Accueil🇫🇷Chercher

Combat d'Ambon

La combat d'Ambon a lieu le lors de la chouannerie. Il s'achève par la victoire des chouans qui s'emparent par surprise du bourg d'Ambon.

Combat d'Ambon
Informations générales
Date
Lieu Ambon
Issue Victoire des chouans
Commandants
• Capitaine Poterel
• Capitaine Pitel
• Sébastien de La Haye de Silz
• Auguste de La Haye de Silz
Forces en présence
~ 100 hommes[1]2 000 hommes[1]
Pertes
~ 100 prisonniers[1]Aucune ou faibles[1]

Chouannerie

Batailles

CoordonnĂ©es 47° 33′ 16″ nord, 2° 33′ 18″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat d'Ambon
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat d'Ambon
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Combat d'Ambon

Prélude

En novembre 1793, la nouvelle de la traversĂ©e de la Loire par les VendĂ©ens et du dĂ©but de la VirĂ©e de Galerne provoque des troubles dans l'est du Morbihan : dans les environs de Muzillac et Rochefort-en-Terre, et plus particulièrement Ă  Elven, Sulniac, Limerzel et Noyal-Muzillac[1]. Plusieurs rassemblement de rebelles, menĂ©s par les frères de Silz sont opĂ©rĂ©s[1]. Le Morbihan est alors dĂ©pourvu de troupes importantes, le reprĂ©sentant en mission Prieur de la Marne ayant envoyĂ© l'essentiel des forces contre les VendĂ©ens[1]. Seuls quelques dĂ©tachements de quelques centaines d'hommes sont rĂ©unis[1]. NĂ©anmoins l'un d'eux obtient un premier succès le 22 novembre, Ă  Le Gorvello, en Sulniac, oĂą il surprend et disperse un rassemblement de 200 Ă  300 insurgĂ©s[1]. Dix paysans sont pris et fusillĂ©s[1]. Cependant un rassemblement bien plus important est opĂ©rĂ© Ă  La ClartĂ©, en Lauzach[1]. Plus de 2 000 hommes de Lauzach, Berric et Noyal-Muzillac y sont prĂ©sents, armĂ©s de faux et de fusils pour un petit nombre[1].

DĂ©roulement

Le 23 novembre, à trois heures du matin, les chouans, menés par les frères de Silz, se mettent en route pour Ambon[1]. En chemin, ils apprennent le massacre du rassemblement du Gorvello, mais cette nouvelle les exalte au lieu de les décourager[1].

Ambon est alors occupé par 60 volontaires d'un bataillon de Quimperlé commandés par le capitaine Pitel et par quelques gardes nationaux de Vannes sous les ordres du capitaine Poterel, à qui a été confié le commandement de la garnison[1].

À cinq heures du matin, les insurgés attaquent le bourg. La porte de la caserne est forcée et les Républicains sont pour la plupart surpris en plein sommeil et fait prisonniers[1]. Les insurgés s'emparent de 200 fusils, de munitions et de vivres[1].

Références

  1. Cadic, t. I, 2003, p. 407-410.

Bibliographie

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.