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Combat de Pluméliau

La combat de Pluméliau se déroula en 1793 à la suite d'une révolte paysanne contre la levée en masse lors de la Pré-Chouannerie.

Combat de Pluméliau
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Date
Lieu Pluméliau
Issue Victoire des insurgés
Commandants
• Lieutenant Picard †
• Commissaire Ruinet †
• Frères Le Tellier
• Frères Le Roux
• Le Tohic
• Le Bras
• Louis Calan
• François Le Bouquer
Forces en présence
120 hommes[1]
1 canon[1]
2 000 Ă  3 000 hommes[1]
Pertes
20 morts[1]inconnues

Chouannerie

Batailles

RĂ©voltes paysannes (1792-1793)
CoordonnĂ©es 47° 57′ 30″ nord, 2° 58′ 20″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Pluméliau
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat de Pluméliau
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Combat de Pluméliau

Prélude

Le 13 mars la population de Pluméliau est rassemblée par les officiers municipaux afin de tirer dans le cadre de la levée en masse, mais l'opération est très mal acceptée par la population et tourne à l'émeute, la cocarde du maire est arrachée et foulée au pied[1].

Informés de la situation, les administrateurs de Pontivy décident d'envoyer 120 gendarmes et gardes nationaux de Pontivy accompagnés d'un canon afin de reprendre le recrutement. Le détachement, commandé par le lieutenant Picard accompagné par le commissaire Ruinet, entre dans la soirée dans le bourg de Pluméliau sans rencontrer de résistance. Rassurés par l'absence de signe de rébellion, le lieutenant Picard envoie 16 hommes, commandés par le maréchal-des-logis Chatel, dans les villages environnants afin de procéder à des perquisitions. Le gros de la troupe reste cantonnée dans le bourg mais Picard ne fait placer qu'une seule sentinelle dans la tour de l'église[1].

Cependant le tocsin retentit aux alentours et les paysans venus de Bieuzy, Guern, Melrand, Quistinic, Bubry et du canton de Locminé marchent sur Pluméliau[1].

DĂ©roulement

Le , Ă  11 heures du matin, les gardes nationaux sont rassemblĂ©s devant l'Ă©glise afin de procĂ©der au recrutement lorsque les insurgĂ©s entrent dans le bourg. Les premiers groupes semblent peu belliqueux et ne suscitent pas la mĂ©fiance, plusieurs paysans semblent mĂŞme ivres, nĂ©anmoins ce sont bientĂ´t 2 000 Ă  3 000 hommes qui font leur entrĂ©e dans le bourg armĂ©s de faux, de haches, fourches et autres outils agricoles. La sentinelle n'annonce que trop tard leur arrivĂ©e et sera accusĂ©e de complicitĂ© avec les insurgĂ©s[1].

Les paysans chargent en poussant de hurlements qui Ă©pouvantent les gardes nationaux, ceux-ci n'ont pas le temps de se mettre en formation, prennent la fuite et se dispersent après une courte rĂ©sistance. Les insurgĂ©s les poursuivent aux cris de « Tor Ă© ben Â» (« Casse lui la tĂŞte Â»)[1]. 20 RĂ©publicains trouvent la mort dans la poursuite, dont le lieutenant Picard et le commissaire Ruinet, ainsi que 15 gardes nationaux et 3 gendarmes. Le soir, 17 corps, la plupart mutilĂ©s, sont enterrĂ©s par les insurgĂ©s dans le cimetière de PlumĂ©liau, trois autres seront dĂ©couverts plus tard[1].

Dans les jours qui suivent, les républicains reprennent l'avantage, deux des chefs, Le Tellier et Le Bouquer, dénoncés par un nommé Le Tutour, sont guillotinés à Pontivy le 28 mars[1].

Bibliographie

Références

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