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Colette Peignot

Colette Peignot, née le à Meudon et morte le à Saint-Germain-en-Laye, est une femme de lettres française connue sous le pseudonyme de Laure. À sa mort, elle laisse derrière elle plusieurs manuscrits poétiques, enflammés et torturés, dont Histoire d'une petite fille (1943).

Colette Peignot
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière de Fourqueux (d)
Pseudonymes
Laure, Claude Araxe
Nationalité
Activités
Père
Mère
Suzanne Peignot (d)
Fratrie
Charles Peignot
Madeleine Peignot (d)
Geneviève Peignot (d)
Autres informations
Influencée par
Prononciation
Ĺ’uvres principales
Histoire d'une petite fille (d) ()

Biographie

Colette Peignot est issue d’une famille bourgeoise et cultivée[1] ; du côté maternel, son grand-père est imprimeur en taille-douce (Charles-Armant Chardon), son arrière-grand-père est académicien et fondateur du Musée du Moyen Âge (Albert Lenoir) et son arrière-arrière-grand-père est le fondateur du Musée des monuments français (Alexandre Lenoir); du côté paternel, son père est un fondeur de caractères typographiques (Georges Peignot), responsable de la création de plusieurs polices de caractères renommées (Grasset, Auriol, Garamond, etc.) dans le cadre de l'entreprise G. Peignot et Fils.

L'enfance de Colette Peignot est pourtant tragique. Trois drames la marquent à jamais ; à 13 ans, elle perd son père et ses trois oncles, fauchés par la Première Guerre mondiale (la douleur ébranle profondément la famille, la veuve ne quittera plus l'habit de deuil jusqu'à sa propre mort dans les années 1960). Ensuite, au même âge, elle contracte la tuberculose au contact de son oncle Lucien et de sa jeune cousine[1] (qui n'en réchappèrent pas, ni l'un ni l'autre) et manque d'en mourir d'une violente crise. Enfin, elle est victime d'abus sexuels répétés de la part d'un ecclésiastique, et du déni de sa mère bigote[2].

Élève du Cours Desir, étudiante éphémère de Marguerite Long, elle entre bientôt en rébellion avec sa famille et son milieu en menant une vie de femme libre.

En 1925, elle rencontre le journaliste anarchiste Jean Bernier, ami de Drieu et des surréalistes, son aîné de huit ans. Leur relation se place d'emblée dans une recherche d'absolu: Ella Maillart, amie de Colette Peignot, rapporte qu'elle aurait lancé dès le premier soir: « Je veux boire votre sang à votre bouche »[3]. Mais le couple mal assorti (il entretient une liaison avec une femme malade qu'il tient en pitié) ne dure pas, se déchire, entre épreuves d'absence et épisodes de maladie. Elle part en Corse, puis voyage dans le sud de la France, puis revient à Paris. Elle découvre qu'elle est enceinte[3] en même temps qu'elle est terrassée par une crise de tuberculose. Épuisée, le 9 janvier 1927, Colette Peignot se tire une balle dans la poitrine. Elle en réchappe.

En 1928, après ou lors d'un sĂ©jour au sanatorium de Leysin, elle rencontre Eduard Trautner, mĂ©decin, poète et Ă©crivain proche des cercles communistes, ami de Brecht. Elle part vivre six mois Ă  Berlin (au no 129 de la Hohenzollerndamm) dans une rĂ©clusion et une soumission totales : fin lettrĂ©, Trautner est un amateur de Sade et de Sacher-Masoch, et ses fantasmes entrent en rĂ©sonance avec le nihilisme de sa proie. Elle s'Ă©chappe en concluant : « Une nuit je me suis enfuie. C’était trop, trop parfait dans le genre Â»[4].

En 1930, elle met Ă  profit ses cours de langue russe suivis aux Langues orientales et, dans un Ă©lan idĂ©aliste, part en Union soviĂ©tique pour y partager la vie des moujiks dans un kolkhoze. En route, elle rencontre des Ă©crivains, Victor Serge et Boris Pilniak (dont elle devient la maĂ®tresse). Elle sĂ©journe Ă  Leningrad, Sotchi et Moscou. Mais, dĂ©sargentĂ©e et malade, elle doit revenir en France. 

Elle mène ensuite une vie dissolue Ă  Paris, rue Blomet, se donnant sans plaisir Ă  des hommes de passage, selon G. Bataille[5]. Puis elle rencontre Boris Souvarine, l'un des fondateurs du Parti communiste français, surnommĂ© « LĂ©on BourĂ©nine » dans les Écrits de Laure, avec qui elle entretient une relation apaisĂ©e mais triste. Dans son sillage, elle adhère et participe activement aux rĂ©unions du Cercle communiste dĂ©mocratique, oĂą elle croise la philosophe Simone Weil avec qui elle se lie d'une profonde amitiĂ©, ainsi que Michel Leiris, Georges Bataille, Raymond Queneau, Pierre Kaan, Karl Korsch...

Grâce Ă  l'hĂ©ritage de son père qu'elle peut toucher enfin, elle subventionne abondamment la revue du Cercle, La Critique sociale, et y Ă©crit Ă©galement plusieurs articles (treize sous le nom de plume « Claude Araxe », deux sous les seules initiales de « C. P. », soit sept comptes rendus d'ouvrages publiĂ©s originellement en russe et huit articles sur la politique ou la culture soviĂ©tique [6]). Le nom « Araxe Â» est le nom d’un fleuve d’AzerbaĂŻdjan, Ă©voquĂ© par Virgile dans l'ÉnĂ©ide, « torrentiel, qui ne supportait pas qu’on lui imposât un pont pour le franchir Â», comme le lui rĂ©vèle Souvarine.

En 1933 et 1934, elle Ă©crit Ă©galement six articles[7] pour Le travailleur communiste syndical et coopĂ©ratif (hebdomadaire de Paul Rassinier), organe de la FĂ©dĂ©ration communiste indĂ©pendante de l'Est, fondĂ©e en novembre 1932 par un groupe de communistes oppositionnels du Doubs, avec le soutien du Cercle de Souvarine. 

Publicité pour l'ouvrage L'étoile rouge de Alexandre Bogdanov, traduit du russe par Colette Peignot, paru en feuilleton dans Le Populaire, 5 août 1936

En 1934, elle quitte Boris Souvarine pour Georges Bataille. Victime d'une « prĂ©tendue crise de dĂ©mence »[8], elle est hospitalisĂ©e dans la clinique du docteur Weil, père de Simone Weil, et suivie ensuite par le docteur Adrien Borel, psychiatre et ami de Bataille. Pendant l'Ă©tĂ© 1935, elle s'installe chez Georges Bataille. Leur relation « intense »[9] se rĂ©vèle destructrice, entre alcoolisme, humiliations publiques, et tournĂ©e des bordels, mais Ă©galement mondaine et cultivĂ©e, en compagnie de Michel Leiris, AndrĂ© Masson, Roger Caillois, Pierre Klossowski et Denise Rollin, tout autant que folle (la sociĂ©tĂ© secrète AcĂ©phale et son dĂ©lire de sacrifice humain en Ă©tant le prototype le plus abouti). C'est Ă  ce moment qu'elle choisit son nouveau nom de plume, Laure, l’un de ses prĂ©noms de baptĂŞme (Colette Laure Lucienne Peignot), mais aussi en rĂ©fĂ©rence Ă  Laure de Sade, la muse de PĂ©trarque et l'aĂŻeule du « divin marquis Â».

Colette Peignot finit sa vie dans une indigence complète, médicamentée à l'extrême, et la tuberculose l'emporte, en 1938, à trente-cinq ans, dans une chambre triste et austère louée par Georges Bataille à Saint-Germain-en-Laye[10]. Peu avant de mourir, elle écrit à Bataille : « J’ai haï notre vie, souvent je voulais me sauver, partir seule dans la montagne (c’était sauver ma vie maintenant je le sais). »

Elle est enterrĂ©e au cimetière de Fourqueux, alors en Seine-et-Oise, dans une tombe difficile Ă  identifier, surmontĂ©e d'un buis taillĂ© en forme de « L » [11] - [12]. Juste avant la fermeture du cercueil, Michel Leiris y glisse cinq dĂ©s, « concrĂ©tions du destin que l'on tient dans la main »[13]; de son cĂ´tĂ©, Georges Bataille jette sur la dĂ©pouille quelques pages du Mariage du ciel et de l'enfer de William Blake[5]. Quelques annĂ©es plus tard, il Ă©voque avec Ă©motion la douloureuse agonie de Laure, dans de nombreux fragments retrouvĂ©s de son essai Le Coupable (1944), Ă©crivant notamment : « Je viens de raconter ma vie : la mort avait pris le nom de LAURE »[14].

Colette Peignot a souffert toute sa vie d'une santé fragile, de crises de fièvre, de toux à en perdre connaissance, crises nerveuses, pulsions suicidaires, avortements… Elle a erré de sanatoriums en maisons de repos, nomade médicale (« l'errance continue «, « litanie de ses déplacements »[15]) à une époque où l'on traite la tuberculose par l'inactivité : Vernet-les-Bains en 1919, Barèges, Lourdes et Lavernoze en 1923, Banyuls en 1926, Bois-Cerf en Suisse, Céret, Prats-de-Mollo, Laccabanasse en 1927, Leysin en 1928, Combloux en 1930, etc.

Écrits de Colette Peignot

Colette Peignot n'a rien publié de son vivant, en dehors de ses écrits engagés ou journalistiques. Sa renommée littéraire est posthume et tient à la double publication, en 1939 et 1943, d'une série de manuscrits sous le nom de Le Sacré et d'Histoire d’une petite fille, malgré la violente opposition de son frère Charles (« je vous mets au défi de prétendre que vous avez quelque droit intellectuel ou moral sur [ces manuscrits] »[16]). Son œuvre littéraire est donc entièrement forgée par Michel Leiris et Georges Bataille, ainsi que son nom de plume, Laure[17]:

Cette amie, écrit Leiris, avait choisi pour se dépeindre le prénom émouvant de “Laure”, émeraude médiévale alliant à son incandescence un peu chatte une suavité vaguement paroissiale de bâton d'angélique. (Fourbis, p. 495)

En 1971, les manuscrits sont re-publiés, toujours contre la volonté de son frère Charles[9], par son neveu, le poète Jérôme Peignot (pour qui elle aura été une « mère diagonale », titre de la préface). À cette occasion, en prévision d'un procès qui n'a pas eu lieu (grâce à des coupes dans le manuscrit, dont témoignent les espaces laissés en blanc), une Association des amis de Laure est créée par Michel Leiris, Georges Bataille, Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Claude Mauriac, Bernard Noël.

  • 1939 : Le SacrĂ©. Suivi de poèmes et de divers Ă©crits, Paris : Imprimerie des 2 artisans. Ă‰dition hors-commerce, tirage Ă  200 exemplaires, dont 40 sur vergĂ© d'Arches ; tous les exemplaires sont nominatifs et portent la mention « Aucun exemplaire ne sera remis autrement qu'Ă  titre personnel ».
  • 1943 : Histoire d’une petite fille, Paris, 55 pages. Édition hors-commerce, tirage Ă  40 exemplaires, dont 5 sur papier ancien. (Évocation des violences sexuelles de « Monsieur l’AbbĂ© chĂ©ri Â». Bataille se servira de ces souvenirs pour son ouvrage L’AbbĂ© C.)
  • 1971 : Écrits de Laure, Paris, Jean-Jacques Pauvert (prĂ©cĂ©dĂ© de « Ma mère diagonale » par JĂ©rĂ´me Peignot et de « Vie de Laure » par Georges Bataille)
  • 1976 : Laure. Écrits, fragments inĂ©dits, Éditions Change-Errant, 317 p.
  • 1977 : Écrits de Laure. Écrits, fragments, lettres. Paris, Jean-Jacques Pauvert (traduction en Italie, en Allemagne, aux États-Unis, au Japon). RĂ©Ă©ditions en 1985 et 2005.
  • 1978 : Écrits. Fragments, lettres. Paris, Union gĂ©nĂ©rale d'Ă©ditions, collection 10/18
  • 1987 : Écrits retrouvĂ©s, prĂ©face de JĂ©rĂ´me Peignot, Mont-de-Marsan, Les Cahiers des Brisants
  • 1999 : Une rupture. 1934 (correspondance avec Boris Souvarine, sa famille, Georges Bataille, Pierre et Jenny Pascal, et Simone Weil), texte Ă©tabli par JĂ©rĂ´me Peignot et Anne Roche, Paris, Éditions des Cendres, 192 p.
  • 2014 : les Cris de Laure, fragments, poèmes et correspondance inĂ©dits, Ă©dition Ă©tablie par Rebecca Ferreboeuf et Jean-SĂ©bastien Gallaire, Meurcourt, Éditions les Cahiers, 2014.
  • 2015 : Le Triste Privilège ou une vie de Conte de fĂ©e, Paris, Allia, 64 p. (ISBN 978-2-84485-871-9)
  • 2019 : Écrits complets, Ă©dition prĂ©sentĂ©e, Ă©tablie et annotĂ©e par Marianne Berissi et Anne Roche, postface de JĂ©rĂ´me Peignot ("Ma mère diagonale", 1970), abondant cahier de photographies, bibliographie, index, Meurcourt, Éditions les Cahiers, 2019, 958 p.

Bibliographie

  • Élisabeth BarillĂ©, Laure, la Sainte de l’abĂ®me, Paris, Flammarion, 1997
  • Georges Bataille, Le Coupable (1944), Paris, Gallimard, Ĺ’uvres complètes, tome V, 1973
  • Georges Bataille, Écrits de Laure, Paris, Jean-Jacques Pauvert, , « Vie de Laure »
  • Jean Bernier (prĂ©f. Dominique Rabourdin, postface JĂ©rĂ´me Peignot), L’amour de Laure, Paris, Flammarion, coll. « Textes »,
  • Jean-Paul Enthoven, « Laure et ses blasphèmes », dans La dernière femme, Paris, Grasset,
  • Jean-Luc Froissart, L’Or, l’âme et les cendres du plomb : l'Ă©popĂ©e des Peignot, 1815-1983, Paris, librairie TekhnĂŞ, , 394 p. (ISBN 2-9522836-0-5)
  • Michel Leiris, La Règle du jeu II. Fourbis, Paris, Gallimard, , 239 p. (ISBN 978-2-07-023872-9)
  • Claude Leroy, Le Mythe de la passante de Baudelaire Ă  Mandiargues, Paris, PUF, coll. Perspectives littĂ©raires, 1999
  • Alain Marc, « Poème Ă  Laure », Tombeau pour les rares, Ă©ditions de Corlevour, 2010
  • Aldo Marroni, Laure. Colette Peignot et l´érotique engagĂ©e , Milan, Italie, Mimesis, 2020
  • Catherine Maubon, "Histoire d'une petite fille ou le rĂ©cit dĂ©couvert", Énonciations – 34-44 (universitĂ© Paris VII), n° 10, octobre 1982, p. 109-129.
  • Catherine Maubon, "L'instant sacrĂ© : Colette Peignot, Leiris et Bataille", Cahiers Bataille (facultĂ© des Lettres de Clermont-Ferrand II), n° 2, mars 1983, p. 36-58.
  • Catherine Maubon, "L'expĂ©rience “politique” de Colette Peignot" et "Un amour de Laure", in Anne Roche et Christian Tarting (s. dir.), Des annĂ©es trente: groupes et ruptures, Paris, Éditions du CNRS, 1985, p. 187-197 & 197-203
  • JĂ©rĂ´me Peignot, « Repère biographiques », dans Laure. Une rupture. 1934, Paris, Éditions des cendres, , 185 p.
  • JĂ©rĂ´me Peignot, 1971. « Les Ă©crits de Laure, entretien de JĂ©rome Peignot avec Alain Clerval ». Chroniques de l'art vivant. no 24 (octobre)
  • Boris Souvarine (s. dir.). La Critique sociale. Revue des idĂ©es et des livres 1931-1934, prologue de Boris Souvarine, Paris, Éditions de la DiffĂ©rence, 1983 (reprise en un volume du contenu de la revue La Critique sociale)
  • Site Atelier Bernard NoĂ«l, Laure dĂ©doublĂ©e, 2021

Cahiers Laure

Les Éditions les Cahiers publient des cahiers d'auteur consacrés à Colette Peignot : les Cahiers Laure.

  • Cahiers Laure n°1, fĂ©vrier 2013[18]. Direction de rĂ©daction : Rebecca Ferreboeuf, Jean-SĂ©bastien Gallaire.
  • Cahiers Laure n°2, novembre 2019[19]. Direction de rĂ©daction : MĂ©lanie Beauchemin, Rebecca Ferreboeuf.

Notes et références

  1. Jean-Luc Froissart, L’or, l’âme et les cendres du plomb : l'épopée des Peignot, 1815-1983, Paris, librairie Tekhnê, , 400 p. (ISBN 2-9522836-0-5)
  2. Thomas Swoboda : « la présence dans la maison familiale de ce Tartuffe moderne que fut l'abbé [Marcel] Pératé qui, censé aider Madame Peignot à soigner la morale de ses enfants, profita de l'occasion pour abuser sexuellement de ses filles », Histoires de l’œil, Amsterdam / New York, Rodopi, , p. 198
  3. Élisabeth Barillé, Laure. La sainte de l'abîme, Paris, Flammarion, , 377 p., p. 100
  4. Colette Peignot, Écrits de Laure, Paris, Jean-Jacques Pauvert, , p. 124
  5. Marcel Moré, « Georges Bataille », dans Écrits de Laure, Paris, Jean-Jacques Pauvert, , p. 66-67
  6. (en) Milo Sweedler, The Dismembered Community : Bataille, Blanchot, Leiris, and the Remains of Laure, Newark, University of Delaware Press, , 214 p., p. 71
  7. Publiés dans la revue Le Fou parle, no 10, 1979, par Jérôme Peignot ; cf. Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite, Paris, Seuil, 1999, p. 255 et p. 643, note 34 ; elle mentionne un séjour de Colette Peignot en URSS en 1930.
  8. Jérôme Peignot, « Repère biographiques », dans Laure. Une rupture. 1934, Paris, Éditions des cendres, , 185 p., p. 163
  9. Jérôme Peignot, 1971. « Les écrits de Laure, entretien de Jérome Peignot avec Alain Clerval ». Chroniques de l'art vivant. no 24 (octobre)
  10. À Saint-Germain-en-Laye, au 59bis rue de Mareil, dans une maison qu’habita Maurice Denis
  11. Cimetières de France et d'ailleurs.
  12. Bernard Goarvot, Artaud, Bataille, Céline, auteurs célèbres à Saint-Germain-en-Laye, Éditions Hybride,
  13. Guy Poitry, Michel Leiris, dualisme et totalité, Toulouse, Presses universitaires de Toulouse-le-Mirail, , p. 232
  14. Georges Bataille, Ĺ’uvres complètes, t. V, Paris, Gallimard, 1973, p. 530. Il Ă©crit Ă©galement : « La douleur, l'Ă©pouvante, les larmes, le dĂ©lire, l'orgie, la fièvre puis la mort sont le pain quotidien que Laure a partagĂ© avec moi, et ce pain me laisse le souvenir d'une douceur redoutable, mais immense Â», ibid., p. 501. JĂ©rĂ´me Peignot considère Le Coupable de Bataille comme « le journal implicite de la mort de Laure Â», Écrits de Laure, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1977, p. 300.
  15. Jérôme Peignot, « Repère biographiques », dans Laure. Une rupture. 1934, Paris, Éditions des cendres, , 185 p., p. 153 et 155
  16. C. Peignot, cité par Jérôme Peignot, « Repère biographiques », dans Laure. Une rupture. 1934, Paris, Éditions des cendres, , 185 p., p. 174
  17. En fait à la question « Pourquoi ce prénom, Laure ? », Jérôme Peignot répond « Elle se l’était donné elle-même, paraît-il. Il y a aussi le fait que, par l’entremise de Bataille, elle a eu connaissance de Sade, et, par Sade, du prénom Laure. » (Cahiers Laure no 1, p. 21)
  18. Avec la collaboration d'Anne Roche, Jean Durançon, Jérôme Peignot, Alain Marc, Jacqueline Chenieux-Gendron, Anne Villelaur, Maurice Nadeau, Hubert Juin, Julia Hountou, Frederika Fenollabbate, Jean-Marc Foussat, etc. Voir les Cahiers Laure sur le site de l'éditeur (onglet « Laure » puis « Les Cahiers Laure »).
  19. Avec la collaboration de Mélanie Beauchemin, Bernard Noël, Paul Buck, Niketas Siniossoglou, Mireille Andrés, Patrice Allain, Gabriel Parnet, Dominique Rabourdin, Agnès Rouzier, Christa Bürger, Jean-Michel Maulpoix, Mitsou Ronat, Jean Monamy.

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