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Conakry

Conakry est la capitale et la plus grande ville de Guinée, située sur l'océan Atlantique.

Conakry
De haut en bas, un aperçu de Conakry, le port de Boulbinet, les chutes de Dubréka et la commune de Kaloum.
Administration
Pays Drapeau de la Guinée Guinée
Gouvernorat RĂ©gion de Conakry
Gouverneur M'Mahawa Sylla (2021-)
DĂ©mographie
Gentilé Conakryka [1]
Population 2 317 376 hab.
DensitĂ© 5 150 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 9° 32â€Č 53″ nord, 13° 40â€Č 14″ ouest
Superficie 45 000 ha = 450 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Guinée
Voir sur la carte administrative de Guinée
Conakry

    Étymologie

    Selon une lĂ©gende, Ă  l’origine, il y avait dans l’üle Tombo, non loin de l’actuel port, un fromager gĂ©ant sous lequel un paysan baga du nom de Cona avait construit sa case. Sa palmeraie produisait le meilleur vin de l’üle ; les gens de Kaporo venaient donc boire sous le fromager de Cona. Ils disaient alors : « Je vais chez Cona, sur l’autre rive (nakiri) ». Ainsi, par contraction, le lieu devint Conakry[2].

    GĂ©ographie

    Situation

    PĂ©ninsule de Conakry et Ăźles de Loos en arc de cercle.

    Située au sud-ouest de la Guinée, sur la presqu'ßle de Camayenne, prÚs des ßles de Loos, l'agglomération de Conakry s'étend sur la plaine cÎtiÚre parcourue de petits fleuves qui descendent du Fouta-Djalon. Le territoire de la ville est orienté au nord-est/sud-ouest et se termine par la péninsule de Kaloum et l'ßle de Tombo.

    Tout comme Dakar, Conakry est une ville-pĂ©ninsule. La presqu'Ăźle de Camayenne se prĂ©sente comme un promontoire rocheux d'une altitude maximum de 146 mĂštres. CernĂ©e Ă  la fois par la mer et par des forĂȘts de mangroves, sa largeur ne dĂ©passe pas les 6,5 kilomĂštres. Le sol y est en grande partie latĂ©ritique.

    Le mont Kakoulima, culminant Ă  1 011 mĂštres d'altitude, domine le Nord du paysage.

    Urbanisme

    Son centre historique se situe sur l'ßle de Tombo, mais l'urbanisation s'est depuis longtemps étendue sur le continent, en particulier sur la presqu'ßle de Kaloum à laquelle elle est reliée par une digue depuis les années 1950.

    Conakry est handicapĂ©e par des problĂšmes d'urbanisation et de logement. En effet, la concentration des emplois au bout de la pĂ©ninsule de Kaloum porte une contrainte forte sur les dynamiques de mobilitĂ©. Cela se traduit par des mobilitĂ©s pendulaires quotidiennes de forte ampleur entre le nord et le sud. Ces mobilitĂ©s s’effectuent essentiellement par la route, ce qui posent des problĂšmes de congestion. Ces flux sont amplifiĂ©s par les flux de camions assurant le lien entre fret maritime et fret routier au niveau du port. Le gouvernement guinĂ©en a dĂ©cidĂ© de rĂ©pondre Ă  cet enjeu de dĂ©concentration des activitĂ©s en lançant le programme Grand Conakry Vision 2040 pour rĂ©amĂ©nager la ville jusqu'Ă  Kindia.

    La forme typique des bĂątiments conakryka est un bĂąti avec un Ă©tage comportant une boutique au rez-de-chaussĂ©e et un appartement au premier Ă©tage. Les toits sont couverts de tĂŽle ondulĂ©e[3]. À l’exception de projets de construction de tours, ou de lotissements planifiĂ©s ponctuels, la ville a surtout connu une croissance organique, caractĂ©risĂ©e par l’adjonction de chambres ou d’annexes Ă  un bĂąti existant[4]. L’habitat Ă  Conakry reste caractĂ©risĂ© par une prĂ©valence majoritaire de la prĂ©caritĂ©.

    De nouveaux immeubles de grandes hauteurs apparaissent depuis rĂ©cemment au sud de l’agglomĂ©ration. Conakry se caractĂ©risait jusqu’alors par une croissance urbaine en grande partie horizontale. Ces constructions de plus de six Ă©tages, rĂ©pondant aux normes de la ville globale, sont souvent produites par des groupes internationaux, et remplacent des formes plus anciennes d’habitat, comme le village de pĂȘcheurs de Kaporo.

    De nouvelles formes urbaines apparaissent aussi afin de rĂ©pondre aux critĂšres d’habitat d’une nouvelle classe moyenne. Émergent ainsi des habitats “haut standing”, frĂ©quemment sĂ©parĂ©s de l’espace public par des hauts murs. Le contraste est fort avec des formes plus populaires d’habitats qui autorisent les circulations entre les habitations, et oĂč l’espace interstitiel est considĂ©rĂ© comme un espace collectif. En parallĂšle, des nouveaux lieux privĂ©s de divertissement et de consommation sont Ă©rigĂ©s, comme le centre commercial Prima Center Ă  KipĂ©.

    Climat

    Conakry bénéficie d'un climat tropical. La saison sÚche est sous l'influence de l'harmattan de décembre à avril. La saison des pluies est intense et rappelle la mousson.

    Relevé météorologique à Conakry
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 22 23 23 23 24 23 22 22 23 23 24 23 23
    Température maximale moyenne (°C) 31 31 32 32 32 30 28 28 29 31 31 31 31
    Record de froid (°C) 18 17 21 20 19 18 19 20 19 18 21 19 17
    Record de chaleur (°C) 34 34 36 35 35 33 32 31 32 33 33 34 36
    PrĂ©cipitations (mm) 3 3 10 23 158 559 1 298 1 054 683 371 122 10 4 294
    Source : BBC Weather« Average Conditions Conakry, Guinea », BBC Weather (consulté le )

    Histoire

    Le territoire oĂč se trouve Conakry appartenait au royaume de DubrĂ©ka. La rĂ©gion est alors occupĂ©e par les Bagas, qui avaient accueilli des Soussous, venus du nord du Mandingue aprĂšs la destruction de leur capitale sur le Niger en 1236 par Soundjata KeĂŻta. En 1880, BalĂ© Demba, manga (roi) de DubrĂ©ka, signe un traitĂ© de protectorat avec la France, point de dĂ©part de la colonisation de la GuinĂ©e. Le 1er fĂ©vrier 1885, il cĂšde aux Français un terrain sur l'Ăźle de Tombo, prĂšs du village de Conakry,

    La ville en 1912.

    En 1887, les Anglais reconnaissent que l'Ăźle de Tombo, abritant les quatre villages de Conakry, Boulbinet, Krutown et Tombo, relĂšve des Français[5]. Pendant la pĂ©riode française, Conakry devient la capitale de la colonie des « RiviĂšres du Sud » en 1889, puis de la « GuinĂ©e française et dĂ©pendances », colonie autonome placĂ©e sous l’autoritĂ© du gouvernement gĂ©nĂ©ral de Dakar. En 1890, l’üle de Tombo ne compte encore que 150 habitants[4].

    SĂ©lectionnĂ© par les colons français pour sa capacitĂ© Ă  accueillir un port en eau profonde, le site a fait l'objet d’un rĂ©gime de dĂ©veloppement extraverti fondĂ© sur l'exploitation des ressources naturelles, notamment miniĂšres. La bauxite fut ainsi exploitĂ©e dans le pĂ©rimĂštre actuel de la ville de Conakry, puis dans des rĂ©gions plus Ă©loignĂ©es.

    De 1966 à 1972, l'ancien président ghanéen Kwame Nkrumah y vit en exil et y fonde une maison d'édition.

    Politique et administration

    AprĂšs une tentative de dĂ©centralisation en 1991, Conakry regroupe Ă  partir de 2008 les cinq communes : Kaloum, le centre-ville ; Dixinn, oĂč se trouve l'UniversitĂ© de Conakry et de nombreuses ambassades ; Ratoma, connue pour sa vie nocturne ; Matam ; Matoto, qui hĂ©berge l'aĂ©roport ; Kassa avec ses longues plages. Les six communes forment la rĂ©gion de Conakry, l'une des huit rĂ©gions administratives de GuinĂ©e, et elle est dirigĂ©e par un gouverneur. En 2021, Kassa rĂ©ajuste le nombre de communes Ă  six[6].

    Le Code des collectivitĂ©s locales, promulguĂ© en 2006, organise le transfert des compĂ©tences relatives Ă  la gestion des biens collectifs, ainsi qu’à la production de services publics, au bĂ©nĂ©fice des communes.

    Cependant, on peut noter une persistance du contrĂŽle a priori du reprĂ©sentant de l’Etat sur certains actes des collectivitĂ©s, notamment en matiĂšre de marchĂ©s publics. Ainsi, si “du point de vue quantitatif, les actes les plus nombreux sont dispensĂ©s de tout contrĂŽle a priori et sont soumis au principe de l’exĂ©cution de plein droit (
) du point de vue qualitatif, des actes dĂ©terminants pour la libre administration des collectivitĂ©s locales (budget, plan, les marchĂ©s publics, les engagements financiers de la coopĂ©ration dĂ©centralisĂ©e) demeurent encore soumis Ă  l’approbation des autoritĂ©s de tutelle”[7].

    Les différentes communes de la ville sont divisées en quartiers. Dixinn compte 17 quartiers, Kaloum contient 11 quartiers, Matam contient 20 quartiers, Ratoma contient 19 quartiers, Matoto contient 29 quartiers. Les quartiers sont administrés par des chefs de quartiers. Ceux-ci sont épaulés par le conseil de quartier composé de chefs de secteur. Les secteurs sont les plus petites subdivisions administratives. Les chefs de secteurs sont les intermédiaires entre les habitants du quartier et le chef de quartier.

    Le PrĂ©sident Alpha CondĂ© a pu freiner l’installation des Conseils de quartier aprĂšs les Ă©lections communales de 2019[8].

    Maires et gouverneurs

    1955–1958SĂ©kou TourĂ©
    ...
    2006–2007Ahmadou Camara
    2007–2008Malick Sankhon
    2008–2009Soriba Sorel Camara
    2009–2010Mohamed Diop
    2010–2014SĂ©kou « Resko » Camara
    2014—2016Soriba Sorel Camaramort en fonction[9]
    2016—2021Mathurin BangouraDecision du CNRD, aprĂšs le coup d'Ă©tat de 2021 en GuinĂ©e
    Depuis 10 septembre 2021General de brigade M'Mahawa Sylla[10]

    Population et société

    DĂ©mographie

    La ville de Conakry connaĂźt une croissance dĂ©mographique soutenue. En 1958, elle compte 50 000 habitants ; en 1980, 600 000 ; en 1983, 705 300 ; en 1996, 1 092 936 ; en 2008, 1 857 153 et en 2009 2 160 000 (soit une hausse moyenne annuelle de 4,52 % sur la pĂ©riode de 12 ans 1996-2008)[11].

    Conakry est en territoire soussou, population de pĂȘcheurs, dĂ©positaire d'un riche folklore. Les visiteurs sont frappĂ©s par le caractĂšre monumental et la grandeur de l'art Baga. Sa principale divinitĂ© est « Mba » ou « Nimba » la dĂ©esse de la fĂ©conditĂ© et de l'abondance. Son masque est promenĂ© Ă  l'occasion des cultures (semailles et rĂ©coltes). Il est un buste taillĂ© dans un bois massif, avec des macules plates et allongĂ©es. Sa coiffure tressĂ©e et dominĂ©e par un cimier mĂ©dian surplombant un nez aquilin. MalgrĂ© l'influence du christianisme et de l'islam, cause profonde de la mutation de son art, le peuple « soussou » reste fidĂšle Ă  sa culture et le masque est au centre des manifestations rituelles de la forĂȘt sacrĂ©e.

    Rond-point de Bambéto la nuit.

    La population peule, elle, est majoritaire dans la banlieue, notamment dans les quartiers populaires de Hamdallaye, Bambéto, Cosa, ainsi que dans les communes de Matoto et de Dixinn. Ses membres tiennent le commerce et dominent largement l'import-export, ainsi que le grand marché de Madina : c'est ce qui justifie d'ailleurs l'usage prépondérant du poular dans le négoce.

    L'augmentation peut s'expliquer, en partie, par l’immigration en provenance des pays voisins. De nombreux LibĂ©riens et Sierra LĂ©onais sont venus en GuinĂ©e avec le statut de rĂ©fugiĂ© politique dans les annĂ©es 1990. Lors de la crise de 2002 et la crise post-Ă©lectorale de 2010, la GuinĂ©e a connu un fort afflux de migrants ivoiriens.

    Toutefois, depuis ces derniĂšres annĂ©es, le taux d'immigration Ă  fortement diminuĂ©. En 2019, 1500 migrants s’installent Ă  Conakry[12].

    Selon le recensement de 2014, 89 % de ces personnes nĂ©es Ă  l’étrangers proviennent d’un des pays de la CommunautĂ© Ă©conomique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Ces personnes proviennent principalement de CĂŽte d’Ivoire, de la Sierra Leone puis du SĂ©nĂ©gal.

    Français

    En 2014, 42,1 % des habitants de Conakry de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 43,6 % savent le parler et le comprendre[13].

    Autres langues

    À Conakry comme dans le reste de la GuinĂ©e prĂ©vaut une grande diversitĂ© de langues, en plus du français, dont les plus importantes Ă©taient reconnues et enseignĂ©es durant la PremiĂšre RĂ©publique : le soussou, le poular et le malinkĂ©.

    Une grande partie de l'élite, instruite et cultivée, sait parler l'anglais, surtout pour faire du commerce, ou communiquer avec les pays africains anglophones. La chambre de commerce de Conakry encourage l'apprentissage de cette langue, ainsi que le gouvernement guinéen. A Conakry, l'anglais est surtout parlé par des ressortissants libériens, nigérians, ou de Sierra Leone, présents en cette ville.

    Éducation supĂ©rieure

    Comme d'autres, le secteur de l'éducation doit faire face à l'explosion démographique de la capitale, une croissance qui, pour les plus favorisés, fait parfois la part belle à l'enseignement privé et le nombre pléthorique dans le public :

    Ces universitĂ©s proposent des masters en ingĂ©nierie, en gestion et en sciences politiques. Cependant, les jeunes GuinĂ©ens prĂ©fĂšrent encore se former Ă  l’étranger, notamment en France, et, depuis rĂ©cemment, au Maroc ou au SĂ©nĂ©gal.

    Sports

    Conakry compte beaucoup de clubs de football qui jouent dans l'élite comme Horoya AC, Hafia FC, l'AS Kaloum ou l'Atlético de Coléah.

    Conakry dispose aussi des installations sportives les plus importantes du pays comme le stade du 28 Septembre, le stade Général Lansana Conté qui peut accueillir des matchs de football et de l'athlétisme, le stade de la Mission qui accueille seulement des matchs de football.

    Mais les quartiers de Conakry sont en manque d'infrastructures sportives, les jeunes jouent en tranche d'Ăąge dans les rues de la banlieue.

    Santé

    Ambulance devant l'hĂŽpital Ignace Deen.

    La capitale habite les plus grandes hÎpitaux de la Guinée notamment HÎpital Ignace Deen, HÎpital Donka, HÎpital Sino-Guinéen.

    Économie

    Le statut de capitale de Conakry lui confĂšre une activitĂ© administrative importante, mais sa place dans les communications et l'Ă©conomie en gĂ©nĂ©ral est centrale. Elle occupe une grande place dans l'Ă©conomie guinĂ©enne notamment grĂące au port de Conakry (PAC). Un habitant moyen gagne en 2009 environ 600 000 francs guinĂ©ens mensuels, soit 65 euros. La ville abrite de nombreuses usines Coca-cola (boissons), Topaz (peinture et plastique), Ciment de GuinĂ©e, Diamond Cement (cimenteries), Coyah eau minĂ©rale, Savonnerie Diama, Toguna Industrie (engrais). Depuis 2006, de nombreuses compagnies de tĂ©lĂ©communication se sont implantĂ©s comme MTN, Orange, Intercel, Sotelgui et Cellcom. Le secteur bancaire s'est aussi dĂ©veloppĂ© ces derniĂšres annĂ©es avec notamment la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale, Ecobank, BICIGUI et la Banque islamique.

    Paysage prĂšs de Tayaki.


    Les mangroves entourant la ville forment un paysage-ressource amĂ©nagĂ©, notamment Ă  l’Ouest est au Nord-Est de la ville, afin de permettre l’agriculture, notamment la riziculture, l’exploitation du bois, et la saliculture[14]. Ainsi, c’est l’ethnie Baga qui rĂ©colte historiquement le “Bora MalĂ©â€, le riz de mangrove en soussou, selon la technique de la riziculture pluviale[15].

    8,5% des Conakrycas pratiquent l'agriculture dans les bas-fonds et les mangroves dĂ©frichĂ©es situĂ©es autour de la ville. Ils pratiquent le maraĂźchage lors de la saison sĂšche et la riziculture lors de la saison des pluies. Cependant, l’extension de la tĂąche urbaine menace ces territoires consacrĂ©s Ă  l’agriculture. A la fin des annĂ©es 1990, les zones agricoles Ă  Conakry ne permettaient pas d’atteindre l’autonomie alimentaire[16].

    Culture

    Cour intérieure au Musée national de Sandervalia.
    • Le MusĂ©e national de Sandervalia (1960), avec des collections archĂ©ologiques et ethnographiques
    • Le Jardin botanique de Conakry (1894)
    • La BibliothĂšque nationale de GuinĂ©e
    • Les Archives nationales de GuinĂ©e

    ÉvĂ©nements culturels

    La ville fut Capitale mondiale du livre 2017, événement culturel organisé par l'UNESCO, du au . Elle est la troisiÚme ville africaine à avoir accueilli cet événement.

    Jumelages

    La ville de Conakry est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Conakry.
    VillePaysPĂ©riode
    Cleveland[17]États-Unisdepuis
    DakarSénégal
    FreetownSierra Leone

    Architecture et paysage urbain

    Palais du Peuple
    • Le Palais du peuple (1967) est construit par les Chinois. Salle de spectacle et lieu de nombreux Ă©vĂ©nements politiques.
    • Le Palais des nations (1978) et 50 luxueuses villas de style mauresque sont construites pour accueillir une rĂ©union de l'Organisation de l'unitĂ© africaine (OUA), au coĂ»t de 62 millions de US$. Aujourd'hui, ce sont les dignitaires du rĂ©gime, les organisations internationales et les assistants techniques qui occupent les villas. La mort du PrĂ©sident SĂ©kou TourĂ© cause l'annulation de la rĂ©union de l'OUA. En 1996, le Palais est la cible de militaires mutins et bombardĂ© Ă  l'arme lourde, incendiĂ© et pillĂ©. Aujourd'hui, il est l'objet actuellement d'une reconstruction par le professeur Alpha CondĂ©.
    • Le palais des nations appelĂ© palais Mohamed V est la fiertĂ© des GuinĂ©ens
    • la maison du Jardin Camayenne avec sa galerie tournante et son escalier en colimaçon en fer forgĂ© et le MausolĂ©e Camayenne, oĂč les grandes personnalitĂ©s guinĂ©ennes sont inhumĂ©es, dont SĂ©kou TourĂ©
    • la Direction nationale des douanes (Ă  l'entrĂ©e du port de Conakry, restaurĂ© en 1992, incendiĂ© en partie en 1996),
    • la Gare centrale de Conakry (1903)
    • le monument du 22 novembre 1970

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquĂ©es musulmanes. Il y a aussi des Ă©glises et des temples chrĂ©tiens : ArchidiocĂšse de Conakry (Église catholique), Église Protestante ÉvangĂ©lique de GuinĂ©e (Union mondiale de l'Alliance), AssemblĂ©es de Dieu[18].

    Transports

    Transport aérien

    La ville est reliĂ©e par le transport aĂ©rien avec l'aĂ©roport international de Conakry, ou « Ahmed Sekou Toure International Airport » (code IATA : CKY ‱ code OACI : GUCY). Il est aussi la base de la nouvelle compagnie guinĂ©enne Guinea Airlines. L'aĂ©roport se trouve Ă  13 km au nord-est du centre-ville.

    Transport ferroviaire

    Le Conakry Express est le train urbain de Conakry, la capitale de la Guinée.

    Il relie Kagbélen à Kaloum. Il dessert notamment le marché de Madina. Il est le fruit de la coopération entre la Guinée et la Chine. Il circule depuis 2010.

    Transport maritime

    Port de Conakry

    Le port de Conakry est un port à conteneur, situé à Kaloum.Il est plus grand port de la Guinée.

    Le port autonome de Conakry (PAC) est spĂ©cialisĂ© dans l’import de produits alimentaires, industriels et Ă©nergĂ©tiques, et dans l’export de produits miniers. En 2018, le PAC importait 6.712.783 tonnes de produits. Soit 29 % de produits divers, 25 % de clinker (produit de ciment) et 12 % de riz.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. « gouvernement.gov.gn/index.php/
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    3. EncyclopÊdia Universalis, « CONAKRY », sur EncyclopÊdia Universalis (consulté le )
    4. Julie Gangneux-Kebe, « De la production paysagĂšre Ă  la formation des paysages vĂ©cus Ă  Conakry (GuinĂ©e) », Projets de paysage. Revue scientifique sur la conception et l’amĂ©nagement de l’espace, no 21,‎ (ISSN 1969-6124, DOI 10.4000/paysage.2101, lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 89
    6. « AssemblĂ©e nationale : l'Ăźle de Kassa dĂ©vient la 6e commune de Conakry », sur Guinee360 - ActualitĂ© en GuinĂ©e,
, (consultĂ© le ).
    7. (en-US) admin1_8dh8, « Ansoumane Sacko: La libre administration des collectivités locales en Guinée : une évolution normative de la gouvernance locale en matiÚre de contrÎle », sur GuiLaw, (consulté le )
    8. « GuinĂ©e: la Cour suprĂȘme ordonne l’installation des conseils de quartier », sur RFI, (consultĂ© le )
    9. « Soriba Sorel, le gouverneur de Conakry n’est plus ! - AfroguinĂ©e Magazine | Premier site culturel de GuinĂ©e », sur AfroguinĂ©e Magazine | Premier site culturel de GuinĂ©e (consultĂ© le )
    10. cirey.balde, « Le Général de brigade M'Mahawa Sylla nommé gouverneur de la ville de Conakry », sur Vision Guinee, (consulté le )
    11. (en) World Gazetteer - Guinea : largest cities
    12. Organisation internationale pour les migrations, Migration en Guinée PROFIL MIGRATOIRE NATIONAL 2020, , 148 p. (ISBN 978-92-9068-940-9, lire en ligne)
    13. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
    14. Philippe Geslin, « Chapitre 3. Le littoral et la mangrove : un univers convoitĂ© », dans L'apprentissage des mondes : Une anthropologie appliquĂ©e aux transferts de technologies, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « ArchĂ©ologie expĂ©rimentale et ethnographie des techniques », (ISBN 978-2-7351-1903-5, lire en ligne), p. 44–49
    15. « Une marque collective pour valoriser le riz de mangrove en Guinée », sur Gret (consulté le )
    16. Direction National des ForĂȘts et Chasse. (1994), RĂ©sumĂ© du plan d'amĂ©nagement forestier des mangrove de la baie de Sangareya, RĂ©publique de GuinĂ©e, , 14 p. (lire en ligne)
    17. « https://www.clevelandohio.gov/CityofCleveland/Home/Government/MayorsOffice/Office_of_Government_Affairs/SisterCities »
    18. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 1279

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Goerg, Odile, 1985. "Conakry : un modĂšle de ville coloniale française? RĂšglements fonciers et urbanisme, de 1885 aux annĂ©es 1920". Cahiers d'Ă©tudes africaines. Vol. 25 No 99 ("SĂ©grĂ©gation spatiale, sĂ©grĂ©gation sociale"), p. 309-335.
    • Goerg, Odile, 1990. "La genĂšse du peuplement de Conakry". Cahiers d'Ă©tudes africaines. Vol. 30 No 117, p. 73-99.
    • Goerg, Odile, 1997. Pouvoir colonial, municipalitĂ©s et espaces urbains : Conakry-Freetown des annĂ©es 1880 Ă  1914, L'Harmattan, Paris, 1997, 2 vol., v.1, GenĂšse des municipalitĂ©s, 719 p. (ISBN 2-7384-5597-2) ; vol. 2 Urbanisme et hygiĂ©nisme, 535 p.) (ISBN 2-7384-5400-3) (texte remaniĂ© d'une thĂšse de doctorat d'Histoire, UniversitĂ© de Paris VII, 1996)
    • LĂ©vĂȘque, Isabelle; Dominique Pinon & Michel Griffon, Le jardin d'agronomie tropicale, de l'agriculture coloniale au dĂ©veloppement durable, Actes sud/CIRAD, 2005, p. 38. (Le petit lexique colonial).
    • Richard, Alain, Conakry, porte de la GuinĂ©e, Ganndal, Conakry ; EDICEF, Vanves, 1998, 143 p.
    • RiviĂšre, Claude "La toponymie de Conakry et du Kaloum", Bulletin de l'IFAN. Notes et documents. SĂ©rie B: Sciences humaines, Dakar. Vol. XXVIII. Nos. 3-4. Juillet-Octobre 1966. p. 1009-1018

    Articles connexes

    Liens externes

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