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Conservatisme paternaliste

Le conservatisme paternaliste, également appelé droite sociale, est un ensemble de courants politiques qui combinent des préoccupations conservatrices, en particulier pour les traditions établies, le respect pour l'autorité, l'ordre, la sécurité, l'identité nationale et parfois les valeurs religieuses, avec des idées sociales sur le plan économique.

Origines et courants

La Coulée à Ougrée (vers 1885-1890), Liège, musée des Beaux-Arts.

Le conservatisme paternaliste trouve ses origines dans la révolution industrielle, cause d'inégalités économiques généralisées, de pauvreté et de mécontentement social[1]. En Grande-Bretagne, des hommes politiques du parti Tory tels que Richard Oastler, Michael Thomas Sadler et Lord Shaftesbury ont combiné leur responsabilité élitiste ainsi qu’un fort élément humanitaire avec leur implication dans les Factory Acts[2]. Critiques de l'individualisme et de l'économie classique[2], ils n'aimaient pas non plus la New Poor Law de 1834 et croyaient au rôle de l'État pour garantir un logement décent, des conditions de travail, des salaires et un traitement des pauvres[2].

L'un des premiers partisans du conservatisme paternaliste est le chancelier impĂ©rial d’Autriche Klemens Wenzel von Metternich, qui appelle de ses vĹ“ux, en 1847, une « harmonie de classe pacifique, cosmopolite et axĂ©e sur la tradition Â»[3].

Conservatisme one-nation

Benjamin Disraeli, qui est largement considéré comme l'architecte du conservatisme one-nation

Le conservatisme one-nation a d'abord été conçu par le Premier ministre conservateur Benjamin Disraeli[4], qui présente sa philosophie politique dans deux romans, Sybil, Or The Two Nations et Coningsby, respectivement publiés en 1845 et 1844[1] - [5]. Le conservatisme de Disraeli propose une société paternaliste maintenant les classes sociales, mais assurant à la classe ouvrière le soutien des nantis. Disraeli a souligné l'importance de l'obligation sociale plutôt que de l'individualisme qui imprègne la société britannique de l'époque[6]. Disraeli veut prévenir la Grande-Bretagne de la division en deux classes (celle des riches et celle des pauvres) en raison de l'augmentation de l'industrialisation et des inégalités[1]. Préoccupé par cette division, il soutient des mesures visant à améliorer la vie des classes populaires ainsi que leur apporter soutien et protection sociales[7].

Disraeli justifie ses idées par sa croyance en une société organique dans laquelle les différentes classes ont des obligations naturelles les unes envers les autres[4]. Il considère la société comme naturellement hiérarchisée et souligne les obligations de « ceux d'en haut » envers « ceux d'en bas ». C'est une continuation du concept féodal de noblesse oblige qui affirme l'obligation pour l'aristocratie d'être généreuse et honorable. Pour Disraeli, cela implique l’adoption par le gouvernement de politiques paternalistes[1]. Le conservatisme one-nation identifie son approche comme pragmatique et non idéologique. L'acceptation de la nécessité de politiques flexibles et, en tant que tel, les conservateurs one-nation ont souvent cherché des compromis avec leurs adversaires idéologiques afin de maintenir la stabilité sociale[8]. Disraeli justifie ses opinions de manière pragmatique, en faisant valoir que si la classe dirigeante devenait indifférente à la souffrance du peuple, la société deviendrait instable et la révolution sociale deviendrait une possibilité[9].

Mouvements catholiques

En Europe, la droite sociale-catholique s’est dĂ©veloppĂ©e sous l’impulsion de l'Église catholique au XIXe siècle en rĂ©ponse Ă  la dĂ©tĂ©rioration gĂ©nĂ©rale des conditions sociales et aux tendances croissantes anticlĂ©ricales et socialistes chez les artisans et les ouvriers[10]. Elle mĂ©lange « l'engagement social, le bien-ĂŞtre social, le paternalisme et le patronage autoritaire d'en haut, et est Ă©galement basĂ© sur l'approfondissement de la foi populaire »[10].

En 1878, à l’initiative du conservateur luthérien allemand Adolf Stoecker, est fondé le Christlich-Soziale Arbeiterpartei, visant à rallier les travailleurs au christianisme protestant et à la monarchie allemande[11]. Stoecker respecte les hiérarchies sociales existantes, mais souhaite également un État qui serait actif dans la protection des citoyens pauvres et vulnérables[12]. Stoecker a parfois utilisé la rhétorique antisémite pour obtenir du soutien, bien qu'il ait exhorté ses sympathisants à pratiquer l'amour chrétien, même envers les Juifs[12].

Le conservatisme paternaliste par pays

Allemagne

Le chancelier Bismarck poursuit une stratégie de construction de l'État visant à rendre les Allemands ordinaires plus fidèles au pays, mettant en œuvre l'État-providence moderne en Allemagne dans les années 1880[13]. Bismarck, par peur d'une révolution socialiste, créée le premier État-providence dans le monde moderne, dans le but d'obtenir le soutien de la classe ouvrière[14].

Il adopte des politiques d'assurance obligatoire organisĂ©e par l'État pour les travailleurs afin de se prĂ©munir contre la maladie, les accidents, l'incapacitĂ© et la vieillesse dans ce qui a Ă©tĂ© nommĂ© socialisme d'État[15]. Le terme « socialisme d'État Â» est crĂ©Ă© par l'opposition libĂ©rale, mais il est ensuite repris par Bismarck lui-mĂŞme[16]. Bismarck n’est cependant pas un socialiste et promulgue les lois antisocialistes. Le socialisme d'État de Bismark est basĂ© sur une pensĂ©e politique romantique dans laquelle l'État est suprĂŞme et exĂ©cute un programme consistant Ă  soutenir « la protestation du collectivisme contre l'individualisme Â» et du « nationalisme contre le cosmopolitisme" et dĂ©clare que "le devoir de l'État est de maintenir et de promouvoir les intĂ©rĂŞts, le bien-ĂŞtre de la nation en tant que telle"[17]. Au contraire, ses actions visent Ă  enrayer la croissance du Parti social-dĂ©mocrate d'Allemagne[15]. En outre, la politique de nationalisation des chemins de fer est Ă©tablie après l'unification de l'Allemagne, plaçant les transports sous le contrĂ´le de l'État[18] - [19].


L'Ă©quivalent acadĂ©mique du socialisme d'État de Bismarck de l'Ă©poque est le Kathedersozialismus de Gustav von Schmoller et Adolph Wagner[20]. Schmoller est un adversaire Ă  la fois du libĂ©ralisme et du socialisme prolĂ©tarien marxiste. Wagner est Ă  l'origine un partisan de l’école de Manchester, mais est devenu par la suite conservateur[21]. Les socialistes universitaires ont trois traits en commun : que « la libertĂ© Ă©conomique ne peut pas ĂŞtre absolue, l'Ă©conomie doit obĂ©ir Ă  des exigences Ă  la fois Ă©thiques et pratiques, et la nĂ©cessitĂ© de l’intervention Ă©tatique afin de garantir un certain degrĂ© de justice sociale »[22] Schmoller nie que le libre-Ă©change et l'Ă©conomie du « laissez-faire » conviennent Ă  l'Allemagne, prĂ©conisant plutĂ´t l'intervention de l'État pour promouvoir l'industrialisme et amĂ©liorer les conditions des travailleurs[20]. Schmoller soutient la monarchie prussienne comme une "institution historiquement bienveillante et mĂ©diatrice sociale"[22].

Canada

Un Tory rouge est un adepte d'une philosophie politique dérivée de la tradition Tory, principalement au Canada, mais aussi au Royaume-Uni. Cette philosophie tend à privilégier les politiques sociales tout en maintenant une certaine discipline fiscale et un respect de l'ordre social et politique. Au Canada, le torysme rouge se retrouve dans les partis politiques fédéraux et provinciaux constitutifs du Parti conservateur. L'histoire du torysme rouge marque des différences dans le développement de la culture politique du Canada et de celle des États-Unis. Le conservatisme paternaliste canadien et le conservatisme américain diffèrent l'un de l'autre sur des points fondamentaux, y compris leurs positions sur les questions sociales et le rôle du gouvernement dans la société[23].

L'adjectif rouge fait référence à la nature économique de gauche du torysme rouge par rapport au torysme bleu puisque les partis socialistes et autres partis de gauche ont traditionnellement utilisé cette couleur. Cependant, la couleur rouge est généralement associée, dans ce pays, au Parti libéral du Canada[24] - [25] le terme reflète le large éventail idéologique que l'on trouve traditionnellement au sein du conservatisme au Canada[26], de centre gauche. Au Canada, divers gouvernements conservateurs ont fait partie de la tradition conservatrice rouge, l'ancien principal parti conservateur du Canada ayant été nommé Parti progressiste-conservateur du Canada de 1942 à 2003[27]. Au Canada, les premiers ministres progressistes-conservateurs et conservateur Arthur Meighen, R. B. Bennett, John Diefenbaker, Joe Clark, Brian Mulroney et Kim Campbell ont dirigé les gouvernements fédéraux conservateurs rouges[28].

France

En France, l'influence des doctrines de la droite sociale catholique se développe avec des personnalités telles que Albert de Mun et René de La Tour du Pin.

Charles Maurras, dirigeant de l’Action française.
Charles Maurras, dirigeant de l’Action française.

Le nationaliste et monarchiste Charles Maurras exprime son intĂ©rĂŞt Ă  unir ses idĂ©aux nationalistes avec le syndicalisme sorĂ©lien comme moyen d'affronter le libĂ©ralisme et la dĂ©mocratie[29]. Maurras a dit : « Un socialisme libĂ©rĂ© des Ă©lĂ©ments dĂ©mocratiques et cosmopolites s'accorde bien avec le nationalisme, de la mĂŞme manière qu'un gant bien fait s'adapte bien Ă  une belle main »[30]. Georges Sorel lui-mĂŞme est impressionnĂ© par le nombre important de "jeunes fougueux" qui ont rejoint l'Action française de Maurras et se sont tournĂ©s vers le nationalisme maurrasien[29]. En 1911 , sur la question du syndicalisme sorĂ©lien, Georges Valois dĂ©clare au IVe Congrès de l'Action française : « Le mouvement nationaliste et le mouvement syndical, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂ®tre de par leurs positions et orientations actuelles, ont plus d'un objectif en commun. »[29] Valois et Sorel ont fondĂ© le Cercle Proudhon en 1911, une organisation qui, selon Valois, fournit « une plate-forme commune pour les nationalistes Â»[31].

États-Unis

Aux États-Unis, Theodore Roosevelt est la principale figure du conservatisme paternaliste. Roosevelt dĂ©clare qu'il a « toujours cru que le sage progressisme et le sage conservatisme allaient de pair »[32]. Les idĂ©es de Roosevelt telles que celle du New Nationalism, une extension de sa philosophie antĂ©rieure du Square Deal, sont dĂ©crits comme paternalistes et contrastĂ©s avec la New Freedom individualiste du DĂ©mocrate progressiste Woodrow Wilson. Le programme de Wilson contient des idĂ©es plus paternalistes que celui de Roosevelt, excluant la notion de contrĂ´le des juges[33]. Le prĂ©sident RĂ©publicain William Howard Taft s'est dĂ©crit comme « un partisan du conservatisme progressiste »[34], et le prĂ©sident rĂ©publicain Dwight D. Eisenhower s’est Ă©galement dĂ©clarĂ© dĂ©fenseur d’un « conservatisme progressiste Â»[35].

Russie

En Russie des idées proches du socialisme (mais défendant l'absolutisme tsariste) sont tenues par certains slavophiles, comme Constantin Léontiev[36]. Le colonel Ochrany Sergiusz Zubatow, créant des syndicats légaux de travailleurs sous le patronage du Tsar[37], a tenté de les mettre en pratique.

Pologne

En Pologne, le représentant de cette tendance est Leon Rzewuski[38].

Japon

Au Japon, une direction similaire n'est apparue qu'au XXe siècle par le biais de jeunes officiers proclamant le slogan « restauration Shōwa ». Cela signifie enlever le pouvoir aux capitalistes et le restituer à l'empereur, introduire le « socialisme d'État » en nationalisant les entreprises, et l'expansion du peuple japonais pour établir « l'Asie pour les Asiatiques ». En 1932, les « jeunes officiers » ont mené une série d'attaques contre des politiciens modérés. En 1936, ils font une tentative de coup d'État infructueuse. Les Jeunes Officiers ont eu beaucoup d'influence dans les partis ouvriers japonais Nihon Kokka Shakaito, Nihon Kokkumin Shakaito et même Shakai Taishuto[39].

Critiques

Dans son Manifeste du Parti communiste, section III, Karl Marx critique le conservatisme paternaliste[40]. Selon Marx, les conservateurs ou les socialistes bourgeois ne sont que de riches philanthropes et des politiciens réformistes qui font toutes sortes de choses pour la classe ouvrière, mais en fin de compte ne luttent pas pour l'émancipation des travailleurs. Certains "socialistes bourgeois", selon Marx, aspirent à l'abolition du prolétariat en élevant tout le monde au niveau de la prospérité de la bourgeoisie au moyen d'une accumulation sans fin de capital et d'une croissance débridée[41].

Partis sociaux-conservateurs

Drapeau de la Belgique Belgique

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

Drapeau de la France France

Drapeau de la Pologne Pologne

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

Drapeau de la Suisse Suisse

Notes et références

  1. Heywood 2007, p. 82-83.
  2. Vincent 2009, p. 64.
  3. Peter Viereck: «Penseurs conservateurs: de John Adams à Winston Churchill», Transaction Publishers, 2006, Nouveau-Brunswick, New Jersey, p. 74-75
  4. Dorey 1995, p. 16-17.
  5. Arnold 2004, p. 96.
  6. Dorey 1995.
  7. Dorey 1995, p. 16–17.
  8. Bloor 2012, p. 41-42.
  9. Dorey 1995, p. 17.
  10. Eley, Geoff. Société, culture et État en Allemagne, 1870-1930. Première édition de poche. Université du Michigan, 1997.
  11. Gottfried Dietze. En dĂ©fense de la propriĂ©tĂ©. Lanham, Maryland, États-Unis ; Londres, Angleterre, Royaume-Uni : University Press of America, 1995, p. 97.
  12. Albert S. Lindemann. Les larmes d'Esaü : l'antisémitisme moderne et la montée des Juifs. Première édition de poche. Cambridge, Angleterre, Royaume-Uni ; New York, New York, États-Unis ; Melbourne, Victoria, Australie; Madrid, Espagne : Cambridge University Press, 2000, p. 145.
  13. Steinberg 2011, p. 416-417.
  14. Steinberg 2011, p. 8 & 424-444.
  15. Taylor, Alan John Percivale (2001) [1988]. «Le cours de l'histoire allemande: un aperçu du développement de l'histoire allemande». Londres, Angleterre; New York, New York : Routledge. p. 149.
  16. Feuchtwanger, Edgar (2002). Bismarck. Routeledge. p. 221. (ISBN 978-0415216142).
  17. Harris (1989), p. 442.
  18. Henderson, William (1975). La montée de la puissance industrielle allemande, 1834-1914. Presse de l'Université de Californie. p. 207. (ISBN 978-0-5200-3073-2).
  19. Croly, Herbert (1911). La promesse de la vie américaine. Macmillan. p. 250.
  20. Harris (1989).
  21. « Les migrants et les villes: Au-delà du rapport État de la migration dans le monde 2015 », dans État de la migration dans le monde, UN, (ISBN 978-92-9068-761-0, lire en ligne), p. 250–268
  22. Jean STOETZEL
  23. / fr / article / conservatisme / "Conservatisme". L'Encyclopédie Canadienne.
  24. David Rayside, Foi, politique et diversité sexuelle au Canada et aux États-Unis, UBC Press, (ISBN 978-0-7748-2011- 0, lire en ligne), p. 22
  25. Richard Collin et Pamela L. Martin, An Introduction to World Politics: Conflict and Consensus on une petite planète, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-4422-1803-1, lire en ligne), p. 138
  26. « Red Tory », sur Collins English Dictionary (consultĂ© le ) : « [A] Conservateur qui a des opinions libĂ©rales ou lĂ©gèrement socialistes sur certaines questions fiscales et sociales. »
  27. Segal, Hugh (2011). «Le juste équilibre». Victoria, Colombie-Britannique : Douglas & McIntyre. p. 113-148.
  28. Hugh Segal 2011 p. 113-148
  29. Sternhell 1994.
  30. Douglas R. Holmes. « L'Europe intĂ©grale : capitalisme rapide, multiculturalisme, nĂ©ofascisme. Â» Princeton, New Jersey, États-Unis : Princeton University Press, 2000, p. 60.
  31. Sternhell, Ze'ev. Ni droite ni gauche : l'idĂ©ologie fasciste en France. 2e Ă©dition. Princeton, New Jersey, États-Unis : Princeton University Press, 1986.
  32. Jonathan Lurie, William Howard Taft : Les travaux d'un progressiste-conservateur, New York City, Cambridge University Press, (ISBN 9781139502177), p. 196
  33. Kraig, Robert Alexander (2000). "L'Ă©lection de 1912 et les fondations rhĂ©toriques de l'Ă©tat libĂ©ral". RhĂ©torique et affaires publiques. 3 (3) : 363-395. DOI 10.1353 / rap.2010.0042. JSTOR:41940243.
  34. Lurie, Jonathan (2012). «William Howard Taft: Les voyages d'un progressiste-conservateur». New York : Cambridge University Press. p. ix.
  35. Kutler, Stanley I. « Eisenhower, le pouvoir judiciaire et la dĂ©sĂ©grĂ©gation Â». Dans Ambrose, Stephen E.; Bischof, GĂĽnter, Ă©d. (1995). Eisenhower : Une Ă©valuation du centenaire. Presse de l'UniversitĂ© d'État de Louisiane. p. 98.
  36. Michał Bohun, Contre-révolution et pessimisme. Philosophie sociale de Konstantin Leontjew, Cracovie 2000, p. 264, 267, 270-271
  37. Józef Kozłowski, Zubatowszczyzna, Res Publica No. 6 (1988)
  38. Ryszard Bender, Les chrétiens dans les mouvements démocratiques polonais du XIXe siècle. Varsovie 1975, p. 136-142
  39. Ch. Ejdus, Japon entre les guerres, Cracovie 1950, p. 161–165, 191–192
  40. Karl Marx et Friedrich Engels : The Communist Manifesto, Londres 1848
  41. En raison du caractère Ă©mancipateur de l'ici dĂ©crit le « socialisme bourgeois  Â», cela est plus conforme au libĂ©ralisme classique et peut donc en fait ĂŞtre Ă©valuĂ© comme « Gauche : après tout, le traditionnel et « naturel " les relations disparaissent.

Voir aussi

Articles connexes

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