Chéran (affluent de l'Oudon)

Dans les deux départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne , le Chéran traverse les neuf communes[1] suivantes, dans le sens amont vers aval, de Saint-Aignan-sur-Roë (source), La Rouaudière, Congrier, Saint-Saturnin-du-Limet, Renazé, Saint-Martin-du-Limet, Bouchamps-lès-Craon, La Boissière, Segré-en-Anjou Bleu (confluence).

Soit en termes de cantons, le Chéran traverse ddd cantons, prend source et traverse dans le canton de Cossé-le-Vivien, conflue dans le canton de Segré, le tout dans les arrondissements de Château-Gontier et de Segré.

Le Chéran traverse une seule zone hydrographique « l'Oudon de l'Hière (NC) à l'Araize (NC) »[1]. Son bassin versant est de 112 km²[2].

L'organisme gestionnaire est le syndicat du bassin de l'Oudon depuis le 1^er janvier 2018 par fusion de trois anciens syndicats, et sis à Segré-en-Anjou Bleu[4]. Le syndicat de bassin de l'Oudon poursuite les compétences actuelles de « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GE.M.A.P.I.), Aménagement et gestion des ouvrages hydrauliques, Lutte contre les pollutions diffuses, Animation (portage de la Commission Locale de l’Eau) ». Le SAGE de l'Oudon est tel qu'« un premier schéma a été élaboré à partir de 1998 et a été approuvé en 2003. Il a été révisé à partir de 2010. Le S.A.G.E. actuellement en vigueur a été approuvé par arrêté préfectoral le 8 janvier 2014 »[4].

Le rang de Strahler est donc de quatre par le ruisseau de la Ridelais et le ruisseau des Fléchères.

La station M3774010 - Le Chéran à La Boissière, est en service depuis le 1^er décembre 1971, pour un bassin versant de 85 km², à 39 m d'altitude[3]. Cette station analyse 75% du bassin versant, puisque le bassin versant total du cours d'eau est de 112 km²[2]

Le module à La Boissière est de 0,277 m³/s[3].

Débit moyen mensuel (en m³/s)
Station hydrologique : M3774010 - Le Chéran à la Boissière pour un bassin versant de 85 km², à 39 m d'altitude[3]
(08/05/2014 - données calculées sur 49 ans de 1971 à 2020)

Source : Banque Hydro - MEDDE

Le régime hydrologique est donc de type régime pluvial océanique.

À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,003 m³/s, ce qui est sévère[note 2] - [3].

Sur cette courte période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le 26 février 1996 pour 18,20 m³/s. Le débit instantané maximal a été observé le même 26 février 1996[note 3] avec 23,20 m³/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 303 cm soit 3,03 m[3].

Le QIX 10 est de 18 m³/s, le QIX 20 est de 21 m³/s, et le QIX 50 est de 25 m³/s, alors que le QIX 2 est de 9 m³/s et le QIX 5 de 14 m³/s[3].

La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 185 millimètres annuellement, ce qui est inférieur à la moyenne en France. Le débit spécifique (Qsp) atteint 5,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[3].