Chantelle
Chantelle st une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chantelle | |||||
L'abbaye Saint-Vincent. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne | ||||
Maire Mandat |
André Bidaud 2020-2026 |
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Code postal | 03140 | ||||
Code commune | 03053 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chantellois[1] | ||||
Population municipale |
1 105 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 14′ 20″ nord, 3° 09′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 349 m |
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Superficie | 10,96 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gannat | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont appelés les Chantellois.
Géographie
Localisation
Chantelle est située au centre de la France, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le département de l'Allier et dans l'arrondissement de Moulins.
Jusqu'en mars 2015, elle fut chef-lieu de canton. À l'issue des élections départementales de 2015, la commune dépend du canton de Gannat[2].
Traversée par la Bouble, affluent de la Sioule, sous-affluent de l'Allier, la commune abrite la forêt de Giverzat, ainsi qu'un vignoble et des zones bocagères.
La situation de Chantelle, à la limite des anciens diocèses de Clermont et de Bourges, en faisait un emplacement stratégique, qui explique les mentions précoces qui en sont faites dès l'Antiquité.
Distances :
- 37 km à l'ouest de Vichy ;
- 45 km au sud de Moulins ;
- 66 km au nord de Clermont-Ferrand.
Sept communes sont limitrophes de Chantelle[3] :
Transports
La commune est située à 20 km de l'A71 (axe nord/sud, sortie la plus proche à Ébreuil par l'autoroute A719).
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 987 (liaison de Saint-Pourçain-sur-Sioule à Bellenaves), 42 (de Montmarault à Saulzet), 282 (vers Deneuille-lès-Chantelle), 542 et 582[3].
Urbanisme
Typologie
Chantelle est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), prairies (37,9 %), zones urbanisées (8,8 %), forêts (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom Chantelle vient du nom antique de la ville : Cantilia. L'étymologie de ce mot est de langue gauloise, le suffixe « Cant » se rapportant à la frontière. Chantelle était une agglomération des Bituriges à la frontières des Arvernes voisins au sud. Cantilia / Chantelle est alors « la ville à la limite »[10].
Son nom est Chantele en bourbonnais du Croissant, zone de transition linguistique entre langue occitane et langue d'oïl auquel appartient la commune de Chantelle[11].
Histoire
L'antique Cantilia, mentionnée sur la carte de Peutinger, devenue Chantelle-la-Vieille — aujourd'hui sur la commune de Monestier — a une origine gauloise et, en raison de son emplacement où plusieurs routes se croisaient pour traverser la Bouble, elle constituait déjà une agglomération importante avant la conquête romaine. La grande voie de Brest à Clermont/Marseille y croisait diverses routes secondaires. Il semble que l'armée de Vercingétorix ait détruit la ville au moment de la guerre contre Jules César, mais la ville se reconstitua pendant la paix romaine. Sidoine Apollinaire (vers 430-488), évêque de Clermont, s’arrêta à Chantelle, ce dont il fit mention dans une lettre à Vectius (ami de Germanicus).
Après la victoire de Clovis (465-511) sur les Wisigoths en 507 près de Vouillé, succédant à une phase troublée par les invasions, l’Auvergne fut intégrée dans le royaume franc, puis pacifiée par Thierry Ier. Incluse dans l’Austrasie dès 538, elle le resta jusqu’au début du VIIIe siècle.
En 761, Pépin le Bref (714-768) prit d’assaut les forteresses de Bourbon et Chantelle.
Après cette période, vers 1050, la ville changea de site et s'installa sur le site actuel, un relief isolé, camp retranché de création ancienne rappelant les oppida gaulois. Le site plus facile à défendre en tant que promontoire, dominant une boucle de la Bouble, formant un lieu idéal pour l’implantation d’un éperon barré. Un donjon carré prit la place de la motte fossoyée. Chantelle prit alors rang parmi les places fortes appartenant à la famille de Bourbon, comme Bourbon-Larchambault, Montluçon, Moulins, Belleperche, Murat. Dès le XIIIe siècle, Chantelle était le siège d’une châtellenie, administrée par un capitaine châtelain, et, au XIVe siècle, le duc Louis II de Bourbon (mort en 1410), entreprenant une défense en règle de son duché, consolida les fortifications de nombre de ses possessions, dont le château de Chantelle. La correspondance de la duchesse Anne de Beaujeu (1460-1522), fille du roi Louis XI (1423-1461-1483) et sœur aînée du roi Charles VIII (1470-1483-1498), montre qu'elle y installa souvent sa résidence, de nombreuses lettres ayant été écrites depuis ce château. Sa fille Suzanne (1491-1521) y accomplit elle aussi plusieurs séjours avec son mari, le connétable Charles de Montpensier (1490-1527).
En 1523, celui-ci — ayant choisi, à la suite de sombres épisodes dus, semble-t-il, à la jalousie de Louise de Savoie, de mettre son épée au service de Charles-Quint (1500-1558) au détriment de François Ier (1494-1515-1547) — quitta le Bourbonnais, et une légende non vérifiable relate qu'il partit du château de Chantelle en ayant fait ferrer son cheval à l'envers. Il mourut lors du sac de Rome en 1527. Après la confiscation, en 1531, des biens du connétable par François Ier, le château entra, en même temps que le reste de la province du Bourbonnais, dans les domaines de la Couronne. La description que donne Nicolas de Nicolay en 1569, dans sa Générale Description du Bourbonnois, rédigée à la demande de Catherine de Médicis (1519-1589), suggère une puissante forteresse de 240 mètres de long sur 110 mètres de large. Dans la tour Saint-Pierre existait un atelier à fondre et faire de l’artillerie, et les arbalètes de Chantelle étaient des plus renommées. De nombreux souterrains secrets pouvaient assurer une sortie discrète, que le connétable aurait utilisée pour sa fuite. Ce n’est qu’en 1638, sur ordre du cardinal de Richelieu (1585-1641), que le château fut en grande partie démoli, même si quelques fragments des murs d’enceinte dominant la vallée de la Bouble perdurent encore.
Par chance, l’église et le monastère voisins ne subirent pas le même sort et témoignent toujours du passé médiéval de la petite ville. Le vocable de l’église, Saint-Vincent, pourrait témoigner de l’ancienneté de l’implantation. En 937, Airald et son épouse Rothilde firent donation du site de Chantelle aux chanoines augustins de la ville d’Évaux — aujourd’hui Évaux-les-Bains, dans le département de la Creuse. Cette date marque le début de la vie monastique à Chantelle. Les chanoines demeurèrent dans leur maison conventuelle jusqu’à la Révolution. Les revenus du doyen de leur chapitre ayant été attribués au collège des Jésuites de Moulins à la fin du XVIIe siècle, quelques travaux furent entrepris, notamment la façade de l’église, qui resta néanmoins inachevée.
Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province de Bourbonnais et précédemment du Berry au Moyen Âge. Tout au long de son histoire Chantelle faisait aussi partie du diocèse de Bourges.
En 1793, la commune, précédemment dénommée Chantelle-le-Château, adopte le nom révolutionnaire de Chantelle[12].
En 1794, les bâtiments monastiques furent vendus comme biens nationaux et utilisés comme grange.
En 1853, une communauté de sœurs bénédictines, venue de Pradines, fut envoyée à Chantelle pour la réfection du site et l’édification d’une communauté religieuse.
En 1891, le monastère fut élevé au rang d’abbaye.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 1 105 habitants[Note 2], en augmentation de 3,95 % par rapport à 2014 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Chantelle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle[20] et une école élémentaire[21] publiques.
Hors dérogations à la carte scolaire, les collégiens se rendent à Bellenaves[22] et les lycéens à Saint-Pourçain-sur-Sioule[23].
Économie
La commune est située dans la partie la plus méridionale du vignoble de Saint-Pourçain, désormais AOC ; son économie est tournée vers l’agriculture et le tourisme.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbaye Saint-Vincent : l'abbaye est édifiée sur un éperon rocheux surplombant les gorges de la Bouble, affluent de la Sioule. Le caractère de forteresse de l'ancien château devenu monastère est nettement perceptible, vu l'aspect abrupt de certaines parties de l'édifice et la présence de plusieurs tours, reliées par un mur d'enceinte, qui confèrent à l'ensemble une silhouette médiévale. Depuis 1853, une communauté de Bénédictines occupe cette abbaye. Magnifique église de l’abbaye datant de la fin du XIe – début du XIIe siècle (école romane auvergnate).
- Intérêt particulier pour les chapiteaux et pour les bâtiments conventuels du XVe (gothique flamboyant). Boutique et commercialisation de produits de beauté, agro-alimentaires, para-médicaux ainsi que d’objets religieux. Ouverte toute l’année. Des visites guidées permettent de visiter l’abbatiale, ainsi que les jardins privatifs du monastère.
- La maquette des Amis du Pays Chantellois, réalisée à l’échelle 1/100e (3 m de long, 2 m de large et 1 m de haut) permet d’avoir une vision de ce qu’était le château.
- La ville de Chantelle compte une quarantaine de maisons médiévales et quinze tours, témoignage de l’aisance et de la prospérité de Chantelle au XVe siècle. On remarque aussi plusieurs belles constructions du XIXe et des débuts du XXe, notamment une imposante demeure de style Napoléon III située en position dominante rue de l'Horloge, non loin de l'église Saint-Nicolas.
- L’église Saint-Nicolas fut construite sur les ruines d’une chapelle romane par l’abbé Joseph Pougnet entre 1878 et 1882, en style néogothique. Ce prêtre architecte construisit également les églises de Chareil-Cintrat, Varennes-sur-Allier, Bressolles, mais aussi la cathédrale de Carthage, près de Tunis, ainsi que d’autres monuments religieux dans le midi de la France[Note 3] et au Maghreb.
- Gorges de la Bouble : dans une nature sauvage, un sentier permet de suivre, vers l'amont, cinq km de gorges, qui accueillaient treize moulins jusqu’au XVIIIe siècle. Huit de ces bâtiments sont encore visibles.La Bouble en amont de Chantelle.
- Le pont romain, dont il n'est pas sûr qu'il date de l'époque gallo-romaine mais peut-être plutôt du Moyen Âge[24]. Pont de pierre en ruine, il présente la particularité de se trouver, par suite d'un changement de cours de la Bouble, au milieu d'un champ. Il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1928[25].
Personnalités liées à la commune
- Anne de France, dite Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, femme de Pierre II, duc de Bourbon, qui aimait résider en son château de Chantelle.
- Charles III de Bourbon, le connétable de Bourbon, gendre de la précédente, qui quitta la France en partant de Chantelle pour se mettre au service de Charles Quint.
- Annet Morio de L'Isle (1779-1828), général français du Premier Empire ;
- Joseph Antoine Morio de Marienborn (1771-1811), colonel français, général de division au service du roi de Westphalie Jérôme Bonaparte, frère du précédent.
- Alphonse Labussière (Chantelle, 1845 - Chantelle, 1924), député de l'Allier (1881-1893).
- Guy Chavenon (1911-1973), médecin militaire, Compagnon de la Libération[26], né à Chantelle et inhumé au cimetière de la commune.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Gilbert Boudant, Histoire de Chantelle, Moulins, C. Desrosiers,
- C. Grégoire, Le Canton de Chantelle,
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Chantelle sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Notamment l'église Saint-Vincent-de-Paul de Marseille et l'église Notre-Dame de Castellane.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Chantelle (03140) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.
- Carte de Chantelle sur Géoportail (consulté le 6 novembre 2016).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Jacques Lacroix, Enquête aux confins des pays celtes, Paris, Éditions Gallimard, 2019 ; réédition augmentée en 2021, 178 p. (EAN 9782917575987)
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « André Bidaud, réélu maire de Chantelle pour un quatrième mandat », La Montagne, (consulté le ).
- « GANNAT », Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
- « M. André Bidaud », sur allier.fr, Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
- « La ComCom », Communauté de communes en Pays Saint-Pourcinois (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « École maternelle publique », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « École élémentaire publique », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Sectorisation des collèges du département de l'Allier » [PDF], Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
- « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier » [PDF], Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
- Marcel Prade, Les ponts monuments historiques : Inventaire - Description - Histoire, Poitiers, Brissaud, coll. « Art & Patrimoine », , 431 p. (ISBN 2-902170-54-8), p. 47.
- « Ancien pont dit Pont romain », notice no PA00093036, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération.