Commune libre de Montmartre

• 1920-1924 : Jules Depaquit (maire-dictateur), premier adjoint Pierre Labric.
• 1924-1939 : Roger Toziny, maire adjoint Maurice Hallé.
• 1939 : Dominus[8].
• : Jacques Cathy
• 1990-1998: Jehan Mousnier[9]
• 1998 : Marielle-Frédérique Turpaud

Ambassade de la commune libre du Vieux Montmartre à Jordaan (Amsterdam) en 1956. Le maire Pierre Labric et le garde-champêtre Anatole en mission de jumelage culturel.

Le maire Pierre Labric, le garde-champêtre Anatole et le capitaine des pompiers Petit P… embarquant à l'aéroport Amsterdam Schiphol en 1956.

• 1924-1929 : Lemoine, le pére Labille, adjoint Pierre Labric
• 1929-1972 : Pierre Labric[10] - [11]
• 1974 : Plisson
• 1976 : Bernard Salmon
• 1979-1987 : Jehan Mousnier[12]
• 1987 : Jack-André Yatt (André Gauthier)

Fondée par Maurice Hallé et inaugurée le 17 avril 1921, elle permet à de nombreux artistes d’exposer, reprenant ainsi, « sous une forme libre de toute entrave, les expositions en plein vent, les foires du dix-huitième siècle, où l'on voyait apparaître des peintures académiques. C'est l'exposition et la vente par le producteur lui-même de ses œuvres. Plus tard, artiste coté, il pourra patiemment attendre, dans son atelier, visites et commandes. »[21].

Cette idée est reprise par Pierre Labric, Maire de la Commune Libre du Vieux-Montmartre, sous le nom de Salon de Toile.

Le départ est donné devant le Moulin-Rouge. La course emprunte l'itinéraire suivant: boulevards de Clichy, Rochechouart, rue de Steinkerque, escalier Foyatier, Sacré-Cœur, rues Lamarck, du Chevalier-de-la-Barre, de Clignancourt, Ordener, Damrémont, Lamarck, Caulaincourt, du Mont-Cenis, Norvins, place Jean-Baptiste-Clément, rue Gabrielle, escalier du Calvaire, arrivé place du Tertre. Les prix consistent en victuailles et objets d'utilité domestique. Le vainqueur reçoit un filet de provisions contenant un déjeuner pour six personnes et un vase de Limoges. Tous les concurrents reçoivent un prix, ustensile de ménage, vins, etc.

Le Championnat des « Vieux Jetons », (les concurrents doivent avoir au moins 40 ans), se court sur 200 mètres avec 10 contrôles-ravitaillement où chaque concurrent doit boire au minimum un verre de vin blanc. En 1932 pour le 10e championnat des Vieux Jetons le parcours est réduit de moitié et il ne fait plus que 100 mètres place du Tertre avec 10 contrôles.

La course de côte au ralenti de Montmartre est créée en 1924 par Pierre Labric, organisée par l'Automobile Club de France et la Commune Libre de Montmartre, avec le concours du Petit Parisien, l'objectif est de monter au ralenti et sans caler jusqu'à la place du tertre.

Avant guerre, lors de la Course des porteurs de journaux dont l'arrivée est jugée place du Tertre, la Commune libre du Vieux Montmartre offre une coupe d’argent à là première porteuse ayant escaladé la Butte[22].

Elle est réservée aux poètes, chansonniers, dessinateurs, il faut composer une chanson et exécuter un tableau pendant la course.

Les candidates doivent habiter Montmartre depuis cinq ans, être âgées d'au moins dix huit ans et au plus vingt-quatre, justifier d'un récent certificat de travail d'au moins six mois.

• 1921 : Geneviève Félix[23].
• 1931 : Lilianne Bonnet [24].
• 1933 : Yvonne Toussaints [25]

Concours de vitesse et concours de lenteur

• 1923, mariage d'Alice Méva[26].
• 13 septembre 1926, mariage du lieutenant des pompiers de la Commune libre du Vieux Montmartre.
• 1932, mariage de Zozo Poulbot, la niéce de Francisque Poulbot.
• 16 mai 1933, mariage du clown Champi avec Henriette Picard[27].
• 15 octobre 1933, mariage de Clémence Tiersot, artiste de l'Equipe Champenoise et compositrice des caveaux parisiens, avec Gaston Berthier, poète et chansonnier[28].
• 20 juin 1933, Éliane de Creus et Jean Sablon, Alice Furt et Reda Caire, Lily Mounet et Jean Bastia[Note 1] - [29].
• 20 septembre 1985, le maire de la commune libre de Montmartre, Jehan Mousnier, scelle l'union, le « mariage gag », « pour le meilleur et pour le rire », de deux célèbres humoristes et provocateurs, Coluche, la mariée, et Thierry Le Luron, le marié[30].

• Jean Couvreur, « Montmartre installe son musée », Le Monde,‎ 29 avril 1960 (lire en ligne).
• Jean Couvreur, « Montmartre célèbre son passé et pense à son avenir », Le Monde,‎ 14 septembre 1966 (lire en ligne).
• Roland Dorgelès, Le Château des brouillards, Le Livre de poche, 1973.
• Claude Fléouter, « Coluche-Le Luron, mariage pour rire », Le Monde,‎ 25 septembre 1985 (lire en ligne).
• Jean-Marie Tarrit, Poulbot, gosse de Montmatre, Magellan & compagnie, 2003.
• (en) Jeffrey H. Jackson, « Artistic Community and Urban Development in 1920s Montmartre », French Politics, Culture & Society, vol. 24, n^o 2,‎ été 2006, p. 1-25 (lire en ligne).
• Jean-Claude Gouvernon et Martine Clément, Vive la République de Montmartre, La République de Montmartre, 2011.

• République de Montmartre
• Fête des vendanges de Montmartre

• Photographies de presse en rapport avec la Commune libre de Montmartre lire en ligne sur Gallica
• Photographies de presse en rapport avec la Commune libre du Vieux Montmartre lire en ligne sur Gallica
• Photographies de presse de la foire aux croûtes
• Photographies de presse du championnat de la vie chère
• « La commune libre de Montmartre » [vidéo], sur ina.fr, France Régions 3 Paris, 25 avril 1986 (consulté le 7 janvier 2019).
• « Jehan Mousnier parle de la commune libre de Montmartre » [vidéo], sur ina.fr, France Régions 3 Paris, 25 avril 1986 (consulté le 5 janvier 2019).
• Site de la Commune libre de Montmartre
• Site de La République de Montmartre