Contestation au Maroc en 2011
La contestation au Maroc, lors de l'annĂ©e des rĂ©volutions dans les pays arabes, tente de remettre en cause le fonctionnement du rĂ©gime, pour la premiĂšre fois dans l'histoire de ce pays[7]. Ă l'instar de la Tunisie ou de l'Ăgypte, les manifestants demandent plus de libertĂ©s et de dĂ©mocratie, l'Ă©galitĂ© sociale, la fin de la corruption[8] ainsi qu'un plus grand respect des droits de l'homme.
Organisateurs | Mouvement du 20-FĂ©vrier (soutenu par des partis et des syndicats)[1] |
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Participants | étudiants, chÎmeurs, retraités[1] |
Revendications | fin de lâoppression politique, libĂ©ration des prisonniers politiques, constitution dĂ©mocratique, politique sociale (santĂ©, enseignement, logement et travail), lutte contre la corruption |
Nombre de participants | 500 000 |
Types de manifestations | Manifestations, sit-in, pétitions[1] |
Les partis politiques marocains, affaiblis ou créés de toutes piÚces par le pouvoir (RNI, UC), se révÚlent totalement incapables d'absorber les demandes de la population. Le mouvement se caractérise par de nombreuses manifestations avec comme revendications des réformes politiques. Au contact d'une police particuliÚrement brutale, quelques émeutes éclatent dans des zones pauvres.
ParticularitĂ© notable : le mouvement ne conteste pas la forme monarchique du pays, mais le fonctionnement du gouvernement. Le mouvement est vite pris en compte par le pouvoir, qui rĂ©Ă©crit la Constitution en faveur d'une plus grande sĂ©paration du monarque et du gouvernement, et la fait plĂ©bisciter le 1er juillet de la mĂȘme annĂ©e.
Contexte
Au Maroc, le roi Mohammed VI avait promis, lors de son accession au trÎne en 1999, une série de réformes démocratisant la monarchie. Il avait également entrepris une évolution du statut des femmes et un débat sur les années de plomb. Cependant, le processus de démocratisation du régime demeurait bloqué selon un groupe de jeunes marocains appelé « mouvement du 20 Février »[9]. Ceux-ci, encouragés par la vague contestataire du début 2011, lancent sur les réseaux sociaux plusieurs appels à manifester, le premier le 30 janvier. Les appels à manifester, se renouvelÚrent ensuite, désignant le comme étant la « journée de la dignité ».
Selon le « mouvement du 20 Février », il s'agit de « revendications politiques et non pas une demande de changement du régime monarchique, c'est un appel à des réformes constitutionnelles »[10]. Cet appel à manifester est soutenu par le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane[9] et plusieurs associations de droits humains notamment l'AMDH[10]. Le mouvement a également été soutenu dÚs le départ par le Parti socialiste unifié et le Parti Annahj Addimocrati. Quant aux autres partis politiques marocains, comme le Parti de la justice et du développement, principal parti islamique de l'opposition, ils ont appelé à ne pas participer à ces manifestations craignant des « débordements »[11].
Comme dans les autres révolutions arabes, Internet et les réseaux sociaux jouent un rÎle important dans la mobilisation populaire et l'information (Facebook représenterait ainsi plus de 3 millions de comptes au Maroc[7]).
Revendications
Lors d'une conférence de presse le 17 février au siÚge de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Rabat, l'une des membres actifs du mouvement du 20 Février, Tahani Madmad, étudiante de 19 ans, a énuméré les principales revendications du mouvement[10]. Ces revendications sont apparues de façon plus détaillée sur le communiqué national du mouvement daté du 13 mars[12] - [13] ; elles concernent :
- l'adoption d'une Assemblée constituante élue chargée de rédiger une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum populaire ;
- l'abandon du contenu de lâarticle 19 de la Constitution prĂ©cĂ©dente datant de 1996 ainsi que « les notions de la sacralitĂ© qui constituent le dĂ©but de la tyrannie » ;
- la reconnaissance du tamazight comme langue officielle ;
- l'Ă©cartement immĂ©diat des centres de dĂ©cision de « tous les responsables impliquĂ©s dans les crimes contre le peuple et les personnes impliquĂ©es dans le pillage des richesses du pays et de la prĂ©dation Ă©conomique via monopoles, privilĂšges et trafic d'influence et leur jugement et celui des anciens responsables sur lesquels pĂšsent les mĂȘmes charges » ;
- l'ouverture d'une enquĂȘte sur « les arrestations arbitraires et les procĂšs expĂ©ditifs », notamment ceux reconnus coupables en vertu de la loi sur le terrorisme et ceux qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s en marge des Ă©vĂ©nements du 20 fĂ©vrier ;
- la « rupture avec la logique de répression face au droit des manifestations pacifiques » ;
- l'abolition de la Charte nationale d'Ă©ducation et de la formation et du programme d'urgence ;
- l'abolition des lois adoptées « pour légitimer les excÚs de la sécurité pour servir des agendas étrangers », notamment la loi sur le terrorisme ;
- la dissolution du gouvernement et des deux chambres et la formation d'un gouvernement intérimaire chargé de l'intégration immédiate et complÚte des diplÎmés sans emploi dans la fonction publique, la protection du pouvoir d'achat des citoyens par la limitation du coût de la vie, l'augmentation du salaire minimum et l'amélioration des conditions des travailleurs ;
- l'accĂšs sans frais pour tous les citoyens aux services sociaux avec l'amĂ©lioration de ces mĂȘmes services.
Soutiens au mouvement de protestation
Personnalités
- Le prince Moulay Hicham (cousin du roi Mohammed VI) a exprimé son soutien au mouvement. Il a déclaré : « Personnellement j'adhÚre à toute initiative, à toute démarche qui appelle à la démocratisation de notre systÚme politique. à condition que la démarche soit pacifique et tolérante. En l'occurrence, il semblerait que ce mouvement réunisse toutes ces conditions et donc, j'y adhÚre. », mais aussi : « En tant que Marocain, je suis fier de voir des jeunes formuler un discours politique aussi intelligent »[14] ;
- Mohamed Bensaid Ait Idder, dirigeant du PSU ; ce dernier dĂ©clare : « MalgrĂ© ces craintes je continue Ă rĂȘver dâun grand destin pour mon pays pour deux raisons : 1/ Votre jeunesse et votre mobilisation Ă©loigneront toutes les peurs et permettront de faire Ă©chouer les manĆuvres des corrompus et les hĂ©sitations des conservateurs. 2/ Vos justes rĂ©clamations, et notamment votre demande dâune monarchie parlementaire, trouveront peut-ĂȘtre une rĂ©ponse favorable auprĂšs du Roi du Maroc, jeune responsable de lâunitĂ© du pays et de la protection du peuple. »[15] ;
- Miloud ChaĂąbi, homme d'affaires et politicien, dirigeant du groupe Ynna Holding[16] ;
- Karim Tazi, patron du groupe Richbond[16].
Partis et formations politiques
- Parti socialiste unifié[10], parti de gauche ;
- Annahj Addimocrati[10], parti de la gauche radicale ;
- PADS, parti de gauche ;
- Al Adl Wal Ihsane, mouvement islamiste ;
- Ila Al Amame, mouvement marxiste ;
- Mouvement amazighe.
Associations[17]
- La Ligue marocaine pour la dĂ©fense des droits de lâhomme ;
- Le Forum citoyen pour le changement démocratique (FCCD) ;
- LâAssociation marocaine des droits humains ;
- Le Forum marocain pour la vérité et la justice ;
- Amnesty International Maroc ;
- LâObservatoire marocain des prisons ;
- LâAssociation dĂ©mocratique des femmes du Maroc ;
- Observatoire marocain des libertés publiques ;
- LâAssociation marocaine des femmes progressistes ;
- Société Maroc pour défendre l'indépendance de la magistrature ;
- Adala ;
- Organisation TAMAYNUT ;
- LâAssociation marocaine de lutte contre la corruption ;
- Le Centre marocain des droits de l'homme ;
- Le Forum Karama pour les droits de l'homme ;
- LâAssociation marocaine pour la citoyennetĂ© et les droits de l'homme ;
- Organisation pour la libertĂ© dâinformation et d'expression ;
- Forum des alternatives Maroc ;
- Le Forum des citoyens.
Syndicats
- Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM)[16] ;
- LâUnion marocaine du travail (UMT)[18] ;
- La Confédération démocratique du travail (CDT)[18] ;
- LâOrganisation dĂ©mocratique du travail (ODT)[18] ;
- La FDT, syndicat issu d'une scission avec la CDT en 2003.
DĂ©roulement de la contestation et concessions du pouvoir
Manifestations du 20 février
Des manifestations ont eu lieu dans 53 prĂ©fectures le dimanche 20 fĂ©vrier[19], pour exiger des rĂ©formes politiques, la limitation des pouvoirs du roi, la fin des injustices et de lâaffairisme, y compris au palais royal. La police a comptĂ© 37 000 manifestants, les organisateurs en revendiquent 370 000 personnes[20]. Ces manifestations sont les plus importantes de lâhistoire du Maroc[1]. L'Institut de relations internationales et stratĂ©giques Ă©value leur nombre Ă 100 000[7].
« [âŠ] ces manifestations se sont dĂ©roulĂ©es dans un climat pacifique empreint de sĂ©rĂ©nitĂ© et de discipline. Toutefois, et aprĂšs la fin des manifestations, les villes d'Al Hoceima, Nador, Tanger, TĂ©touan et Larache ont connu des actes de sabotage auxquels se sont livrĂ©s des fauteurs de troubles, dont des mineurs et des repris de justice. » a dĂ©clarĂ© le ministre de l'IntĂ©rieur Taib Cherkaoui[21].
Le ministre de l'IntĂ©rieur a indiquĂ© que 33 Ă©tablissements et Ă©difices publics, 24 agences bancaires, 50 commerces et Ă©difices privĂ©s, 66 vĂ©hicules et 2 vĂ©lomoteurs ont Ă©tĂ© incendiĂ©s. Les mineurs arrĂȘtĂ©s sur les lieux des Ă©vĂšnements ont Ă©tĂ© remis Ă leurs tuteurs, alors que 120 personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es et dĂ©fĂ©rĂ©es devant la justice. Les recherches se poursuivant pour l'arrestation du reste des personnes impliquĂ©es[2] - [20].
Ă Al-Hoceima cinq manifestants sont morts dans une agence bancaire incendiĂ©e par les « fauteurs de troubles »[2]. Selon des tĂ©moins oculaires, ces personnes auraient Ă©tĂ© eux-mĂȘmes des Ă©meutiers qui tentaient de piller la banque[22]. D'autres sources indiquent qu'il pourrait s'agir d'un « dĂ©rapage » de la DGST. Le fait notamment que les vĂȘtements des morts aient Ă©tĂ© retrouvĂ©s quasiment intacts tandis que les corps Ă©taient, eux, complĂštement carbonisĂ©s, permet de douter de la version officielle. Le ministre a ajoutĂ© que 128 personnes, dont 115 policiers, ont Ă©tĂ© blessĂ©es lors des manifestations[2].
Un jeune homme dénommé Karim Chaib a succombé le 23 février aux blessures infligées par un policier qu'il avait reçues lors de la manifestation du 20 février à Sefrou[3].
Un millier de personnes manifestent à Casablanca le 26 février[23].
Le 27, les manifestants revendiquent la fin dâun des piliers du rĂ©gime, du systĂšme du makhzen, mais aussi contre la corruption, les injustices, les inĂ©galitĂ©s et lâaffairisme jusque dans le palais royal[24].
Discours du roi le 9 mars
Devant la mobilisation stable, le souverain chĂ©rifien annonce la formation d'une commission, composĂ©e de proches du pouvoir et dirigĂ©e par Abdeltif Menouni. Cette commission est chargĂ©e de rĂ©diger des rĂ©formes constitutionnelles pouvant conduire Ă une monarchie constitutionnelle : reconnaissance de certaines minoritĂ©s, justice indĂ©pendante, Parlement indĂ©pendant et librement Ă©lu, gouvernement responsable devant le Parlement. Cependant, un sit-in Ă Casablanca est violemment dispersĂ© le dimanche 13 mars. La rĂ©pression fait des dizaines de blessĂ©s[25] - [26]. Les promesses de rĂ©forme nâabordent pas, entre autres, le pouvoir de droit divin du monarque, qui le rend intouchable et lui permet de passer outre la constitution ; Ahmed Reda Benchemsi note toutefois le caractĂšre contradictoire de ce droit divin avec la procĂ©dure rĂ©fĂ©rendaire choisie pour valider les rĂ©formes projetĂ©es[27].
Malgré ce discours, les manifestations reprennent le 13 mars. La police les réprime violemment[19].
Le 20 mars, plus de 37 000 manifestants défilent à Casablanca, Rabat, Tanger, FÚs, Agadir[28] et d'autres villes (plus de 80 au total)[19]. Certains manifestants réclamaient plus de réformes que ce qui a été annoncé, d'autres entendent ainsi maintenir la pression pour que les promesses de réforme soient respectées[29].
Une Commission consultative de rĂ©vision de la constitution est mise en place, avec pour rĂŽle de reprĂ©senter les diffĂ©rentes tendances politiques du pays. Des membres des diffĂ©rents partis sont invitĂ©s, ainsi que les jeunes du mouvement du 20 FĂ©vrier. Ceux-ci dĂ©cident en partie de boycotter cette commission, quâils jugent trop limitĂ©e, alors quâils rĂ©clament une nouvelle constitution. Attac Maroc, lâAssociation marocaine des droits humains, le Parti socialiste unifiĂ© (PSU) et Annahj Addimocrati refusent Ă©galement de participer aux travaux de la commission[30].
Printemps
Le 3 avril, la mobilisation est en nette décrue, aprÚs le discours du roi : seulement 3 000 manifestants à Marrakech[1].
Le 14 avril, le roi gracie 92 prisonniers politiques, dont des islamistes et des indĂ©pendantistes sahraouis[31]. Mais les auditions de la commission de rĂ©forme constitutionnelle sont boycottĂ©es par lâAssociation marocaine des droits de lâhomme et le Parti socialiste unifiĂ©[32].
Le 24 avril, des manifestations rassemblent des milliers de personnes dans plus de 100 villes[19] Ă lâappel du mouvement du 20 FĂ©vrier; celle de Casablanca atteint 10 000 personnes. La police sâĂ©tant montrĂ© discrĂšte, le calme a rĂ©gnĂ© et aucun incident nâest Ă dĂ©plorer. Des manifestations ont eu lieu Ă Rabat, FĂšs, Tanger et Marrakech[32]. Le 27 avril, le roi promet une hausse du salaire minimum de 15 %, une augmentation des salaires des fonctionnaires de 600 dirhams et des petites retraites de 600 Ă 1 000 dirhams[1].
Les manifestations des 15 et 22 mai à Casablanca, Agadir, Rabat et Tanger sont violemment dispersées[4] - [19], ainsi que celle du 28 mai à Rabat[33].
Le 23 mai, la police marocaine a dispersĂ© violemment plusieurs centaines de jeunes du mouvement du 20 FĂ©vrier qui demandent d'importantes rĂ©formes politiques, faisant des dizaines de blessĂ©s[34] - [19]. Lors des manifestations du 29 mai, la rĂ©pression est encore plus violente, faisant au moins 29 blessĂ©s Ă Casablanca[5]. Cette rĂ©pression violente et systĂ©matique continue pendant plusieurs semaines, contre le moindre rassemblement[35], n'empĂȘchant pas le mouvement du 20 FĂ©vrier Ă appeler Ă manifester Ă nouveau les 5[36] et 19 juin[33]. Cette rĂ©pression provoque la mort de Kamal el Omari, le 2 juin, tabassĂ© par la police[37]. Le 5 juin, on compte des dizaines de milliers de manifestants dans les villes de Rabat, Casablanca, MeknĂšs, Marrakech, Tanger et Safi (ville du martyr)[38].
Le 17 juin, le roi annonce les aboutissants de la rĂ©forme annoncĂ©e trois mois plus tĂŽt. Elle prĂ©voit que le roi nomme comme Premier ministre, dĂ©sormais PrĂ©sident du Gouvernement, le chef du parti vainqueur des Ă©lections. Il pourra dĂ©sormais dissoudre le Parlement si nĂ©cessaire. La politique gĂ©nĂ©rale du pays sera dĂ©sormais dĂ©battue sans le roi. La justice se voit dĂ©sormais indĂ©pendante du pouvoir royal, et il y aura Ă©galement sĂ©paration de l'autoritĂ© religieuse et de l'autoritĂ© politique du roi, qui ne pourra dĂ©sormais se prĂ©valoir du titre de « Commandeur des croyants » que pour les questions religieuses. La langue berbĂšre devient Ă©galement, au mĂȘme titre que l'arabe, une langue officielle d'Ătat. Cette nouvelle constitution, qui rĂ©volutionne complĂštement le fonctionnement du pays, sera soumise a rĂ©fĂ©rendum le 1er juillet[39].
Suites
Si la contestation ne s'est jamais Ă©teinte, elle a perdu en vigueur au cours des deux annĂ©es qui ont suivi son dĂ©clenchement. Les mĂ©thodes de l'Ăšre Basri n'ont pas disparu, la torture est toujours pratiquĂ©e[40], les aveux extorquĂ©s de force, le tabassage la rĂšgle et la nĂ©gation des libertĂ©s fondamentales un mode opĂ©ratoire classique. La lĂ©gitimitĂ© islamique confĂ©rĂ©e au gouvernement PJD aide en cela Ă faire passer la pilule. Mais, surtout, comme internet a Ă©tĂ© le foyer de la contestation, le pouvoir s'est payĂ© un instrument de surveillance comparable Ă celui possĂ©dĂ© par la Libye de Kadhafi et fourni par la mĂȘme sociĂ©tĂ© française Amesys. Au Maroc il s'appelle Popcorn et permet de filtrer toutes les conversations entrantes ou sortantes de l'internet marocain[41].
Notes et références
- Allan Popelard, Paul Vannier, « à Marrakech, le mouvement du 20 février se poursuit », publié le 5 mai 2011.
- « Maroc : 5 morts et 128 blessés en marge des manifestations du 20 février », yabiladi.com, (consulté le ).
- « Imezouren, Sefrou, Khemisset, Agadir : Arrestations, violences, et un mort », yabiladi.com, (consulté le ).
- « Au Maroc, la police a dispersé plusieurs manifestations », Radio France internationale, 23 mai 2011.
- RFI, « Au Maroc, les manifestations du mouvement du 20 février sont de plus en plus durement réprimées », Radio France internationale, publié le 30 mai 2011.
- MAP, « [Maroc : prison ferme pour 23 manifestants du 20-février à Khémisset ] », 12 juillet 2011.
- Interview de Aboubakr JamaĂŻ, « Maroc : « Câest la premiĂšre fois dans lâhistoire du pays que celui-ci est confrontĂ© Ă un mouvement pour un changement de la nature mĂȘme du rĂ©gime » », Institut de relations internationales et stratĂ©giques, publiĂ© le 9 mars 2011, consultĂ© le 15 juin.
- « Les manifestations au Maroc se soldent par de violents incidents dans le sud », sur Econostrum / Toute l'actualité économique en Méditerranée (consulté le ).
- Pierre Haski, Julien Crétois, « Contestation au Maroc : les anti-manif contre-attaquent », Rue89, .
- « Dimanche 20 février, « Journée de la dignité » au Maroc (Conférence de presse) » », yabiladi.com, .
- « Les jeunes d'un mouvement islamiste marocain appellent à manifester le 20 février », Le Monde, .
- www.20fevrier.com/?p=1747.
- www.20fevrier.com/?p=1386.
- « Moulay Hicham : « En tant que Marocain, je suis fier de voir des jeunes formuler un discours politique aussi intelligent » », sur yabiladi.com (consulté le ).
- http://www.aufaitmaroc.com/opinion/chroniques/2011/3/6/entre-craintes-et-espoirs.
- Manifestation du 20 février 2011.
- « Marche du 20 fĂ©vrier au Maroc : Les associations de dĂ©fense des droits de lâHomme entrent dans la danse », sur yabiladi.com (consultĂ© le ).
- Division et mobilisations.
- Interview de Nizar Bennamate par Ilhem Rachidi, « Au Maroc, le pouvoir a signifié la fin de la récré », Rue89, publié le 29 mai 2011, consulté le 30 mai 2011.
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- « 404éĄ”éą Â», sur guiderabat.com (consultĂ© le ).
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- Florence Beaugé, « L'espoir d'un changement, insufflé par l'exemple tunisien, gagne le Maroc », Le Monde, 2 mars 2011, p. 8, lire en ligne.
- « La monarchie rĂ©prime durement une manifestation Ă Casablanca », L'Ăcho, 15 mars 2011, page Actu 3.
- Isabelle Mandraud, « Au Maroc, les promesses de réformes du roi n'ont pas désarmorcé la contestation », Le Monde, 15 mars 2011, p. 15, lire en ligne.
- Ahmed Benchemsi, « La sacralité de la monarchie marocaine est un frein à la démocratisation, », Le Monde, 16 mars 2011.
- Isabelle Mandraud, « Des manifestations au Maroc pour un « vrai changement » », Le Monde, p. 8.
- (en) « Thousands rally in call for Morocco reforms », AFP, 03-20-2011.
- Ilhem Rachidi, « Maroc : le Mouvement du 20 février refuse la commission du roi », Rue 89, nouvelobs.com, 17 avril 2011.
- « Chronologie », Le Monde. Dossiers & documents, no 408, mai 2011, p. 20.
- Isabelle Mandraud, AFP, « Maroc : troisiÚme journée de manifestations », Le Monde, 26 avril 2011, p. 6.
- Isabelle Mandraud, « Au Maroc, la mobilisation pour des réformes politiques reste forte », Le Monde, 4 juin 2011, p. 5.
- « lci.tf1.fr/filnews/monde/maroc⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- RFI, « Au Maroc, manifestations sous haute tension », Radio France internationale, publié le 5 juin 2011, consulté le 6 juin.
- « La police disperse durement des manifestations », Le Monde, 31 mai 2011, p. 6.
- Léa Lisa Westerhoff, « Maroc : manifestations sans heurt à Rabat », Radio France internationale, publié le 5 juin 2011, consulté le 6 juin.
- « Manifestations du 5 juin: un message inéquivoque pour le régime marocain », publié le 6 juin, consulté le 14 juin.
- « Maroc : la nouvelle constitution va réduire les pouvoirs du Roi », Le Monde.
- http://fr.lakome.com/index.php/maroc/972-tu-signes-ici-c-est-tout-hrw-denonce-les-proces-fondes-sur-de-simples-aveux-a-la-police.
- http://www.fhimt.com/2012/02/29/big-brother-sinstalle-au-maroc/.