Accueil🇫🇷Chercher

Combat de Coëtbihan

La combat de Coëtbihan a lieu lors de la Chouannerie. Le , les insurgés marchent sur la petite ville de Questembert mais ils sont repoussés par les Républicains.

Combat de Coëtbihan
Informations générales
Date
Lieu Questembert
Issue Victoire des RĂ©publicains
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Commandants
• Jean-Jacques Duboys• Sébastien de La Haye de Silz
• Auguste de La Haye de Silz
Forces en présence
300 hommes[1]
1 canon[1]
1 200 hommes[1]
Pertes
inconnues30 Ă  40 morts[1]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 47° 37′ 43″ nord, 2° 23′ 50″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Coëtbihan
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat de Coëtbihan
GĂ©olocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Combat de Coëtbihan

Prélude

Bien que repoussĂ©s et dispersĂ©s Ă  Muzillac, les insurgĂ©s se rĂ©unissent dès le lendemain de la bataille au bois de Cohignac, en Berric, puis se ravitaillent au château de Pinieux[2], au nombre de 1 200 selon l'administration de Vannes[1], ils gagnent Noyal-Muzillac avec l'intention de s'emparer de Questembert qui n'est plus dĂ©fendue[2].

Quelques heures après la défaite des insurgés à Muzillac, un détachement de gendarmes et volontaires républicains gagne la petite ville de Questembert commandés par le commissaire Le Gall. Les patriotes de la commune envoient alors les cavaliers dans les campagnes afin de détruire les dernières bandes d'insurgés que les Républicains supposent en déroute et dispersés. Mais, les gendarmes tombent dans une embuscade au village de Lagrée. Ils s'enfuient aussitôt et regagnent Questembert, deux heures après leur départ. Cédant à la panique, les soldats républicains évacuent la commune et se replient sur Rochefort-en-Terre[2].

Le combat

L'administration de Questembert fait armer ses habitants et poste des sentinelles, mais les autorités de Rochefort-en-Terre, après avoir vu les fuyards rentrer dans ses murs, envoient de nouvelles troupes menées par Jean-Jacques Duboys, commandant du bataillon du Maine-et-Loire[2] ; 300 hommes et un canon[1]. Le 25 novembre, celui-ci fond sur Noyal-Muzillac, dont le bourg et les villages sont livrés au pillage, puis il regagne Questembert. Mais, en chemin, à Coëtbihan, près de Limerzel, les Républicains aperçoivent les insurgés qui marchent sur la ville[2].

Le combat s'engage Ă  deux heures de l'après-midi, le village est incendiĂ© et les RĂ©publicains mieux armĂ©s et disposant d'un canon repoussent les insurgĂ©s[2]. Selon le rapport de l'adjudant-gĂ©nĂ©ral Avril Ă  Vimeux, 30 Ă  40 rebelles ont Ă©tĂ© tuĂ©s et les survivants se sont dispersĂ©s[1].

La répression

Apprenant que 3 000 hommes commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Tribout marchent sur le Morbihan, la plupart des insurgĂ©s rentrent chez eux. Vainqueurs, les RĂ©publicains ordonnent aux paysans de se soumettre, de regagner leurs foyers, de rendre leurs armes et de dĂ©noncer leurs chefs, faute de quoi leurs biens seront confisquĂ©s et leurs maisons dĂ©truites. Si les campagnes se calment, les paysans ne se pressent pas d'obtempĂ©rer sur ces deux derniers points, aussi le reprĂ©sentant Jean-Baptiste Carrier envoie Le Batteux pour rĂ©primer la rĂ©bellion[2].

Dès le lendemain de la bataille, à Coëtbihan, un homme et un enfant sont assassinés par des soldats républicains et la tête du premier est tranchée. Le Batteux arrive à Questembert le 29 novembre, il fait arrêter la municipalité et se porte ensuite contre Noyal-Muzillac, le . Le bourg est une nouvelle fois pillé, la population est surprise à l'église. Tous les hommes sont interrogés un par un. Huit sont fusillés ou tués en tentant de s'enfuir[2].

Dans les jours qui suivent, deux suspects sont encore fusillés à Questembert et Muzillac, Le Batteux ordonne en outre de faire détruire toutes les chapelles. Il part pour Vannes le 11 décembre, mais quelques jours après les représentants Tréhouart et Jullien le rappellent à Redon où il est mis aux arrêts pour ses exactions. Après un court emprisonnement, il est finalement relâché à la suite de l'intervention de Carrier[2].

Bibliographie

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.