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Collandres-Quincarnon

Collandres-Quincarnon est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Collandres-Quincarnon
Collandres-Quincarnon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Conches
Maire
Mandat
Bruno Frichot
2020-2026
Code postal 27190
Code commune 27162
Démographie
Gentilé Collandrais
Population
municipale
242 hab. (2020 en augmentation de 14,15 % par rapport à 2014)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 34″ nord, 0° 50′ 42″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 167 m
Superficie 7,98 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Conches-en-Ouche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Collandres-Quincarnon
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Collandres-Quincarnon

    Géographie

    Localisation

    Village du pays d'Ouche[1]

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 706 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Breteuil », sur la commune de Breteuil, mise en service en 1957[10] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 668,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 27 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Collandres-Quincarnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), forêts (6,8 %), prairies (2,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Collandres est attesté sous les formes Charlanda vers 1130 (charte de Henri Ier)[24], Chorlandis en 1035 dans une copie du XIIe siècle[25], Corland en 1221 (charte de Robert de Courtenay, 1er cartulaire d’Artois), Collandon en 1269 (charte de Robert d’Artois), Corlandie (cartulaire de Conches), Colandres en 1782 (coutumier des forêts d'Hector de Chartres)[24].

    Ce toponyme a été rapproché de Collandres (autrement Colandres) dans le Cantal[26], attesté sous les formes Colandre en 1333 et Calandre en 1443[27].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing y ont vu un composé basé sur les appellatifs toponymiques court et lande[28], bien que ni les formes anciennes de Collandres[-Quincarnon], ni celles de Collandres (Cantal) n'attestent de la présence d'un t. De plus, ce type de composé est plutôt insolite en Normandie[29]. En outre, aucune forme ancienne de Collandres (Cantal) ne postule lande mais bien -landre[s], ce qui rend le rapprochement avec Chorlandis, ancienne forme de Collandres[-Quincarnon], hypothétique.
    C'est pourquoi Ernest Nègre préfère pour Collandres (Cantal) un nom de personne pris absolument et attesté : Calandre[30], auquel il n'associe pas Collandres[-Quincarnon].

    François de Beaurepaire décompose le toponyme en Coll-andres et il voit dans le second élément -andres le même que celui que l'on trouve dans Nassandres, à savoir Nass-andres, autre commune de l'Eure, située à 20 km de Collandres-Quincarnon. En effet, la forme la plus ancienne de Nassandres est Naçandes en 1179. François de Beaurepaire croit reconnaître une finale gauloise -anda, semblable à celle que l'on retrouverait dans Esglandes (Manche), Bréviande (Aube) ou encore Chamarande[29]. Cependant, la plupart des spécialistes voient dans Esglandes ou Chamarande, des toponymes en -randa, c'est-à-dire le mot gaulois randa « frontière Â». Cette solution est possible pour Collandres si l'on considère la forme Chorlandis comme une cacographie ou une métathèse pour *Colrandis. Le premier élément est de toute façon obscur[29].

    Quincarnon est une ancienne paroisse et une ancienne commune rattachée en 1837 à Collandres pour former la commune de Collandres-Quincarnon.

    Elle est connue par une forme tardive Esquerquernon(1er cartulaire d’Artois)[31] ou Esquerquenon en 1269. François de Beaurepaire rapproche Quincarnon des nombreux Écaquelon de Normandie, dont Écaquelon (Eure, Schacherlon en 1174)[32], à la suite de Jean Adigard des Gautries. Puis sous les formes Escuerquenon en 1276 (cartulaire de Saint-Wandrille), Esquincargnon en 1336[31], Quinquernon et Esquinquernon en 1368 (archives nationales), Guingernon et Esquincarnon en 1419[31], Quinquarnon en 1473, Quiquernon en 1469, Guingernonau XVIIe siècle, Quinquarnon entre 1700 et 1767[31].
    Jean Renaud dénombre cinq Écaquelon, en tenant compte d'Écatelonde (Seine-Maritime, Scakerlonde en 1165).

    Pour associer étymologiquement Quincarnon aux différents Écaquelon, il faut préalablement supposer que la forme Esquerquenon soit une cacographie pour *Esquequernon (*Eskekernon), car le premier élément des nombreux Écaquelon est manifestement Scaker- (et non pas *Scarke-) comme en témoignent les formes anciennes du type Scakerlonde, Schacherlon ou Escakerlon. Elles s'expliquent toutes très bien phonétiquement : Scaker- a régulièrement abouti à Escaker-, puis Écaque-, le [r] final d’Escaker- s'étant finalement assimilé au [l] suivant de -lon. Quant à la graphie Schacher- en ancien français, elle note simplement Scaker en réalité.
    François de Beaurepaire reprend la proposition d'Adigard des Gautries d'expliquer Skaker- par le vieil anglais sceacre « voleur Â»[29]. En réalité, il s'agit du vieil anglais noté scÄ“acere. Le second élément -non résulte de la nasalisation du [l] de -lon. La finale -lon remonte au vieux norrois lundr « bois, forêt Â», comme le montrent les attestations de différents noms en -lon, dont les plus anciennes portent la trace du [d] sous la forme d'un t : -lunt cf. Lignon (Venon, Lillunt en 1011) ou Iclon (Seine-Maritime, Ichelunt en 1088). La forme Lunda a donné les différents la Londe de Normandie, mot qui faisait encore sens au XVe siècle, c'est-à-dire « forêt, bois Â».

    Le sens global du toponyme Quincarnon serait donc « bois des voleurs Â»[29].

    Histoire

    En 1837, Quincarnon est absorbée par Collandres qui sera dénommée Collandres-Quincarnon en 1914.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Bruno Frichot DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 242 habitants[Note 8], en augmentation de 14,15 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230225251234227220321318324
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    344324311283274242231248227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    228246238194205206215235221
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    191171175155165192197199212
    2018 2020 - - - - - - -
    240242-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame de Collandres
    • Église Saint-Jacques de Quincarnon
    • Église Notre-Dame de Collandres.
      Église Notre-Dame de Collandres.
    • Croix de cimetière à Collandres.
      Croix de cimetière à Collandres.
    • Église Saint-Jacques de Quincarnon .
      Église Saint-Jacques de Quincarnon .
    • If multiséculaire et croix de cimetière à Quincarnon.
      If multiséculaire et croix de cimetière à Quincarnon.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Breteuil - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Collandres-Quincarnon et Breteuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Breteuil - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Collandres-Quincarnon et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 59.
    25. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 978-2-7084-0067-2, OCLC 9675154, LCCN 82137355), p. 92-93.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979, p. 200a.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    29. François de Beaurepaire, op. cit..
    30. Ernest Nègre, op. cit..
    31. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 178.
    32. François de Beaurepaire, op. cit., p. 163.
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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