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Chef-Haut

Chef-Haut est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Chef-Haut
Chef-Haut
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité CC de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Mathieu Adam
2022-2026
Code postal 88500
Code commune 88100
Démographie
Gentilé Chefhautoises Chefhautois
Population
municipale
47 hab. (2020 en augmentation de 2,17 % par rapport à 2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 25″ nord, 6° 00′ 57″ est
Altitude Min. 342 m
Max. 396 m
Superficie 3,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mirecourt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chef-Haut

    Géographie

    Chef-Haut est une petite commune rurale située dans le Xaintois, limitrophe du département de Meurthe-et-Moselle, à 16 km au nord-ouest de Mirecourt. Le village est groupé sur un coteau, à 375 m d'altitude, d'où s'échappe vers l'ouest le Rupt des Joncs dont les eaux rejoindront la Vraine par le ruisseau de Bicène. Dans les autres directions, le village est entouré de buttes, le Haut de Serelle (396 m), la Raumont, le Haut de Verdel, la Côte Durand, le Haut du Viau.

    La route principale est la départementale RD 14b qui mène à Oëlleville, deux kilomètres au sud.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Biecene[1] - [Carte 1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Chef-Haut[Note 1].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est le conseil départemental des Vosges[2].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Chef-Haut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,1 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (4,9 %), cultures permanentes (4,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Habitat et logement

    En 2013 et 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 27, alors qu'il était de 26 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 74,1 % étaient des résidences principales, 11,1 % des résidences secondaires et 14,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chef-Haut en 2018 en comparaison avec celle des Vosges et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,1 %) supérieure à celle du département (9,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 64,2 % pour les Vosges et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Chef-Haut en 2018.
    Typologie Chef-Haut[I 1] Vosges[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 74,1 79 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,1 9,7 9,7
    Logements vacants (en %) 14,8 11,3 8,2

    Histoire

    Le village est mentionné en 1466 sous le nom de Chevaul, dans la prévôté de Châtenois et de Neufchâteau. Son histoire se confond avec celle d'Oëlleville qui elle-même est à mettre en parallèle avec celle de Juvaincourt.

    Au XVIIIe siècle, les seigneurs voués d'Oëlleville étaient les sieurs de Bassompierre et de Tilly. En 1751, Chef-Haut relevait du bailliage de Mirecourt.

    De 1790 à l’an IX, Chef-Haut fait partie du canton de Rouvres, canton inclus par la suite dans celui de Mirecourt.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Neufchâteau du département des Vosges.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Mirecourt[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Mirecourt

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Vosges.

    Intercommunalité

    Chef-Haut était membre de la très petite communauté de communes du Xaintois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité fusionne le , au sein de la communauté de communes du Pays de Mirecourt. Une seconde fusion intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir normalement un minimum de 15 000 habitants, qui a créé l'actuelle communauté de communes de Mirecourt Dompaire dont est désormais membre Chef-Haut.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2022 Jean-Claude Litaize[11]
    (né en 1947)
    UMP Chef d'entreprise
    novembre 2022[12] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Mathieu Adam Agriculteur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2020, la commune comptait 47 habitants[Note 5], en augmentation de 2,17 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    156138149167201199190208194
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    194200187175174172156155130
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    129129114968472747263
    1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020
    575354524847444647
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vers 1500, Jean Chrestenoy et Barbe, sa femme, fondent la chapelle de Chef-Haut mais décédèrent sans l'avoir complètement dotée. Placée sous l'invocation de saint Jean-Baptiste et de sainte Barbe, cette chapelle était annexe d'Oëlleville. Vers 1853, la chapelle est transformée et agrandie pour devenir l'église actuelle dont les dimensions restent cependant modestes. La chapelle initiale occupait le chœur d'aujourd'hui. Quelques vestiges en sont encore visibles, notamment la fenêtre nord du chœur et la base des murs ou des piliers sur une hauteur d'un mètre cinquante. Quatre pierres tombales datant du XVIIIe siècle ont été scellées dans le sol. Elles mentionnent toutes des membres de la famille Chrestenoy[16].

    • L'église Saint-Jean-Baptiste
    • Monument aux morts

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Garonnebassin Rhin-Meuse et le bassin versant de la Meuse est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    2. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Chef-Haut » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Fiche communale de Chef-Haut », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mirecourt », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. « Jean-Claude Litaize réélu maire », Vosges Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    12. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Généalogie de la famille Chrestenoy
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