffre : le mystère fait de la résistance », Phrasitude,‎ (lire en ligne).
  22. Sofia Colla, « Présidentielle 2022 : une intelligence artificielle prédit le discours de Macron », We Demain,‎ (lire en ligne).
  23. Jean-Pierre Chamoux 2022.
  24. Vasile Dospinescu 2006.
  25. Aude Lorriaux, « Le «je» d'Emmanuel Macron », Sciences humaines, no 295,‎ (lire en ligne).
  26. André Nouschi 2005.
  27. Frédéric Pommier, Paroles, paroles : Formules de nos politiques, Éditions du Seuil, , 206 p. (lire en ligne), p. 30 (la chiracognosie).
  28. Collectif, Langage et politique : L'efficacité du langage en question, Presses universitaires du Septentrion, , 228 p. (lire en ligne), p. 131
  29. [audio]« Jacques à dit : Rencontre avec Damon Mayaffre qui a étudié 10 ans du discours de Chirac », sur la-bas.org - magazine, les archives radiophoniques, 6 octobre 2005 - (minutes 15:33 à 33:20) (consulté le ).
  30. Béatrice Parrino, « Parlez vous le Macron? », Le Point,‎ (lire en ligne).
  31. [vidéo]« Intelligence artificielle et discours politique. Le cas d'Emmanuel Macron (2017-2021) », sur www.college-de-france.fr (consulté le ).
  32. Thèse de doctorat : Le discours politique dans les années 1930. Analyse du vocabulaire de M. Thorez, L. Blum, P.-F Flandin et A. Tardieu (1928-1939), 3 vol., 779-CCLXXXV p., sous la dir. de R. Schor, 1998, Université de Nice, publiée en 2000 par les Éditions Honoré Champion.
  33. Thèse d'habilitation à diriger des recherches : Vers une herméneutique matérielle numérique. Corpus textuels, Logométrie et Langage politique. 3 vol., 565 p., sous la dir. de S. Mellet, 2010, Université de Nice.
  34. Jérôme Canard, « Comment on récrit l'histoire sur Wikipédia », Le Canard enchaîné, 29 juin 2022.
  35. Paul Aveline, « Le Canard se paye Wikipédia, qui se paye Le Canard », sur Arrêt sur Images, (consulté le ).

Bibliographie critique

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Camille Bouzereau, « D. Mayaffre, Macron ou le mystère du verbe. Ses discours dĂ©cryptĂ©s par la machine, La Tour-d’Aigues, Éditions de l'Aube, 2021, 342 p. », Corpus, no 23,‎ (DOI 10.4000/corpus.6759, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Jean-Pierre Chamoux, « Damon Mayaffre (2021), Macron ou le mystère du verbe. Ses discours dĂ©cryptĂ©s par la machine », Communication, vol. 39, no 2,‎  2022 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Émeline Comby et Yannick Mosset, « Introduction-Le corpus Ă  l'interface des humanitĂ©s et des sciences sociales », dans Corpus de Textes : Composer, Mesurer, InterprĂ©ter, Lyon, ENS Ă©ditions, coll. « SociĂ©tĂ©s, Espaces, Temps », (DOI 10.4000/books.enseditions.7341, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Vasile Dospinescu, « Construction de l'image de soi ou intermittence de l’énonciateur : un modèle d'analyse d'un discours politique dans Paroles de prĂ©sident – Jacques Chirac (1995-2203) et le discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique par Damon Mayaffre (2004) (sic) », Anadiss, vol. 1, no 1,‎ (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Pierre Fiala et Jean-Marc Leblanc, « Dominique LabbĂ©, Denis Monière, Le discours gouvernemental. Canada, QuĂ©bec, France (1945-2000). Damon Mayaffre, Paroles de prĂ©sident. Jacques Chirac (1995-2003) et le discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique », Mots - Les langages du politique,‎ , p. 127-134 (DOI 10.4000/mots.592, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Alexandre Gefen, « Les enjeux Ă©pistĂ©mologiques des humanitĂ©s numĂ©riques », Socio - Le tournant numĂ©rique,‎ , p. 61-74 (DOI 10.4000/socio.1296, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Jean-Philippe Genet et Pierre Lafon, « Des chiffres et des lettres : Quelques pistes pour l'historien », Histoire & Mesure, vol. 18, nos 3-4,‎ , p. 215-223 (DOI 10.4000/histoiremesure.819, lire en ligne).
  • Jacques Guilhaumou, « Damon Mayaffre, « Le discours politique dans les annĂ©es 30. Analyse de vocabulaire de Maurice Thorez, LĂ©on Blum, Pierre-Etienne Flandin et AndrĂ© Tardieu (1928-1939) », thèse, UniversitĂ© de Nice Sophia Antipolis, 1998 », Mots, no 60,‎ , p. 173-176 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Jacques Guilhaumou, « Damon Mayaffre — Paroles de prĂ©sident. Jacques Chirac (1995-2003) et le discours prĂ©sidentiel sous la Vème RĂ©publique. Paris : Champion, 2004, 292 pages », Corpus,‎ , p. 218-221 (DOI 10.4000/corpus.322, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Sofiane Haris, «  Damon Mayaffre. 2021. Macron ou le mystère du verbe. Ses discours dĂ©cryptĂ©s par la machine (Paris : Editions de l'Aube)  »,  Argumentation & Analyse du Discours, no 27 ,‎ (DOI 10.4000/aad.5914, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Joy Henrion, « compte rendu de sĂ©minaire : A la croisĂ©e des textes : le logiciel HyperMachiavel », archinfo41,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Michèle Monte, « Damon Mayaffre, Macron ou la puissance du verbe, La Tour-d’Aigues, Éditions de l'aube, 2021, 342 pages », Langage et sociĂ©tĂ©, vol. 1, no 175,‎ , p. 180-182 (DOI https://doi.org/10.3917/ls.175.0182, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • AndrĂ© Nouschi, « Paroles de PrĂ©sident. Jacques Chirac (1995-2003) et le discours prĂ©sidentiel sous la Ve RĂ©publique (Damon Mayaffre)- Book Review », Revue suisse d'histoire, Nice, vol. 55, no 4,‎ , p. 496-500 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Jean-Louis Ormières, « Damon Mayaffre Le poids des mots. Le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux-guerres. Maurice Thorez, LĂ©on Blum, Pierre-Etienne Flandin et AndrĂ© Tardieu (1928-1939) », Annales. Histoire, Sciences sociales. 57ᵉ annĂ©e, no 4,‎ , p. 1111-1112 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.