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Combat de Villodrigo

Le combat de Villodrigo a pris place le à Villodrigo dans le cadre de la campagne d'Espagne. Il a opposé la légion de gendarmerie impériale de Burgos, les lanciers de Berg et le 15e régiment de chasseurs à cheval à deux corps de dragons anglais qui furent battus.

Le nom de cette bataille figure sur le drapeau de la Gendarmerie nationale française.

Forces en présence

Ordre de bataille français

Avant-garde des armĂ©es françaises d'Espagne et de Portugal : gĂ©nĂ©ral de division Joseph Souham, commandant en chef — 32 escadrons, 4 511 hommes

Ordre de bataille britannique

Le lieutenant-général Stapleton Cotton. Portrait par Mary Martha Pearson, National Gallery, Londres.

Arrière-garde des armĂ©es alliĂ©es : lieutenant-gĂ©nĂ©ral Stapleton Cotton, commandant en chef — 10 escadrons + 2 bataillons + 6 canons, 2 300 hommes

  • Brigade : major-gĂ©nĂ©ral George Anson — 6 escadrons, 800 hommes
    • 11th Light Dragoons Regiment — 2 escadrons, 300 hommes
    • 12th Light Dragoons Regiment — 2 escadrons, 280 hommes
    • 16th Light Dragoons Regiment, lieutenant-colonel Pelly — 2 escadrons, 220 hommes
  • Brigade : major-gĂ©nĂ©ral George von Bock — 4 escadrons, 500 hommes
    • 1st Heavy Dragoons Regiment de la King's German Legion — 2 escadrons, 240 hommes
    • 2nd Heavy Dragoons Regiment de la KGL — 2 escadrons, 260 hommes
  • Brigade d'infanterie : colonel Colin Halkett — 2 bataillons, 1 000 hommes
    • 1st Light Battalion de la KGL — 1 bataillon, 500 hommes
    • 2nd Light Battalion de la KGL — 1 bataillon, 500 hommes
  • Artillerie attachĂ©e : major Downman — 6 canons

DĂ©roulement de la bataille[2]

Le 23 octobre 1812, la cavalerie française, sous les ordres du colonel Béteille, de la gendarmerie, rencontre non loin de la ville de Villodrigo l'arrière-garde anglaise du corps du général Wellington composée de dragons. Le colonel Béteille, qui dispose de la légion de gendarmerie de Burgos, d'un escadron des lanciers de Berg ainsi que du 15e régiment de chasseurs à cheval, ordonne l'attaque contre les neuf escadrons britanniques[3].

Les lanciers de Berg s'élancent les premiers et culbutent un premier rang de dragons. Mais ils menacent d'être ramenés par les autres escadrons ennemis supérieurs en nombres. Béteille s'élance alors en tête de la gendarmerie à cheval et des chasseurs et, au terme d'un furieux combat, met en déroute la cavalerie britannique, lui mettant hors de combat 250 dragons et en lui capturant 85 autres, parmi lesquels cinq officiers[3]. Les Français perdent de leur côté 7 tués et 134 blessés[4], parmi lesquels le colonel Béteille, grièvement blessé par douze coups de sabre[3].

Notes et références

  1. Mané 2011, p. 6.
  2. voir notamment : Michel Roucaud, « La bataille de Villodrigo, le 23 octobre 1812 », dans Napoléon Ier, revue du Souvenir Napoléonien, no 97, août-octobre 2020, p. 42-49.
  3. Martin 1898, p. 8
  4. Sabretache 1897, p. 290

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Emmanuel Martin, La gendarmerie française en Espagne et en Portugal (campagnes de 1807 Ă  1814), LĂ©autey, , 478 p. (BNF 12148) lire en ligne sur Gallica. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • « Combat de Villodrigo (23 octobre 1812) », Carnet de la Sabretache, vol. 5,‎ , p. 286-292 (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • DiĂ©go ManĂ©, « Villodrigo, champ de gloire de la gendarmerie d'Espagne, 23 octobre 1812 », Planète NapolĂ©on, Lyon,‎ , p. 1-6 (lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Roucaud, « La bataille de Villodrigo, le 23 octobre 1812 », dans NapolĂ©on Ier, revue du Souvenir NapolĂ©onien, n°97, aoĂ»t-octobre 2020, pp 42-49.
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