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Pradines (Loire)

Pradines est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pradines
Pradines (Loire)
Église Saint-Pierre-et-Saint-Claude de Pradines en 2017.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône
Maire
Mandat
Charles Brun
2020-2026
Code postal 42630
Code commune 42178
DĂ©mographie
Gentilé Pradinois, Pradinoises [1]
Population
municipale
871 hab. (2020 en augmentation de 12,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 75 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 59′ 57″ nord, 4° 10′ 38″ est
Altitude Min. 302 m
Max. 459 m
Superficie 11,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Charlieu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Pradines
Liens
Site web https://pradines-loire.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    La commune de Pradines est situĂ©e dans le dĂ©partement de la Loire, l'arrondissement de Roanne et depuis 2015 dans le nouveau canton de Charlieu considĂ©rablement agrandi. Elle relevait jusqu'alors du canton de Saint-Symphorien-de-Lay aujourd'hui supprimĂ©. Son pĂ©rimètre long de plus de 17,5 km enserre un territoire en forme de fer de lance la pointe tournĂ©e vers le sud. Pradines est bornĂ©e par 5 communes. Au nord elle confine avec Montagny sur un seul kilomètre mais ses limites avec Perreux au nord et Ă  l'ouest sont beaucoup plus longues, 4,3 km,. C'est avec Notre-Dame-de-Boisset Ă  l'ouest qu'elle est le plus Ă©troitement soudĂ©e (4,65 km). Le cours du Rhins la sĂ©pare de Neaux sur 3,5 km tandis qu'Ă  l'est elle voisine avec RĂ©gny sur 4,2 km. Sur près de la moitiĂ© de son pĂ©rimètre les limites de la commune sont naturelles puisque le Rhin la borde au sud et trois ruisseaux Ă  l'est, au nord et Ă  l'ouest. La superficie de la commune, 11,6 km2, est un peu infĂ©rieure Ă  la moyenne des communes du Nord-Est roannais, 13 km2, et plus de trois fois infĂ©rieure Ă  celle de sa vaste voisine Perreux 41,35 km2. La plus grande distance interne Ă  vol d'oiseau, du nord au sud est de 5,4 km tandis que d' est en ouest elle atteint Ă  peine 3 km. L'espace municipal est entièrement compris dans la zone des basses collines qui s'Ă©tendent sur la rive droite de la Loire depuis le Rhins au sud jusqu'au Sornin au nord. L'ensemble prĂ©sente l'aspect d'un plateau lĂ©gèrement inclinĂ© d'est en ouest ce qui rend sensible l'inclinaison gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gion depuis la ligne de crĂŞte de la montagne beaujolaise jusqu'Ă  la Loire. Ce plateau se raccorde au nord de plain-pied avec les surfaces planes qui s'Ă©tendent un plus au nord de part et d'autre du cours supĂ©rieur du Rhodon mĂŞme si Ă  Pradines les altitudes sont un peu infĂ©rieures Ă  celles de Montagny. La partie du plateau la plus Ă©levĂ©e Ă  Pradines, le Plat de Chamarande, au-dessus de 450 m. (culminant Ă  462 m.) se trouve au nord-est de la commune et joue le rĂ´le d'un petit château d'eau local Ă  partir duquel divergent plusieurs ruisseaux vers l'ouest le nord-ouest. Le tiers sud de la commune se distingue du reste de l'aire municipale en s'inclinant fortement vers le cours du Rhins, la vallĂ©e Ă©tant cependant ici entre Pradines et Neaux moins encaissĂ©e qu'elle ne l'est plus en aval. C'est Ă  l'endroit oĂą la rivière la quitte que se situe le point le plus bas de la commune Ă  302 m. d'altitude. L'altitude moyenne du territoire est de 384 m. Plusieurs cours d'eau constituent pour Pradines un rĂ©seau hydrographique. Le plus important est le Rhins en dĂ©pit de sa position marginale dans la commune; la rivière borde en effet la commune au sud sur 3,5 km avec une particularitĂ© : tandis que plus en amont et aussi un peu plus en aval elle coule dans l'ensemble d'est en ouest elle prend sur ses quelques kilomètres une direction nord-est - sud.ouest. Le Rhins entre en contact avec la commune Ă  332 m. d' altitude et la quitte Ă  302 m. Sa pente moyenne y est donc de 0,86 %. Le Rhins est une rivière assez abondante mais il prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez fortes, avec des hautes eaux d'hiver-printemps, de novembre Ă  mai inclus, portant les dĂ©bits mensuels moyens au niveau de 6,0 Ă  8,9 mÂł par seconde (avec un maximum en fĂ©vrier). Ces hautes eaux sont suivies d'une chute rapide ce qui mène directement Ă  la pĂ©riode d'Ă©tiage d'Ă©tĂ©, qui a lieu de juillet Ă  septembre, avec un minimum mensuel moyen de 1,22 m3/s. au mois d'aoĂ»t. Les crues peuvent ĂŞtre très importantes malgrĂ© l'Ă©troitesse du bassin versant. Les dĂ©bits instantanĂ©s calculĂ©s pour une crue biennale et quinquennale valent respectivement 61 et 91 mÂł par seconde. Trois ruisseaux dont deux sont des affluents du Rhins intĂ©ressent d'autre part la commune formant eux aussi partiellement ses limites : Ă  l'est la Goutte Ivra sur plus de 2 km, et Ă  l'ouest sur 1 km le Goutte Javodet la sĂ©parent respectivement de RĂ©gny et de Notre-Dame-de-Boisset. Au nord enfin c'est le Chambut tributaire du Rhodon qui assure la dĂ©marcation avec Perreux sur 1,4 km. Sur le plan de la gĂ©ologie l'espace pradinois s'apparente fortement Ă  celui des communes environnantes. Les terrains y sont Ă  prĂ©dominance argileuse sur la majeure partie du territoire souvent recouverts de formations quaternaires de versants ou de cailloutis fluviatiles. La partie la plus Ă©levĂ©e doit son originalitĂ© Ă  un large placage de colluvions argilo-sableuses. Le sud du territoire s'individualise, l'Ă©rosion fluviatile du Rhins y a mis au jour des terrains anciens volcano-dĂ©tritiques, tufs et ignimbrite. Le fond des vallĂ©es celle du Rhins surtout est tapissĂ© d'alluvions rĂ©centes, limons, sables et graviers. Les espaces arborĂ©s ne couvrent pas une surface considĂ©rable Ă  Pradines. Avec un peu plus de 60 hectares de forĂŞt (63,8 exactement) ces espaces ne confèrent Ă  la commune que le modeste taux de boisement de 5,58 % plus faible mĂŞme que celui de ses voisines (6,17 % Ă  Notre-Dame-de-Boisset, 11 Ă  Perreux, 12 Ă  RĂ©gny), bien infĂ©rieur Ă  celui du gradin oĂą se trouvent Cuinzier (19 %) ou Sevelinges (25 %) sans Ă©voquer celui d'une localitĂ© de la montagne beaujolaise comme Ranchal (67 %) que quatre communes seulement sĂ©parent de Pradines. Le relief très modĂ©rĂ©, la faible altitude, les qualitĂ©s pĂ©dologiques des sols tout a conduit Ă  rĂ©duire historiquement la part de la forĂŞt. Les placages les plus considĂ©rables de feuillus se rencontrent sure les rives de la Goutte Ivra, le Bois du Château en commun avec RĂ©gny et de la Gouute Javodet, le Bois FĂ©chet partagĂ© avec N.D--de-Boisset. Sans ĂŞtre Ă  proprement parler enclavĂ© le territoire de Pradines est Ă  l'Ă©cart des principaux axes de circulation de la rĂ©gion. La dĂ©partementale 9 la voie routière venant de RĂ©gny et en deçà d'Amplepuis et allant vers l'HĂ´pital-sur-Rhins et Roanne au delĂ , la plus passante, qui intĂ©resse la commune suit sur 2,5 km les rives du Rhins en marge de son territoire ignorant le chef-lieu mais passant devant l'Abbaye. Le bourg quant Ă  lui constitue pourtant un carrefour; s'y croisent deux routes dĂ©partementales. L'une est la D 27 qui vers l'ouest (1,96 km) se dirige sur Le Coteau et la proche agglomĂ©ration roannaise et vers l'est (1,75 km) va se greffer sur la D 9 Ă  la limite de RĂ©gny; c'est dans ce secteur de plateaux la seule qui soit quelque peu sinueuse dans sa descente vers le Rhins. L'autre route en question est la D 45 qui vient de Parigny outre-Loire et qui ayant traversĂ© Notre-Dame-de-Boisset intĂ©resse Parigny sur 2,70 km puis prend la direction du nord vers Montagny (1,88 km). Au total c'est environ 11 km de routes dĂ©partementales qui desservent Pradines. La ligne ferroviaire reliant Lyon Ă  Roanne quittant la rive sud du Rhins qu’elle suivait jusque-lĂ  pĂ©nètre sur la rive nord en entrant sur le territoire de Pradines et y parcourt 1,2 km sans concerner rĂ©ellement la commune. En revanche la proximitĂ© de Roanne offre Ă  Pradines un accès facile au chemin de fer. La gare de Roanne sur la voie ferrĂ©e Lyon-Paris par St-Germain-des-FossĂ©s n'est distante que de 15 km et plus proche encore celle du Coteau ne se situe qu'Ă  8,6 km du cĹ“ur de la commune. Pour rejoindre le TGV Ă  la gare de Montchanin en SaĂ´ne-et-Loire il faut parcourir 115 km; un autobus relie d'ailleurs Roanne Ă  cette gare deux fois par jour. D'autre part l'aĂ©roport de Lyon-Saint-ExupĂ©ry se trouve Ă  105 km de Pradines. Pradines subit pleinement l'attraction du chef-lieu d'arrondissement si proche en faisant partie notamment de son bassin d'emploi. Le chef-lieu du dĂ©partement Saint-Etienne est trop Ă©loignĂ© - 79 km - pour exercer une forte influence d'autant que son rĂ´le est Ă©clipsĂ© par le rĂ´le de la mĂ©tropole rĂ©gionale, Lyon ne se trouvant qu'Ă  83 km de la commune. L'ensemble du Nord-Est roannais de la plaine de la Loire Ă  la montagne beaujolaise est concernĂ© par le bocage paysage rural oĂą les champs cultivĂ©s et les prĂ©s sont enclos. La zone des basses collines entre Rhins et Sornin et le secteur du Rhins infĂ©rieur oĂą est situĂ© la commune de Pradines en prĂ©sentent les principaux aspects et notamment la dispersion de l'habitat. Plus d'une trentaine d'Ă©carts se rĂ©partissent sur le territoire communal, simples lieuxdits, hameaux plus Ă©toffĂ©s ou lotissements. Ce sont sur le plateau et du nord au sud : DĂ©chelette, BĂ©jure, Gavaudy, Briquemaure, les Beluses, Lianjon, les Quatre ChĂŞnes, les Hauts de BĂ©jure, Chamarande, Chamussy, le Bois FĂ©chet, Juillet, les Plaines, la Chicane, le Prugnier, Briais. Bozon ,le CrĂŞt de ChĂ©zy ainsi que le bourg de la commune. Celui-ci , du fait de la forte croissance dĂ©mographique de la commune, est aujourd’hui entourĂ© de ce qui Ă©tait naguère des Ă©carts et qui sont devenus des quartiers pĂ©riphĂ©riques tels Chez Delaine, les Perreys, la VoisinĂ©e, formĂ©s de zones pavillonnaires comme la Picolière, les Giraudières, les Tilleuls. Le secteur sud et sud-occidental en contrebas du plateau rassemble Montgalland, le PâtĂ©, Godinot, la Ruisse, les Pendants, le Vieux Bourg, l’Abbaye et Chez France. Quant aux lieuxdits la Blanchisserie et les Sallelles ils se situent dans la vallĂ©e mĂŞme du Rhins. L'organisation du peuplement dans un pays bocager n'accorde au bourg qu'une importance relativement modeste par rapport au total et il en va ainsi Ă  Pradines. Depuis plusieurs dĂ©cennies l'INSEE ne fournit plus le taux de population agglomĂ©rĂ©e d'une commune. En 1975, dernière date Ă  laquelle ce renseignement Ă©tait disponible, 134 personnes vivaient dans le bourg soit 1/4 % des 502 habitants de la commune cette annĂ©e-lĂ . En extrapolant Ă  partir de cette donnĂ©e (avec toutes les rĂ©serves qu'appelle cette mĂ©thode s'agissant notamment d'une commune dont la population a considĂ©rablement augmentĂ©) environ 210 personnes seraient rassemblĂ©s dans l'agglomĂ©ration. L'histoire dĂ©mographique de Pradines est plus complexe que celle de la plupart des communes rurales de la rĂ©gion. Alors que le plus souvent ces communautĂ©s avaient connu une phase de croissance continue pendant, selon les cas, toute la première moitiĂ© ou les trois premiers quarts du XIXe siècle ce ne fut qu'approximativement le cas Ă  Pradines puisque l'augmentation de la population ne s'est manifestĂ©e que vingt ans après le dĂ©clenchement du mouvement ailleurs. Les deux premières dĂ©cennies du XIXe siècle avaient Ă©tĂ© en effet marquĂ©es dans la commune par un recul du peuplement auquel n'Ă©taient probablement pas Ă©trangères les pertes humaines occasionnĂ©es par les guerres de la RĂ©volution et de l'Empire. L'alignement sur l'Ă©volution positive qui se manifestait dans le rural environnant s'est pourtant produite ensuite et a durĂ© comme dans bien des cas ailleurs jusque vers 1875. C'est vers cette Ă©poque que la commune est passĂ©e par son pic dĂ©mographique avec plus de 1 000 habitants (1 023 en 1872 contre 662 cinquante ans plus tĂ´t soit un progrès de 150 %). En revanche Pradines a connu par la suite la longue pĂ©riode classique de dĂ©clin numĂ©rique de la population des campagnes qui a durĂ© un siècle; ne vivaient plus dans la commune que 483 personnes en 1968 soit moins de la moitiĂ© de ce qu'elle avait connu lors de son maximum. Encore ce dĂ©clin avait-il Ă©tĂ© bien infĂ©rieur Ă  l’effondrement qui avait affectĂ© nombre de communes de la montagne beaujolaise lesquelles avaient perdu pendant la mĂŞme pĂ©riode les 3/4 voire les 4/5 de leur substance humaine. Les origines du phĂ©nomène sont Ă  rechercher dans l'exode rural qui a affectĂ© les campagnes, lui-mĂŞme induit par la rĂ©volution industrielle. C'est l'Ă©poque au cours de laquelle en effet la main d'Ĺ“uvre en surabondance dans les campagnes se dirige vers les villes oĂą elle trouve alors Ă  s'employer. Dans la rĂ©gion ici considĂ©rĂ©e il s'agit de l'industrie textile qui s'Ă©tait implantĂ©e dans le Roannais et qui Ă©tait Ă  la recherche de bras pour ses mĂ©tiers. La Grande Guerre avait encore accentuĂ© l'hĂ©morragie humaine ici comme ailleurs. Un renversement complet de la tendance a modifiĂ© la situation depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980 caractĂ©risĂ© par un redressement dĂ©mographique qui a portĂ© le nombre d´habitants Ă  794 en 2016 soit un accroissement de 65 % en moins d'un demi-siècle. Pour chercher l’origine de ce renouveau il faut faire intervenir notamment un glissement de familles vivant dans l'agglomĂ©ration roannaise en direction d’une localitĂ© rurale attractive car proche et agreste. La commune de Pradines accorde Ă  l'agriculture une place notable parmi ses activitĂ©s Ă©conomiques La surface agricole utile - 971 ha - reprĂ©sente 84 % de la superficie municipale; Cette SAU reprĂ©sente une proportion plus forte que dans les communes voisines, Coutouvre mis Ă  part (La Gresle 71 %,Vougy 75 %, RĂ©gny 79 %,), sensiblement Ă©gale Ă  celle de la vaste commune voisine de Perreux. Comme dans l'ensemble du Nord-Est roannais les surfaces en herbe prĂ©dominent avec 978 ha soit les 9/10 de la SAU. La culture vĂ©gĂ©tale maintient sa place produisant des cĂ©rĂ©ales ou des plantes fourragères sur 93 ha. Treize exploitations se rĂ©partissent sur l'ensemble de la commune dont la plupart sont tournĂ©es vers l'Ă©levage bovin. Neuf d'entre elles, avec des troupeaux essentiellement de races charolaises, relèvent de la filière viande; leur siège est situĂ© respectivement Ă  la Chicane, au bourg, Ă  Montgalland et pour deux d'entre elles aux Plaines, deux autres Ă  la VoisinĂ©e, deux autres encore Ă  BĂ©jure. D'autre part quatre exploitations Ă©lèvent des vaches laitières l'une aux Hauts de BĂ©jure, une autre aux Quatre ChĂŞnes, une troisième au Prugnier, une autre enfin au lieudit Chez France. La part des activitĂ©s de transformation dites "secondaires" est considĂ©rable dans la commune. Une importante entreprise industrielle spĂ©cialisĂ©e dans les injections thermoplastiques est installĂ©e Ă  la lisière du bourg. Les religieuses de l'Abbaye se consacrent Ă  des travaux d'imprimerie. L'artisanat du bâtiment rĂ©unit une entreprise d'installation Ă©lectrique situĂ©e Ă  la pĂ©riphĂ©rie de l'agglomĂ©ration, deux entreprises de maçonnerie l'une dans le quartier de la Picolière l'autre Ă  Montgalland, une activitĂ© de charpente-toitures au lieudit Lianjon et une autre de revĂŞtements de sols et murs Ă  PĂ©chenille. Les travaux d'extĂ©rieur sont reprĂ©sentĂ©s par les entreprises d'un paysagiste au lieudit les Plaines et de travaux de terrassement Ă  BĂ©jure. Enfin près du bourg travaille un marĂ©chal-ferrant. Le secteur très diversifiĂ© des services est illustrĂ© par deux sociĂ©tĂ©s pratiquant le transport routier de fret et de proximitĂ© l'une installĂ©e Ă  PĂ©chenille l'autre Ă  BĂ©jure. Le commerce en boutique est le fait d'une boulangerie et d'un cafĂ©-restaurant-alimentation tous deux situĂ©s dans le bourg. Une entreprise de vente de meubles et tapis Ă©galement dans le bourg, une activitĂ© de vente de bois de chauffage au lieudit les Quatre-ChĂŞnes, un commerce voitures Ă  BĂ©jure et la vente d'articles religieux par les religieuses de l'Abbaye complètent le secteur marchand. Relèvent aussi du mĂŞme secteur tertiaire une entreprise de nettoyage de bâtiments dont le siège est Ă  la lisière du bourg, Ă  la Picolière le bureau d'un expert en bâtiments, deux cabinets d'ingĂ©niĂ©rie l'un Ă  la Picolière l'autre Ă  la VoisinĂ©e. Deux coiffeuses Ă  domicile rĂ©sident l'une au lieudit le Prugnier l'autre aux Hauts de BĂ©jure. Le domaine des soins de santĂ© n'est pas absent de la commune puisqu'une infirmière libĂ©rale vit au bourg. Enfin l'Abbaye de Pradines accueille des pensionnaires pour des retraites temporaires.

    Urbanisme

    Typologie

    Pradines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (76,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (5,6 %), zones urbanisées (5,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 M. DESCHELETTE Officier Public
    1793 1796 M. LAURENT Officier Public
    1797 1799 M. VALLY Commissaire au pouvoir du canton de RĂ©gny
    1800 1802 M. Jacques SEIVE
    1803 1807 M. ROCHARD
    1808 1833 M. Louis Charles DESBROSSE
    1834 M. ROCHARD Remplaçant par intérim
    1835 1840 M. Claude Marie GOUTALAND
    1841 1846 M. François LAURENT
    1847 1863 M. Charles MILLIET
    1864 1879 M. Louis DURAND Expert
    1880 1883 M. Guillaume Louis NEYRAND Rentier
    1884 1887 M. François LAFAY Curé de la paroisse
    1887 1888 M. DES-TOURNELLES
    1888 1893 M. Pierre PERROTTON Agriculteur
    1894 1905 M. Henry ROCHARD Agriculteur
    1906 1909 M. Antoine PASSOT Agriculteur
    1910 1919 M. Victor GENEVOIS Meunier
    1920 1929 M. BURNICHON Agriculteur
    1926 1934 M. Claude TERRIER Agriculteur et voiturier
    1935 1940 M. Marius MILLET Agriculteur
    1941 1944 M. LĂ©on TRUCHET Agriculteur
    1944 1945 M. Claudius ROCHARD Agriculteur
    1945 1970 M. Francisque BURNICHON Agriculteur
    1971 1983 M. Jean BROISIN MĂ©decin
    1983 1999 M. Jean CHEVALARD Retraité de la police
    1999 2014 M. Gilbert DUPERRAY-MILLAUD Cadre de santé
    2014 2020 M. Gabriel DESBROSSE Retraité comptable
    2020 En cours M. Charles BRUN Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2020, la commune comptait 871 habitants[Note 3], en augmentation de 12,1 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007826806628798709091 027931
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9439509981 0231 009995993890918
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    856760675597581572569532515
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    522483502498604608640644748
    2017 2020 - - - - - - -
    803871-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Abbaye de Pradines

    L'abbaye de Pradines occupe l'ancien château construit à la fin du XVIIe siècle par Charlotte de Letouf en remplacement d'une maison forte du XIIIe siècle. Il resta dans les mains de la famille Letouf jusqu'en 1787 où il fut acheté par Charles-Adrien Meaudre, écuyer demeurant à Saint-Germain-Laval, seigneur de Valorges, Montagny,,Vinolz,du Verney, de la Garde, des Poyets, Champigny et les Gouttes, membre de l'assemblée provinciale de la noblesse du Forez. La famille Letouf émigra pendant la Révolution puis revint vivre au Coteau. Le nouveau seigneur du marquisat de Pradines réputé pour la modération et la fermeté de ses principes exerça une grande autorité morale sur la population. Refusant d'émigrer à la demande de son beau frère il fut très actif pour défendre la monarchie menacée. Il se trouva très vite en butte aux zélateurs des principes révolutionnaires . Ceux ci cherchèrent à le faire condamner en le faisant comparaître devant le tribunal de Roanne. Mais devant "l'affluence prodigieuse" venue le défendre les juges durent surseoir à sa prise de corps. En 1792, il réussit à ne pas devoir effacer les armoiries de la famille Letouf qui surmontaient la cour d'honneur du château, mais il dût laisser enlever et brûler en place publique tous les titres terriers et droits féodaux de sa seigneurie de Pradines. Sur ordre de l'accusateur publique il fut arrêté une première fois mais libéré par un coup de force de ses fermiers contre les dragons qui l'emmenaient à la capitale il se cachera chez un de ses sauveurs (Jean Portailler) pendant un mois. Dénoncé et retrouvé un mois plus tard par des révolutionnaires, il fut emmené par un détachement de cavalerie à Paris en et emprisonné à la Conciergerie. Il fut condamné à mort par Fouquier-Tinville. Il fut libéré grâce au 9 thermidor qui mit fin au régime de la Terreur de Robespierre. À son retour, il s'installa dans son hôtel de Roanne; il s'engagea activement en politique. Élu député au Conseil des Cinq Cents dans la formation des royalistes modérés, il devint à la Restauration président du conseil général de la Loire sur nomination personnelle de Louis XVIII qui lui fit remettre la légion d'honneur par son frère le comte d'Artois. Ami et conseiller de Joseph de Villèle principal ministre de Louis XVIII il ne voulut jamais quitter sa province. Il fut fait chevalier d'honneur de la duchesse d'Angoulême. Telle fut la personnalité du dernier seigneur de Pradines.

    Il décida de vendre Pradines en 1803 à Dom Magdinier et au cardinal Joseph Fesch, archevêque de Lyon, pour y installer une communauté de moniales. En 1804, les premières religieuses s'y installèrent sous l'autorité de Marie Thérèse de Bavoz cousine de Pierrette de Montorcier de Sugny épouse de C.A Meaudre. Les religieuses avaient dû accepter d'être affiliées aux sœurs de Saint Charles de Lyon sur la décision du cardinal Fesch. Sous l'impulsion de Mme de Bavoz, elles s'en séparèrent progressivement pour adopter les règles et les usages de la vie bénédictine. Ce fut pleinement réalisé en quand la clôture du monastère fut solennellement bénite par le curé de Saint-Symphorien-de-Lay.

    En , le cardinal Fesch ne se sentant plus en sécurité à Lyon devant le déferlement des troupes autrichiennes se réfugia à l'abbaye de Pradines. Il y resta six semaines mais dû s'enfuir sous un déguisement civil pour éviter d'être arrêté. Après tout un périple en France, il y fit un deuxième séjour quelques mois plus tard, en résidence surveillée, après avoir été finalement arrêté à Roanne avec la mère de l'empereur alors qu'ils tentaient de gagner Lyon et l'Italie[12] - [13]

    Sports

    • Football : Olympique de Pradines.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. Abbaye
    13. [Les châteaux historiques du Roannais par L Prajoux Châteaux]
    14. Propos recueillis Muriel Catalano, « TÉLÉVISION. Roland Marchisio : «J’adore Plus belle la vie, c’est très pro» », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).

    Liens externes

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